Sous l'effet de la canicule, des hôpitaux prennent des airs de fournaise. Nous nous sommes rendus dans deux d'entre eux, à Valence et Bordeaux, où le mercure dépassait les 40°C. Une galère pour les patients et le personnel.
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00:00 Dans le service gastro-entérologie de l'hôpital de Valence,
00:03 certains patients n'hésitent pas à se mettre torse nu.
00:06 C'est un brise phonale. Faut tenir.
00:10 Je suis sortie de la chambre, mais c'est vrai qu'effectivement,
00:13 ici, il fait une chaleur épouvantable.
00:15 20% des locaux de l'hôpital ne sont pas encore équipés en climatisation.
00:19 Une situation intenable en période de canicule.
00:22 C'est quand même dingue de se dire qu'on est dans des services
00:25 où il fait 35 dans une salle où on est censé manger,
00:28 et qui fait 34 dans une salle ou dans une chambre de patients.
00:31 Ça fait 7 ans que je suis dans le service, qu'on demande des aménagements,
00:34 et qu'on nous répond qu'on va changer de bâtiment,
00:37 et qu'on fera pas de travaux supplémentaires.
00:40 Au CHU de Bordeaux, la température serait montée jusqu'à 44 degrés
00:44 dans le service pédiatrie, selon un syndicat.
00:47 La direction conteste, mais concède des températures de 30 degrés
00:51 dans le bâtiment. Cette mère de famille y a passé 5 jours avec sa fille.
00:55 Elle a conservé une fièvre de 38 degrés, 38, 38,5.
00:59 Après, c'est pas forcément dû à la chaleur,
01:02 mais ça n'a clairement pas aidé, elle a été prise de vomissements.
01:05 La direction assure avoir apporté des solutions au cas par cas,
01:08 comme des climatiseurs mobiles dans les couloirs.
01:11 Mais ce n'est pas suffisant pour les syndicats.
01:14 Pas assez de moyens isolants, c'est-à-dire des stores, des bolets,
01:17 tout simplement, il n'y a aucun moyen d'isoler thermiquement les locaux.
01:21 On fait face à une grande détructivité de beaucoup de services au niveau de l'hôpital.
01:26 Dans un message adressé à tous les professionnels hospitaliers,
01:29 la direction générale de la santé appelle à une vigilance particulière
01:33 vis-à-vis des patients les plus fragiles.