Louis Marguerite, député Renaissance, sur Gérald Darmanin : «On est très loin de la présidentielle de 2027 (...) C'est une erreur de se lancer maintenant».
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00:00 D'abord, je vais répéter ce qui vient d'être dit, vraiment, on est très, très loin de la présidentielle de 2027.
00:04 Et non seulement on est loin, mais je peux vous dire que sur le terrain, j'étais encore ce matin,
00:07 en sursaut, dans ma circonscription que je viens de représenter, personne ne m'en parle.
00:10 J'en parle de la fermeture de classes et parfois de réouverture, parce que ça arrive aussi, de santé, etc.
00:15 Enfin, je ne vais pas faire tous les thèmes qui égrènent assez largement les plateaux comme celui-là.
00:20 Donc ça, c'est le point numéro un.
00:22 Et ce dont je suis persuadé, c'est celui ou celle qui sera notre candidat, notre candidate dans deux ou trois ans.
00:29 De toute façon, il sera conditionné au résultat qu'on aura obtenu d'ici là.
00:33 Déjà des résultats qu'on a obtenus, mais il y en a encore beaucoup qui restent à prouver.
00:37 Donc ça, c'est le premier point. Donc je pense que c'est une erreur.
00:39 Et c'est vrai pour tous ceux qui pourraient un jour y penser, en tout cas de se lancer maintenant.
00:45 Ça, c'est le premier point. Ensuite, Jérôme, non, j'ai pas vu tout ce que j'ai dit.
00:49 J'ai dit que tous ceux qui y pensent, tous ceux qui pourraient y penser au conditionnel,
00:54 je pense que c'est une erreur d'y penser maintenant.
00:56 Mais ça concerne... - Mais il y en a qui y pensent depuis qu'ils sont nés.
01:00 - Peut-être, dans leur fort intérieur. - Ça se prépare un peu.
01:03 - Ensuite, Gérard Manin, c'est un excellent ministre de l'Intérieur.
01:06 Ça fait longtemps qu'on n'a pas eu un ministre de l'Intérieur qui est autant sur le terrain.
01:09 Il était hier, je crois, en Bretagne, aujourd'hui à Nîmes. Il est totalement dans son rôle.
01:12 Il a apporté la loi LOPMI, il a apporté le projet de 200 brigades de gendarmerie.
01:16 Nous en avons quatre dans notre département, notamment une à Lue, à côté de Chershom-sur-Saône.
01:19 Donc on a beaucoup de projets. Il a raison de le faire.
01:22 On a rattrapé les 10 000 postes qui avaient été supprimés au cours des dernières années,
01:29 et notamment grâce à lui. Donc ça, c'est le point.
01:31 Et troisième point, sur l'événement, parce que c'est la question qui est posée,
01:35 il pose des questions sur les questions sociales et sur les questions de quel est notre discours,
01:40 notamment vis-à-vis des classes populaires. Et c'est vrai que c'est des vraies questions là-dessus.
01:44 Je pense qu'il faut qu'on réponde à tous ceux qui attendent des réponses fortes.
01:47 Moi, j'ai des classes moyennes qui ont du mal à sortir, des classes populaires qui ont du mal à s'en sortir,
01:51 de la rentrée scolaire qui arrive avec les augmentations de coûts sur les fournisseurs scolaires, etc.
01:55 Tout ça, c'est des choses connues, mais sur lesquelles il faut qu'on apporte des réponses.
01:58 Dernier point, parce que j'ai entendu un peu ici ou là,
02:00 est-ce que c'était la rentrée politique de Bruno Le Maire ?
02:02 Ce n'était pas la rentrée politique de Bruno Le Maire hier.
02:04 J'ai eu encore le téléphone ce matin.
02:06 C'était un discours de rentrée du monde économique qu'il a fait en Haute-Savoie.
02:10 Et pour fixer les priorités, répondre à un certain nombre d'inquiétudes,
02:14 notamment sur les sujets de fiscalité, qui ont aussi défrayé la chronique ces dernières heures.
02:18 Il le refera d'ailleurs à l'événement du Medef la semaine prochaine.
02:23 Donc, ce n'était pas sa rentrée politique, c'était la rentrée politique économique.
02:25 Et je pense qu'il faut qu'on se fasse en dans les prochaines semaines, les prochains mois,
02:28 sur tous nos chantiers, Gérald Darmanin sur l'intérieur et Bruno Le Maire à l'économie.
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