Autrefois sévèrement réprimé par les forces de l'ordre, le street art sans autorisation est aujourd'hui davantage toléré, même s'il reste officiellement interdit. Mais derrière le fait de s'approprier l'espace public pour s'exprimer, l'idée de rébellion n'est pas loin. Et Marseille la rebelle est devenue au fil des années une place forte du street art qui fait désormais partie de l'identité de quartiers comme le cours Julien, dont les rues et les murs attirent désormais bon nombre de touristes du monde entier.
Pour plonger dans l'univers du street art marseillais, La Provence vous emmène cette semaine à la rencontre de cinq artistes, puristes reconnus ou acteur d'une nouvelle vague plus esthétique.
Aujourd'hui, la série commence avec Braga Last One qui a réussi à renverser les rôles. Les gares, il les repeint, mais à la demande de la SNCF. Le "Bienvenue à Marseille" pour les trains entrant en gare Saint-Charles, c'est lui.
Pour plonger dans l'univers du street art marseillais, La Provence vous emmène cette semaine à la rencontre de cinq artistes, puristes reconnus ou acteur d'une nouvelle vague plus esthétique.
Aujourd'hui, la série commence avec Braga Last One qui a réussi à renverser les rôles. Les gares, il les repeint, mais à la demande de la SNCF. Le "Bienvenue à Marseille" pour les trains entrant en gare Saint-Charles, c'est lui.
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00:00 J'ai commencé comme tout le monde à graffer en vandale dans la rue.
00:08 Je suis juste un peintre qui peint, je fais des fresques.
00:13 T'as envie de me dire que je suis un tagueur, je suis un tagueur.
00:15 T'as envie de me dire que je suis un graffeur, je suis un graffeur.
00:19 Un artiste peintre, un muraliste, même un peintre en bâtiment, franchement je m'en
00:25 fous.
00:26 J'ai fait son lapin à deux avec mon collègue Gnotta, c'était réalisé je crois 27 portraits
00:31 de tennis man depuis le début des années 1910 ou 1920, je m'en rappelle plus.
00:39 Moi je fais du réalisme mais c'est pas ma grande passion.
00:41 C'est pas ce qui me fait vibrer le réalisme, c'est vrai que je trouve que c'est un peu
00:46 figé, un peu… je sais pas, ça a pas trop d'âme.
00:51 Moi ce que je préfère faire par exemple c'est ça.
00:54 Ça c'est une toile.
00:56 Je trouve ça beau les vieilles bâtisses en ruines, les trucs en dégradation, j'aime
01:03 bien, je trouve ça esthétique.
01:04 Et j'adore la végétation qui reprend le dessus sur l'architecture.
01:09 Et j'aime aussi le côté avec de l'humain ou de l'animal.
01:14 C'était le confinement, j'avais ce chat-là à la maison en fait.
01:20 Elle a énormément tourné dans le monde entier, sur beaucoup de sites.
01:24 C'est une œuvre en anamorphose et ça impressionne, c'est pareil, ça impressionne les gens
01:28 en fait.
01:29 Alors que ça reste que de la technique.
01:31 C'est un truc qui se prend d'un point de vue et dès que tu te décales, tu vas voir
01:35 sur le côté de la citerne, le corps est tout étiré.
01:38 Alors ça c'est un projet Adapt 13, ils nous ont contactés pour réaliser une fresque
01:45 ici sur le thème du rap, du rap marseillais.
01:50 Il y avait déjà eu Nyota qui avait fait précédemment une fresque avec Zidane et quelques
01:58 personnes de la Psy4.
02:00 Moi j'en pense que c'est cool parce que ça donne du travail à des artistes.
02:03 Et ça donne aussi une vision aux passants qui est plus agréable que des mûres grises.
02:11 On en vit grâce à ça, grâce aux particuliers qui justement trouvent ça de plus en plus
02:16 joli et aux professionnels ou aux gros instituts comme la SNCF qui fait appel à des artistes
02:23 peintres pour décorer leur lieu, qui sont souvent tristes.
02:26 [Musique]
02:31 [fin du générique]