Auteur d'un geste d'humeur envers Lewis Askey mercredi à l'arrivée de la 2e étape du Tour du Limousin, Benoît était toujours très remonté après le Britannique coupable au moment de commenter ce fait de course.
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00:00 Expliquez-nous ce geste à l'arrivée.
00:02 Ce geste, il faut regarder plutôt les 150 derniers mètres.
00:06 Il n'y a rien qui fait le jeu de le mettre dans la boîte.
00:11 Mais de là à mettre dans les pieds de barrière,
00:13 on sait qu'ici il y a les pieds de barrière
00:15 et il n'y a pas les barrières comme autour pour pas de pieds.
00:18 C'est vrai que c'est dangereux.
00:20 Juste le geste, on prend déjà assez de risques sur le vélo.
00:23 On a souvent peur pour notre vie.
00:25 Là dans un sprint, quand on est à fond,
00:27 qu'on touche les pieds de barrière,
00:30 il faut vous assurer que ça fait peur.
00:32 C'est juste ça.
00:34 Que je fasse 3, 4, 10, 15.
00:36 L'équipe a superbement travaillé.
00:38 Je voulais chercher la gaine, bien sûr.
00:40 Je sentais que je l'avais sûrement dans les jambes.
00:42 Mais c'est plus la peur à l'arrivée.
00:45 C'est juste ça, je trouve que ça ne se fait pas trop.
00:48 - Vous pensez que c'était volontaire de la part du coureur Groupama FDG ?
00:51 - Oui bien sûr, mettre dans la boîte c'est volontaire.
00:53 Bien sûr, il y a des bonifications.
00:55 On sait que ça ne peut jouer à rien sur ce tour de limousin.
00:57 Donc c'est vraiment son job de me mettre dans la boîte.
01:00 Et il n'y a aucun problème.
01:02 Mais entre mettre dans la boîte pour que je ne passe pas,
01:05 et me mettre dans les pieds de barrière, il y a une petite différence.
01:08 C'est juste la peur.
01:10 - Merci Benoît.