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Le maire de Veckring (Moselle), Pascal Jost, réagit suite à la pénurie de chauffeurs de bus, à quelques jours de la rentrée scolaire : «J'ai voulu vraiment mettre la main à la pâte, comme dans beaucoup de domaines, dont les maires sont obligés de faire dans les petites communes».

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Transcription
00:00 Ça veut dire que vous avez anticipé, vous saviez, vous pensiez,
00:03 vous imaginiez qu'il y aurait cette pénurie de chauffeurs,
00:05 que les élèves de votre commune ne pourraient pas se rendre à l'école.
00:09 Donc vous avez décidé de vous retrousser les manches,
00:12 de passer le permis et de les conduire.
00:14 Ça aussi, ça fait partie de la fonction de maire.
00:18 C'est tout à fait ça.
00:19 C'est qu'aujourd'hui, étant dans une petite commune rurale,
00:24 nous sommes en RPI, regroupement scolaire intercommunal,
00:27 et nous sommes obligés de transporter nos élèves vers ces RPI.
00:32 Et s'il n'y a pas de chauffeur, il n'y a pas d'école pour les enfants.
00:36 Donc c'est quand même embêtant.
00:38 Et j'ai voulu vraiment mettre la main à la pâte,
00:42 comme dans beaucoup de domaines dont les maires sont obligés de faire,
00:47 dans les petites communes,
00:48 on est obligé de mettre la main à la pâte sur tous les domaines,
00:51 dont plus particulièrement conducteurs de bus.
00:55 Conducteur de bus, ce n'est pas aussi simple que ça.
00:58 Il faut passer par une formation.
01:00 J'ai eu la chance d'être disponible au niveau professionnel,
01:03 ce qui m'a permis de pouvoir réaliser le permis,
01:08 le permis de conducteur, qui m'a pris quand même deux mois de formation.
01:11 [Musique]

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