• l’année dernière
Le compositeur Jacques Revaux était l'invité de BFMTV pour répondre à Juliette Armanet, qui a qualifié "Les Lacs du Connemara", qu'il a composé pour Michel Sardou "d'immonde". Interrogée sur la chanson qui pourrait lui faire quitter une soirée, la chanteuse du "Dernier jour du disco" a assuré en outre que la chanson "[la] dégoute profondément" avec son "côté scout", "sectaire" et "de droite".

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Transcription
00:00 -Bonsoir Jacques Reveau.
00:01 Qu'est-ce qui se passe ?
00:03 Vous avez écrit une chanson de droite
00:05 qui sent la transpiration, quoi, en fait.
00:07 -Oui, je l'ai effectivement écrite,
00:12 pardon, parce que si jamais je fais des fautes de français
00:16 avec vous, je vais me faire taper sur les doigts
00:18 par tout mon entourage.
00:20 J'en ai fait la musique,
00:23 cette fameuse musique immonde,
00:25 mais alors il y a des dizaines de millions de personnes
00:28 qui adorent les musiques immondes,
00:30 et je pense que Mlle Armanet ferait mieux de chanter
00:34 plutôt que de prononcer des paroles définitivement infectes.
00:38 -Pour vous, c'est...
00:40 -C'est tout.
00:41 -Attendez, là, vous en avez un peu gros sur la patate,
00:44 parce que là, quand je dis "c'est infect",
00:47 vous ne jouez pas la carte de l'apaisement, quoi.
00:50 -Mais si, je n'ai rien à faire
00:53 à accorder des interviews à droite et à gauche,
00:56 ce n'est pas mon métier.
00:58 Mais puisqu'on m'a contacté très gentiment
01:01 pour me demander de dire en quelques mots
01:04 ce que je pensais de cette affaire,
01:06 je le dis aujourd'hui.
01:07 Je pense que Mlle Armanet ferait bien de chanter
01:11 et surtout de se comporter comme une artiste,
01:14 parce que des artistes, j'en ai managé des dizaines
01:17 dans toute ma carrière,
01:18 et jamais je ne suis tombé sur une personne aussi immonde.
01:23 Je sais qu'elle veut se faire de la pub,
01:25 et y est arrivé, d'ailleurs,
01:27 mais la prochaine fois, il faut qu'elle fasse attention,
01:30 parce qu'elle s'est mis à dos d'après tout ce qu'on m'a dit
01:33 dans la journée. J'ai très bien dormi hier soir,
01:36 mais à partir du moment où je réponds de temps à autre
01:39 au téléphone, tous les gens, bien ou mal intentionnés,
01:43 me mettent en... Comment dirais-je ?
01:45 Me confrontent à cette polémique, qui pour moi n'en est pas une.
01:48 Dès que je vais raccrocher d'avec vous,
01:51 je vais regarder mes feuilletons à la télévision.
01:54 -C'est intéressant. Jacques Rebaud,
01:56 vous dites qu'elle se met à dos beaucoup de monde.
01:59 Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous dites...
02:02 Alors, vous êtes une figure incontournable de ce milieu
02:05 depuis maintenant plus d'un demi-siècle,
02:08 mais vous avez des échos qui reviennent, là ?
02:11 -Mais vous pensez que le téléphone est muet ?
02:15 Pas du tout.
02:16 Je ne peux plus répondre au téléphone depuis ce matin.
02:21 Je dis "t'emmerdes pas", et tout.
02:23 Mais aussi, cet après-midi, on m'a prévenu
02:25 que j'allais vous donner quelques impressions.
02:28 Je pense que je vous les donnais.
02:30 Mlle Armanet ferait bien d'articuler
02:32 pour que je puisse, à mon tour, vu mon vieillage,
02:35 comprendre tout ce qu'elle dit, et c'est bien dommage, d'ailleurs,
02:40 parce qu'elle a de bonnes chansons, elle chante très bien,
02:43 elle ferait mieux de se taire.
02:45 Quant à mon ami Michel Sardou,
02:47 je pense qu'il n'entrera pas dans la polémique.
02:49 Il est beaucoup plus intelligent et parfaitement au-dessus
02:53 de ce genre de malpropos.
02:55 -Oui. Qu'est-ce qui vous gêne le plus,
02:57 dans ce qu'elle dit ?
02:58 C'est quand elle emploie "immonde", "scoute", "sectaire",
03:03 "c'est de droite", "rien ne va".
03:05 Quel est le mot qui vous a le plus fait mal, en fait ?
03:08 -Qu'elle s'attaque à une légende qui est encore, grâce à Dieu, vivante.
03:14 Ça, ça m'ennuie, ça m'emmerde.
03:17 On verra, à partir de la rentrée,
03:19 le nombre de spectateurs qu'elle va faire
03:21 et le nombre de spectateurs que fera mon ami Michel.
03:24 On verra. Elle a vendu une fois 200 000 disques.
03:27 Grand bien lui fasse,
03:28 mais on ne va pas la comparer à la centaine de millions
03:32 de cet artiste incontournable.
03:34 Je ne sais pas pour qui elle se prend.
03:36 ...
03:42 À la limite, elle ne peut même pas attaquer les gens de sa génération,
03:46 parce que peut-être ne les connaît-elle pas,
03:48 et si jamais elle avait la mauvaise idée
03:51 de s'attaquer à cette nouvelle génération,
03:53 elle s'en prendrait plein la gueule.
03:56 Nous, on se tait.
03:57 Je ne fais que vous répondre maintenant,
04:00 mais je vous dis, je vais bien dormir cette nuit.
04:02 Ça ne me touche absolument pas.
04:04 Mais vraiment, réellement.
04:06 -Bien sûr, bien sûr.
04:08 Parce que c'est à votre oeuvre, quand même,
04:10 qu'on s'est attaqué en la qualifiant d'immonde, de droite,
04:14 chanson transpi... -C'est changois.
04:16 -Oui.
04:17 -C'est changois.
04:18 -C'est la liberté d'expression, bien sûr.
04:21 On est d'accord là-dessus.
04:22 Et puis, on peut très bien dire,
04:24 "Non, je n'aime pas les lacs du Connemara,
04:27 "c'est pas ma génération, c'est pas mon truc",
04:29 sauf que ce n'est pas comme ça que ça a été dit.
04:32 -Bah, j'ai...
04:33 Je ne sais pas ce qu'elle a dit.
04:36 Je n'ai pas regardé ce...
04:39 Comment dirais-je ?
04:40 Ce sont des interviews télévisées, je crois, c'est en Belgique.
04:43 Je m'en contrefous.
04:44 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
04:47 La liberté de penser est faite pour tout le monde,
04:50 y compris pour un artiste comme Michel Sardou.
04:52 -Y compris pour vous, dans votre réponse.
04:55 -Pardon, je vous ai...
04:56 -Non, je vous en prie, c'est moi qui vous ai coupé.
04:59 La liberté de penser et de parler,
05:01 elle est faite aussi pour vous
05:03 dans la réponse que vous apportez à Juliette Armanet.
05:06 -Non, j'ai pas de réponse, sauf pour BFM.
05:08 Je n'ai pas de réponse.
05:10 Je ne la connais pas, je m'en contrefous.
05:13 Je la retrouverai à Bertier quand il va applaudir Michel Sardou.
05:17 -Et lui, il va vous répondre à moi.
05:19 -Mais, Jacques Rebaud, si jamais Juliette Armanet
05:22 vous demande de composer pour elle, vous le ferez ?
05:25 -Non.
05:28 Non, d'abord, parce que j'ai arrêté à ma 500e chanson,
05:31 j'ai arrêté en l'année 2000.
05:34 Maintenant, je fais autre chose, je suis dans l'environnement.
05:37 Je l'accueille quand elle veut pour aller désinfecter
05:41 toutes les rivières et tout.
05:42 On profite pour glisser cela, quand même.
05:45 C'est immonde, ce qu'elle a fait.
05:47 C'est pas bien, c'est indigne d'un artiste.
05:49 Qu'elle chante et qu'elle se taise
05:51 quand c'est pour dire des ignominies pareilles.
05:54 -Restez avec nous, parce que nous sommes avec Jean-Pierre Pasqualini,
05:58 journaliste spécialisé dans la musique,
06:01 directeur des programmes de Melody TV.
06:03 Que se passe-t-il, Jean-Pierre ?
06:05 -Ha !
06:06 Bah, écoutez, moi, c'est vrai que je trouve un peu violent
06:11 la réaction, les réactions que je vois sur le Net.
06:15 Contre Juliette.
06:17 C'est vrai que je trouve ça un peu violent.
06:19 Ceci dit, je comprends, bah, l'énervement
06:24 de monsieur Jacques Reveau.
06:26 Il a quand même co-composé, comme d'habitude,
06:30 un tube mondial.
06:31 Il est quand même un énorme mélodiste.
06:34 Il travaille les harmonies.
06:35 Enfin, dire que c'est immonde
06:38 quand on a affaire à une chanson
06:41 d'un des plus grands compositeurs reconnus sur toute la planète,
06:45 faut oser, quand même.
06:47 En plus, dire que la chanson est de droite,
06:50 je vais vous dire que c'est pas tout à fait exact,
06:52 parce qu'elle a été composée et écrite par un trio,
06:55 Jacques Reveau, Michel Sardou et Pierre Delannoye.
06:58 Et à la même époque, Pierre Delannoye travaillait pour Fugain
07:02 et a écrit "Le chiffon rouge",
07:03 une chanson de gauche bien rouge,
07:06 "Le chiffon rouge" pour Fugain.
07:08 Donc, dire que cette bande-là,
07:11 ces trois-là étaient très, très à droite,
07:14 c'est vrai que Sardou a toujours eu une image de droite.
07:18 -Jean-Pierre, ce qui a fait quand même bondir Jacques Reveau,
07:22 qui est toujours avec nous,
07:23 c'est quand on traite votre oeuvre d'immonde,
07:27 rien qui va.
07:30 C'est parce que ça, c'est dans les propos qu'elle a tenus,
07:33 Juliette Armadé.
07:35 Elle dit "c'est sectaire, c'est immonde".
07:38 Elle le dit avec humour.
07:40 Il y a d'autres termes pour faire de l'humour.
07:43 -Non, c'est pas bien. En plus, elle a été journaliste.
07:46 Elle a travaillé, même,
07:48 pour une émission très people de la première chaîne française.
07:52 Donc, en étant journaliste,
07:54 elle connaît le poids, aujourd'hui, des réseaux sociaux,
07:57 le poids des médias.
07:59 Donc, c'est pas gentil,
08:01 c'est pas très "corporate", comme on dirait
08:04 dans la nouvelle génération,
08:06 parce que dans le passé,
08:08 il y a des énormes standards qui font danser.
08:11 Et on n'a pas à les mépriser,
08:13 que ça soit pour "Un fleur avec toi",
08:16 qui est une pompe, on appelait ça une pompe.
08:18 Elle trouve que ces chansons dansantes de fin soirée,
08:21 quand on a un peu tous...
08:23 Quand on a un peu trop bu,
08:25 elle trouve ça pas bien, pourquoi pas ?
08:28 Mais de là à dire "immonde",
08:30 regardez dans le dictionnaire "immonde",
08:32 ça a à voir avec la religion.
08:33 C'est pas un terme anodin, "immonde".
08:36 Donc, on peut pas dire ça de...
08:39 -Je voyais Jacques Reveaux, qui est toujours avec nous,
08:42 qui voulait réagir.
08:43 -Non, pas du tout.
08:45 Je trouve que Jean-Pierre a parfaitement défini
08:48 la situation actuelle.
08:50 Chante, chante bien,
08:51 chante de bonnes chansons et tais-toi.
08:54 A la limite, c'est son droit de penser ça.
08:57 Et moi, j'en ai autant à son service.
08:59 Mais je vais pas m'amuser à dire aujourd'hui sur BFM
09:02 "Son père lui a pas fait une bonne éducation,
09:06 "son père, qui est compositeur,
09:07 "devrait lui interdire de dire des choses comme ça."
09:10 Ca ne se fait pas entre collègues, en définitive.
09:13 Moi, je disparais de l'ombre.
09:16 -Jacques, comment vous expliquez,
09:19 surtout, combien, 1981, 42 ans après,
09:23 qu'en fait, les lacs du Connemara,
09:25 qui, c'est plus d'un million d'albums,
09:28 à l'époque, ça s'était vendu un million d'albums...
09:31 -Deux millions et demi.
09:32 Deux millions et demi, c'est clair.
09:34 -En plus, mais là, aujourd'hui,
09:37 ça clôture les fins de soirée de la génération dite sardou,
09:41 ça clôture les fins de soirée de toutes les générations,
09:44 des jeunes, des balles populaires, des mariages, des fêtes.
09:47 Comment vous expliquez que ça ait pris autant
09:50 le lac du Connemara ?
09:51 -Bah, j'en sais rien.
09:53 C'est le mystère qu'on a derrière la feuille blanche
09:57 et qui fait qu'on crée quelque chose,
10:00 ce quelque chose rencontre un chanteur hors norme,
10:04 et après, le public décide.
10:05 Il n'y a que le public qui décide d'acheter cette chanson immonde.
10:10 Grâce à Dieu, on l'aime beaucoup, avec Michel.
10:12 -Et comment vous l'expliquez, vous, Jean-Pierre ?
10:15 -Je n'ai rien compris, que vous connaissez, d'ailleurs,
10:18 mais je suis content. Elle fait, paraît-il,
10:21 c'est ce que j'ai lu dans la presse,
10:23 tous les bonheurs des enterrements.
10:26 Bon, qu'est-ce que vous voulez ? Je ne vais pas entrer en guerre
10:29 contre ceux qui écrivent ça.
10:31 -Vous pensez qu'elle risque de se faire enguirlander
10:34 par les gens du milieu, comme on dit ?
10:36 -Je ne sais pas.
10:39 Je ne le lui souhaite pas,
10:41 parce que...
10:42 ...
10:46 Chante et tais-toi.
10:48 Voilà. Le père de Michel disait "chante, petit, chante".
10:52 Son père, qui est compositeur, devrait lui dire la même chose.
10:55 C'est tout. Point final.
10:57 Je ne dis rien d'autre.
10:59 Mais je vais très bien,
11:01 c'est vous qui croyez que je suis offusqué.
11:03 Je ne le suis en rien.
11:05 Elle a le droit d'avoir dit ce qu'elle a dit.
11:07 Le dommage, c'est qu'elle a dit, dans une émission,
11:10 la preuve est qu'il y a des retentissements
11:13 et qu'ils vont beaucoup plus loin de ce qu'elle a jamais imaginé.
11:17 C'est dommage pour une ancienne journaliste.
11:19 -Jacques, vous avez raison de le dire.
11:21 Alexis Cullier, qui est avec nous,
11:24 justement, c'est devenu presque une affaire politique,
11:27 cette histoire. -Oui, il y a eu quelques commentaires
11:30 sur les réseaux sociaux avec des hommes politiques
11:33 qui sont assez actifs, notamment sur Twitter,
11:36 pour commenter l'actualité.
11:37 Il y a eu ce commentaire d'Eric Ciotti,
11:40 le patron des Républicains.
11:42 Michel Sardou, c'est la France, l'idole de nombreuses générations,
11:46 un chanteur au caractère bien trempé
11:48 et qui s'assume, difficile à avaler pour la bien-pensance.
11:51 La bien-pensance étant dans cette histoire.
11:54 Pour rebondir sur les propos de Jean-Pierre Pasqualini,
11:57 c'était intéressant sur le côté chanson de droite,
12:00 chanteur de droite.
12:01 La chanson "Konemara" avait inspiré le titre du roman
12:05 du Prix Goncourt 2018, "Nicolas Mathieu",
12:07 qui est souvent cité par des personnalités de gauche.
12:10 Cet écrivain avait théorisé aussi le fait que cette chanson
12:14 touchait aussi beaucoup de publics très différents aujourd'hui,
12:17 avec le public des écoles de commerce,
12:20 mais aussi, comme toutes les chansons populaires,
12:23 des publics très familiaux.
12:25 Pas vraiment qualifié de chanteur de droite.
12:27 Dans une interview qu'il a accordée au Monde mi-juillet
12:30 à Raphaël Baquet, alors qu'il tacle Nicolas Sarkozy,
12:34 il rend un hommage appuyé à François Mitterrand.
12:36 "C'est le seul homme politique qu'il a connu.
12:39 "Il connaissait mes chansons par coeur.
12:41 "Il m'a fait chevalier de la Légion d'honneur,
12:44 "Chirac m'a fait officier, et Macron, commandeur,
12:47 "mais je ne l'ai jamais rencontré."
12:49 Voilà pour cette facilité de qualifier Michel Sardou
12:53 et le lac du Connemara de chansons de droite.
12:56 -Jean-Pierre Pasqualini, la chanson "À travers les âges",
12:59 ça s'est toujours nourri aussi de ce genre de polémiques
13:02 entre anglo-saxons, entre groupes, entre anciens et modernes.
13:06 On se souvient, dans la fin des années 70,
13:09 comment le punk avait balayé la génération d'avant,
13:13 qui elle-même avait balayé la génération d'avant,
13:16 en sortant des amabilités.
13:18 Donc, finalement, est-ce qu'il y a vraiment quelque chose de neuf
13:21 dans le soleil de la musique ?
13:23 -Bah oui, parce que quand les punks critiquaient la variété,
13:29 ou la variétoche, ils disaient que c'était démodé,
13:32 que c'était plus dans le coup,
13:34 mais ils n'allaient pas jusqu'à qualifier la musique,
13:37 c'est très précis, la musique dit monde.
13:40 Là, elle qualifie la musique dit monde.
13:42 Donc, c'est vraiment une attaque directe à Jacques Reveau,
13:46 et c'est vrai qu'elle n'est pas justifiée,
13:48 parce que Jacques est un excellent compositeur,
13:51 et je souhaite à Juliette, qui est une bête de scène,
13:54 c'est évident, elle fait des concerts exceptionnels,
13:57 mais ses mélodies n'ont pas toujours la richesse harmonique
14:00 et mélodique de Jacques Reveau.
14:03 Donc, c'est quand même un maître, Jacques Reveau.
14:07 Donc, dire que c'est immonde,
14:09 c'est pas du tout ce qui était le cas à l'époque du punk,
14:13 ou quand le rock'n'roll a démodé Luis Mariano,
14:17 on parlait pas comme ça, même les rockers,
14:20 même Elvis Presley s'est jamais permis
14:22 de traiter les vieux chanteurs des années 40
14:25 de gros ringards, démodés et immondes.
14:29 -Et Johnny ne l'a jamais fait non plus avec ses prédécesseurs.
14:32 -Voilà, Johnny n'a jamais critiqué Tino Rossi.
14:35 Enfin, je veux dire, on passe un cap.
14:39 Une fois de plus, notre société n'arrête pas de passer des caps
14:42 sous prétexte que c'est la liberté.
14:45 On se permet de cracher à la gueule de tas de choses.
14:49 -Moi, je suis pas...
14:51 -Pardon, Jean-Pierre.
14:52 Merci à Jean-Pierre Passoyligny et à Jacques Reveau
14:56 de sa disponibilité.
14:57 Bonsoir, messieurs, avec Jérémy Brossard.
15:00 Merci, bonsoir.

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