Euro féminin de hockey: les 18 Red Panthers pour Mönchengladbach, interview Charlotte Englebert
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00:00 Vous sortez d'une très bonne Pro League avec notamment des très bons matchs contre les Pays-Bas.
00:03 Quelle est l'ambiance dans le groupe ?
00:05 L'ambiance est au max pour l'instant.
00:07 On vient d'avoir la sélection aussi, donc ça va encore rapprocher les gens de l'équipe, je pense.
00:12 Mais l'ambiance est bonne en général, à part un peu les petites déceptions pour les filles qui sont non sélectionnées.
00:17 Mais bon, elles font partie du groupe, donc on va faire notre mieux pour qu'elles se sentent de nouveau bien.
00:22 Quatre joueuses qui vont disputer un premier grand tournoi sur 18, c'est beaucoup ?
00:26 C'est beaucoup. Après, on a un groupe de plus en plus jeune aussi.
00:29 Donc ça ne choque pas forcément dans l'équipe.
00:32 Je pense que personne ne s'était rendu compte qu'il y avait quatre jeunes qui allaient disputer leur premier tournoi.
00:36 Ça, c'est aussi bon signe. Elles méritent leur place.
00:39 Elles ont le niveau, donc je ne vois pas du tout le problème.
00:42 Quel regard vous portez justement sur ces derniers matchs de Pro League ?
00:47 Je pense que les résultats étaient assez bons.
00:49 On a eu aussi des bons rendus.
00:52 Je pense que la presse était contente, l'équipe était contente.
00:55 On a vu encore les derniers détails qui devaient être améliorés.
00:58 Et on est en train de travailler là-dessus maintenant à l'entraînement.
01:00 Mais je pense que dans l'ensemble, une bonne Pro League.
01:03 Le fait d'avoir rivalisé de très près avec les Pays-Bas, c'est quelque chose qui est important psychologiquement ?
01:07 C'est important psychologiquement dans le sens où ça va être un de nos concurrents à la Coupe d'Europe.
01:11 Donc on s'accroche à ça aussi.
01:13 On voit qu'elles ont de plus en plus difficile lors de ces matchs et on voit que la tension est de plus en plus grande aussi dans leur équipe.
01:18 Mentalement, c'est aussi quelque chose d'important, même si techniquement, elles restent assez fortes.
01:23 Mais c'est surtout le mental qui joue dans un sport d'équipe comme ça.
01:25 Donc je pense qu'on se rapproche d'elles.
01:28 Et pendant la Coupe d'Europe, espérons qu'on pourra les dépasser.
01:31 Les avoir dans votre pool, ce n'est pas évident, mais ça permet d'être sûr de ne pas les avoir en demi-finale ?
01:35 Oui, c'était au final un cadeau dans un sens ou dans l'autre.
01:37 Si on les avait dans l'autre pool, on aurait pu terminer première et les éviter aussi.
01:42 Après, je ne pense pas qu'on va essayer de terminer avant elles ou pas dans notre pool.
01:47 Mais c'est vrai que les éviter en demi-finale, c'est toujours bien.
01:50 Ça veut dire que si tout se passe bien, on les croisera en finale.
01:53 Il y a un objectif vraiment précis pour cette Europe ?
01:55 C'est notre qualificatif olympique.
01:56 Donc l'objectif est de gagner cette Coupe d'Europe.
02:00 Après, on a eu une médaille de bronze il y a deux ans.
02:03 Donc il faut aussi un peu rester réaliste.
02:05 Et aussi, on joue contre les cinq autres des meilleures équipes du monde.
02:10 Donc on verra comment ça se passe.
02:11 Vous êtes d'accord avec le coach ?
02:12 Le groupe a vraiment beaucoup évolué depuis cette Europe en 2021.
02:14 Vous aviez déjà décroché la médaille de bronze.
02:17 C'est toujours dur un peu de se remettre en perspective.
02:19 Mais c'est vrai qu'on voit avec les résultats, avec notre importance aussi
02:24 dans le sport, dans le sport belge, dans le sport féminin,
02:27 qu'on a beaucoup évolué par rapport à il y a deux ans.
02:29 Et même si on a gardé les mêmes joueurs,
02:32 je pense qu'on a encore une énorme marge de progrès.
02:34 Un Euro simultané avec les garçons, c'est quelque chose qui vous touche psychologiquement ?
02:38 C'est toujours chouette.
02:39 Après, les garçons, on ne les voit pas trop en général.
02:41 Chacun fait un peu son truc.
02:42 Mais c'est chouette aussi de savoir que quand on n'aura pas match,
02:45 on pourra regarder les leurs.
02:46 Et c'est toujours inspirant.
02:47 L'absence d'Ambre Balenguer, c'est quand même une surprise ?
02:50 C'est une surprise, mais sa blessure n'a pas aidé.
02:53 C'est toujours un truc à prendre en considération.
02:55 Elle est revenue après avoir raté 12 matchs de Pro League.
02:58 Donc voilà, l'équipe a avancé sans elle.
03:00 Et c'est malheureux qu'elle ne soit pas prête à temps et que
03:04 elle ne soit pas dans l'équipe.
03:05 Mais je pense que ça va aussi lui faire du bien de pouvoir alors maintenant
03:08 se ressourcer et pouvoir récupérer correctement pour reprendre correctement en septembre.
03:13 Débuter la compétition contre l'Italie, qui a priori est la nation la plus faible du groupe,
03:16 c'est plutôt un avantage ?
03:18 C'est un avantage pour notre équipe en ce moment,
03:19 je pense parce qu'on est dans un esprit aussi de montrer ce qu'on peut faire
03:24 dans le cercle et les finitions, c'est un truc sur lequel on travaille beaucoup.
03:26 Je pense qu'on va pouvoir directement montrer de quoi on est capable.
03:30 Vous vous projetez déjà aussi un peu sur le match contre l'Espagne,
03:32 qui sera probablement décisif pour la demi-finale ?
03:34 Oui, on a un bon planning avec les trois matchs qui se suivent d'assez près.
03:38 Donc l'Espagne va aussi être notre concurrent, en tout cas dans la poule.
03:42 Donc on ne les connaît pas trop.
03:43 On a joué contre elle il y a un an, deux ans, je pense.
03:46 L'équipe a beaucoup changé, donc on va devoir voir un peu les vidéos.
03:49 Mais bon, ça reste une très bonne équipe technique, tactique un peu moins.
03:52 Donc on va pouvoir jouer sur nos forces tactiques justement
03:55 et les emmener où on a envie.