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Retrouvez le replay de la course dames de l'étape à Sunderland des WTCS du 29/07/2023 (OKAST).

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00:00:00 Les filles s'avancent pour se lancer dans cette manche des World Triathlon Series de Sunderland
00:00:08 Format sprint sur un parcours atypique.
00:00:12 Il y aura déjà 750 mètres de natation,
00:00:16 puis 21,3 km de cyclisme sur 5 tours et 5 km de course à pied sur 2 tours.
00:00:25 Après la démonstration des garçons, Pierre Lecorque vainqueur, Léo Berger deuxième,
00:00:32 nous attendons beaucoup de nos françaises qui portent les numéros 1, 2 et 7,
00:00:38 ce qui veut dire que sur la start list du jour,
00:00:41 elles sont les mieux classées des adversaires,
00:00:45 Cassandre Beaugrand numéro 1, Emma Lombardi numéro 2,
00:00:49 et puis un petit peu après, Léonie Perriot numéro 7.
00:00:51 Oui c'est vrai, de nombreux adversaires directs en tête du classement de la coupe de ce championnat du monde sont absentes,
00:00:59 mais justement il faut aller chercher 4 grosses perfs.
00:01:02 C'est aujourd'hui que les françaises vont chercher la grosse perf,
00:01:06 ça passe par une victoire, par une deuxième place, par une troisième place, en tout cas c'est parti.
00:01:10 Cassandre Beaugrand, Emma Lombardi et Léonie Perriot sont aux prises avec ses 50 autres concurrentes,
00:01:17 Grégory Rouault.
00:01:18 Grosse start de Cassandre, on la connaît, on la voit tout en bas de l'écran,
00:01:21 on la voit très fréquente, elle a un très très bon départ,
00:01:24 elle a fait le choix de tout de suite se mettre à nager,
00:01:26 un petit peu plus compliqué derrière pour Emma Lombardi qui a eu du mal à se mettre en marche,
00:01:31 et on a vu en plus quelques nageuses venir la taquiner,
00:01:34 en tout cas moi je pense que là Cassandre est partie pour faire la première bouée en tête,
00:01:38 elle est vraiment partie sur un gros start.
00:01:41 Une natation dans la mer du Nord,
00:01:43 alors il y aura un aller-retour en fait avec une forme un peu rectangulaire et beaucoup d'options différentes,
00:01:51 on vous l'a dit 15 degrés seulement dans l'eau,
00:01:54 il y a beaucoup de vent mais pas beaucoup de courant finalement,
00:01:58 alors effectivement il faut gérer ce froid, d'où la combinaison obligatoire,
00:02:03 mais pour le reste au niveau du courant, cette mer du Nord est plutôt accueillante à ce niveau là seulement.
00:02:09 Oui c'est sûr que ça facilite un peu les choses, on n'a pas une natation avec des grosses vagues,
00:02:13 par contre là vraiment je suis impressionné par l'écart qu'a réussi à produire Cassandre Beaugrand,
00:02:19 il y avait des très bonnes nageuses puisque derrière c'est Zanette Bragmaier, c'est Emma Lombardi,
00:02:23 c'est Nicole Vanderkeh.
00:02:26 Elle est tout en bas de votre écran en fait Cassandre Beaugrand avec le bonnet jaune.
00:02:31 Et les filles ont tout juste pas réussi à prendre ses pieds.
00:02:34 Vraiment très très gros départ natation, c'est bien ça va la mettre dans une bonne condition,
00:02:40 dans un bon état mental pour ensuite aborder le reste de la course.
00:02:43 Et là ça va être le passage de la bouée Grégory et on va voir si, il y a 4 filles,
00:02:47 c'est assez drôle parce qu'il y a 4 piques sur le peloton et les 4 filles en tête de chaque pique ont creusé l'écart
00:02:55 et là tout le monde va se retrouver au passage de la bouée pour passer dans ce que vous appelez la machine à laver.
00:03:01 C'est les fameuses pointes qui sont en train de se former et puis derrière quand on arrive tous,
00:03:06 ça fait un petit peu en tonnoir quand on arrive à la première bouée et quand on est au milieu de l'entonnoir,
00:03:11 on ne passe pas un super moment, ça ne se voit pas beaucoup à l'écran mais c'est vrai qu'on est déjà sur un effort physiologique
00:03:19 qui est très exigeant, on a les pulsations qui sont très hautes et dès qu'on a quelqu'un qui s'appuie sur votre épaule,
00:03:25 qui vous appuie sur les pieds, sur le bassin, on monte encore plus en pulsation et ça devient vraiment vraiment désagréable.
00:03:30 Ce n'est pas un bon moment, on boit la tasse, on étouffe, c'est terrible.
00:03:35 Exactement, il ne faut pas être trop stressé dans l'eau.
00:03:39 Il faut avoir l'habitude. Il y a deux écoles au triathlon, soit vous y venez peut-être parce que vous êtes un peu plus nageur,
00:03:46 soit vous y venez parce que vous êtes un peu plus course à pied vélo.
00:03:50 Et puis il y a un moment où pour les deux grandes familles, il faut progresser à grand coup.
00:03:55 Pour ceux qui ne sont pas spécialistes de natation au départ, c'est un calvaire ce passage.
00:04:00 Et là on voit la brésilienne Lopez, si je ne dis pas de bêtises.
00:04:03 Voilà, Victoria Lopez, la jeune brésilienne, très très bonne nageuse également.
00:04:07 Cassandre, le bonnet jaune, le bonnet violet, je vais essayer de l'identifier, c'est dans les 50.
00:04:15 On va essayer de regarder ça, mais en tout cas, sacré début de course.
00:04:19 Et voilà, le passage de la Bouée.
00:04:21 Alors, passage de la Bouée en troisième position, a priori, vous dites Cassandre Beaugrand, on est bien d'accord.
00:04:28 Et là on voit M. Anbas de l'écran, bonjour, regardez là un peu.
00:04:31 Oh là là ! Elle passe un sale moment là.
00:04:33 Il y a eu des coups.
00:04:35 Bien sûr, à bord du kayak, il y a des commissaires de course qui vérifient qu'il n'y a aucune irrégularité.
00:04:42 Voilà, c'est très difficile là dans ce creux.
00:04:45 Alors évidemment, vous pouvez faire le tour pour éviter d'être dans la bagarre,
00:04:49 mais forcément, vous faites plus de distance.
00:04:52 C'est un choix stratégique, c'est aussi de la vision.
00:04:54 Les bons nageurs arrivent à avoir cette vision avant la Bouée,
00:04:56 savoir où est-ce qu'ils doivent se faufiler, quelle est la bonne stratégie.
00:04:59 Bon là, on voit Cassandre qui est calée dans les pieds en troisième position,
00:05:04 et derrière un pack qui est en train de s'effilocher.
00:05:06 Donc on a vu Emma Lombardi avoir un petit peu de difficulté lors du passage de la première Bouée,
00:05:12 elle qui est une excellente nageuse.
00:05:14 Emma Lombardi, c'est quelqu'un qui vaut à peu près 10, 20...
00:05:16 Vous la voyez plus loin, Emma Lombardi ? Parce que j'ai cru voir un numéro 2.
00:05:20 Mais non, il n'y a qu'à Cassandre Beaugrand, c'est sûr, avec l'un des deux bonnets jaunes,
00:05:25 mais sur les deux bonnets jaunes là...
00:05:27 Non, non, elle est un peu plus derrière, on l'a vu, bonnet numéro 2.
00:05:30 En tout cas, il y avait tout à l'heure des écarts suivant la pointe où vous vous trouviez,
00:05:35 mais au moment du regroupement à la Bouée, il y a nettement moins d'écarts maintenant.
00:05:41 Rappelons que l'eau est à 15 degrés, ça nage dans la mer du Nord.
00:05:45 C'est un effort très très dur et au moment, tout à l'heure,
00:05:50 enfin non, maintenant, très très peu de temps, au moment de la zone de transition,
00:05:55 il va falloir ôter cette combinaison et se mettre en posture de cycliste.
00:06:01 Et là, ça va être aussi compliqué, la combinaison obligatoire,
00:06:05 lors d'une température fraîche comme celle-ci.
00:06:07 Oui, et là, on voit passage de la dernière Bouée, retour vers la plage.
00:06:11 Je vais essayer d'identifier si possible Emma.
00:06:15 Elle est bonne et jaune, de toute façon.
00:06:17 Ce n'est pas évident.
00:06:18 Ce n'est pas évident, je crois que c'est encore elle qui vient de se faire un petit peu...
00:06:22 C'est elle qu'on voit là au milieu, qui est en train de se faire embêter.
00:06:24 Oui, donc elle est assez loin et en plus, elle a encore perdu du temps sur ce virage.
00:06:29 Du temps, de l'énergie, c'est vrai que ce n'est pas simple.
00:06:31 Bon, tout à l'heure, lors de la course des garçons,
00:06:35 Pierre Lecor avait manqué sa partie natation, il était assez loin aussi,
00:06:40 mais ça ne l'a pas empêché de s'imposer.
00:06:42 Tout à fait, et ça va être une course qui va être longue.
00:06:45 On l'a vu chez les garçons, le parcours est exigeant au possible.
00:06:49 Il va falloir être placé.
00:06:50 Donc là, la bonne nouvelle pour Cassandre, c'est qu'en faisant une bonne natation,
00:06:53 elle va avoir cet avantage de pouvoir attaquer la course au devant,
00:06:57 de pouvoir choisir ses lignes, d'être maître de son projet.
00:07:01 Vraiment à elle de prendre les choses en main.
00:07:03 Elle qui vit maintenant en Angleterre depuis un petit peu plus d'un an.
00:07:06 Bon, ben voilà, elle court à la maison.
00:07:08 Et elle habituée à ces conditions. On la voit, on la sent motivée.
00:07:11 Je la trouve vraiment, voilà, dans le coup, là, on sent dans ses intentions,
00:07:15 dans la fréquence qu'elle met dans sa nage, qu'elle a envie tout de suite
00:07:18 de faire une grosse natation et de se poster à l'avant.
00:07:21 Et j'ai compris, l'histoire du doute sur le numéro 2 ou numéro 1,
00:07:24 c'est qu'en fait, il y avait l'élastique des lunettes
00:07:30 qui faisait une espèce de barre en dessous du 1 pour faire le 2.
00:07:33 Bon, juste un mot quand même, l'année dernière, vous vous en souvenez,
00:07:36 et Flora Dufy et Georgia Taylor-Brown
00:07:39 avaient tout trusté sur les World Triathlons Series.
00:07:42 Cette année, c'est un peu différent. Les deux stars sont blessées.
00:07:45 Elles devraient revenir progressivement pour faire les Jeux,
00:07:48 mais ce n'est pas non plus pour l'instant leur année.
00:07:53 Ce n'est pas gagné. On a eu une annonce cette semaine de la part de Georgia Taylor-Brown,
00:07:57 comme quoi elle était blessée, qu'elle ne serait pas au Test Event de Paris.
00:08:00 On va voir si elle peut revenir d'ici la fin de saison.
00:08:03 En tout cas, voilà, deux très belles athlètes qui vont devoir se mettre en "pause"
00:08:07 pour revenir encore plus fortes.
00:08:09 Elles sont habituées aussi à ce genre de période où elles se blessent
00:08:12 et elles reviennent toujours très très fortes.
00:08:15 Il faut se rappeler que Georgia Taylor-Brown avait été blessée avant les Jeux olympiques.
00:08:18 Ça ne l'avait pas empêchée d'aller chercher une très très belle médaille d'argent
00:08:22 et puis d'aider les Anglais à aller remporter le titre par équipe.
00:08:25 Et Flora Dufy, championne olympique, évidemment.
00:08:28 On parle là de la médaille d'or et de la médaille d'argent des derniers Jeux.
00:08:32 Et donc, bien sûr, cette année, sur les World Triathlon Series,
00:08:37 c'est Pes Potter, la Britannique, qui chez elle fait l'impasse.
00:08:41 Elle a vraiment dominé, tout comme Sophie Coldwell, autre Britannique,
00:08:47 qui s'est imposée sur ces manches des World Triathlon Series.
00:08:52 Mais il y a eu entre-temps le fameux super sprint de Hambourg
00:08:57 qui faisait office de championnat du monde le premier de l'histoire en version super sprint,
00:09:02 c'est-à-dire encore la moitié de cette distance.
00:09:05 Et c'est Kassandra Beaugrand qui s'est imposée en devenant championne du monde du super sprint.
00:09:11 Elle est en pleine forme.
00:09:13 Kassandra Beaugrand qu'on attend en 3e, 4e position à la sortie de l'eau.
00:09:17 Ça devrait le faire.
00:09:19 L'autrichienne Kreuzinger qui a pris la tête, Lopez en 2e, Kassandra en 3e.
00:09:24 J'ai eu l'impression de voir une remontée d'un bonnet jaune et j'espère que ça soit Emma.
00:09:31 Je l'espère. On verra ça à la sortie d'eau.
00:09:34 En tout cas, une course qui s'annonce vraiment haletante jusqu'au bout.
00:09:39 Est-ce qu'on l'a vu vraiment ? Je le répète, le parcours à vélo est très particulier et très exigeant.
00:09:44 Thérèse Fursinger.
00:09:47 Pour l'instant, impressionnante.
00:09:51 Bon, rappelons-le, les spécialistes de la natation sur une partie comme celle-ci arrivent assez rapidement à faire l'écart.
00:09:59 Le problème, c'est qu'après, il faut tenir, s'organiser sur une partie vélo où ça part très, très vite.
00:10:05 Et finalement, les super nageurs ne restent pas forcément très vides en tête.
00:10:12 Nous allons avoir donc les premiers passages.
00:10:17 On va voir, attention aussi, où est Maria Kingma. Je pense que c'est elle avec la combinaison orange.
00:10:23 La néerlandaise qui sera évidemment.
00:10:26 Vicky Van Der Merwe, la sud-africaine devant Victoria Lopez, la brésilienne Cassandra Beaugrand.
00:10:33 Troisième position à 4 secondes. Emma Lombardi, 6ème, vous l'aviez bien vu.
00:10:37 Grégory Boult, effectivement, elle a fait une superbe remontée.
00:10:40 Emma Lombardi et Cassandra Beaugrand à l'issue de cette première partie, les 750 mètres de natation sont fidèles au rendez-vous.
00:10:47 Elles portent les numéros 1 et 2. Elles sont parmi les meilleures.
00:10:51 Pour l'instant, nous sommes sur la bonne dynamique.
00:10:55 Concernant Léonie Perriot, en remontée, c'est un peu plus...
00:11:00 Elle est sortie 30ème à une trentaine de secondes avec...
00:11:03 29 secondes de retard.
00:11:04 Oui, mais elle sort avec des bonnes rouleuses. Donc c'est loin d'être fini.
00:11:07 On connaît les qualités à vélo de Léonie. Il va falloir s'accrocher. La course va être longue.
00:11:13 Maintenant, il faut se replacer et puis surtout, tout miser sur le vélo pour se replacer avant la course à pied.
00:11:18 Attention à cette zone de transition difficile parce qu'il y a la combinaison.
00:11:23 Elle est très difficile à enlever, cette combinaison, même si ces dernières années, ça a beaucoup progressé pour la rapidité sur cette zone de transition.
00:11:33 Tout le monde respecte le drapeau rouge, c'est-à-dire qu'on n'enfourche pas le vélo avant d'avoir passé la ligne.
00:11:38 Sinon, il y aura 10 secondes de pénalité.
00:11:41 Et c'est parti avec le duo de tête, donc, et la Sud-Africaine et la...
00:11:47 C'est l'Autrichienne.
00:11:48 C'est l'Autrichienne.
00:11:49 Frözinger avec Kassandra Beaugrand.
00:11:51 Derrière, on voit que ça s'organise tout doucement, un petit groupe de 3.
00:11:55 En tout cas, Kassandra, c'est très bien.
00:11:56 Maintenant, ce qu'il faut qu'elle fasse, Kassandra, c'est qu'elle prenne ses relais, qu'elle s'impose.
00:11:59 Aujourd'hui, elle vient de gagner à Hambourg. Il faut aussi qu'elle marque un peu les esprits en montrant qu'un vélo, elle est largement capable de faire.
00:12:06 Oui, donc, c'était la Sud-Africaine, Vicky van der Merwe, qui avait réussi la meilleure transition.
00:12:14 Et a priori, donc, ce n'est pas elle avec Kassandra Beaugrand.
00:12:18 Non, non, non, c'est Thérèse Frözinger qui vient de faire une erreur de braquet, là, dans la montée.
00:12:22 Oh là là, quelle erreur, quelle erreur, parce que là, effectivement, la relance est forte.
00:12:26 Mais est-ce que ça fait le jeu de Kassandra Beaugrand de se retrouver toute seule à ce moment-là?
00:12:30 Non, pas forcément. Elle essaie de faire comme Léo Berger dans l'épreuve des garçons, c'est-à-dire de constituer un groupe d'échappés et de mettre la pression.
00:12:38 Vraiment, les Français sont impressionnants sur ce parcours cycliste, là, d'entrer sur ce premier tour.
00:12:44 Kassandra Beaugrand qui prend la tête avec une seule fille capable de prendre sa roue.
00:12:49 Et derrière, on aperçoit, je crois reconnaître Emma Lombardi qui est dans ce groupe de cinq, quinte en poursuite, même s'il va falloir faire la revue d'effectifs précise.
00:13:01 Tout à fait, c'est ça, avec deux filles en tête, un groupe de cinq derrière dans lequel apparaît Emma Lombardi.
00:13:07 Je crois aussi Olivia Matias, Lopez Lavrazilienne.
00:13:11 Voilà des bonnes rouleuses qui vont vraisemblablement rentrer sur les deux filles de tête.
00:13:15 Et puis derrière, il faut surtout bien s'organiser, rester à l'avant du groupe.
00:13:19 On l'a vu chez les garçons. Ce parcours est exigeant. Il faut rester placé.
00:13:22 Et je crois qu'en fait, on a reçu, vous savez, chaque triathlète a une puce.
00:13:30 Et je pense qu'il y avait eu une erreur sur la sud-africaine Vicky Van Der Merwe.
00:13:36 Je pense aussi. Oui, il y a eu un échange de puces.
00:13:38 Oui, il y a eu un échange de puces et ce n'est donc pas. En plus, elle a le 51 alors que l'autrichienne a le 52.
00:13:46 Voilà donc, j'ai été victime du document officiel qui, du coup, était faux, le document officiel.
00:13:55 Voilà. Et donc là, on voit les deux filles de tête qui s'organisent bien.
00:13:59 Thérèse Preusinger, Cassane Beaugrand. Voilà, on passe des relais. C'est très, très bien.
00:14:04 Et derrière, un groupe avec une Allemande qui est en train d'emmener avec Olivia Mathias, Annie Cacoch, l'Allemande, Emma Lombardi, Olivia Mathias et la Mexicaine, Lisette Rueda Santos.
00:14:18 Et derrière, encore des petits paquets de cinq à six personnes à chaque fois.
00:14:22 Vraiment attention à ce parcours qui va être très, très, très dur.
00:14:27 Et là, on voit Léonie. Alors là encore, voilà Léonie Perreault, elle est là. Ploton très, très, très étiré.
00:14:36 Il va falloir être habile, c'est à dire bien relancer, bien gérer les virages parce qu'au moindre écart, vous prenez du vent.
00:14:44 Et si vous n'avez pas la force avec l'écart pour revenir et pour combler le retard, c'est trop tard.
00:14:50 Donc effectivement, être tout de suite dans le coup, faire un minimum d'effort.
00:14:55 Et c'est ce que sont en train de faire les Françaises pour l'instant. Et c'est tant mieux.
00:15:01 Allez là, on a une partie vraiment en faux plat descendant où on prend beaucoup de vitesse avec un demi tour à 90 degrés tout en bout.
00:15:08 Et vraiment derrière, une grosse remontée en faux plat montant. Voilà.
00:15:12 C'est important de bien aborder ce demi tour et de bien jouer au niveau de son dérailleur.
00:15:16 Parce qu'il faut enlever du braquet pour relancer, être plus souple.
00:15:21 Et là, on voit Emma qui prend la tête de ce groupe. Cassandre qui est un petit peu trop rétrogradée à mon sens.
00:15:26 Il faut vraiment qu'elle s'impose et qu'elle continue de remonter. Et là, le groupe avec Rachel Klamer.
00:15:31 Attention, là, il y a de la rouleuse, même si là, j'ai vu des grosses erreurs de braquet.
00:15:35 La Suissesse, l'écart est de 19 secondes sur la tête de la course pour ce groupe où on retrouve Jolien Vermaelen, la Belge, ainsi que sa compatriote Valérie Barthélémy.
00:15:47 Il y a donc, vous le disiez, Rachel Klamer, la néerlandaise, l'Allemande Lena Messner, la néo-zélandaise également.
00:15:55 Et là, Nicole Van Der Kaaij, Alice Beto, l'italienne, et Marlène Gomez-Gögel.
00:16:00 Voilà, elles sont toutes à 19 secondes, deux filles sont à 20 secondes. On va dire que sur les 16 premières places, ça se tient en un mouchoir de poche.
00:16:09 Le souci, c'est pour Léonie Perriot. Allez, elle est à 27 secondes pour l'instant.
00:16:14 Elle est dans un bon groupe, elle avec Julie Déron, la Suissesse, qui est une excellente rouleuse.
00:16:19 Je pense que ça peut rentrer, ça risque de rentrer. Par contre, c'est des cartouches qui vont être utilisées et qui seront plus disponibles pour la course à pied.
00:16:26 On l'a vu, c'est une course qui se fait par élimination. Et là, c'est très bien ce que fait Kassandra.
00:16:31 En étant devant, on utilise moins d'énergie sur ce genre de parcours. Donc là, voilà, c'est très bien.
00:16:35 Elle passe son relais, aux filles derrière aussi de l'aider. Mais même si, entre guillemets, elle a vraiment la pancarte de favorite.
00:16:42 Si ça pose groupé, on l'a vu à Hambourg, elle a impressionné à Hambourg tout le monde sur la partie course à pied.
00:16:47 Donc, elle a vraiment une pancarte sur le dos.
00:16:51 Les relais qui sont pris avec le numéro 2 ici, Emma Lombardi.
00:16:58 Emma Lombardi, Olivia Mathias dans la roue, la compagne d'Alexie.
00:17:04 Alexie, le Britannique, la star britannique, qui n'est pas là. C'est assez surprenant, d'ailleurs, de voir que les Britanniques ont fait l'impasse.
00:17:13 Mais c'est pour la jouer dans la mesure où beaucoup de Britanniques avaient pris de l'avance au classement général.
00:17:19 Ils ont préféré faire l'impasse sur Sunderland pour être là et aller marquer des quotas et des points sur le test event à Paris du 17 au 20 août à suivre sur la chaîne l'équipe.
00:17:32 Et donc, ça a été difficile pour les Britanniques de se dire on fait l'impasse sur notre manche, mais c'est stratégique.
00:17:39 Les Français, eux, ont beaucoup misé sur Sunderland. Chez les garçons, ça a cartonné. Chez les filles, ça part très bien.
00:17:46 Des stratégies différentes. La France, dans l'ensemble, prend la stratégie de ne pas aller en altitude jusqu'au dernier moment avant le test event.
00:17:55 Ce n'est pas le cas de toutes les nations. Entre guillemets, les Françaises, elles, ont fait leur stage en amont.
00:18:01 Là, il y aura une période de récupération avec aujourd'hui un test à Sunderland en sortie de stage pour voir comment elles sont.
00:18:07 Et derrière, vraiment une période de récupération et de préparation finale avant le test event.
00:18:12 Il en est de même pour les garçons, alors que certaines nations ont décidé de monter en altitude au dernier moment pour redescendre vraiment dans les derniers jours avant le test event de Paris.
00:18:21 23 secondes, vous voyez, alors qu'on est aux alentours, là maintenant, de la 25e place. Il n'y a pas beaucoup d'écart.
00:18:28 Ça ne creuse pas beaucoup, mais les deux Françaises, Emma Lombardi et Cassandre Beaugrand, sont en tête dans le premier groupe.
00:18:36 Et effectivement, on va se reposer la question. Est ce que le fait de faire beaucoup d'efforts dans le vent en tête de la course dans un groupe d'échappés n'est pas suicidaire?
00:18:46 Eh bien non, déjà parce que nous l'avons vu chez les garçons avec Léo Berger qui a tout misé, qui s'en est bien sorti, il est terminé deuxième.
00:18:54 Mais aussi, ce qui est vraiment très, très, très intéressant, c'est que à l'arrière, même si vous avez l'impression d'être dans un gros peloton,
00:19:02 vous êtes obligé de prendre du vent parce qu'il y a tellement de relance que vous êtes toujours soumis à des écarts.
00:19:08 Quoi qu'il arrive, donc finalement, le fameux élastique à l'élastique, l'élastique.
00:19:12 Deux tours ont déjà été parcourus dans cette partie cycliste et la situation est pour l'instant excellente pour les deux Françaises.
00:19:27 Un peu à l'image des deux Français lors de la course masculine. Eh bien là, la numéro un Cassandre Beaugrand et la numéro deux Emma Lombardi.
00:19:36 Oui, aujourd'hui, dans cette compétition où elles sont les deux premières parmi les engagées sur le classement provisoire du championnat du monde.
00:19:46 Nos deux Françaises aux deux premières places sont aussi dans ce groupe de six filles, six filles échappées où pour l'instant, ça collabore Grégory Roux.
00:19:55 Ça collabore, mais cette discute, on voit que l'Allemande essaye de demander un relais et Emma Lombardi n'a pas l'air de vouloir le prendre.
00:20:00 Donc là, c'est Cassandre qui prend les choses en main. C'est très, très bien pour essayer de faire vivre ce groupe à l'avant.
00:20:05 On est mieux à six sous sept que dans un groupe de 25 sur un circuit aussi étroit. Donc c'est très bien ce que fait Cassandre.
00:20:11 Et moi, je pense qu'il faut qu'elle adopte un peu la même stratégie. Elles ont tout intérêt à avoir, à poser avec 15, 20 secondes d'avance sur ce petit groupe de derrière.
00:20:20 Et puis de rester le plus longtemps à six sous sept. Encore une fois, elles seront moins embêtées sur un circuit qui est aussi technique que celui de Sunderland qu'on a découvert aujourd'hui.
00:20:27 Grégory, ôtez-moi d'un doute. Bon, vous savez que Cassandre Beaugrand a souvent des petits pépins, des petits trucs de malchance, la chaussure mal serrée, tout ça.
00:20:36 Le fait qu'elle n'ait pas de numéro sur les bras, ça ne va pas lui poser de problème au regard du règlement.
00:20:41 Non, non, ça a dû s'effacer dans l'eau. Probablement, c'est des numéros, des tatous, des tatous qui, des fois, peuvent ne pas marcher.
00:20:48 Non, non, aucun problème. Et là, Cassandre, honnêtement, elle fait très, très belle impression, comme elle nous a fait une très belle impression à Hambourg et à Lombardie également.
00:20:56 C'est un peu frustrant de ne pas voir son numéro un sur les bras.
00:20:59 Ouais, quand c'est le un. Du moment qu'elle monte sur le numéro un à la fin de la course, c'est ça qui passe.
00:21:05 Voilà, c'est ça. On vient d'apercevoir la Belge numéro 21, Joylen Vermellen, qui était en queue de peloton, qui faisait elle aussi l'élastique.
00:21:17 Et là, on le voit quand même, les filles qui ont tendance à y essayer partie.
00:21:20 Elle se réorganise, ça tourne. On voit des relais assez courts sur ce faux plat descendant avant de faire le demi-tour à 90 degrés.
00:21:27 Celui-là, il est très violent. Il faut faire attention à ses braquets. On a vu des petites erreurs sur la fin du premier tour.
00:21:32 On arrive avec beaucoup de vitesse et on repart quasiment à l'arrêt sur un long faux plat montant.
00:21:38 Donc là, ce n'est pas évident. Et là, c'est Olivia Matias qui s'est mise devant avec la Brésilienne dans sa roue. Cassandre en 3. Très bien.
00:21:46 C'est un groupe où les Françaises, sur le papier, sont les plus fortes.
00:21:51 Effectivement, nous avons des filles comme Vitoria Lopes, la Brésilienne, qui ont des références.
00:21:58 Mais ce n'est pas une fille qui est dans le top 10, Vitoria Lopes.
00:22:03 Donc dans ce groupe, sur le papier, vraiment, les Françaises sont en position de force, les deux.
00:22:08 Et puis derrière, par contre, c'est la championne d'Europe de super sprint, la Norvégienne, Lofte, qui est en train d'imprimer le rythme.
00:22:18 Elle qui est très, très bonne rouleuse à vélo. Attention, je pense qu'elle va ramener une partie du peloton sûrement sur l'avant de la course.
00:22:23 Mais encore une fois, ce n'est pas grave. Il vaut mieux rester à l'avant le plus longtemps possible en petit comité et se protéger de ce gros paquet qui arrive derrière.
00:22:36 Alors toujours ce plan qui est terrible pour l'Ener parce qu'on se dit tiens, ça creuse, ça creuse.
00:22:42 Et puis là, on s'aperçoit que le peloton n'est pas si loin de cela.
00:22:46 Mais bon, attention, c'est un faux plat qui est difficile.
00:22:50 Ça grimpe, ça grimpe. Et avant de combler ce retard, le peloton devra faire encore beaucoup d'efforts.
00:22:57 Le temps, on va dire, le temps de passage et l'accroissement de l'écart est vraiment très, très, très encourageant pour Cassandre Beaugrand et pour Emma Lombardi.
00:23:10 Elle a tout à fait un éthique, elle prend l'air de bien collaborer, bien s'organiser.
00:23:15 Là, on voit Emma Lombardi en tête du Val d'Aufine.
00:23:19 Et derrière, Olivia Matias, là c'est Victoria Lopez, alors qu'elle est repassée par l'autre côté.
00:23:24 J'ai pas trop compris pourquoi. Peut être que ça roule pas assez vite à son goût.
00:23:28 Donc là, elle essaye d'impulser un petit peu. On voit des petites vagues un peu quand même entre les filles.
00:23:32 Attention, vous êtes à 7, donc organisez vous bien. C'est important.
00:23:36 Alors elles sont à 7, les autres, c'est Annie Cacor, Victoria Lopez, la brésilienne Olivia Matias, la britannique, la mexicaine Lisette Rueda Santos.
00:23:50 Et puis Thérèse Fuehrsinger, l'autrichienne. Voilà ce groupe de 7.
00:23:55 Très honnêtement, Grégory, sur ces filles qui sont présentes dans ce groupe, on n'a pas annoncé une championne, une grande star.
00:24:03 On a des filles qui font le métier, qui sont là régulièrement, mais on ne les imagine pas s'imposer dans une World Triathlon Series, ces 5 autres filles.
00:24:12 Non, alors Victoria Lopez, attention, c'est inhabituée aux échappées.
00:24:15 Quand il y a des bons coups, elle l'a déjà fait. Elle a fait des top 5 sur WTCS en prenant ces échappées.
00:24:21 Donc elle sait faire, elle tient bien le coup à vélo. Elle arrive à partir dans les bons groupes, souvent avec Flora Duffy, avec Georgia Taylor-Brown.
00:24:29 Donc elle est habituée à ces scénarios de course et c'est pour ça qu'elle est en train de dynamiser les choses.
00:24:34 En tout cas, nos françaises, pour le moment, elles sont vraiment dans une position favorable.
00:24:38 Il faut qu'elles y restent. On connaît leur qualité à pied. Et puis derrière, je pense qu'il y a Léonie qui est en position d'attente dans le deuxième groupe,
00:24:45 avec les Allemandes, avec les Norvégiennes. Et puis elle, pour le coup, elle pourra mettre à contribution son très bon niveau de course à pied également
00:24:52 pour faire une course de retour si ça ne rentre pas. Mais je pense qu'au fur et à mesure, l'écart va se réduire.
00:24:57 Victoria Lopez est avec le RelayMix championne d'Amérique. C'est sa belle victoire sur l'année 2022.
00:25:08 Elle avait aussi remporté les Jeux d'Amérique du Sud. Mais Victoria Lopez, la brésilienne, pour l'instant, n'a pas un gros, gros, gros résultat sur la scène internationale.
00:25:21 Voyez comme ce circuit est pénible. Il y a du vent à ce moment-là et les virages sont très compliqués à aborder, avec des difficultés, on va dire,
00:25:33 créées par les organisateurs, avec des demi-tours sur la route. Pratiquement, c'est très, très, très dur. Il faut vraiment jouer du braquet et savoir être à l'abri assez rapidement,
00:25:49 être très technique sur le vélo. Oui, oui. Et puis alors l'autre petite particularité qu'on ne voit pas à l'écran, c'est le sable sur la route.
00:25:57 On est en bord de mer avec le vent. Il y a beaucoup de sable, ce qui rend en plus la chaussée qu'on voit, qui est assez granuleuse, qui la rend glissante.
00:26:04 Donc attention dans ces virages-là. On l'a vu aussi, mine de rien, ce dernier virage avant de rentrer vers le parc. Cette dernière descente n'est pas anodine
00:26:12 avec ce virage à gauche. Donc voilà, on a vu les filles passer dans ce dernier virage vraiment très proprement. Et ce groupe de têtes qui continue de très bien vivre
00:26:21 avec derrière une élimination par l'arrière des filles qui subissent dans les parties techniques. On a vu Charlotte McShane qui avait sauté de ce groupe de poursuivantes.
00:26:30 Donc voilà un parcours très usant. Pour l'instant, Nicole Van Der Kaaij, la Néo-Zélandaise, qui semblait être l'adversaire la plus dangereuse de nos deux Françaises, n'est pas aux avant-postes.
00:26:44 Elle est d'ailleurs assez loin pour l'instant. La Néo-Zélandaise, elle est pointée à 23 secondes. Donc c'est une très, très bonne opération.
00:26:52 Il fallait se méfier également de Katia Schaar, la Suissesse. Elle est pour l'instant à 21 secondes. L'écart se fait sur les filles dangereuses de ce peloton.
00:27:05 Et c'est tant mieux pour l'instant. Les Français sont en train de réussir un super, super coup. Les deux sont dans la bonne échappée pour l'instant. C'est bien.
00:27:15 Et on va se le dire, Léonie Perriot, sur son niveau de course à pied, est dans une position idéale puisqu'elle a l'opportunité de laisser les autres travailler.
00:27:22 Et on connaît son niveau à pied. Elle est capable de courir avec les meilleures mondiales. Et sincèrement, elle est capable de revenir sur une certaine fille qui se rend devant.
00:27:31 Donc Léonie Perriot est à 21 secondes dans le groupe, le peloton.
00:27:37 Voilà, pour moi, c'est elle la meilleure course à pied de ce deuxième peloton sur le papier. Maintenant, on va voir l'état de forme du jour.
00:27:45 Comment elle a récupéré de son stage ? Mais en tout cas, sur le papier, c'est elle qui court le plus vite de ce groupe des poursuivantes.
00:27:51 Le passage du demi-tour avec Kor, l'Allemande, qui était pointée en tête au précédent passage.
00:27:59 Voyez, le dernier pointage était de 19 secondes. Je vous disais 20, 21 secondes.
00:28:05 Ça varie, évidemment. On ne s'affole pas si ça perd deux secondes.
00:28:09 C'est tout simplement en fonction de l'endroit où se font les pointages.
00:28:13 Annie Kakor, Emma Lombardi, Cassandre Beaugrand, Olivia Mathias, Thérèse Feursinger, Victoria Lopez et Lisette Rueda Santos sont les sept filles de tête pour l'instant.
00:28:27 Ça s'organise bien, ça collabore correctement. Moi, les filles, je pense qu'elles sont bien parties.
00:28:33 Même si l'écart se réduit légèrement, ce n'est pas bien grave.
00:28:36 Et puis au pire, maintenant, si le groupe arrive à rentrer, ça sera sur la fin du parcours.
00:28:40 Et entre guillemets, nos Françaises, on connaît leur qualité à pied. On connaît les qualités de Cassandre et d'Emma et celle de Léonie.
00:28:46 Donc on est vraiment dans une position favorable pour le moment. On va attendre.
00:28:50 Et surtout, moi, ce qui me fait plaisir, c'est voir comment ça se passe.
00:28:53 Voir Cassandre collaborer à l'avant. On lui a souvent reproché de ne pas faire ce qu'il fallait à vélo.
00:28:58 Et là, elle est actrice et c'est vraiment plaisant.
00:29:02 J'ai regardé les classements des cinq compagnonnes d'échappée des deux Françaises.
00:29:11 Et bien aucune l'année dernière, à l'issue de la saison, n'était dans le top 20.
00:29:16 Ouais, probablement parce que Olivia Mathias, qui est anglaise, n'a pas aussi souvent l'opportunité d'aller sur les WTCS.
00:29:25 Par contre, elle a fait des podiums sur Coupe du Monde. L'allemande Koch, qui est un petit peu dans la même situation.
00:29:31 Freusinger, c'est une athlète l'autrichienne, une athlète vraiment talentueuse, mais qui se blesse souvent.
00:29:38 Et qui a été, on le voit par son numéro, qui est souvent absente, qui a des grosses périodes de blessures.
00:29:43 Donc là, on la voit, c'est une excellente nageuse rouleuse.
00:29:46 Oui, elle a le dernier numéro, 53.
00:29:49 Voilà, donc elle revient souvent de périodes de blessures.
00:29:52 Moi, je pense que là, les deux qui vont être le plus à leur avantage, je pense que ce sera Koch et la petite brésilienne Lopez.
00:30:00 Elle s'effaire surtout sur un sprint où ça dure juste cinq kilomètres.
00:30:05 Elle va pouvoir peut-être tirer son épingle du jeu pour aller chercher une place, une belle place aujourd'hui.
00:30:10 Nous allons voir alors que le troisième tour est accompli, un nouveau pointage.
00:30:17 Et est-ce que l'écart de 20 secondes s'accroît?
00:30:22 Vous voyez ici la relance, là, ça, c'est très important.
00:30:26 Et ce qui est très intéressant, c'est que lors de ces virages très compliqués, il y a très, très peu d'espace laissé par les sept filles.
00:30:34 Alors là, évidemment, au moment où je le disais, la brésilienne avait lâché un peu de l'est, mais on va dire que ce n'était pas consécutif au virage.
00:30:42 C'était plutôt sur la relance au moment de souffler.
00:30:45 Voilà Lopez, Mathias, Fersinger, Core, ça enchaîne et ça passe.
00:30:51 Il reste donc deux tours à parcourir et nous allons avoir le chronomètre.
00:30:58 Un petit peu cassant de détacher, elle a pris cet enchaînement de virage un petit peu derrière.
00:31:04 18 secondes, 18 secondes pour la poursuite avec notamment Déron, la Suissesse, l'offset, la norvégienne dont vous parliez tout à l'heure.
00:31:13 Ces filles qui roulent fort, Char, notamment également l'autre Suissesse.
00:31:19 Ça s'organise. Attention, le bras de fer n'est pas perdu pour les poursuivantes avec Léonie Perriot également 25e.
00:31:26 Non, non, c'est pas perdu. Mais en tout cas, encore une fois, ces filles-là font la course à l'avant et ne dépensent pas plus d'énergie que les filles de derrière.
00:31:33 Quand on voit la technicité du parcours, le nombre de relances vaut mieux être en petit comité comme elles le sont plutôt que derrière.
00:31:39 Comme peut l'être en ce moment Broderick qui fait vraiment l'élastique à chaque fois.
00:31:44 On voit un groupe de chasse qui est très étiré sur ce petit segment qui est très étroit avant d'attaquer le faux plat montant.
00:31:52 Là, vous voyez vraiment le groupe de chasse qui est tiré sur au moins une centaine de mètres.
00:31:56 Passage sous le pont, c'est vraiment alors on peut vraiment féliciter les organisateurs parce que sur un espace assez restreint, ils ont réussi.
00:32:07 Et c'est l'histoire des deux ponts, notamment à passer. Ils ont réussi à proposer un circuit cycliste varié et finalement assez conséquent.
00:32:16 Puisque je vous rappelle, nous sommes sur une distance sprint et qu'il y a cinq tours pour au total 21,3 km.
00:32:25 On est donc à 4 km et des poussières. Voilà un très, très beau circuit.
00:32:32 Ça tient toujours, même si l'écart a du mal à se creuser entre les sept filles de tête, parmi lesquelles nos deux françaises portant les Dossards 1 et 2.
00:32:45 Respectivement, Cassandre Beaugrand et Emma Lombardi.
00:32:49 Les françaises qui résistent avec cinq filles qui les accompagnent.
00:32:54 Aucune de ces filles n'a réalisé jusqu'à présent de grosses performances à ce niveau.
00:32:59 Aucune de ces filles n'était dans le top 20 mondial à l'issue de la saison passée.
00:33:04 Bref, nous avons deux françaises dans une position idéale, dans une position de favorit.
00:33:10 Elle l'était déjà avant la course, mais le problème, Grégory Rouault, c'est qu'il n'y a pas d'écart qui se creuse en tête du peloton.
00:33:19 On a vu d'excellents spécialistes du cyclisme et ça reste pour l'instant un suspense à le temps.
00:33:27 Oui, c'est un problème sans être un problème parce que c'est les meilleures coureuses derrière. C'est bien.
00:33:32 Non, non, non, mais oui, elles n'arrivent pas à creuser. On voit que devant, les filles se regardent un peu.
00:33:37 On voit Cassandre là sur le dernier tour, elle prend le temps de s'alimenter, de s'hydrater.
00:33:41 On voit Emma qui compte aussi un petit peu ses coups de pédale.
00:33:44 Donc je pense que les filles sont aussi un petit peu en train de se toiser en vue de la course à pied.
00:33:48 Là, maintenant, c'est aux filles qui sont surtout dans une position avantageuse dans cette échappée.
00:33:53 Je pense à des Olivia Mathias, à des Victoria Lopez, d'assurer le coup et de faire en sorte que cet écart perdure, grandisse ou en tout cas réduise le moins possible.
00:34:02 Emma Lombardi, 21 ans, qui l'année dernière avait créé l'en-sensation en prenant une deuxième place sur le World Triathlon Series de Cagliari.
00:34:14 Elle était entrée à ce moment-là dans la cour des grands, même si elle avait tellement déjà remporté dans les catégories jeunes de grands titres.
00:34:22 Cassandre Beaugrand, l'année dernière, avait gagné aussi sur les World Triathlon Series et a gagné de nouveau cette année sur un format Superspring
00:34:30 et a attribué pour l'occasion un titre de championne du monde.
00:34:33 Elle est championne du monde de Supersprint.
00:34:35 Là, on multiplie par deux quasiment la distance.
00:34:38 C'est une distance sprint pour ces filles qui font la distance olympique.
00:34:42 Mais sur là, un concept plus nerveux.
00:34:47 Au lieu du kilomètre 500 de natation, ce sont 750 mètres de natation.
00:34:53 Au lieu des 40 de vélo, nous avons 21,3.
00:34:56 C'est un petit peu plus. Et au lieu des 10 km de course à pied, 5.
00:35:00 Donc, allez, la moitié.
00:35:02 Et là, on voit derrière l'écart qui s'est réduit dans ce dernier tour.
00:35:06 C'est normal. Devant, les filles se sont un peu plus regardées.
00:35:10 Derrière, les filles, elles, c'est comme des requins.
00:35:13 Ça sent l'odeur du sang. On voit que derrière, on est en train de rentrer.
00:35:16 On appuie encore plus fort sur les pédales.
00:35:18 Mais ce n'est pas bien grave.
00:35:20 Moi, ce que je note quand même, c'est que les filles vont avoir fait quasiment l'intégralité du parcours à l'avant.
00:35:25 Maintenant, ce qui est important, c'est surtout si agroupement,
00:35:27 de bien rester positionnées en prévision de la 2e transition.
00:35:31 On l'a vu, cette 2e transition qui arrive dans une phase descendante,
00:35:34 qui peut être un petit peu piégeuse. Donc, attention à la 2e transition.
00:35:38 C'est beaucoup d'efforts pour sans doute, sans doute, des conséquences positives.
00:35:45 Mais il ne faut pas que ça s'inverse, parce que si ça s'inverse,
00:35:49 en revanche, là, ces efforts deviennent de gros problèmes.
00:35:53 C'est-à-dire si Emma Lombardi et Cassandre Beaugrand ont su un petit peu en garder et se préserver,
00:36:01 elles vont bénéficier de cette bonne dynamique du devant.
00:36:04 En revanche, si elles ont fait beaucoup trop d'efforts, elles vont le payer.
00:36:08 Je ne pense pas qu'Emma Lombardi ait fait beaucoup, beaucoup d'efforts.
00:36:11 En revanche, Cassandre Beaugrand a beaucoup donné.
00:36:13 C'est elle qui a essayé de relancer là au moment pour constater que sur ce plan de hauteur,
00:36:19 il y avait vraiment un retour du peloton. Allez, on va voir ça.
00:36:24 Je ne sais pas si c'est le vent. En tout cas, on sent que les filles ont du mal à s'organiser.
00:36:28 Une fois, je passe par la droite. Une fois, je passe par la gauche.
00:36:31 Il y a vraiment peut-être un problème de savoir-faire. Je ne sais pas si c'est le cas.
00:36:36 En tout cas, un problème de communication. Et là, on voit la jonction est quasiment imminente
00:36:41 sous l'impulsion des Suisses, Chars et Dérone.
00:36:44 Et voilà, par contre, un groupe de poursuivantes qui s'est vraiment, vraiment amoindri.
00:36:48 Et la moto a l'intérêt à s'enlever de là. Pas bien placé là.
00:36:52 Il faut surtout faire attention au moment du virage que la moto se décale.
00:36:58 C'est une moto commissaire. Il y avait un commissaire de course qui vérifiait justement que tout se passe bien.
00:37:05 Au niveau de la régularité, voilà, jonction.
00:37:07 Autant bien pour la course des garçons, l'échappée avait été jusqu'au bout, certes, avec seulement 10 secondes.
00:37:13 Mais ça avait permis à Léo Berger, qui était le plus fort, de résister et d'être aux côtés des deux meilleurs.
00:37:20 Il a fait deuxième derrière Pierre Lecorre et juste devant Ida Inwald.
00:37:25 Là, ça ne sera pas la même configuration pour Emma Lombardi et Cassandra Gauvre.
00:37:31 L'important pour les filles, maintenant qu'il y a eu jonction, c'est de rester dans ces 10 premières filles.
00:37:36 Pour rester à l'avant de la course, surtout pas de se laisser rétrograder.
00:37:39 On le voit à l'écart entre les filles. C'est déjà quasiment, je l'ai dit tout à l'heure, quasiment 100 mètres.
00:37:44 On le voit à l'écran. Il y a 6 à 7 secondes entre la première et la dernière. Il faut rester bien placé.
00:37:49 Là, c'est Lotte Miller qui s'est arrêtée. Je pense qu'elle a eu une crevaison parce qu'elle, c'est une très très bonne cycliste.
00:37:55 Et on l'a vu légèrement se décaler un moment sur le côté du vélo.
00:37:58 Sûrement un problème mécanique. J'ai du mal à penser que ça soit vraiment un problème physique.
00:38:04 Rappelons qu'en cas de crevaison, c'est rédhibitoire de toute façon.
00:38:07 Alors il y a des roues qui sont positionnées sur le parcours. Et c'est sûr que le temps de changer une roue...
00:38:11 Il faut avoir la chance d'être au moment où, enfin d'être à l'endroit où il y a la roue.
00:38:15 Voilà exactement. Donc là, dans ce genre de situation, beaucoup à perdre et entre guillemets la journée est terminée.
00:38:20 Sur Ironman, on a un petit peu de différence. Sur un Ironman, c'est différent.
00:38:24 Sur les longues distances. Sur un format sprint, c'est très très compliqué.
00:38:28 Et d'ailleurs, il y aura les championnats du monde d'Ironman à Nice.
00:38:32 Un 24 septembre. Et ça sera à suivre sur la chaîne L'Equipe toute la journée.
00:38:38 Un 24 septembre. Vraiment, en mois de septembre, je crois qu'il va être très chargé en épreuves.
00:38:42 Puisqu'il y a beaucoup d'épreuves. Le Grand Prix, les Coupes du Monde, la finale de Pontevedra.
00:38:47 Pontevedra, c'est le 24 septembre. Et le championnat du monde, c'est le 10 septembre.
00:38:51 Ah ben voilà, le 10 septembre. On y arrive.
00:38:54 Et puis, 24 septembre, il y aura aussi un championnat d'Europe déroulé, qui aura lieu à La Boule.
00:39:00 Un triathlon très très connu en France. Et voilà, ce championnat d'Europe des clubs de relais qui aura lieu.
00:39:06 Et voilà, on voit l'OT Mineur qui se range. À mon avis, il y a un petit problème mécanique
00:39:11 pour que la Norvégienne, qui est une excellente rouleuse, se mette sur le côté comme ça.
00:39:16 Donc vous avez noté, de toute façon, 10 septembre, le championnat du monde d'Ironman Homme.
00:39:23 Et le 24 septembre, la finale du World Triathlon Series à Pontevedra.
00:39:28 À chaque fois, sur la chaîne, l'équipe. Très bien. Et sur la plateforme, l'équipe live.
00:39:35 On voit qu'Assandre, Emma, qui reste dans les 4-5 premières positions.
00:39:39 Il faut le faire, il faut s'imposer le plus longtemps possible. C'est très très bien.
00:39:43 Il ne faut pas se laisser redescendre. Je n'ai pas vu Léonie, mais Léonie, généralement, on ne la voit pas.
00:39:48 On la voit juste à la deuxième transition. Donc ne vous inquiétez pas. Elle est là, juste devant la Norvégienne, l'offset.
00:39:54 Très très bien pour Léonie également. Et nos Françaises qui sont donc vraiment dans une bonne position à l'heure actuelle.
00:40:01 Bon, et les bons dossards sont là. Nicole van der Kaai, la Néo-Zélandaise, le numéro 3. Katia Schaar, la Suissesse, la numéro 4.
00:40:09 Je crois aussi que la Hongroise est devant. Kutor Bragmaier, je crois l'avoir vue.
00:40:21 On va dire que ce regroupement a permis quand même à toutes les adversaires de recoller.
00:40:27 Alors oui, sur Kutor Bragmaier, elle est effectivement dans ce peloton.
00:40:33 Bon, attention, attention. Effectivement, Cassandre Beaugrand et Emma Lombardi sont les deux favorites.
00:40:40 Elles étaient dans le groupe d'échappée. Tout le monde est revenu. Léonie Perreault également, notre troisième Française.
00:40:45 Là, maintenant, c'est un peu une autre course qui commence, mais sans oublier les effets de cette première partie d'épreuve.
00:40:53 N'oublions pas non plus Marlène Gomez-Göggel, la numéro 6 allemande.
00:40:58 Bon, ça va être une explication entre le top 10 au niveau des Dossards.
00:41:05 Tout à fait. Et ça va être génial. Et je le répète là dessus, on a vraiment des très belles chances avec nos Françaises qui sont d'excellentes coureuses à pied.
00:41:12 Et puis vraiment, je salue tout le travail qui est fait. On a eu pendant des années un petit trop de génération chez les filles.
00:41:18 Aujourd'hui, on le voit, on a trois filles aux avant postes. On a d'autres filles derrière qui sont pas loin, qui sont au niveau mondial.
00:41:25 Je pense à Audrey Merle, Adélia Konink, à des Sandra Daudet, Mathilde Gauthier.
00:41:29 Et puis, on a une jeune génération montante qui arrive très, très fort. Ilona Hadoum, championne du monde junior, troisième du Grand Prix de Bordeaux.
00:41:37 Manon Laporte, voilà, vraiment, il y a eu un gros travail de fait au niveau fédéral, dans les clubs.
00:41:43 Et on est en train d'en voir les fruits. C'est un petit peu l'inverse chez les garçons.
00:41:47 On a un petit peu moins de relève, même si on a des très jeunes qui arrivent.
00:41:50 Mais il va falloir un petit peu de temps avant qu'ils arrivent à maturité.
00:41:53 Une pensée pour les anciennes, notamment Jessica Harrison et Carole Péon.
00:41:57 Elles nous ont fait tellement vibrer au début des années 2000.
00:42:01 Allez, relance maintenant avec un peloton compact.
00:42:06 Je vous le rappelle, l'enjeu est considérable pour Cassandra Beaugrand et Emma Lombardi.
00:42:12 Oui, effectivement, les premières 2, 3, 4 et 5e du classement provisoire des World Triathlon Series sont absentes.
00:42:24 Beth Potter, Taylor Spivey, Summer Rappaport, Georgia Taylor-Brown et Jeanne Leher.
00:42:31 Mais c'est le jeu. Vous avez six manches plus la finale.
00:42:35 Et vous êtes obligés d'avoir quatre gros résultats plus le résultat de la finale obligatoire.
00:42:40 Sachant que cette année, il y a aussi le test event de Paris dans les conditions des Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:42:48 Dans la Seine, avec le bas des Champs-Élysées, etc.
00:42:51 Donc aujourd'hui, alors que comparativement aux premières du classement, Cassandra Beaugrand n'a que trois épreuves,
00:43:00 alors que les autres en ont déjà quatre.
00:43:02 C'est au tour de Cassandra Beaugrand d'aller chercher la victoire pour rééquilibrer,
00:43:06 se replacer dans le top 3 de ces championnats du monde.
00:43:10 Si elle gagne aujourd'hui et si mes calculs sont bons, elle passerait deuxième du classement.
00:43:13 Donc voilà, il y a une opération à faire au niveau du classement pour la série mondiale.
00:43:17 Et pour Emma Lombardi aussi, parce qu'elle aussi n'a eu que trois résultats pour l'instant.
00:43:21 Trois résultats pour Emma également.
00:43:23 Donc Emma ferait aussi un très beau rapproché.
00:43:25 Léonie également, qui n'a que deux courses.
00:43:27 Léonie Perreault.
00:43:28 Vraiment, les Français ont tout à gagner.
00:43:29 Là, on les voit, c'est en train de se placer.
00:43:31 Les chaussures sont enlevées pour anticiper sur la descente avant la deuxième aire de transition.
00:43:38 Cassandra est plutôt bien placée, puisqu'on la voit là,
00:43:41 plutôt dans le premier tiers de ce premier groupe.
00:43:45 Emma n'était pas loin non plus.
00:43:46 Donc voilà, très très bien pour nos Françaises pour le moment.
00:43:49 Partie descendante à ce moment-là.
00:43:52 Et c'est la transition.
00:43:55 Souvenez-vous-en, parce que le sprint sera très rapide s'il y a un sprint.
00:43:59 Avec une légère descente.
00:44:01 C'est ce que les garçons tout à l'heure nous ont proposé.
00:44:04 Pierre Lecor, Léo Berger et Eden Wild.
00:44:07 Dans l'ordre à l'arrivée.
00:44:09 Victoire de Pierre Lecor.
00:44:11 Voilà, on quitte bien le vélo au moment de la ligne.
00:44:14 Sinon, il y a drapeau rouge.
00:44:16 Mathias, Lombardi, Deron, Clameur, etc.
00:44:20 Allez, Statuco, après les cinq tours de cyclisme.
00:44:25 Et là, c'est parti pour un 5 000.
00:44:27 5 km, encore 5 km pour cette manche des championnats du monde.
00:44:32 Des World Triathlon Series ici à Sunderland.
00:44:35 Nous sommes au nord-est de la Grande-Bretagne.
00:44:39 Vu sur la mer du Nord.
00:44:41 Il y a beaucoup de vent.
00:44:43 Il y a un peu de fraîcheur.
00:44:45 Et il y a tout de suite une attaque avec la Britannique.
00:44:48 Mathias qui essaye de mettre la pression.
00:44:50 Mais on va voir à la sortie de la zone de transition.
00:44:53 Attention, dans un instant le plan.
00:44:55 Et ça va être une Française qui sera en tête.
00:44:58 C'est Emma Lombardi.
00:45:00 Emma Lombardi, on voit Cassandre Beaugrand tout de suite qui fait l'effort sur le côté.
00:45:05 Avec sa grande foulée qui va se replacer Rachel Clameur derrière.
00:45:09 Les Suisses qui sont bien positionnées.
00:45:14 J'ai du mal à voir où est Léonie pour le moment.
00:45:18 Pour moi, là, les Françaises sur le papier.
00:45:20 Je vais taper très fort sur ma tête et je vais toucher du bois.
00:45:23 Vous n'avez pas la tête en bois.
00:45:25 Il y a une table en bois.
00:45:27 Touchez plutôt vraiment la tête.
00:45:29 Pour moi, sur le papier, c'est les 3 meilleures coureuses.
00:45:31 Donc à elles maintenant de faire le boulot.
00:45:33 J'espère que Léonie a eu une bonne transition.
00:45:35 On la voit, elle est plutôt en cut-back.
00:45:37 Donc ça, c'est un peu dommageable pour Léo.
00:45:39 On va voir comment elle est et comment elle remonte.
00:45:41 On sait qu'elle est habituée à faire des efforts assez linéaires.
00:45:44 Et remonter dans le temps.
00:45:46 Alors que devant, Cassandre est en train de remonter sur Emma Lombardi.
00:45:50 Et là, il va y avoir une explication de texte entre nos deux Françaises.
00:45:53 C'était magnifique.
00:45:56 Souvenez-vous, en 2021,
00:45:58 elle devenait championne du monde des U23.
00:46:02 Emma Lombardi pour sa première distance olympique depuis.
00:46:06 Tout est allé très vite pour notre Française,
00:46:10 âgée de 22 ans, qui va sur ses 23 ans.
00:46:14 Elle a déjà fait une deuxième place l'année dernière sur un World Triathlon série.
00:46:18 C'était à Cagliari.
00:46:20 Est-ce que Emma Lombardi part pour une première victoire ?
00:46:25 On l'espère. On croise les doigts.
00:46:27 Cassandre Beaugrand est à distance avec son numéro 1.
00:46:31 Léonie Perriot un peu décroché.
00:46:33 Mais tout est possible.
00:46:35 Et Grégory, vous venez de le dire, pourquoi pas un triplé ?
00:46:38 Mais enfin, arrêtons d'être gourmands.
00:46:40 On va arrêter d'être gourmands.
00:46:41 Et c'est sûr qu'à transition, Léonie ne la met pas dans une situation favorable.
00:46:44 Il va falloir qu'elle cravache maintenant pour remonter.
00:46:47 En tout cas, nos deux Françaises, Emma et Cassandre,
00:46:50 qui font vraiment une course quasi parfaite depuis le départ,
00:46:53 sont aux avant-postes.
00:46:54 Alors que là, on voit Gwen Jorgensen, la championne olympique de 2016 à Rio,
00:46:58 qui était dans un deuxième pack,
00:47:00 avec la jeune Suédoise, Manson, excellente coureuse à pied.
00:47:03 Et là, on en voit pour ses filles, il en manque un petit peu en ath vélo.
00:47:07 Et aujourd'hui, vous posez le vélo trop loin pour jouer devant.
00:47:10 Oui, Jorgensen, c'était en 2016.
00:47:13 Ça fait déjà 7 ans, ce titre olympique.
00:47:16 Mais ça a d'ailleurs été de temps en temps le cas chez les filles.
00:47:21 D'ailleurs, aussi même de temps en temps pour les garçons.
00:47:23 On avait un champion olympique qui avait du mal à confirmer.
00:47:26 C'est une course d'un jour où ça peut arriver.
00:47:29 Mais bon, Jorgensen, évidemment, c'est du solide.
00:47:32 C'était du solide à l'époque.
00:47:33 C'était presque imbattable à chaque fois qu'il s'alignait sur une course.
00:47:36 C'était très, très dur à battre.
00:47:38 Voilà.
00:47:39 Et en tout cas, ça fait...
00:47:42 Elle a tout le mérite de revenir aux affaires
00:47:44 après une petite période dans le monde de l'athlétisme.
00:47:47 Bravo à elle et puis deux enfants.
00:47:50 Situation comparable à celle des garçons.
00:47:56 Décidément, Sunderland nous apporte énormément d'émotion
00:48:01 pour cette manche des World Triathlon Series sur une distance sprint.
00:48:05 Là encore, les deux meilleures françaises.
00:48:07 Comme les deux meilleures françaises tout à l'heure sont aux deux premières places.
00:48:11 Est-ce que ça va aller jusqu'au bout ?
00:48:13 Cassandre Beaugrand qui vient d'être championne du monde du super sprint.
00:48:17 Elle est aux côtés d'Emma Lombardi, l'ancienne championne du monde des U23
00:48:21 qui a seulement 23 ans, a déjà fait un podium,
00:48:25 une deuxième place à World Triathlon Series,
00:48:27 mais a jamais remporté de victoire.
00:48:29 Tiens, tiens, c'est comme Pierre Lecor chez les garçons
00:48:32 qui n'avait jamais remporté de victoire
00:48:34 et qui a battu Léo Berger à la régulière au sprint.
00:48:37 Donc on ne peut pas imaginer que Cassandre Beaugrand
00:48:39 laisse éventuellement au cas d'arriver à deux, Emma Lombardi s'imposer
00:48:43 parce qu'il y a des points à les marquer,
00:48:45 il y a un titre de championne du monde à aller chercher.
00:48:47 Tout compte aujourd'hui avec les points.
00:48:49 Mais en tout cas pour l'instant la situation est idéale.
00:48:51 Sauf que Grégory Rouault, ça peut revenir derrière.
00:48:54 Oui, alors je pense qu'encore une fois, on a les deux meilleures pour eux devant.
00:48:57 On a vu l'allemande se rapprocher et puis elle n'a pas réussi à faire la jonction.
00:49:00 Les deux françaises, pour le coup, je pense qu'il y a un jeu de bluff.
00:49:04 Elles sont, voilà, elles courent pour la même trifonction,
00:49:08 mais il y a une question d'ego, un rapport de force.
00:49:14 Et là, c'est les deux françaises qui doivent s'expliquer.
00:49:17 Donc là, je pense qu'il y a un petit round d'observation entre Cassandre et Emma.
00:49:21 On sait que Cassandre peut aller très, très, très vite.
00:49:25 Emma, je pense, sa force est plutôt sur la durée.
00:49:28 Moi, si j'étais Emma, je prendrais les choses vraiment en main
00:49:31 et j'imposerais le rythme si elle en est capable.
00:49:34 Cassandre, elle, elle sait qu'elle peut attendre le dernier 400, 500
00:49:37 parce qu'elle est capable d'aller très, très vite.
00:49:39 Et là, pour le coup, elle a un finish redoutable.
00:49:43 L'allemande en troisième position, Léonie Perriot, la troisième française,
00:49:49 qui est à peu près à la dixième place, 10, 12ème place.
00:49:53 Elle fait vraiment le travail pour remonter.
00:49:56 Elle est partie de loin, malheureusement, Léonie.
00:49:58 Je ne sais pas ce qui lui est arrivé sur la deuxième transition.
00:50:01 Mais en tout cas, elle est en train de remonter et elle va grappiller des places.
00:50:06 Ne vous inquiétez pas, elle est adepte vraiment de ces fins de course redoutables.
00:50:10 Mais c'est dommage que je pense que si elle avait joué tout de suite devant,
00:50:13 il y avait vraiment quelque chose de très, très grand à faire.
00:50:16 Attention donc à Annika Khor, l'allemande qui est toujours à distance.
00:50:23 Effectivement, elles ont, vous l'avez dit, Grégory, une meilleure course à pied,
00:50:30 nos deux françaises, mais à force de se marquer,
00:50:34 ça peut aussi être piégeux.
00:50:36 Déron, la Suissesse, avec également Gomez, Gögel, l'allemande,
00:50:42 qui fait partie des meilleures.
00:50:44 On voit Léonie qui remonte au fur et à mesure.
00:50:49 Elle a deux doigts de recoller dans le paquet.
00:50:51 On va l'appeler le paquet de ronds avec la Suissesse.
00:50:55 Je pense que Léonie, elle ne va pas s'attarder.
00:50:57 Elle va continuer à faire son effort.
00:50:59 Le paquet de ronds, ça coûte cher.
00:51:01 Le paquet de ronds, ça coûte cher, exactement.
00:51:02 Et puis derrière, vous allez voir, elle va continuer de remonter.
00:51:05 Là, on voit nos deux françaises, elles sont au marquage.
00:51:08 Cassandre en tête, Emma qui lui emboîte le pas.
00:51:11 A voir comment les choses se passent vraiment là, dans les trois derniers kilomètres.
00:51:15 Oui, oui, parce qu'en plus, il y a deux tours.
00:51:19 Donc deux tours, c'est difficile de voir combien ils restent là.
00:51:24 C'est 5000 mètres.
00:51:27 Rappelons-le, ça va vite.
00:51:28 Elle tourne sur une compétition d'athlétisme, par exemple, sur piste.
00:51:32 On reste en alerte.
00:51:33 Là, pour l'instant, les françaises ne creusent pas tant que ça l'écart.
00:51:39 Elles ne creusent pas tant que ça l'écart.
00:51:40 Mais encore une fois, pour moi, je ne suis pas inquiet.
00:51:42 C'est une histoire.
00:51:43 Vous me semblez d'une sérénité déconcertante.
00:51:45 C'est vraiment de la stratégie.
00:51:47 Il n'y a pas de record du monde en triathlon.
00:51:48 L'important, c'est de franchir la ligne en premier.
00:51:51 Et on n'est pas payé pour.
00:51:55 Il n'y a pas de prime en plus si on fait des gros écarts.
00:51:58 L'important, c'est juste de gagner.
00:51:59 D'un centième ou de 15 secondes, il n'y a pas de différence.
00:52:02 Et aucune des deux ne veut jouer le rôle de lièvre aujourd'hui.
00:52:05 Précisons-le, elles sont chacune pour leur compte.
00:52:09 Emma Lombardi, jamais gagnante en World Triathlon Series, une fois deuxième, toute jeune.
00:52:16 Et Cassandra Beaugrand, elle qui a déjà gagné et qui vient d'être championne du monde du Supersprint.
00:52:22 Cors, vous êtes sûr que Cors, ça va ?
00:52:26 Parce qu'elle me semble bien l'allemande.
00:52:28 Elle est très très bien.
00:52:29 J'avais annoncé que dans les concurrentes, c'est celle sûrement qui pourrait le mieux avec Lopez.
00:52:34 Maintenant, moi ce que j'aimerais surtout, c'est que Léonie continue son travail de sape et qu'elle arrive à faire la jonction.
00:52:40 Elle est en train de reprendre l'effet au fur et à mesure.
00:52:42 Donc là, on le voit.
00:52:43 Il n'y a que six secondes.
00:52:44 Il n'y a que six secondes.
00:52:45 Oui, oui.
00:52:46 Et il reste donc 2,5 km.
00:52:48 2,5 km.
00:52:49 Voilà. Six secondes, 2,5 km.
00:52:52 Et vous êtes serein comme jamais, chère Grégory.
00:52:56 Et il y a Léonie qui est à 10 secondes du podium.
00:52:58 Donc là maintenant, 2,5 km.
00:53:00 Léonie Perriot, dixième.
00:53:01 Elle qui a eu vraiment un début de course pas évident.
00:53:03 A elle maintenant de rentrer.
00:53:05 Par contre, il ne faudra pas attendre le sprint pour Léonie avec l'allemande si elle arrive à rentrer.
00:53:08 S'il vous plaît, oui.
00:53:09 Parce que on connaît...
00:53:11 Et Léonie a malheureusement une petite mauvaise réputation sur les sprints.
00:53:17 Elle a de l'image à gagner.
00:53:18 Donc j'aimerais bien qu'elle arrive à faire la jonction le plus rapidement possible.
00:53:22 Allez, Cassandre Beaugrand qui reprend maintenant les commandes.
00:53:25 Cassandre Beaugrand avec Emma Lombardi qui grimace un petit peu.
00:53:29 Cassandre Beaugrand semble un peu plus détendue.
00:53:32 Elle est un peu plus grande aussi.
00:53:34 Cassandre Beaugrand, style un peu plus élancée.
00:53:36 Mais bon, Emma Lombardi est aussi assez grande pour détruire à peu près tout le monde.
00:53:40 Pour des triathlètes, on va dire, elles sont au-dessus de la moyenne en taille.
00:53:44 Oui, oui, des athlètes élancées, on le voit.
00:53:47 Par contre, vous voyez, Cassandre qui a un relâchement en course à pied.
00:53:52 On n'a jamais l'impression qu'elle est dans le vieux.
00:53:54 On n'a jamais l'impression qu'elle va vite.
00:53:55 Par contre, je peux vous inviter à venir voir certaines courses
00:53:58 et puis vous amuser à essayer de trottiner à côté d'elle.
00:54:01 Vous allez voir, ce n'est pas plaisant.
00:54:03 Elle va très très vite.
00:54:04 Elle est capable d'aller très très vite.
00:54:06 On l'a vu à Hambourg.
00:54:07 Sur le 1,7 km, elle était capable de mettre entre 15 et 20 secondes à tout le monde.
00:54:12 Donc vraiment, attention à Cassandre sur sa pointe de vitesse sur la fin.
00:54:17 Pour le moment, Emma s'accroche.
00:54:19 Est-ce qu'Emma en a sous le pied ? Est-ce qu'elle attend le finish ?
00:54:22 Je ne sais pas.
00:54:23 En tout cas, moi, si j'étais à sa place et si j'en avais sous le pied,
00:54:26 j'essaierais d'en mettre une petite, sûrement en haut de la bosse, pour tester Cassandre.
00:54:30 Vous vous souvenez, bien sûr, que Cassandre Beaugrand est championne du monde du super sprint à Hambourg.
00:54:35 Vous savez quelle était la place ce jour-là d'Anne Hicacor ? C'était quatrième.
00:54:39 Oui, Anne Hicacor qui était une très très bonne concurrente allemande.
00:54:44 Encore une fois, je ne la sous-estime pas, mais je pense que normalement, sur le papier,
00:54:49 Cassandre qui avait couru 4,17 m au 1,5 km quand elle était cadette,
00:54:53 est capable de courir très très vite et surtout sur un emballage,
00:54:56 elle est capable d'aller très très vite.
00:54:58 Elle est capable de finir des séries très dures en athlée avec des 400 m en 1,4 m, 1,5 m.
00:55:04 Et à la finale d'Abu Dhabi, l'année dernière, Anne Hicacor avait couru dans la catégorie des U23.
00:55:10 Et elle s'était classée deuxième des U23.
00:55:13 Attention, ça bouge en tête. Nous nous inquiétions d'Anne Hicacor qui est redoutable l'allemande.
00:55:20 Et là, nous nous inquiétons pour Emma Lombardi, parce que notre Cassandre Beaugrand est en train de creuser.
00:55:26 Oui, c'est déroutant entre les deux Françaises. Laquelle choisir ?
00:55:30 Est-ce que pour Cassandre Beaugrand, qui a déjà marqué des gros points sur ses World Triathlon Series,
00:55:36 c'est important de continuer d'aller chercher une autre victoire et d'être plus que jamais en course pour le titre de championne du monde ?
00:55:42 Ou est-ce que vous êtes un peu plus pour Emma Lombardi, qui a déjà fait deuxième dans World Triathlon Series,
00:55:48 mais qui n'a jamais gagné du haut de ses 23 ans ?
00:55:51 Elle a été championne du monde des U23. C'est peut-être l'occasion.
00:55:54 Et bien là, si vous avez à trancher, malheureusement pour vous qui êtes supporters d'Emma Lombardi,
00:55:59 je pense que c'est lui, parce que Cassandre Beaugrand, Grégory, part vers la victoire.
00:56:03 En tout cas, elle a mis le premier punch. Elle a pris la bosse, elle l'a testée.
00:56:10 Là, elle a fait un petit trou. On voit que derrière, l'écart augmente légèrement.
00:56:15 En tout cas, Cassandre a voulu tester. Elle a tout de suite fait un petit écart.
00:56:18 Derrière, Emma Lombardi ne se désunit pas. Elle est très bien en deuxième position.
00:56:22 Et puis, coche en troisième place.
00:56:25 A voir maintenant, j'aimerais bien savoir où en est Léonie dans sa remontada après cette deuxième transition qui a été un petit peu pousseuse.
00:56:32 La troisième française Léonie Perreault. Oui, effectivement, on n'oublie pas, bien sûr.
00:56:36 Mais pour l'instant, avec l'accélération de Cassandre Beaugrand, on va dire que Annie Cacor a reculé par rapport à Cassandre Beaugrand.
00:56:46 En revanche, Emma Lombardi n'est pas assurée de sa deuxième place.
00:56:51 La tendance pour l'instant est très bonne pour Cassandre Beaugrand. Inquiétant pour Emma Lombardi.
00:56:57 Oui, inquiétant. On ne va pas être alarmiste, mais c'est sûr que là, Emma Lombardi, même mentalement, quand on se fait décrocher comme ça, il faut rester solide.
00:57:05 L'Allemande, elle, elle a l'avantage. Elle l'a en visu. Elle peut l'avoir.
00:57:09 Là, il faut qu'Emma, qu'Evinduromal s'accroche, qu'elle garde le point de contact avec Cassandre, qu'elle essaye de limiter l'écart pour maintenir et conserver cette deuxième place.
00:57:20 Ce qui serait déjà un excellent résultat, surtout pour une équipe de France.
00:57:24 Je pense que ça remonte à très, très longtemps et je ne sais même pas si on l'a déjà fait, d'avoir deux Français sur le podium du WTCS.
00:57:30 On en a souvent eu une. On n'en a jamais eu deux, à mon sens.
00:57:33 Voilà. Et comme en plus, juste avant, pour les garçons, il y a eu un doublé.
00:57:37 Donc ça veut dire on ferait un et deux pour les garçons et un et deux pour les filles sur Sunderland.
00:57:44 Croise les doigts. Il reste quelques minutes de course.
00:57:46 Je pense qu'on peut devenir les speakers officiels de l'FFT si ça se passe comme ça.
00:57:51 Alors, on voit Léonie qui est en quatrième place.
00:57:55 Léonie Perriot qui revient en quatrième place. Est-ce qu'on tente le triplé ?
00:58:00 J'en avais parlé en rentraînement avant course. Je pense que malheureusement, il faut se mettre à nu. Allez-y Grégory.
00:58:06 Léonie, elle a fait l'erreur sur la transition et ça va être dur d'aller chercher l'Allemande.
00:58:10 Mais voilà, elle est en train de tout donner. Bravo à elle. Elle s'accroche.
00:58:13 Ça va bientôt être la descente vers l'arrivée maintenant.
00:58:17 Kassandra Beaugrand est en train de réaliser ce qu'on attendait d'elle.
00:58:22 Rappelons-le, l'enjeu était simple.
00:58:25 Les cinq premières du classement provisoire des championnats du monde avaient fait l'impasse.
00:58:32 Alors que Kassandra Beaugrand, elle, sixième, n'avait fait que trois épreuves, contrairement aux autres qui en avaient quatre.
00:58:40 Alors là, elle arrivait. Et si elle ne gagnait pas là, elle était dégauchée.
00:58:45 Si elle gagnait là, alors là, à ce moment-là, elle rentre sur le podium provisoire des championnats du monde.
00:58:51 Et elle est en train d'être fidèle à ses objectifs.
00:58:55 Elle est en train d'être présente au jour J, le jour J. Kassandra Beaugrand, c'est parti pour aller chercher la victoire.
00:59:03 Allez maintenant, il ne faut plus craquer. Kassandra Beaugrand qui semble en plus détendue, qui voit la victoire lui arriver à vitesse grand V.
00:59:13 On l'attendait, elle avait le numéro un, elle est en train de le faire.
00:59:17 Pour moi, elle est une classe au-dessus à pied. De toute façon, on le sait tous.
00:59:21 Elle a cette capacité vraiment de courir de manière extraordinaire.
00:59:25 Je la revois lorsqu'elle avait gagné sa première WTCS à Hambourg, où elle avait laissé de grandes championnes.
00:59:32 Vraiment, on avait l'impression qu'il y avait Kassandra et puis des Benjamines derrière.
00:59:36 Elle a cette facilité, elle va tellement vite quand elle fait les choses.
00:59:39 Voilà, aujourd'hui, elle est en train vraiment de s'imposer comme elle l'a fait à Hambourg.
00:59:42 Bravo à elle. Emma derrière en train de s'accrocher. Je pense que ça va tenir pour la deuxième place.
00:59:47 Et pour Léonie, je pense que ça sera compliqué d'aller chercher la troisième place.
00:59:51 Elle est pour l'instant en quatrième place. Vous la voyez, la Française qui est talonnée par une autre Allemande.
00:59:55 Je pense que c'est Gomez.
00:59:57 C'est Gomez derrière. Et voilà, Léonie, elle est en train de tout donner pour essayer de réduire l'écart.
01:00:02 Mais je pense qu'il va lui manquer un petit peu de terrain.
01:00:06 Kassandra Beaugrand. Elle va pouvoir vraiment savourer Kassandra.
01:00:12 En plus, il y a son petit ami qui doit être sur le bord de la route. Bravo Kassandra.
01:00:17 Oui, parce qu'ils se sont installés en Grande-Bretagne.
01:00:19 Oui, exactement. Et là, elle a vraiment fait le break.
01:00:23 Tout avait commencé en 2013. Ça fait dix ans, cette histoire de coupe d'Europe junior.
01:00:29 Kassandra Beaugrand qui, depuis, progresse et progressivement arrive à son top.
01:00:36 On est à un an des Jeux Olympiques. Nous sommes à quelques jours du test event de Paris 2023.
01:00:42 Elle vient d'être championne du monde du super sprint.
01:00:45 Ça veut dire qu'elle avait aussi remporté une World Triathlon Series.
01:00:49 Eh bien, ça vous en fait deux, chers amis.
01:00:51 Oui, Kassandra Beaugrand, deux victoires cette saison.
01:00:54 Elle revient à hauteur des toutes meilleures sur le classement provisoire de ce championnat du monde.
01:01:00 Et avant le test event d'août à suivre sur la chaîne L'Equipe, avant la finale à Pontevedra à la fin septembre,
01:01:08 eh bien, Kassandra Beaugrand se présente comme l'une des favorites de ce championnat du monde.
01:01:13 Deuxième place et c'est encore un doublé.
01:01:15 C'est Emma Lombardi, les deux Françaises, qui se tombe dans les bras comme les garçons précédemment,
01:01:20 avec Pierre Lecorp premier et Léo Berger deuxième.
01:01:24 Eh bien, la France fait le doublé.
01:01:26 Très belle quatrième place pour Léonie Perriot, autre Allemande,
01:01:30 Gomez Gogol qui vient faire la cinquième place.
01:01:35 Eh bien, le bilan des trois Françaises sur cette manche, c'est première, deuxième, quatrième.
01:01:41 Oh que c'est beau !
01:01:43 Oui, excellente course, c'est magnifique ce qu'on fait les filles là.
01:01:45 Vraiment, quel niveau de performance sur WTCS.
01:01:48 On ne l'avait jamais connue.
01:01:50 C'est vraiment super, ça montre la densité du triathlon français.
01:01:53 Et puis Kassandra, on sentait qu'elle respirait la sérénité.
01:01:57 Quand elle est comme ça, je ne vais pas dire qu'elle est imbattable, mais presque.
01:02:00 Et là, c'est vraiment une bonne augure pour Paris.
01:02:03 Il faut qu'elle garde cet état d'esprit qu'elle a.
01:02:05 Et puis, elle nous montre qu'elle est vraiment très très costaud.
01:02:08 Et encore une fois, elles ont pris un maximum de risques.
01:02:14 Elle faisait partie de l'échappée sur le cyclisme.
01:02:17 Les garçons ont pris aussi, alors pour certains, ce risque.
01:02:21 Léau Berger l'avait pris.
01:02:22 Il y a aujourd'hui, bien sûr, à Sunderland, le bilan qui est exceptionnel.
01:02:27 Mais il y a aussi un sentiment de confiance que dégagent nos leaders du triathlon français.
01:02:36 Attention, il n'y a que trois places pour les JO.
01:02:39 Trois filles. D'accord. On a à peu près les trois noms.
01:02:43 Trois garçons. Là, il y a du monde. Il n'y aura peut être pas de la place pour tout le monde.
01:02:48 Il va falloir être joué serré pour aller à Paris 2024.
01:02:53 On parle vraiment. Moi, je trouve qu'il y a de la maturité qui est en train de se.
01:02:57 Voilà, ce groupe arrive à maturité. C'était un groupe jeune.
01:03:00 On leur en a demandé beaucoup très tôt parce que il y avait des prodiges qui arrivaient à parfait de manière.
01:03:07 Voilà une ou deux fois dans la saison.
01:03:10 Et là, on sent qu'il y a vraiment un niveau plateau qui est monté pour toutes les filles.
01:03:14 Et ça fait vraiment plaisir de voir la performance de Cassandre, d'Emma et de Léonie aujourd'hui.
01:03:19 Voilà un, deux, quatre. C'est vraiment exceptionnel.
01:03:21 Et Cassandre qui va se replacer à la deuxième place du classement.

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