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Transcription
00:00 Le tranquemin médecine-pharmacie ou d'ostomatologie a été supprimé.
00:05 Selon le ministère en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
00:10 cette décision est prise afin de réduire le nombre d'échecs trop souvent élevés.
00:15 Une décision qui ne semble pas être partagée par tous.
00:19 Les Ivoiriens ont des avis différents sur la question.
00:23 Si le ministre supprime, nous ne savons pas quels sont les objectifs.
00:28 Cependant, si cela était bien expliqué, on pourrait peut-être croire,
00:33 soit peut-être parce qu'on veut agrandir le champ de personnel médical.
00:41 Donc moi par exemple, je suis un peu récieux sur le tas,
00:48 parce que je n'ai pas vraiment eu d'argument convaincant concernant la suppression du tranquemin.
00:56 Moi je pense que ce n'est pas une mauvaise idée,
00:58 vu qu'il y a des camarades en faculté de médecine qui ont plusieurs fois repris à cause du tranquemin.
01:04 C'est une bataille et puis ce n'est pas facile.
01:07 En même temps, ça permet aussi aux étudiants de pouvoir se challenger,
01:11 de pouvoir encore plus améliorer leurs compétences.
01:13 La formation médicale, même dans ce noms, n'est pas quelque chose de facile.
01:19 Ça dépend d'une volonté assez prononcée de celui de l'intéressé.
01:30 Je peux le dire ainsi, rien n'est facile de toutes les façons.
01:34 Effectivement, ce tranquemin est perçu de façon relative et subjective,
01:39 comme difficile en fonction de comment on appréhende cette chose.
01:47 C'est difficile, mais il y a des gens qui arrivent à accéder.
01:53 Pourquoi il y a des gens qui arrivent et des gens qui n'arrivent pas ?
01:57 Ceux qui n'arrivent pas parce qu'ils ne sont pas intelligents.
01:59 Mais le tranquemin, c'est plus ou moins un étau, si je peux le dire ainsi,
02:06 qui filtre véritablement les méritants.
02:10 Ce concours présente le mérite de ceux qui arrivent à passer ce cap.
02:21 Je pense qu'avec l'explication des ministres, ce n'est pas aussi mauvais.
02:28 Il a expliqué hier que ça allait permettre aux enfants de mieux progresser,
02:32 de ne pas être nombreux dans les salles,
02:34 que le cours allait être encore plus assidu, plus approfondi pour les élèves.
02:39 Je crois que ce n'est pas mauvais.
02:41 On va tenter l'expérience et on verra.
02:43 Si non, ce n'est pas mauvais à mon avis.
02:45 Il faut l'accompagner dedans et voir la suite.
02:47 C'est vrai qu'on a eu le bac.
02:50 On ne sait pas dans quelles conditions quelqu'un a eu le bac.
02:52 C'était difficile.
02:53 Peut-être qu'il y a d'autres enfants qui sont dans les enfants de pauvres,
02:56 qui ont dû faire l'effort pour avoir leur bac,
02:59 qui n'étaient pas dans les conditions
03:01 et qui n'avaient pas les meilleurs enseignants que certaines écoles,
03:04 qui sont les écoles d'excellence.
03:06 Et puis, on va tous ensemble arriver au tronc,
03:09 dans les mêmes conditions,
03:10 pour voir si réellement, si tu as les capacités dont tu dis,
03:14 tu valides, tu n'as pas les capacités, tu réponds.
03:17 Donc moi, je ne vois pas en quoi cela serait défavorisant pour une autre personne,
03:20 puisque tous les enfants sont évalués sur la même base de concours.
03:27 Donc moi, je pense qu'il n'y a pas à supprimer.
03:30 Il y a plutôt, s'il y a lieu, à augmenter les places
03:33 et puis donner la possibilité aussi à d'autres institutions,
03:36 s'ils veulent créer la médecine privée.
03:40 On leur donne la possibilité, mais le tronc commun, c'est pour la cause du foie.
03:44 Bon, d'une part, ils ont décidé de supprimer le tronc commun.
03:50 De toute façon, ils pensent que c'est nécessaire.
03:52 Et puis, cela va permettre aussi aux étudiants de pouvoir,
03:55 comment on appelle, de pouvoir vite avancer et vite évoluer.
03:59 Puisque c'est un rétablissement, il y a beaucoup de gens qui ont quitté,
04:02 qui ont arrêté la faculté de médecine à cause de tout ça.
04:05 Pourtant, ils n'ont pas la même envie d'être médecins ou d'être docteurs.
04:09 Tant que tu ne finis pas là-dessus, tu ne valides pas le tronc commun,
04:12 tu ne peux pas exercer la règle, tu ne peux pas qu'on arrête,
04:14 continuer la faculté de médecine.
04:16 Donc moi, je pense que c'est une bonne idée.
04:18 Le tronc commun, c'est un sacerdoce.
04:21 On vient faire le tronc commun parce qu'on a envie de faire la médecine.
04:25 Mais à supposer que papa m'efforce à venir faire la médecine,
04:29 je n'ai pas trop l'envie, mais je vais faire la volonté de papa.
04:31 Est-ce que je vais pratiquer les sciences de la santé avec amour ?
04:34 Première question.
04:35 Est-ce que je vais pratiquer avec amour, avec détermination ?
04:40 Est-ce que j'aurai envie de sauver mon semblable ?
04:43 Pourtant, lorsque il y a un tronc qui est très difficile et très sélectif,
04:47 quand je m'inscris en EPSS, je me donne le moyen.
04:52 Quand je vais en Zumare, je veux atteindre mon objectif.
04:55 Donc moi, c'est le premier risque.
04:57 Sinon, les sciences de la santé sont ouvertes à tout étudiant qui veut faire les sciences de la santé.
05:01 Mais le ministère peut augmenter le quota.
05:04 Peut-être augmenter le quota à 1 000 étudiants et récruter,
05:08 mais on laisse toujours le volet concours.
05:11 Ça va permettre de faire une sélection, un tri à la base.
05:15 Pour moi, même si on n'a pas eu de nombreux au niveau du personnel,
05:21 au moins on aura de la qualité.
05:23 Et les cours seront mieux donnés, les cours seront mieux dispensés.
05:26 Et puis on aura de la qualité.
05:28 Pour moi, c'est le plus important.
05:30 Nous autres qui sommes des enfants de pauvres, on avait cette possibilité de venir.
05:35 Il nous suffisait d'assister aux cours, d'imprimer les cours dispensés par les professeurs
05:41 et de bosser ces cours-là.
05:43 Donc pour moi, il y avait déjà de base, comment je vais dire ça,
05:48 une probabilité équitable pour tout un chacun.
05:51 Voilà, pour tout un chacun.
05:53 En ce qui concerne le manque de personnel médical,
05:56 comme je l'ai dit, pour moi l'idéal serait de conserver ce tronc commun-là,
06:00 augmenter le quota et créer des CHU, notamment le CHU de Bandoukou.
06:10 Comme l'université de Bandoukou déjà est en construction,
06:13 donc on crée l'université de Bandoukou, on installe une faculté de médecine
06:17 et on crée un CHU.
06:19 Et en augmentant le quota, il serait très intéressant déjà
06:22 de permettre aux jeunes petits frères qui viendront d'avoir une bonne répartition.
06:27 Est-ce que l'égalité des chances que promet le tronc commun,
06:31 est-ce que cette égalité va toujours résider dans le choix des nouveaux bacheliers ?
06:37 Ça, c'est la première question que je me pose.
06:40 La deuxième question, est-ce qu'avoir soit peut-être 280 points,
06:46 c'est vrai que c'est les résultats académiques qui définissent un étudiant,
06:52 voir s'il est excellent ou pas, ou alors les résultats scolaires,
06:56 mais le tronc commun tester encore et permettre de pouvoir faire une bonne filtration,
07:02 parce que la science médicale, ce n'est pas celui qui est super intelligent,
07:06 c'est celui qui est courageux, c'est lui qui est déterminé,
07:10 parce que ce sont des études qui durent dans le temps.
07:14 Ça vient biaiser plusieurs aspects véritablement,
07:20 qui donnaient cette crédibilité à la formation des futurs professionnels de la santé.
07:28 Je pense qu'il y a le bon côté et puis le mauvais côté.
07:32 Le tronc commun réunissait les meilleurs bacheliers
07:35 et qui les permettait d'accéder à la faculté de médecine, d'ordanto et de pharmacie.
07:40 Vraiment, c'était la crème des crèmes.
07:42 C'était une sélection rigoureuse.
07:44 Et donc, ce sont les meilleurs qui pouvaient se retrouver là-bas.
07:46 Aujourd'hui, on a supprimé le tronc commun.
07:49 On va demander à tout un chacun de faire la première année, la deuxième année.
07:54 Combien on va prendre pour la première année et combien est-ce qu'ils vont continuer.
07:59 Sinon, moi, je pense que la suppression du tronc commun a des inconvénients,
08:04 parce que le médecin, c'est l'excellence.
08:08 Et je pense que si on supprime le tronc commun et qu'on laisse tout le monde accéder à une formation de médecine,
08:16 ça peut avoir des inconvénients.
08:18 Mais j'espère que ça serait plus avantageux, sinon qu'il y a beaucoup d'inconvénients.
08:23 On prend 1200 à 1700 troncs communs, mais il y a combien qui sont admis ?
08:27 200, 300 ?
08:29 Si on veut en renflouer, si on veut augmenter le nombre,
08:32 donc on fait 500, 600, 700 admis, donc il va y avoir beaucoup de médecins.
08:36 Ce n'est pas en ouvrant à tout le monde qu'on aura beaucoup de médecins.
08:40 Je pense qu'en ouvrant à tout le monde, on baisse le niveau de formation, selon moi.
08:44 Parce que si tout le monde a accès, ce n'est plus une histoire d'excellence.
08:47 On ne peut pas dire aujourd'hui que l'INPHBP a accueilli tout le monde.
08:52 Ce n'est pas possible, c'est une école d'excellence.
08:54 Dans tout le pays, il y a des écoles d'excellence.
08:56 Tout le monde ne peut pas aller à Vannes, tout le monde ne peut pas aller dans les grandes universités.
09:00 Mais c'est comme ça qu'il y a des facultés d'excellence.
09:03 Et je pense que le trône commun permettait de sélectionner les meilleurs.
09:06 Si on veut beaucoup de médecins, alors sur 1 700, 2 000 étudiants, prenons 1 000.
09:11 On aura beaucoup de médecins. Ce n'est pas en ouvrant qu'on aura beaucoup de médecins.
09:14 Merci.
09:14 [Musique]

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