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Transcription
00:00 Les Bêtises de la mort
00:08 Un paire de très bons drames de vie dans les yeux.
00:11 Néanmoins, Les Bêtises de la mort, de 2004.
00:15 Et "Qu'est-ce qui n'est pas bon avec Kevin", de 2011.
00:19 Ces deux films sont assez bien décriés les morts et les côtés sombres de notre monde,
00:24 laissant de l'espace pour réfléchir et un certain message avec des simples vérités.
00:29 Les Bêtises de la mort, réalisé par Shane Meadows,
00:32 avec le scénario de Shane Meadows et de Paddy Considine.
00:36 C'est un film très facile à décrire, c'est presque un mélange de "Brother" et la réalité britannique,
00:42 mais avec des détails et des hints sur quelques autres œuvres,
00:47 que je vais vous parler plus tard.
00:48 Tout commence par le fait que le protagoniste Richard retourne de l'armée,
00:53 parce qu'il sait que la groupe de bâtards locaux a mis des bêtises sur son frère.
00:58 Richard les trouve, et puis commence à faire peur et à les effrayer,
01:03 et puis une guerre complète,
01:05 une guerre terrible, cruelle et impudente.
01:09 Au fil de tout ce film, je n'ai pas oublié l'impression d'être presque en relation de "brother" avec notre frère Balabanov.
01:16 Il y a beaucoup d'analogies à faire, les différences commencent par les détails,
01:21 et dans l'ensemble du scénario.
01:23 En plus, l'histoire a bien pris les idées du cœur de la lumière,
01:28 en les corrigeant un peu, mais en restant un hint sur le film.
01:33 Le scénario est très sombre, et qu'est-ce qu'on peut attendre de l'histoire de la misère ?
01:38 L'histoire se transmet de Richard à la bande et de l'armée,
01:42 sans jamais s'embrasser sur quelque chose d'unique, et en utilisant souvent les flashbacks.
01:46 En tout cas, les bêtises restent une autre impression,
01:49 comme si c'était une mélange de Richard et Tarantino.
01:53 Le premier est le setting, le deuxième la structure et...
01:57 comment dire... le spirite commun.
01:59 Le film en général me fait aussi avoir l'association avec "Tuer Bill",
02:03 bien que les thèmes soient communs.
02:05 Et comme dans beaucoup de films sur la vengeance,
02:08 ce film contient une morale facile à lire,
02:10 et qu'il ne faut pas oublier.
02:13 Richard et son joueur, Paddy Considine,
02:15 sont de nouveau un ressemblant à Danilo,
02:17 mais on ne peut l'apprécier qu'encore moins que notre assassin.
02:22 Richard est beaucoup plus froid et plus dangereux et plus terrible.
02:27 Il est facile à comprendre,
02:29 mais il est plus difficile de s'y rendre.
02:33 Et c'est exactement cette complexité de personnage et cette soustitrance
02:36 qui est bien montrée par le deuxième auteur de l'histoire, Considine.
02:40 Il a bien transmis la vengeance et,
02:42 en sortant de celle-ci et de ses actions,
02:45 la mort des gens.
02:47 Dieu les pardonnera.
02:52 Il les pardonnera et les permettra de rentrer dans le ciel.
02:59 Je ne peux pas vivre sans ça.
03:02 Et je dirais que, en tant que mec qui a commencé la voyage de la crosse contre les morts,
03:07 je le comprends parfaitement.
03:09 Shaika est montrée de la meilleure de sa puissance.
03:12 Ce sont des morts-morts, des trompeurs, des biens-morts,
03:17 qui ne font pas de mal à se faire brûler.
03:19 L'abandon lyrique.
03:21 Pour moi, il y a deux groupes de cinéastes et non seulement de vrais meurtriers.
03:26 Le premier, un antagoniste qui, par sa motivation,
03:29 son regard sur la situation ou d'autres façons similaires,
03:32 crée une sincère sympathie pour lui-même.
03:35 Un exemple idéal, Pagan Min de la 4ème Fakraya.
03:39 La deuxième groupe, des bâtards, des monstres et des f*cards
03:43 qui, par leurs actions et leurs pensées,
03:46 forcent les gens à hainer eux-mêmes
03:49 et à souhaiter à eux de terribles morts ou de morts.
03:52 Ici, le merveilleux Mrs. Karmody de The Gleek King
03:57 et sa scénario de Darabont sont parfaitement mis en place.
03:59 Alors, les locaux des F*cking Bollocks
04:01 sortent de...
04:03 ...sortent de la 2ème groupe avec un bruit de souris.
04:06 Ils sont bien joués, comme ils sont écrits.
04:09 Et, sans aller trop loin, je remercie l'immense histoire
04:12 de ces détails, par exemple.
04:14 Le protagoniste ne laisse pas la pire chose de Shike
04:19 comme si c'était une type de travail hollywoodien.
04:22 Regarde ça, mec.
04:24 F*ckin hell, c'est de l'acide.
04:26 Ouais.
04:28 Qu'est-ce que tu vas faire avec ça ?
04:30 Je vais lui donner une dose super-duper.
04:32 Je vais le envoyer vers l'espace, mec.
04:34 Ouais.
04:36 Cet espace, tu ne reviendras pas, mon garçon.
04:40 Visuellement, la plupart des films britanniques
04:43 ressemblent beaucoup.
04:45 Au moins, des films britanniques très petits.
04:48 C'est une image froide,
04:50 une sorte de ne pas-y-re-prendre,
04:52 qui crée une sensation de plus de réalistisme.
04:55 Et une technique très technique,
04:58 en même temps avec un excellent choix de lieux
05:00 pour les films naturels.
05:02 Les vues, wouah, la beauté.
05:04 L'image qui crée l'atmosphère de mélancolie
05:07 et de suppression émotionnelle, c'est aussi bien.
05:10 La même indifférence en forme d'une petite truc
05:13 est aussi dans la zone de montage.
05:15 En plus, une partie du matériel a été enregistrée
05:18 dans la légende de la commune, la caméra Super 8.
05:21 La musique a aussi une caractéristique.
05:24 Le film est comme si il était divisé en actes conditionnels,
05:27 les passages entre lesquels sont enregistrés par la musique,
05:30 à dire par les chansons d'auteur, presque bardes.
05:34 Je pense qu'il ne faut pas préciser
05:37 que tous les films sont très tristes et sombres.
05:40 Les Boutiques de la Mort sont vraiment
05:42 un bon choix à regarder.
05:44 Mais encore une fois, je pense que
05:46 pas tout le monde va aimer.
05:48 C'est une histoire trop sombre,
05:50 trop crue et, en général,
05:52 trop misanthropique.
05:54 C'est un bon film sur la vengeance,
05:56 mais seulement sur elle.
05:58 Un tel focus peut facilement
06:00 dépasser un grand nombre de spectateurs.
06:02 Et maintenant, qu'on a dépassé ce plan,
06:05 on peut passer au deuxième objet.
06:08 "Quelque chose n'est pas bien avec Kevin" de Lynn Ramsey
06:12 "Vous souhaiteriez entrer dans la tête d'un homme
06:14 avec une vie brisée,
06:16 et pas de votre volonté."
06:18 Si oui, ce film est pour vous.
06:20 Au centre, Yves,
06:22 la mère de Kevin, un élève compliqué,
06:25 qui fait une chose très inacceptable,
06:28 qui détruit sa vie et celle de sa mère.
06:32 Maintenant, il faut continuer à vivre,
06:35 et comprendre pourquoi ça s'est passé ainsi,
06:38 et où elle a fait des erreurs.
06:41 Tout le film est une réflexion,
06:44 des flashbacks et des pensées
06:46 sur la question de la parenté et des problèmes d'éducation.
06:49 Et c'est assez déprimant.
06:51 En plusieurs aspects.
06:54 Au niveau du plot, au niveau visuel et au niveau des personnages.
06:58 Bon, en premier.
07:00 Ce film est composé de beaucoup de choses
07:02 tristes, dépressives et apathiques.
07:05 L'événement après l'événement nous montre
07:07 comment des petits problèmes se transmettent aux grands.
07:10 Et à cause de la structure,
07:12 avec le constant changement de l'historique en l'ancien,
07:14 certains moments, nous le savons.
07:16 Et quand le spectateur est amené à leur description
07:19 et donne des hints dans les détails,
07:21 il y a un suspens très profond
07:24 qui conduit à la négligence de voir
07:27 et à la déroulée de l'imagination.
07:29 Une picture, l'une plus terrible que l'autre.
07:33 Qu'est-ce qu'on peut dire des personnages ?
07:50 Au centre de tout, il y a Eva,
07:52 la habitante de Swinton.
07:54 Je ne vais pas encore vous dire
07:56 qu'elle est géniale.
07:58 Je le fais constamment.
08:00 Ici, elle est l'un des 90% du film,
08:03 donc la tâche était super compliquée.
08:06 Je vais tout de même vous rappeler Eva.
08:08 Une pauvre femme qui a vraiment essayé,
08:11 malgré tous les problèmes,
08:13 de faire son fils un homme normal.
08:15 Mais qui n'a pas permis de le faire.
08:18 Une véritable désolation.
08:20 Dans le rôle de Kevin,
08:22 il y a aussi John C. Reilly,
08:24 dont il aurait fallu dire quelque chose.
08:27 Mais il n'y en a pas beaucoup,
08:28 donc on y va.
08:30 Mais je peux dire quelque chose
08:32 à propos de Kevin,
08:34 et je ne vais pas me détenir.
08:36 Que Ezra Miller, que Jasper Newell
08:38 ont montré un vrai putain
08:40 et un con,
08:42 qui les a faits rire,
08:44 et qui ne méritent pas de pardon
08:46 ni de sympathie.
08:48 A ce moment-là,
08:49 quand Kevin commence à s'adapter,
08:51 par exemple, à demander pardon
08:53 pour quelque chose,
08:54 il ne peut plus croire à Yota.
08:56 C'est comme si son image
08:58 était si malheureuse.
09:00 En tout cas,
09:01 des connes et des bâtards,
09:02 quels autres doivent être cherchés ?
09:04 [Exposition]
09:30 Et enfin,
09:31 le aspect technique,
09:32 qui, avec une petite poussine,
09:34 crée une inquiétude et une inquiétude
09:36 pour presque chaque composante.
09:39 Par exemple, la caméra,
09:41 qui utilise constamment des techniques non standard
09:43 et veut partir vers l'endroit du art-house.
09:46 Ou la photo,
09:47 qui s'intéresse à la couleur rouge brillante
09:49 dans la peinture,
09:51 comme si elle se rappelait
09:52 une thème principale.
09:54 Ou la musique,
09:55 qui s'éteint de temps en temps.
09:58 Et toutes elles sont brillantes,
10:00 joyeuses, positives.
10:02 Pourquoi, pour toi,
10:04 par ce contraste,
10:06 ça devient, au contraire,
10:08 seulement pire ?
10:09 En tout cas,
10:10 l'aspect technique du film
10:12 est bien réalisé.
10:14 Si quelque chose n'est pas bien avec Kevin,
10:16 je pense qu'il faut le montrer en première place
10:18 et bien sûr,
10:19 à ceux qui s'en vont pour les enfants.
10:21 Parce que c'est un bon rappel
10:23 de l'expression de responsabilité.
10:25 Ça va être difficile,
10:27 probablement contre la volonté,
10:29 mais nécessaire.
10:31 Parce que,
10:32 c'est le meilleur mortier
10:34 que celui de Kevin.
10:37 Sous-titrage FR : VNero14
10:41 Sous-titrage FR : VNero14
10:43 Merci.
10:46 Merci à tous !