• l’année dernière
Xabi Alonso n'était pas le milieu de terrain le plus flamboyant, pourtant il a été un élément indispensable dans toutes ses équipes : Real Madrid, Liverpool, Roja, Bayern Munich…
Est-il le milieu de terrain le plus sous-coté du football ?
On analyse sa carrière !

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Sport
Transcription
00:00 Xabi Alonso.
00:02 Ce nom s'est fondu dans les plus grands effectifs du début du nouveau millénaire.
00:06 Et si le Basque n'a jamais vraiment fait lever les foules par ses dribbles,
00:09 il aura été, grâce à sa vision de jeu et sa science tactique,
00:13 un élément primordial des différents clubs par lesquels il est passé.
00:17 Xabi Alonso, c'est aussi une armoire à trophées bien remplie.
00:20 Une Coupe du Monde, deux Championnats d'Europe, deux Ligues des Champions,
00:24 onze titres nationaux.
00:25 Un palmarès long comme le bras,
00:27 qui ne lui a pourtant pas offert toute la reconnaissance qu'il méritait.
00:30 Trop souvent dans l'ombre des stars qu'il a côtoyées,
00:33 retour en image sur l'un des plus grands milieux de terrain de l'histoire du ballon rond.
00:36 Abonne-toi pour avoir le meilleur du foot en vidéo.
00:40 Xabi Alonso et le football, c'est une longue histoire.
00:43 Son amour du ballon rond lui a été légué par son père, Miguel Alonso,
00:47 ancien milieu de terrain international espagnol.
00:49 Mais c'est avec son ami Miquel Arteta qu'il partagera ses premiers souvenirs balle-aux-pieds.
00:53 Avec en tête un rêve en commun, devenir footballeur professionnel.
00:57 A l'âge de 18 ans, c'est chose faite pour Xabi.
00:59 Après avoir passé trois ans dans le centre de formation de la Real Sociedad,
01:03 il dispute son premier match professionnel avec le club de San Sebastian.
01:07 Mieux encore, l'année d'après, son entraîneur, John Toshack, le nomme capitaine.
01:12 L'ancienne gloire de Liverpool voit en lui un grand potentiel et le prend sous son aile.
01:17 124 rencontres plus tard, après avoir fait ses premiers pas en Ligue des Champions,
01:22 il quittera le nord de l'Espagne pour rejoindre la Première Ligue.
01:25 Direction le berceau des Beatles à vitesse grand V.
01:29 Là-bas, Xabi Alonso est associé à Steven Gerrard.
01:32 Le binôme devient vite complémentaire sur le terrain.
01:35 L'Espagnol, positionné en retrait, est chargé de préserver l'équilibre défensif de son équipe.
01:40 L'Anglais, lui, est dépositaire du jeu offensif de Liverpool et pas seulement.
01:45 Le capitaine des Reds est au centre de toutes les attentions,
01:49 aussi bien auprès des médias que des supporters.
01:51 Il est sans aucun doute le visage du club.
01:53 Xabi Alonso sera son ombre.
01:56 Une ombre qui disparaîtra un temps, puisque seulement 6 mois après son arrivée,
01:59 l'Espagnol est victime d'une fracture de la cheville.
02:02 Verdict ? 3 mois d'absence.
02:04 Mais cela ne l'empêche pas de revenir à temps pour le miracle d'Istanbul.
02:08 Finale de Ligue des Champions.
02:09 75 000 spectateurs.
02:11 3-0 à la mi-temps pour les Milanais.
02:13 Comme un premier coup de défibrillateur,
02:15 Steven G réduit le score avant que Vladimir Smisseur ne relance les espoirs des Reds.
02:20 3-2.
02:21 Pénalty pour Liverpool.
02:23 A tout juste 24 ans, Xabi Alonso prend ses responsabilités
02:27 et vient à bout de Dida en deux temps,
02:29 comme pour mieux jouer avec les sentiments des sièges.
02:31 L'exploit ne s'arrête pas là.
02:33 Liverpool parviendra à faire tomber le géant milanais
02:35 au bout d'une soirée qui marquera à jamais Andrei Tchepchenko.
02:39 Mais comme toujours, la place de héros est réservée à Steven Gerrard.
02:43 Deux ans plus tard, l'histoire se répète.
02:46 Liverpool est de nouveau en finale de C1
02:48 et Xabi Alonso a une nouvelle occasion de marquer Liverpool de son empreinte.
02:52 Cette fois-ci, pas de miracle.
02:54 Le Milan assez prendra sa revanche.
02:56 Une désillusion pour l'Espagnol qui doit vite être oubliée.
02:59 Xabi se relancera aux côtés du jeune Argentin bagarreur et travailleur,
03:03 Javier Mascherano.
03:05 Avec lui, le bonhomme d'1m83, positionné plus haut sur le terrain,
03:09 réalisera l'une de ses meilleures saisons sur le plan personnel.
03:12 Des prestations qui ne passeront pas inaperçues
03:14 puisque le Real Madrid se positionne sur le dossier.
03:17 Le chant des sirènes aura raison de lui.
03:19 Souhaitant un nouveau projet, Alonso décide de quitter Liverpool.
03:22 Eté 2009, retour au pays pour Alonso.
03:25 Les Mérengues s'offrent un mercato 5 étoiles, digne des premiers Galactiques.
03:30 Ronaldo, Benzema ou encore Kaká,
03:33 parmi ce recrutement de stars, le Basque arrive sur la pointe des pieds.
03:37 Il est malgré tout investi d'une mission capitale,
03:40 préserver l'équilibre d'un collectif porté vers l'attaque.
03:43 Mais si d'un point de vue individuel,
03:45 Xabi s'en sort bien et permet aux stars de briller,
03:48 la saison madrilène s'avère tout de même compliquée.
03:51 Avec en point d'orgue, une élimination dès les 8e de C1.
03:55 Un échec qui n'empêchera pas le milieu d'être sélectionné pour le mondial sud-africain.
03:59 Remplaçant lors de l'Euro 2008,
04:01 Xabi est progressivement devenu indispensable au jeu de Del Bosque.
04:05 Avec Iniesta exilé sur un côté,
04:08 il forme aux côtés de Xabi et Busquets l'un des milieux les plus performants de l'époque.
04:12 Dans ce milieu à trois, seul Xabi prend la lumière.
04:15 Et encore une fois, Alonso se sacrifie pour préserver l'équilibre de son équipe.
04:19 Un sens du sacrifice,
04:21 qui l'amènera à encaisser le pied de Nigel de Jong en plein torse,
04:24 avant finalement de soulever la Coupe du Monde quelques instants plus tard.
04:28 De retour en club, après cette parenthèse enchantée,
04:31 Xabi découvre son nouvel entraîneur, un certain José Mourinho.
04:34 Lors de la saison 2011-2012,
04:36 il est d'ailleurs le joueur le plus utilisé par le technicien portugais.
04:39 L'homme qui permet à Osil et Di Maria de s'épanouir, c'est lui.
04:43 Et après Pellegrini et Mourinho,
04:45 c'est à Ancelotti de bénéficier de la besogne du Basque.
04:48 Tu l'auras compris, les entraîneurs passent,
04:51 mais Alonso reste, peu importe la concurrence.
04:54 Avec la Roja, c'est la même.
04:56 Lors de l'Euro 2012, Xabi est réaligné aux côtés de Busquets et de Xabi.
05:00 Le trident espagnol continue de confisquer en boucle la possession à leur adversaire
05:04 et remporte une nouvelle Coupe d'Europe.
05:06 Ce goût du succès, l'Espagnol le connaîtra également avec le Real,
05:10 puisqu'il remportera deux ans plus tard la fameuse Decima.
05:13 Mais la joie sera de courte durée.
05:15 Dans la foulée, l'Espagne s'écroule dès la phase de groupe lors du Mondial.
05:20 Sur cet échec, Xabi Alonso mettra un point final à sa carrière internationale.
05:24 En quête d'un nouveau défi, il partira pour l'Allemagne et le Bayern Munich.
05:29 En Bavière, il découvre un entraîneur qui parle le même football que lui, Pep Guardiola.
05:34 Durant trois saisons, le Basque est plongé au cœur d'un orchestre qui se connaît les yeux fermés.
05:40 Alonso en est le maestro. Il dicte le jeu, se place parmi les défenseurs pour permettre aux latéraux de monter.
05:46 On peut même dire qu'il a conquis Guardiola.
05:49 Xabi Alonso nous donne le tempo, cette chose que seuls les milieux de terrain de haut niveau peuvent faire.
05:54 Il y a peu de choses que je peux lui apprendre.
05:56 En 2017, et après trois Bundesliga remportées, il quittera le club et prendra sa retraite.
06:02 Eclipsé cette fois-ci par le départ de son coéquipier, Philippe Lame.
06:06 Au final, Alonso restera l'archétype du joueur classe.
06:10 Loin des tacles de bouchées et des incessantes contestations auprès de l'arbitre,
06:14 nul doute que le Basque aura apporté sa touche personnelle au poste de numéro 6.
06:18 Homme dévoué à n'importe quel collectif, il permettra constamment à ses partenaires de briller, quitte à rester dans l'ombre.
06:25 Selon toi, retrouvons-nous à nouveau un joueur de la classe et de la trempe d'un Xabi Alonso ?
06:30 N'hésite pas à nous donner ton avis en commentaire.
06:33 Merci d'avoir regardé notre vidéo.
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06:40 A très vite pour une nouvelle vidéo.
06:42 Ciao ciao !

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