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Transcription
00:00 le compte-rendu d'Alexia Kefalas qui est sur place.
00:02 La nuit a été très difficile avec des pompiers complètement désemparés face à des flammes de
00:07 plus de 20 mètres, une visibilité réduite, des bénévoles et des militaires aussi venus en renfort
00:12 mais évidemment ils n'ont pas pu en fait arriver à maîtriser ces flammes. Pourquoi ? Parce que les
00:18 vents violents attisaient ces flammes dans tous les sens, ça partait vraiment dans tous les sens
00:22 donc les pompiers se dispersaient et donc c'était difficile de venir à bout et de pouvoir maîtriser
00:26 quelconque foyer. Alors ça c'était pour cette nuit, depuis ce matin les moyens aériens ont repris,
00:32 le vent semble s'être calmé ce qui est un point positif mais évidemment c'est très difficile parce
00:38 que les flammes sont très proches d'habitations. Il faut savoir que ce sont des banlieues populaires
00:42 du nord d'Athènes qui sont fréquentées aussi par les athéniens et donc les flammes sont très
00:47 proches d'habitations. Il y a beaucoup d'évacuations depuis ce matin, les messages d'évacuation sont
00:51 arrivés dès 3h ce matin, c'est dire s'il y a urgence, si les autorités sont inquiètes,
00:56 on peut le voir à la presse de ce matin avec Tanea Premier Quotidien qui parle de 93 fronts actifs
01:01 en moins de 24 heures pour Casimirini, un pays en proie aux flammes encore et encore et toujours
01:06 et puis Ephimélios Athosidactone qui parle de dissolution du pays, les mots sont durs tout
01:11 comme Brunaftemboriki qui parle de cauchemar incendiaire qui reprend. Donc c'est vraiment
01:16 un cauchemar pour la Grèce d'autant que cette journée de mercredi est classée rouge au niveau
01:20 des départs incendie.

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