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L'équipe de France s'envolera vendredi pour Tel Aviv (Israël) et le premier tour de l'Euro avec Earvin Ngapeth, qui n'a pas disputé un match de la saison internationale.

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Transcription
00:00 - Erwin, est-ce que tu es excité, est-ce que tu es content et impatient de retrouver les copains ?
00:03 Parce qu'on rappelle que tu avais raté la Ligue des Nations.
00:05 - Ouais, super content de retrouver les potes.
00:10 Ça fait trois mois que j'étais arrêté, donc super content de retrouver le groupe, de rejouer aussi.
00:16 - Premier match, on le rappelle, pour les Bleus, mercredi, face à la Turquie.
00:18 Est-ce qu'on peut vous mettre une petite étiquette de favoris quand même ?
00:21 Quand on est champion olympique, on fait peur.
00:23 - On va dire qu'on fait partie des favoris.
00:28 Nous, à chaque fois, toutes les compétitions, c'est super ouvert.
00:30 Il y a toujours cinq ou six équipes qui sont susceptibles de remporter le titre.
00:34 Donc voilà, mais on fait partie des favoris.
00:37 On est champion olympique en titre, donc on ne peut pas se cacher.
00:41 On a envie d'aller chercher cette première place.
00:44 Après, il y a des très, très grosses équipes en Europe, donc ça va être dur, mais on est prêts.
00:49 - Erwin, pour être plus sérieux, est-ce que cette compétition-là,
00:52 vous l'abordez comme un aboutissement en soi ?
00:55 Vous serez déjà dans la préparation de ce qui arrive l'an prochain ?
00:58 Parce que je crois qu'il y a un événement qui va un peu faire parler.
01:01 - Ah bon ? C'est quoi ?
01:02 - Ben c'est... Non, le championnat d'Europe, ça reste un gros, gros objectif pour nous.
01:10 Mais c'est vrai que c'est la dernière compétition officielle avant les Jeux.
01:12 Donc c'est important de marquer le coup.
01:14 Et nous, le volley, c'est un sport super mental.
01:16 Donc quand tu arrives au Jeu avec tes champions d'Europe et champions olympiques,
01:21 tu vois, l'équipe en face, elle a déjà... T'as déjà gagné une petite partie du combat,
01:26 même si après, il y a le terrain qui est la réalité.
01:28 Mais arriver champion d'Europe et champion olympique au Jeu à Paris,
01:31 ça peut être un atout, c'est clair.
01:33 - Erwin, est-ce que tu acceptes les questions des journalistes étrangers ?
01:36 Parce qu'on a un Belge en plateau. Sacha qui a une question pour toi. Vas-y.
01:38 - Salut, Erwin. Moi, j'aime beaucoup ta musique. J'aime bien ce que tu fais.
01:42 Tu fais du bon son. Et je voulais savoir si t'avais des nouveaux trucs qui arrivaient bientôt.
01:45 - Oh ! Ça va lui plaire, ça.
01:48 - Là, il y a le 1er septembre, mon projet qui sort le 1er septembre.
01:54 Donc en plein championnat d'Europe, comme ça, on fait...
01:56 - C'est ma question, alors. C'est bien. - Une pierre deux coups.
01:59 - Allez ! On s'intéresse à la musique. C'est chouette.
02:01 C'est quoi le programme, là, d'ici ? Alors, petit dodo, demain, vous partez très tôt.
02:05 Moi, j'ai une question. On a toujours l'impression que c'est la fête quand on vous retrouve, les volleyeurs.
02:09 Vous bossez un peu, quand même, ou pas ?
02:12 - Non, on bosse. On bosse, mais on bosse dans la joie et la bonne humeur. C'est super important.
02:16 - Bah oui, mais c'est le secret du succès, quand même. Donc, ouais, le programme d'ici mercredi ?
02:21 - Bah écoutez, là, on va essayer déjà de prendre l'avion demain matin,
02:26 parce qu'il y a plein de collègues qui ont des avions annulés.
02:29 Donc déjà, on va attendre le reste des collègues. Et demain, on arrive, muscu.
02:34 Et après, on n'a pas encore le programme, mais on a très, très hâte de jouer.

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