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Le président de l'association «Conscience», Amine Kessaci, réagit sur l'année particulièrement violente à Marseille : «On a peur aujourd'hui de descendre au pied de notre immeuble».

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Transcription
00:00 On va prendre la direction de Marseille maintenant, où on ne compte plus le nombre de règlements
00:04 en compte.
00:05 Un homme d'une trentaine d'années a été abattu d'une balle dans la tête dans le quartier
00:08 du Canet, dans le 14e arrondissement.
00:10 Il s'agit, je le répète, du 38e mort lié au trafic de drogue dans la cité fosséenne
00:14 depuis le début de l'année, selon la police.
00:16 Et nous sommes avec Amine Keshassi, qui est président de l'association Conscience.
00:20 Amine, deux aînés pour le retard, quel regard portez-vous ? La liste s'allonge.
00:26 Le 38e mort liée au trafic de drogue depuis le début de l'année.
00:30 Aujourd'hui, ce qu'on se dit, c'est qu'encore une fois, on constate ces homicides.
00:36 Encore une fois, on constate, malgré les plans qui ont été annoncés, malgré les
00:39 milliards qui ont été déversés par Marseille en grand, que ces scènes de crime, de guerre,
00:43 elles ne s'arrêtent pas.
00:44 On constate encore une fois que les habitants sont pris au piège, ils sont prisonniers
00:48 de ces guerres et on y assiste de manière très impuissante.
00:51 Et on se rend compte encore une fois que les Marseillaises et Marseillais vivent dans l'insécurité
00:55 constamment, qu'on a peur aujourd'hui de descendre au pied de notre immeuble en plein
00:58 été, ça s'est produit hier soir à 19h et que tout ça ne s'arrête pas.
01:02 Et aujourd'hui, c'est ce qu'on constate de manière très impuissante.
01:05 [Générique]
01:09 [SILENCE]

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