Boris vous emmène dans les coulisses d’une soirée disco ! Philippe Dhont, de son vrai nom, a été numéro 1 du Top 50 dans les années 90. À 58 ans, le Roubaisien sillonne toujours la France pour des tournées nostalgie.
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00:00 C'est une soirée !
00:01 Et une fête !
00:02 Allez, du monde !
00:03 Hey !
00:04 Hey ! Hey ! Hey ! Hey !
00:07 Allez !
00:08 Everybody !
00:09 Everybody !
00:11 Everybody !
00:13 Everybody !
00:15 Ambiance de la télévision,
00:16 à son fort aussi,
00:17 une fois de plus.
00:19 Du plâtre, ça va chauffer dans les verbes, là !
00:21 Hey, tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde.
00:25 Bonjour Kita, c'est Boris.
00:31 Rentrée pour une ambiance top délire méga groove.
00:34 Ça va être beau ce soir, ça va être chaud, ça va être disco.
00:37 Boris, c'était des improvisations totales sur Radio Galaxy,
00:40 sur fond de musique techno-trans parce qu'on était les seuls à jouer de la trans à l'époque.
00:45 Et j'ai inventé un personnage imaginaire qui est sorti de ma tête que j'ai d'abord baptisé Murphy, je crois.
00:52 Et puis vite, il s'est déplacé sous le nom de Boris parce qu'un auditeur était venu derrière moi et voulait une dédicace.
00:58 Il m'a demandé pendant dix minutes sa dédicace, j'ai dit "comment tu t'appelles ?" et il me dit Boris.
01:02 Mesdames et Messieurs, Boris, le bossier de mon âge.
01:14 Top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top, top.
01:19 Moi je croyais que le Boris j'allais le vendre à mille exemplaires, c'est tout, qu'on allait s'arrêter là.
01:24 Et qu'on allait faire un succès régional dans le Nord, tu vois, au sud de la Belgique, Nord-Pas-de-Calais.
01:30 Et puis finalement non, on s'est mis à traverser toute la France, ça a été une folie.
01:35 Ce soir on est avec Kita !
01:42 Numéro 1 du Top 50, ça a changé une vie quand même.
01:45 On est moins insouciant quand on devient numéro 1 du Top 50, parce que là on a une sorte de charge sur les épaules.
01:51 C'est pas pareil, on doit faire attention à comment on doit être, parce qu'il ne faut pas décevoir.
01:55 Comme les années 80, il y a les années 90 qui reviennent, donc on nous rappelle et là c'est encore la folie.
02:04 Ce soir, le FSS, pour le ballon de la tête, spotlight !
02:09 Surtout les refrains très populaires des années 90, mais uniquement les refrains, pas les couplets, on fait chanter les gens.
02:21 Et ça, ça marche plutôt pas mal, il y a une grosse ambiance.
02:24 C'est à l'Opéra Night à Lille, qui était bien réputée à l'époque.
02:43 Il utilisait ma musique, il utilisait la base musicale de Soirée Disco, et moi j'étais
02:51 derrière le rideau et je présentais tous les artistes qui allaient venir, j'étais
02:54 la voix off de l'émission La Furore des Saintes Histoires d'Arthur.
02:56 Boris vieillit lentement.
02:57 Si c'est de moi que tu parles, je vieillis très lentement.
03:02 Si c'est Boris, on s'en fout, lui est resté éternel ado.
03:06 Ce soir, Robert Léthier, Fantastique ! Je suis dans les années 80, c'est mon enfance
03:15 et c'est du punch.
03:16 C'est génial, il met le feu sur la scène et c'est vraiment top.
03:19 Ils peuvent être 500, 1000, 3000, 5000, ils te renvoient une blaste d'énergie phénoménale.
03:26 Les gens chantaient avec nous, c'est un échange permanent.
03:28 Et ça, ça vaut tout l'or du monde.
03:31 C'est pas surfait, je le dis vraiment, je le pense, c'est pas chauvin non plus parce
03:35 que je suis du Nord, mais le public est quand même différent.
03:38 Ça bat tout, c'est vraiment une ambiance phénoménale.
03:41 Les gens sont hyper polis, très gentils, très respectueux, on adore ça.
03:48 C'est vraiment top.
03:49 Il est mort, il est mort, il est mort, c'est le roi du Nen !
03:55 La la la la la, la la la la la...
04:07 [SILENCE]