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00:00 Et nous allons maintenant retrouver nos invités que vous avez aperçu au début de ce journal qui sont dans les salons du ministère de la culture avec Philippe de Villiers
00:08 qui les a décorés l'un et l'autre, je vais vous dire Audrey Hefburn et Sean Connery, et bien de la médaille de l'ordre des arts et des lettres, ils ont été élevés au grade de commandeurs.
00:20 Alors s'ils nous entendent bien, parce que tout à l'heure nous avions quelques difficultés maintenant, alors attendez que je vois cette image, il y a à la droite Nicole Cordulang-Loi,
00:27 George Craven au milieu, et puis sur la gauche ça doit être Sean Connery.
00:32 Avec sa femme près de lui.
00:33 Avec sa femme, alors qui pourrait peut-être nous servir de traductrice puisque je sais qu'elle parle parfaitement le français puisqu'elle est française.
00:39 Alors je voudrais simplement demander à Sean Connery si quand il était dans la Royal Navy il avait déjà eu une médaille.
00:45 Est-ce qu'il avait déjà une médaille quand il était dans la Royal Navy ?
00:51 Non, non, il était trop jeune.
00:57 Ah bon, il avait quel âge parce que j'ai cru qu'il avait fait plus que son service militaire.
01:00 Il était engagé volontaire.
01:02 Il était engagé volontaire.
01:06 Ah oui, mais j'avais seulement 16 ans.
01:12 Est-ce que l'on décore les acteurs en Grande-Bretagne, est-ce que c'est une chose courante ?
01:18 Est-ce qu'il est courant que l'on décore les acteurs en Grande-Bretagne ?
01:23 Est-ce que c'est une chose courante que l'on décore les acteurs en Grande-Bretagne ?
01:27 Oui, ils ont le liste des honneurs.
01:33 On a des problèmes de son ce qui fait qu'on a un micro pour plusieurs personnes.
01:39 On voit bien que tout ça se fait par relais.
01:45 C'est la bonne humeur.
01:48 Demandez à Sean Connery, en lui passant le micro, si c'est aussi important pour lui que de recevoir un César ou un Oscar.
01:56 Est-ce important pour vous d'avoir cette décoration de chevalier, des arts et des lettres, un César par exemple ?
02:04 Oui, je pense que c'est important.
02:09 C'est un honneur de recevoir ça et ça m'a énormément ému.
02:20 Nous avons une traduction maintenant qui est faite en studio.
02:24 Nous avons également une traductrice ici, alors comme ça on pourra dispenser Madame Connery de répéter.
02:30 Est-ce qu'il portera cette décoration sur son petit maillot quand il jouera au golf en Espagne ?
02:38 Est-ce que vous porterez cette décoration quand vous jouerez au golf en Espagne ?
02:46 Non, je suis très fier de l'avoir, mais je ne pense pas que je vais me l'employer.
02:54 Alors un petit mot à Georges Craven qui est le co-organisateur de cette soirée des Césars avec Antenne 2.
03:00 J'ai lu partout dans la presse, Georges Craven, que c'était difficile d'organiser des Césars.
03:05 Expliquez-nous pourquoi c'est si difficile.
03:08 C'est difficile parce qu'il faut réunir dans un large de temps, assez court, deux heures, un ensemble de personnalités, de vedettes, d'acteurs, de réalisateurs, de présentateurs.
03:20 Réunir, par exemple, comme on aura demain soir, les sept présentateurs des chaînes pour être les maîtres de cérémonie, c'est déjà une première difficulté, mais il y en a beaucoup d'autres.
03:32 Ce sont des Français pourtant, ils n'habitent pas à Malibu, à Los Angeles ou à Tokyo, ils sont là, non ?
03:38 En effet, il faut qu'ils soient disponibles et puis il y a le fait aussi de la récompense avec le suspense dans lequel se trouvent les nommés qui fait que c'est une position assez délicate et assez difficile.
03:54 Et on comprend les réticences de certains, mais demain, à peu près tous les nommés à une ou deux exceptions près seront là.
04:01 Voilà. Merci, Nicode. J'allais vous demander justement de vous prêter votre micro.
04:06 Non, non, on ne m'a pas entendu alors.
04:08 Si, si, si, si. 3 sur 5, on vous a entendu.
04:12 Dernière chose, est-ce que les Français dans ce domaine sont aussi disciplinés que les Américains ?
04:16 Je sais que les Américains se plient aux répétitions, viennent, qu'ils soient acteurs connus ou pas. Est-ce qu'en France c'est la même chose ?
04:22 Ils le deviennent. Au début, ça a été, comme vous le dites, assez difficile. Maintenant, ils en ont pris le pli.
04:27 Je crois que les Césars sont institutionnalisés, que c'est une chose très importante pour la profession cinématographique.
04:34 C'est le bilan annuel que fait la profession de ceux qui se sont distingués dans le courant de l'année.
04:39 Et maintenant, chacun les prend tout à fait au sérieux. La nuit des Césars, je crois, est devenue un véritable événement.
04:47 Et d'autant plus que cette année, la soirée est placée sous le signe de Jean Gabin, qui nous a quittés il y a 10 ans,
04:55 mais à qui nous allons rendre un hommage éclatant.
04:58 Et quel est le bilan que vous pouvez faire au point de vue des retombées, que ce soit des retombées au point de vue du public, que du milieu professionnel cinéma ?
05:06 Les retombées, elles sont considérables. C'est aussi ce qui fait l'importance des Césars pour les professionnels.
05:11 On a vu, par exemple, que les Ripoux, après avoir eu le César du meilleur film, ont fait 3 millions d'entrées, c'est Claude Gilly lui-même qui me l'a dit,
05:20 de plus qu'avant d'avoir le César, de même pour Diva, de même pour Chao Pantin.
05:29 Enfin, tous les films qui ont le César du meilleur film voient leurs entrées, c'est-à-dire leurs recettes, grimper de façon vertigineuse.
05:36 Bien. Merci Georges Craven. Je vais remercier également Madame Condry de nous avoir servi de traductrice, exceptionnellement aujourd'hui.
05:44 Merci Madame. Et puis à Sean Condry, je lui dis rendez-vous demain soir pour cette cérémonie des Césars. Au revoir.

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