Franck Guéguéniat, maire PRG d'Epron, au sujet de la présence de la CRS 8 à Marseille : «Il y a l'effet communication mais c'est surtout l'effet cosmétique. La CRS 8 est là pour faire un coup de force médiatiquement, mais cela ne va pas suffire, on le sait».
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00:00 Alors effectivement, il y a l'effet communication,
00:02 mais je pense que derrière, c'est surtout l'effet cosmétique,
00:05 dans le sens où on essaie de refaire du plâtrage
00:09 et un peu comme la cavalerie, vous savez, des tuniques bleues.
00:14 On les appelle au moment où on a besoin.
00:15 Ils viennent, ils font une semaine de présence.
00:18 Alors que comme ça a très bien été dit d'ailleurs par Georges et Naïma,
00:22 ce qui est important dans ce genre de situation, ça tient en deux mots,
00:26 la continuité et puis la proximité.
00:29 Et aujourd'hui, c'est ce qui manque.
00:31 Et Marseille, c'en est vraiment l'exemple absolu.
00:34 C'est qu'il faut un travail de fond, c'est la continuité,
00:37 et puis surtout un travail de terrain.
00:39 Et là, c'est la proximité.
00:41 Et la CRS 8, ils sont là pour faire un coup de force médiatiquement
00:46 et puis pour montrer que le bleu est sur le terrain.
00:50 Mais ça ne va pas suffire, on le sait.
00:51 Et on oublie aussi que,
00:55 je crois que c'est dans l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme,
00:58 la sécurité, le besoin de sécurité est un besoin de la population.
01:02 Donc il est impératif qu'un moment ou un autre,
01:05 on rappelle la loi pour tout le monde.
01:08 D'abord, c'est sécurisant pour les victimes.
01:10 Et puis, c'est aussi important de montrer à ceux qui sont dans la délinquance
01:14 où sont leurs limites.
01:15 Aujourd'hui, c'est ce qui manque profondément.
01:16 - OK.
01:17 ♪ ♪ ♪
01:20 [SILENCE]