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00:00 Bienvenue, si vous nous rejoignez sur LCI, on est ravis de vous retrouver.
00:04 Il est 15h et c'est l'heure du club bien sûr.
00:07 On décrypte l'actualité jusqu'à 18h avec nos experts.
00:11 Et à la une de votre émission, ces nouvelles attaques russes contre la capitale Kiev,
00:16 mais aussi un petit port du Danube d'où l'Ukraine tente d'exporter ses grains.
00:21 40 000 tonnes de céréales ont été détruites dans ces attaques.
00:25 On sera en ligne dans un instant avec le député ukrainien d'Odessa, Oleksii Goncharenko.
00:30 Il nous dira s'il souhaite que son pays rentre désormais coup sur coup sur le sol russe.
00:35 On parlera également du ton qui monte entre Moscou et Ankara.
00:39 Alors que Poutine refuse justement toujours de réintégrer l'accord sur les céréales.
00:44 Erdogan appelle aujourd'hui son homologue à éviter toute escalade en mer Noire.
00:47 Mais peut-il encore lui faire entendre raison l'avis de nos experts dans un instant ?
00:52 Et puis on parlera de ces nouvelles fissures qui apparaissent dans les relations entre l'Ukraine et ses alliés.
00:57 Et là c'est entre Varsovie et Kiev que ça chauffe.
01:00 Un responsable polonais accuse l'Ukraine d'ingratitude.
01:03 Quel est vraiment le problème ?
01:05 L'union sacrée occidentale est-elle condamnée à se fissurer plus l'on s'enfonce dans cette guerre ?
01:10 On en discutera en plateau.
01:12 Tout ça après le journal.
01:15 Avec vous Catherine André. Bonjour Catherine.
01:16 A vous Florence. A tout à l'heure.
01:18 Merci beaucoup Catherine. Et on commence cette émission avec cette information qui vient donc de tomber.
01:24 Ces 40 000 tonnes de céréales supplémentaires qui ont été endommagées.
01:29 Comprendre qu'ils sont désormais impossibles à exporter pour l'Ukraine dans ces nouvelles frappes de la nuit.
01:35 Qui ont visé cette fois-ci non pas Odessa mais ce petit port d'Ismail au bord du Danube.
01:41 D'où l'Ukraine tente tant bien que mal de continuer ses exportations.
01:46 Regardez ces images.
01:48 C'est cette nuit que ces explosions ont eu lieu provoquées par des tirs de drones russes.
01:52 A nouveau des drones qui n'ont pas touché que ce port d'Ismail mais également la capitale Kiev.
01:59 On va voir les images dans un instant.
02:01 Mais tout d'abord une réaction à ce qu'on apprend.
02:04 C'est un étau de plus en plus ferme que la Russie dresse autour de l'Ukraine.
02:11 Le message est très clair.
02:13 Bientôt 15h30 de retour sur le plateau du club sur LCI.
02:17 Toujours avec Jean-François Boutor et CEI spécialistes effectivement mais qui ne peuvent pas attaquer ces drones.
02:23 On marque une courte pause.
02:24 On se retrouve dans un instant.
02:26 Vous voyez ces images de ces frappes russes qui flirtent avec la frontière roumaine au bord du Danube.
02:31 Vous allez voir.
02:32 Bientôt 16h sur LCI.
02:34 Bienvenue si vous nous rejoignez dans ce club de l'info.
02:37 On vous parle cet après-midi de ces nouvelles fissures.
02:41 Et Gaëtan Pouwis, journaliste défense AR et Cosmos.
02:45 Merci à tous les quatre d'être là.
02:47 On en vient donc maintenant à cette très forte montée des tensions à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.
02:54 Les Polonais affirment que deux hélicoptères biélorusses ont violé son espace aérien hier
03:01 alors que ces hélicoptères semblent-ils s'entraîner près de la frontière.
03:06 On en a même les images.
03:08 Vous allez les voir à l'instant de ces deux hélicoptères qui ont donc flirté dangereusement avec les frontières polonaises.
03:16 On va peut-être pouvoir les voir.
03:18 En tout cas, la réaction ne s'est pas faite attendre du côté du gouvernement polonais.
03:22 Voilà ce que dit le ministère des Affaires étrangères polonais.
03:26 Cette violation à très basse altitude a compliqué la détection par les radars.
03:33 Et ils indiquent aussi les Polonais que l'OTAN a été informée de l'incident.
03:38 En réponse à ce qu'elle considère comme une violation de son espace aérien,
03:43 la Pologne annonce un renforcement de ses effectifs militaires à la frontière avec la Biélorussie.
03:49 Elle a même déployé, dit-elle, des tireurs d'élite.
03:53 C'est un incident de quelle gravité exactement, ce qui s'est déroulé hier, Claude Blanchemaison ?
04:00 De retour sur le plateau du Club, merci d'être avec nous.
04:03 On vous parlait à l'instant de l'inquiétude de la Pologne,
04:06 alors que les miliciens de Wagner sont désormais sur le sol de son voisin, la Biélorussie.
04:12 Avec cet incident hier, deux hélicoptères biélorusses qui ont dangereusement flirté avec la frontière polonaise,
04:20 qui ont même violé son espace aérien.
04:23 L'autre inquiétude des Polonais, mais aussi au-delà de cela de l'OTAN,
04:26 sur le sol biélorusse, toujours, c'est le déploiement de l'arme nucléaire russe.
04:31 Vladimir Poutine l'avait annoncé. Ce déploiement serait donc en cours.
04:37 On regarde cette déclaration d'un représentant du ministère russe des Affaires étrangères
04:43 sur ce transfert de l'arme nucléaire à la Biélorussie.
04:47 Il s'appelle Alexei Polichouk, il est en charge de la communauté des États indépendants.
04:52 Et voilà ce qu'il dit à l'agence de presse RIA Novosti.
04:55 "Le retrait hypothétique de ces armes nucléaires tactiques russes du Bélarus ne serait possible, dit-il,
05:01 que si les États-Unis et l'OTAN abandonnaient leur stratégie destructrice
05:05 consistant à saper délibérément la sécurité de la Russie et du Bélarus.
05:10 Et ce n'est pas tout. Qu'est-ce qu'il a en tête exactement, ce Alexei Polichouk ?
05:14 Il a en tête rien moins que le retrait complet de toutes les armes nucléaires américaines
05:20 sur le territoire des États-Unis et, en Europe, l'élimination de l'infrastructure correspondante."
05:27 Je vois que ça vous fait sourire.
05:29 L'arme nucléaire américaine, elle est belle et bien présente sur le sol européen, au travers de l'OTAN.
05:34 On va voir une carte d'ailleurs qui nous rappelle à quels endroits.
05:39 Ça a un petit arrière-goût de guerre froide, bien entendu, Claude Blanchemaison.
05:44 C'est sérieux, ce type de déclaration ?