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00:00 Ce qu'il faudrait retenir, c'est que la communauté nationale et internationale a assisté à une mise en scène de l'État,
00:12 avec les forces de défense et de sécurité, qui ont encore une fois exercé des violences et détruit des biens du leader de l'opposition,
00:24 avant qu'il ne soit kidnappé et amené un jour non ouvrable, ici au niveau du tribunal, où vous pouvez observer, les caméras peuvent le montrer, tout est électrifié.
00:40 Donc cette électrification, en réalité, c'était pour Ousmane Songo. C'est un dessin qui a été formé, qui a été réfléchi, planifié et qui a été en fait exécuté.
00:56 Mais le plus ridicule, c'est que l'on est parti d'un soi-disant flagrant délit de vol d'un portable, d'un minable portable.
01:08 Pour l'interroger sur cela, et au finish, les officiers de police judiciaire se sont permis de rentrer dans une littérature où il y a une crielle de propos
01:27 qu'ils ont eux-mêmes qualifiés de leurs propres chefs et déférer Ousmane Songo devant le procureur de la République.
01:36 Tout cela s'est passé des jours non ouvrables. Une grande première dans notre pays, une grande première dans notre démocratie.
01:48 Et c'est les juges d'instruction qui ont refusé de le placer, en tout cas de l'entendre, un jour non ouvrable. Voilà pourquoi nous sommes venus aujourd'hui.
02:00 Et c'est vraiment triste. Triste dans la mesure où nous nous sommes retrouvés avec même pas des indices.
02:13 Un dossier vide, désertique, racétique, dans lequel il n'y a que des propos qui sont alignés, invités à Ousmane
02:26 et qui ont été caractérisés par la police que le procureur a repris.
02:32 Et on nous a même dit que la femme a innocenté Ousmane Songo.
02:35 Et je ne peux pas parler du secret de l'instruction, mais retenez que les faits pour lesquels il avait été arrêté, c'était des faits de flagrance.
02:46 Et on se retrouve de flagrants délits, de poursuites qui ont été transformés en des crimes, sans qu'il y ait un seul élément qui ait été provoqué, ou en tout cas un seul indice.
03:04 Et on s'attendait à ce que le juge d'instruction reprenne son indépendance, qu'il revendique son indépendance.
03:16 Et que le Sénégal ait encore, continue à avoir confiance en la justice. Mais hélas, nous avons été très déçus.
03:27 Nous avons été déçus et notre sentiment est que le droit n'a pas été appliqué.
03:32 On ne peut pas prendre des infractions coloniales, on vise un article, on se fonde sur cet article,
03:39 alors que le contrôle ne permet pas de ressortir un seul indice sur les articles qui ont été visés.
03:47 À quoi peut-on s'attendre pour la suite de la procédure ? Maintenant, ils ont pris la décision de le placer sous mandat de dépôt.
04:01 C'est son destin. Mais je pense personnellement que c'est aussi le destin d'un peuple.
04:08 C'est quoi la suite de la procédure ? La prochaine étape ?
04:14 Ousmane Sonko a toujours gardé la même attitude. C'est quelqu'un qui a toujours été stoïque.
04:22 Et sa force, il la tire des patriotes. Il la tire de ceux qui aujourd'hui revendiquent la démocratie.
04:30 Il tire sa force de ceux qui aujourd'hui revendiquent l'état de droit.
04:35 Il tire sa force de ceux qui disent que le peuple est un homme, et qu'il va faire tout pour être un homme.
04:41 Et il faudrait qu'il y ait une nouvelle force.
04:45 C'est pourquoi, jusqu'à ce que nous soyons là, Ousmane Sonko doit être candidat.
04:52 Nous savons qu'il doit être candidat. Il doit être candidat.
04:57 Il doit être candidat pour les gens. Nous devons le réjuger.
05:06 Nous devons le réjuger. Si nous le faisons, il n'y aura plus de débat.
05:14 Nous devons retenir que, jusqu'à ce que nous soyons là, Ousmane Sonko soit candidat.
05:20 Tout le monde peut demander les élections.
05:24 Tout le monde peut demander les élections.
05:28 On ne peut pas le dire à l'instant.
05:32 Mais il faut que Dieu le réjugie.
05:38 Il faut que Dieu réjugie Ousmane Sonko.
05:43 Il faut que Dieu le réjugie.
05:45 Il faut que Dieu réjugie Ousmane Sonko.