Bruno Megarbane, le chef du service réanimation à l'hôpital Lariboisière à Paris, à propos du variant ERIS : «Il est attendu qu'avec le refroidissement des températures, il puisse y avoir une nouvelle vague épidémique. Globalement, ce virus commence à être rangé au sein des virus saisonniers».
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00:00 Écoutez, comme vous le savez, en fait, la vitesse avec laquelle le virus se diffuse
00:07 dépend d'un équilibre entre, tout d'abord, ses capacités de contagiosité,
00:13 et on en a discuté tout à l'heure, ce nouveau sous-variant semble doté d'une contagiosité plus importante,
00:19 mais également l'immunité collective de la population,
00:24 qui est probablement légèrement en baisse puisqu'il y a un temps qui s'écoule entre les dernières contaminations
00:31 et les dernières doses vaccinales, mais aussi les conditions météorologiques et les conditions de vie de la population.
00:38 Et l'une des raisons pour laquelle il y a une accélération un peu plus importante aujourd'hui des contaminations,
00:44 c'est la météo un peu automnale au nord de la France,
00:50 mais c'est les différents événements festifs avec la présence de personnes en grand nombre
00:57 avec une promiscuité importante dans le sud de la France et les fêtes de Bayonne.
01:01 Et donc c'est le terroir qui favorise la diffusion du virus.
01:05 Évidemment, il est attendu qu'avec le refroidissement des températures,
01:10 il puisse y avoir une nouvelle vague épidémique en automne, c'est-à-dire vers le mois d'octobre-novembre.
01:17 On voit bien que globalement, ce virus commence à être rangé au sein des virus saisonniers, hivernaux habituels.
01:27 Et donc clairement, même en termes cliniques, il n'y aura pas de distinguo évident avec la grippe
01:35 ou les autres virus tels que le rhinovirus ou l'adénovirus.
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