Catherine Matausch, journaliste et artiste-peintre, nous livre un entretien poignant où elle se confie sur son parcours, ses passions et ses combats. Une rencontre authentique et bouleversante qui nous permet de découvrir une femme à la sensibilité rare.
Une enfance marquée par la passion de l'art
Dès son plus jeune âge, Catherine Matausch est fascinée par l'art. Elle se souvient de son père, dessinateur amateur, qui lui a transmis son goût pour la création. La peinture devient alors son refuge, un moyen d'exprimer ses émotions et de se sentir libre.
Un parcours professionnel riche et diversifié
Après des études de journalisme, Catherine Matausch se lance dans une carrière riche et diversifiée. Elle travaille pour la radio, la télévision et la presse écrite, couvrant des sujets variés tels que la politique, l'économie et la société. Son talent et sa rigueur font d'elle une journaliste reconnue et appréciée.
Un engagement profond pour les causes humanitaires
Sensible aux injustices et aux souffrances du monde, Catherine Matausch s'engage dans plusieurs causes humanitaires. Elle se rend notamment au Rwanda après le génocide pour témoigner de la tragédie et soutenir les victimes. Son expérience bouleversante la conforte dans son besoin d'agir et de faire entendre sa voix.
Une artiste accomplie
En parallèle de sa carrière de journaliste, Catherine Matausch poursuit sa passion pour la peinture. Elle expose ses œuvres dans des galeries et des musées, et reçoit de nombreux prix pour son talent. Son style, à la fois figuratif et abstrait, traduit sa sensibilité et sa vision du monde.
Une femme profondément humaine
Au fil de l'entretien, Catherine Matausch se révèle être une femme d'une grande sensibilité. Elle parle avec émotion de ses combats, de ses doutes et de ses espoirs. Sa sincérité et sa fragilité touchent en plein cœur et nous invitent à réfléchir sur les valeurs qui nous importent.
Un entretien poignant et inspirant
La rencontre avec Catherine Matausch est une expérience unique qui nous enrichit et nous inspire. Son parcours exceptionnel, sa passion pour l'art et son engagement humanitaire font d'elle une femme admirable. Cet entretien nous rappelle l'importance de la sensibilité, de l'authenticité et de l'espoir dans un monde souvent cruel et indifférent.
Une enfance marquée par la passion de l'art
Dès son plus jeune âge, Catherine Matausch est fascinée par l'art. Elle se souvient de son père, dessinateur amateur, qui lui a transmis son goût pour la création. La peinture devient alors son refuge, un moyen d'exprimer ses émotions et de se sentir libre.
Un parcours professionnel riche et diversifié
Après des études de journalisme, Catherine Matausch se lance dans une carrière riche et diversifiée. Elle travaille pour la radio, la télévision et la presse écrite, couvrant des sujets variés tels que la politique, l'économie et la société. Son talent et sa rigueur font d'elle une journaliste reconnue et appréciée.
Un engagement profond pour les causes humanitaires
Sensible aux injustices et aux souffrances du monde, Catherine Matausch s'engage dans plusieurs causes humanitaires. Elle se rend notamment au Rwanda après le génocide pour témoigner de la tragédie et soutenir les victimes. Son expérience bouleversante la conforte dans son besoin d'agir et de faire entendre sa voix.
Une artiste accomplie
En parallèle de sa carrière de journaliste, Catherine Matausch poursuit sa passion pour la peinture. Elle expose ses œuvres dans des galeries et des musées, et reçoit de nombreux prix pour son talent. Son style, à la fois figuratif et abstrait, traduit sa sensibilité et sa vision du monde.
Une femme profondément humaine
Au fil de l'entretien, Catherine Matausch se révèle être une femme d'une grande sensibilité. Elle parle avec émotion de ses combats, de ses doutes et de ses espoirs. Sa sincérité et sa fragilité touchent en plein cœur et nous invitent à réfléchir sur les valeurs qui nous importent.
Un entretien poignant et inspirant
La rencontre avec Catherine Matausch est une expérience unique qui nous enrichit et nous inspire. Son parcours exceptionnel, sa passion pour l'art et son engagement humanitaire font d'elle une femme admirable. Cet entretien nous rappelle l'importance de la sensibilité, de l'authenticité et de l'espoir dans un monde souvent cruel et indifférent.
Category
📺
TVTranscription
00:00 J'ai toujours voulu comprendre l'autre, les autres, la société, un groupe humain.
00:17 Dans cette recherche de la compréhension, forcément il faut persévérer.
00:20 Donc voilà, mais je pense que c'est d'abord la sensibilité, la sensibilité aux autres
00:24 qui m'amène au journalisme.
00:25 Ça paraît bizarre comme réponse, mais je suis sincère.
00:29 C'est ma mère qui, quand on roulait, nous apprenait à regarder, à bien regarder les
00:39 arbres.
00:40 Et puis je l'ai beaucoup aidée dans son atelier où elle accueillait des enfants,
00:47 même des adultes.
00:48 J'étais sa petite main pour ranger les choses, etc.
00:53 Quand vous baignez dans ces odeurs, on a même donné des spectacles de marionnettes.
01:00 Donc je baignais là-dedans.
01:02 Je suis fille d'un immigré qui, lui, avait besoin que ses enfants travaillent vite, ses
01:09 quatre enfants, et ça le rassurait.
01:12 Lui, son idéal, c'était de devenir fonctionnaire.
01:16 Donc voilà, moi évidemment, c'était les Beaux-Arts.
01:22 Il s'y est opposé.
01:24 Je n'ai pas résisté très longtemps.
01:25 Des quatre frères et sœurs, je suis celle qui ai pris tout ça.
01:29 Pour créer, il faut avoir du temps.
01:31 Et quand vous êtes dans l'actu, c'est compliqué de sortir de ça.
01:41 Il y a eu des périodes de ma vie où j'ai pu plus facilement accéder à la peinture.
01:44 D'autres, compte tenu de l'actualité, c'était beaucoup plus compliqué.
01:48 Donc en fait, il y a des va-et-vient comme ça, permanents.
01:52 Mais le confinement m'a permis, par exemple, vraiment de m'y remettre à fond tous les
01:58 jours.
01:59 Le paysage, clairement.
02:04 Le paysage.
02:05 Ce n'est pas dans le but de le copier, parce que ce n'est pas très intéressant.
02:10 C'est le ressenti face à un paysage.
02:14 Vous êtes connecté à ce qui vous entoure et ça part, le trait part, les couleurs.
02:19 Et puis après, je retravaille chez moi ce que j'ai envie de retravailler.
02:24 Mais j'adore faire ces petits croquis dans les petits carnets.
02:29 C'est ma gymnastique du quotidien.
02:31 La photo noir et blanc me permet d'aller vraiment à l'essentiel, droit au but et
02:42 d'être dans les pures.
02:43 Je n'ai pas envie d'être bavarde dans une photo.
02:46 Il y a peu de personnes dans mes photos.
02:48 Ce sont des silhouettes, ce sont des lignes.
02:51 Et la peinture, c'est autre chose.
02:53 Je suis dans l'intensité du moment, dans l'énergie.
02:56 La démarche est différente.
02:58 Pour moi, peindre, ça réclame quand même de l'énergie, de l'intensité.
03:02 On est dans l'intensité du moment.
03:04 D'ailleurs, je peins très souvent debout.
03:07 Vous voyez, il y a un petit lien entre le journalisme et l'action de peindre.
03:12 J'ai besoin d'être dans l'action, d'être connectée aux choses, à un paysage.
03:19 L'écriture, la lecture, ça m'accompagne depuis toujours.
03:27 Mais depuis le confinement, je remonte à cheval.
03:30 J'ai découvert une discipline qui se développe, qui est née dans les années 2000 aux Etats-Unis.
03:35 Ça s'appelle le mountain trail.
03:37 Ça permet de travailler sa relation au cheval.
03:44 J'ai redécouvert l'équitation, mais je n'étais pas montée depuis des années.
03:49 Je suis hyper heureuse.
03:51 Clairement, c'est passionné, que je retiens.
03:57 Passionné dans toutes les sphères de ma vie.
04:01 Je suis de nature passionnée.
04:03 C'est pour ça aussi que j'aime cette intensité dans la peinture, dans la photo.
04:11 La passion est mon moteur.
04:13 Si je suis moins passionnée, j'ai tendance à m'ennuyer.
04:17 J'ai présenté mes premiers journaux il y a 38 ans.
04:20 Je suis toujours là et j'ai toujours ce goût pour ça.
04:25 C'est un métier d'une exigence inouïe.
04:28 Vous travaillez avec les autres tout le temps depuis toujours.
04:31 Il faut être à la fois déterminé, souple, à l'écoute, réactif.
04:38 Ce qui m'a amenée ici, c'est l'une de mes meilleures amies.
04:46 J'en ai trois.
04:48 Une de ces trois meilleures amies.
04:51 Elle vit ici, Laurence Bobillier.
04:54 Elle m'en a beaucoup parlé.
04:56 Elle m'a dit que ça allait être beaucoup plus près de la télé.
05:00 Que ça allait être formidable.
05:02 Elle m'en a fait un portrait très motivant.
05:06 À force de l'entendre, je l'ai suivi.
05:11 J'ai cherché, j'ai trouvé.
05:14 J'adore cette petite ville.
05:19 La nature est très présente.
05:22 Sa proximité avec Paris, c'est incroyable.
05:25 Il y a vraiment un bon vivre.
05:29 Je suis décalée aux autres.
05:32 Mes week-ends sont les lundis et mardis.
05:35 Les lundis et mardis, je trouve ça presque un peu trop calme.
05:39 Je ne suis pas dans l'énergie du week-end.
05:42 C'est ce que j'aime dans cette ville.
05:45 Comme je suis assez rongée par le doute,
05:53 j'ai du mal à terminer.
05:56 Si j'avais un rêve,
05:59 ce serait d'aller au bout
06:02 et de publier un roman intéressant.
06:06 Ce n'est pas publier pour publier.
06:09 Ce n'est pas ça.
06:11 L'écriture est très présente dans ma vie depuis l'enfance.
06:17 Il y a une maladie qui s'appelle le doute.
06:21 Le doute, c'est très sain.
06:24 Pour avancer dans la vie, c'est nécessaire.
06:27 Mais le doute +++, ça peut aussi empêcher beaucoup de choses.
06:31 Sous-titrage ST' 501
06:34 [Bourdonnement]