Après une longue carrière de joueur, Yohan Cabaye a décidé de rendre au football ce qu'il lui a donné. Il s'occupe désormais de former les jeunes pousses du Paris Saint-Germain. L'ancien international français a accepté de répondre à quelques questions sur ce sujet, au micro de Foot Mercato.
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00:00 Benzema, Franck Ribéry, en termes d'éthique de travail, c'est fabuleux, c'est exemplaire.
00:06 A 15 ans, quand tu fais ça, tu te dis qu'à un moment, il n'y a plus rien à faire ici.
00:11 C'est le joueur qui t'a le plus impressionné depuis que t'es arrivé ici ?
00:13 Globalement, oui.
00:14 Tu as évidemment connu en tant que joueur, mais ça ne fait que deux ans au final que tu as raccroché l'écran rond officiellement.
00:22 Est-ce que tu peux nous décrire un petit peu ton rôle au quotidien ici au PSG ?
00:26 Oui, effectivement, ça fait deux ans, un peu plus de deux ans que j'ai arrêté.
00:30 J'entame ma troisième saison ici au club, donc aujourd'hui directeur adjoint du centre de formation.
00:35 On gère les sujets d'une manière globale de tout le fonctionnement du centre de formation.
00:41 Le lien avec les agents aussi, le lien avec les parents, le lien aussi avec tous les différents départements ici au quotidien,
00:50 dès qu'il y a un sujet à traiter, parler vraiment de la stratégie.
00:53 On a pour mission de développer et de former le plus de joueurs possible pour notre équipe première en priorité.
01:00 Quand je dis joueur, il y a le joueur de foot, mais bien évidemment, il y a aussi l'être humain derrière.
01:04 Je reste aussi le garant du triple projet, si tu veux, sportif, scolaire et socio-éducatif.
01:11 Ta formation à toi, elle s'est passée de Tourcoing jusqu'à Lille.
01:14 Comment tu l'as vécue cette formation ?
01:16 On parait à maintenant, tu as évidemment vécu des difficultés, des facilités.
01:21 Quel comparaison tu peux faire de ta formation, comparé à celle que tu peux connaître aujourd'hui ?
01:24 Il y a toujours le même cadre général, à savoir la scolarité, le sportif.
01:29 Moi, par rapport à maintenant, c'est sûr, j'étais déjà interne.
01:32 Non, j'étais externe, pardon, je dormais à la maison.
01:34 Donc c'était une belle différence.
01:36 Je partais très tôt de chez moi le matin, je rentrais très tard.
01:39 Donc c'était très, très difficile, parfois en hiver surtout.
01:41 La grande différence, c'est surtout sur l'aspect, je dirais plus technologique, analyse des dates, partie aussi préparation athlétique.
01:48 Tu vis de la performance, la nutrition, l'aspect mental.
01:51 Nous, à l'époque, ce n'était pas autant développé que maintenant.
01:54 On attache une grande importance et très honnêtement, c'est très bien.
01:57 C'est très bien parce qu'on a besoin d'être très pointilleux et très exigeant dans tous ces aspects-là.
02:03 Ce qui nous permet de faire attention aux joueurs et de pouvoir développer le joueur le plus complet possible
02:09 pour pouvoir résister au monde professionnel.
02:12 Parce que ça peut être un monde, oui, extraordinaire d'extérieur,
02:16 mais quand on est dedans, c'est un monde qui est très difficile et il faut être prêt à se battre tous les jours.
02:20 La saison dernière, Yorgo Ranzayi-Rémery qui a battu un record de précocité
02:23 en donnant le plus jeune joueur de l'histoire du PSG à jouer en Ligue 1.
02:26 C'était à Clermont.
02:27 Comment est-ce que tu mesures la maturité d'un joueur, que ce soit sur la scolarité, l'aspect mental, l'aspect sportif ?
02:32 Comment ça se mesure ? Comment on se dit tel joueur, il peut être prêt pour le monde pro ?
02:35 C'est dans ses attitudes quotidiennes, dans sa façon d'appréhender son cursus de formation.
02:40 Il avait déjà les codes du monde professionnel.
02:43 Avant l'entraînement, pendant l'entraînement, après l'entraînement, la scolarité.
02:46 C'est simple, quand il y a un joueur où il n'y a jamais de problème, où tout est bien fait,
02:50 c'est qu'à un moment on se dit, en plus sur le terrain il a les qualités, il avance très rapidement,
02:56 on se dit qu'à un moment il n'a plus rien à faire ici.
02:59 Quand je suis arrivé il y a deux ans, il y avait des tout petits détails à corriger,
03:05 il suffit juste de lui dire une fois et il le fait de suite.
03:07 15 ans, quand tu fais ça, tu te dis bon, c'est hyper intéressant.
03:11 S'il continue sur la durée, on peut se dire que c'est bon,
03:14 il peut franchir le cap et rester là-haut parce qu'il n'a plus rien à faire avec toi.
03:17 C'est le joueur qui t'a le plus impressionné depuis que tu es arrivé ici ?
03:20 Globalement oui, sur le terrain, en dehors du terrain, dans l'attitude.
03:25 La relation que tu peux avoir avec des jeunes quand tu es un joueur confirmé,
03:28 quand tu es une star de l'équipe, comment ça se jauge ?
03:31 Soit dans le vestiaire, soit sur le temps de jeu par exemple,
03:34 est-ce qu'il y a un accompagnement particulier pour un jeune ?
03:37 Il faut trouver le juste équilibre parce que le jeune,
03:40 quand il est au centre de formation, il a souvent l'habitude d'être
03:43 parmi les meilleurs de son équipe, donc toujours surclassé.
03:47 Et quand on arrive en équipe première, on est souvent le 23ème, 24ème, 25ème joueur.
03:52 Pas parce qu'on n'est pas bon, mais parce que c'est la suite logique, c'est normal.
03:56 On arrive, il faut prouver.
03:57 Ça demande un gros effort mental, beaucoup d'énergie.
04:02 Tu dois te battre quand même pour exister parce que
04:04 il y a personne qui va te donner la place.
04:07 C'est la vie, c'est comme ça. C'est partout.
04:09 Il faut se battre pour avoir les choses. Il faut mériter.
04:12 Donc bien évidemment que le jeune qui arrive en équipe première doit se battre.
04:16 Il doit se battre avec bien sûr respect parce qu'il y a une hiérarchie aussi.
04:19 Le jeune doit comprendre que malgré tout le potentiel qu'il peut avoir,
04:23 il y a un respect, il y a aussi des choses concrètes.
04:26 Le jeune a peut-être du talent, mais il n'a jamais joué.
04:28 Il n'a jamais montré au niveau professionnel.
04:30 Avant de vouloir le respect, je parle d'une façon générale,
04:33 c'est ça ou pas ?
04:34 Les jeunes en général, avant de vouloir le respect,
04:38 quand on les respecte, il faut déjà respecter cette situation,
04:40 respecter les joueurs qui ont déjà joué et suivre le process.
04:43 Par contre sur le terrain, il faut montrer qu'on existe.
04:46 C'est avec du caractère, c'est avec de la personnalité,
04:48 c'est beaucoup de résilience.
04:49 C'est tous des aspects de la partie mentale que je parlais tout à l'heure.
04:53 Lors de ton passage au PSG, dans ta carrière de joueur,
04:56 dans la saison 2014-2015, tu as côtoyé des joueurs comme Adrien Raviau,
05:00 comme Mike Mignon, qui sont formés au PSG.
05:03 Quel souvenir tu gardes d'eux, en tant que joueur formé au PSG,
05:07 dans une équipe qui était déjà une équipe de stars ?
05:10 De très bons souvenirs.
05:11 Très bons souvenirs parce que, par les deux respect,
05:13 ils étaient très respectueux, travailleurs aussi,
05:15 et déterminés à savoir là où ils voulaient aller.
05:18 Beaucoup de motivation.
05:19 Je ne suis pas surpris de leur carrière.
05:20 Ils avaient déjà du talent à l'époque, avec du courage,
05:24 avec de la confiance en eux.
05:27 Ils avaient beaucoup de confiance en eux.
05:28 Ils n'étaient pas arrogants, mais ils étaient congéants.
05:30 Ça leur a permis de pouvoir progresser, d'avancer.
05:32 Et dans le groupe, ils étaient vraiment appréciés.
05:35 Dans ta carrière de joueur, tu as eu des souvenirs de jeunes
05:38 qui étaient très doués, sur plein d'aspects,
05:41 et qui, par manque de travail, comme tu l'as souveni,
05:43 n'ont pas eu la carrière qu'ils espéraient,
05:45 ou au contraire, se sont totalement perdus.
05:47 J'ai les deux extrêmes, des talentueux, mais vraiment très talentueux,
05:52 et on leur a répété "mais t'es le plus fort, je ne comprends pas,
05:56 t'inquiète pas, ça va venir, t'es le plus fort, ne t'inquiète pas".
05:58 À force d'entendre ça, tu es le plus fort,
06:00 donc forcément, tu en fais un peu moins.
06:02 Mais ce n'est pas ça, la vérité.
06:03 La vérité, c'est que malgré ça, il faut continuer à travailler,
06:06 parce que tu peux être en avance en U16, U17,
06:08 que ça se réduit en U19, et qu'au final,
06:10 tu ne passes pas le cut pour aller chez les pros.
06:12 C'est la vie, c'est comme ça, c'est normal.
06:14 Parce que ceux qui sont derrière toi,
06:15 il ne faut pas oublier que toi, en ayant plus de compétences
06:18 et de talents à un moment, tu es un peu comme une cible
06:21 pour ceux qui sont derrière toi.
06:22 Ils ont envie de te rattraper, ils ont envie de te dépasser,
06:24 donc ça leur donne de la motivation.
06:26 Et eux, ils travaillent,
06:27 ils mettent toutes les chances de leur côté pour y arriver,
06:29 et ils sont un peu sous les feux des radars.
06:31 Et à un moment, on se retourne,
06:33 il n'y a plus personne, tout le monde est devant toi,
06:35 et tu te dis "merde, qu'est-ce qui s'est passé ?
06:36 Il y a un an, j'étais le meilleur".
06:38 Tu réfléchis, tu te dis "oui, c'est vrai, je faisais moins ça,
06:40 j'arrivais un peu en retard, je faisais moins les efforts.
06:43 Quand on ne me regardait pas, j'étais un peu moins sérieux".
06:45 Et bien évidemment, j'ai connu aussi des jeunes
06:47 qui étaient un peu moins talentueux,
06:49 mais avec un état d'esprit irréprochable, de travail,
06:53 et qui ont fait une carrière extraordinaire.
06:55 Et puis, des jeunes talentueux qui ont eu un état d'esprit incroyable,
06:59 des exemples, là, c'était des véritables leaders par exemple.
07:03 Et eux, ils ont fait une carrière.
07:04 Karim Benzema ?
07:06 Karim Benzema, en termes d'éthique de travail,
07:10 c'est... oui, c'est fabuleux.
07:13 C'est exemplaire.
07:15 Franck Ribéry, il n'y a pas eu le cursus classique d'un jeune
07:19 au centre de formation jusqu'à la fin.
07:22 En termes de résilience et de travail, c'était quelque chose.
07:27 Après, bien sûr, d'autres au centre de formation à Lille
07:30 avaient des joueurs très, très talentueux,
07:32 et qu'à un moment, ils se sont arrêtés de travailler,
07:34 ils n'ont pas eu la carrière qu'ils devaient avoir.
07:37 Et quand on les recroise, ils disent "oui, c'est vrai,
07:39 si je vous avais eu plus écoutés, les anciens".
07:42 Parce que moi, je partais du principe où je venais du centre de formation.
07:46 Donc j'avais un rôle à jouer aussi avec les jeunes qui venaient du centre.
07:48 Donc c'était juste des conseils.
07:50 Si ce rendez-vous 9h ne vient pas à 8h55,
07:52 ils vont me répondre "oui, mais je suis pas en retard".
07:54 "Oui, t'es pas en retard, d'accord".
07:55 Il y a toujours des trucs à faire, toujours...
07:57 Et c'est là où je dis, c'est l'attitude et les codes du monde professionnel.
08:01 Est-ce qu'aujourd'hui, tu attaches une plus grande importance à l'aspect mental ?
08:05 Est-ce que ça prime au final sur l'aspect sportif dans la formation d'un jeune joueur ?
08:08 Ça prime pas, mais je le mets au même niveau.
08:10 Parce qu'à un moment, on a des obstacles.
08:12 Et il faut être fort mentalement, il faut avoir de la détermination,
08:15 il faut avoir de la grande motivation pour pouvoir franchir ces obstacles,
08:19 permettre de pouvoir aller progresser, avancer et te rapprocher de tes objectifs.
08:25 Et c'est sûr que la partie mentale, il faut qu'elle soit assez forte,
08:29 qu'elle soit bien développée pour avoir confiance en soi.
08:34 Parce que si t'es sur le terrain et que t'as pas confiance en toi,
08:36 les choses simples peuvent venir très difficiles.
08:38 Donc la confiance en soi, après jouer sous pression,
08:41 t'as la pression forcément de l'adversaire,
08:43 t'as la pression aussi peut-être toi de jouer au Paris Saint-Germain,
08:46 donc de bien faire, d'avoir déjà cette pression personnelle.
08:50 T'as peut-être aussi une pression intérieure, familiale.
08:52 L'aspect mental est vraiment primordial dans la réussite du joueur de foot, ça c'est sûr.
08:56 Quand tu l'as géré, toi, cette pression, quand t'as démarré tes premiers points en pro,
09:01 est-ce que t'as des souvenirs de cette pression ?
09:03 Est-ce que t'as su la gérer ?
09:04 Ou est-ce qu'au contraire, justement, t'as éprouvé des difficultés à ce niveau ?
09:07 J'étais très excité, déjà, de faire mon premier match.
09:11 Il y a une chose aussi que je n'ai pas mentionné, c'est les réseaux sociaux.
09:14 Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont archi présents, partout.
09:17 C'est générationnel, d'accord, les petits grandissent avec ça,
09:20 mais par exemple, dès qu'ils terminent un match,
09:22 ils vont voir sur les réseaux sociaux ce qu'il se passe.
09:24 Mais les réseaux sociaux, ça permet à tout le monde de donner son avis.
09:26 Et celui qui n'est pas prêt à ça, ça peut le toucher, ça peut le faire mal.
09:32 Et moi, quand j'ai commencé, ça n'existait pas.
09:34 Je faisais mon match, je savais si j'avais été bon ou pas bon.
09:36 Le coach avait son retour aussi, c'était pour moi le plus important.
09:40 Et j'étais vraiment très concentré sur mes entraînements, sur mes performances.
09:43 Et c'est ce qui m'a permis de faire 17 ans, quand même, au plus haut niveau.
09:47 Donc, mentalement, au début, quand j'ai commencé, j'étais assez costaud.
09:52 Justement, en termes de compétition, quelle place, pour toi,
09:54 elle a cette Youth League dans le développement des jeunes ?
09:57 Très importante.
09:58 Une place très importante, toujours dans l'optique du développement des joueurs.
10:01 C'est une compétition, pour eux, qui leur permet de jouer des matchs
10:05 de très haut niveau, parfois et très souvent, contre des joueurs aussi plus âgés.
10:09 Il y a de l'intensité, parce qu'il y a du monde.
10:11 Ils vivent un voyage de Coupe d'Europe.
10:13 Partir la veille, aller à l'étranger, jouer contre un football différent.
10:17 Et l'UFA, sincèrement, d'avoir créé ça, c'est très fort,
10:20 parce que ça leur permet déjà, juste un tout petit peu en dessous du monde professionnel,
10:24 de se confronter à une compétition internationale, européenne, avec un club.
10:29 Mais ils ont aussi cette volonté de ne pas non plus leur dérouler le tapis rouge.
10:33 Donc, pour dire que tu as l'opportunité de jouer, si tu la joues, cette compétition,
10:38 OK, mais il y a encore des efforts pour jouer la compétition des grands.
10:40 La grande compétition, elle est extraordinaire, mais ils sont proches,
10:43 mais ils n'y sont pas encore.
10:44 Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce programme de scouting de l'UFA ?
10:48 Tu vas bientôt y participer.
10:50 Oui.
10:51 Qu'est-ce que tu vas y apprendre ?
10:53 La méthodologie globale pour visionner, observer les jeunes joueurs,
11:01 et moins jeunes, bien évidemment.
11:03 Comment mettre en place une méthodologie de recrutement, avec les datas,
11:06 l'analyse vidéo aussi, quels critères regarder en priorité quand on recherche un joueur,
11:13 une stratégie de recrutement, comment former son effectif,
11:16 parce que c'est aussi en lien avec le recrutement, bien évidemment.
11:18 C'est un atout supplémentaire pour moi, mon développement, ma construction.
11:21 La volonté de toujours grandir, toujours progresser,
11:24 et un jour arriver à moi aussi, mes objectifs.
11:29 C'est toujours intéressant de pouvoir apprendre,
11:34 de pouvoir étoffer ses compétences et ses connaissances,
11:38 et surtout parler avec différents acteurs de différents pays,
11:42 différents marchés, comprendre et mettre un peu plus de chance de son côté.
11:47 Quand on parle du vivier parisien, en France en tout cas, on sait de quoi on parle,
11:51 mais à l'échelle internationale, quelle place il a ce vivier parisien ?
11:55 Est-ce qu'il est aussi reconnu qu'en France ?
11:57 Oui, bien sûr que quand je suis en discussion avec des directeurs étrangers
12:02 ou d'autres personnes de l'étranger, ils me disent "mais vous à Paris,
12:05 vous avez vraiment des joueurs extraordinaires".
12:07 Mais ils ont raison, à un moment, il y a tellement de joueurs
12:10 que la difficulté c'est de se positionner très rapidement sur les joueurs.
12:15 On a la chance aujourd'hui, avec le Paris Saint-Germain,
12:17 comme on est vraiment un recrutement à 99% Île-de-France,
12:22 on a la chance de travailler sur cette culture du territoire.
12:28 On essaie de vraiment tout mettre en place, avec tous les salariés,
12:31 pour pouvoir offrir le meilleur accompagnement pour ces joueurs,
12:36 d'un côté, mais d'un autre côté, rassurer les familles aussi.
12:39 On a la chance d'avoir un très bon vivier ici,
12:42 et ça se voit dans les séances d'entraînement,
12:44 les joueurs sont vraiment de base avec un niveau qui est vraiment très élevé.
12:48 Et après nous, c'est le développement qu'on va leur donner,
12:52 c'est le suivi individuel qu'on va leur donner,
12:54 c'est comment on va chercher à les développer par rapport à leur propre qualité,
12:57 et à leurs points forts.
12:58 Avec pour mission d'amener le plus de joueurs possibles
13:01 sur un plateau pour l'équipe première chaque été.
13:04 Quel est le joueur qui t'a le plus impressionné ?
13:06 Soit dans la maturité, dans ses prises de décision,
13:10 dans son capacité de leader, t'as cité Franck Ribery ou Karim Benzema.
13:14 Est-ce qu'il y a un joueur en particulier qui t'a choqué dans ta carrière ?
13:18 Raphaël Varane, en termes de leader, en termes de calme,
13:22 en termes de qualité, de talent, leadership aussi.
13:27 J'ai bien aimé jouer avec lui, Thiago Silva.
13:29 Thiago Silva c'était le leader, c'était le capitaine,
13:32 c'était vraiment l'une des personnes les plus importantes.
13:34 C'est les Français centraux qui t'ont bien fasciné, Raphaël Varane, Thiago Silva.
13:37 Ouais, parce qu'ils étaient juste derrière moi aussi.
13:39 Peut-être que je les entendais plus.
13:42 Mais oui, en termes de leadership, c'était…
13:48 - Thierry, merci beaucoup. - Merci à vous.
13:50 Merci, c'était très cool. J'espère que t'as passé un bon moment avec nous.
13:53 Oui, très bien. Très, très bien.
13:55 - Merci. - Merci à vous.