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00:00 C'est la première fois qu'on se voit.
00:15 Vous aviez l'air très content de me rencontrer.
00:19 Enfin bon je dis ça.
00:21 Il a une demi meule.
00:22 Regarde, t'es devenu content.
00:23 C'est vrai que j'ai du mal en ce moment.
00:25 Qu'est-ce qui se passe ?
00:26 Quand je vois lui là, j'ai du mal.
00:27 On est ravis de vous rencontrer.
00:28 On est ravis de vous recevoir.
00:29 À part Laurent Bafi mais il vous le dira.
00:31 Jusqu'ici ça allait bien.
00:33 J'imagine que depuis que vous l'avez dans l'équipe, tout va mal.
00:36 On a mis...
00:37 On a mis...
00:38 C'est différent.
00:39 C'est plus la même émission depuis qu'il est là.
00:41 Mais depuis que vous êtes là non plus, c'est une émission nouvelle.
00:43 On est content de vous avoir à nos côtés.
00:45 On va parler de votre spectacle.
00:47 Vous allez être dans Holiday on Ice.
00:49 Ça va se passer à partir du 28 février 2014.
00:53 Juste derrière les Jeux Olympiques de Sochi.
00:55 Que vous allez commenter.
00:56 Que je vais commenter avec Nelson.
00:57 Et dès que je reviens, tac, on attaque la tournée Holiday.
00:59 Nelson, mon fort qu'on a reçu ici.
01:01 Vous l'avez Nelson, comme ça, vous êtes super potes.
01:04 Vous nous en parlerez tout à l'heure.
01:06 Ça n'est pas parce qu'à la maison il est un peu chiant quand même.
01:08 Il ne fait pas la vaisselle, il ne fait pas le ménage.
01:10 Il y a combien de temps que vous avez coupé vos cheveux ?
01:13 Ah oui, c'est vrai ça.
01:14 Et ils ne repoussent plus.
01:15 J'ai coupé au mois de mai.
01:17 Vous avez très bien fait.
01:19 Vous avez très bien fait.
01:21 À Bafi aussi ça ne pousse plus.
01:23 Alors on parle...
01:24 Ça pousse blanc les matins.
01:26 On parle cheveux, on parle chiffon, on parle de tout ce que vous voulez.
01:29 Mais on va quand même démarrer par les images du jour.
01:31 Bien sûr.
01:32 Et pas n'importe quelles images.
01:39 Vous savez, c'est des images qui nous ont amusé, qui nous ont surpris.
01:41 Et c'est Dorothée qui s'y colle pour démarrer.
01:43 C'est Dorothée.
01:44 Vous y allez Dorothée, vous ouvrez le bal.
01:46 Et oui, et sous mon bout il y a quelques semaines...
01:47 Elle se fout un peu de sa gueule.
01:48 Mais oui, elle l'aime bien.
01:49 Et c'est Dorothée.
01:50 Là, ça se voit.
01:51 Ça s'est vu.
01:52 Mais en même temps, on peut le dire, on peut le dire.
01:55 On ne peut pas se blairer en vrai en faisant semblant d'être fille.
01:57 Je pense que là, au bout d'un moment, il a mis des missions.
01:59 Toujours pareil, quand il y a une belle et une moche, il y a toujours des...
02:01 Toujours.
02:02 Il y a toujours des jalouxies.
02:04 Fais le plus vite ça.
02:05 Une belle et une moche.
02:06 Vous vous souvenez, il y a quelques semaines, je vous avais parlé du pire ou de la pire conductrice au monde qui sortait d'un parking.
02:12 C'était un polo.
02:13 On avait mis des minutes en tir à sortir.
02:15 Tout le monde disait que c'était une fille.
02:16 C'est pas sympa.
02:17 Oui, on n'a jamais eu la réponse.
02:18 C'est peut-être du conducteur le plus adroit au monde.
02:20 Et là, vous dites que c'est un homme.
02:21 C'est pas une fille.
02:22 C'est marrant.
02:23 C'est un chauffeur de poids dur, mais ça pourrait être une femme, effectivement.
02:25 Regardez les images.
02:27 Un camion qui transporte des troncs d'arbre qui s'engage sur une route de vaisseau.
02:33 La route est sans issue.
02:34 Il va donc devoir faire un demi-tour.
02:37 Et vous voyez, il y a un précipice terrible derrière lui.
02:42 Il sait qu'au moindre coup de volant, il risque de tomber dans le ravin.
02:45 Et même pas.
02:46 Même pas.
02:47 Je suis déçue que le camion n'ait pas chuté dans le ravin.
02:52 C'est une bonne idée.
02:54 Ce que vous ne savez pas, c'est que c'est un camion école, en fait.
02:56 C'est possible.
02:57 Mais vous, vous avez du genre à rentrer dans ces clichés, les femmes au volant, tout ça ?
03:01 Non.
03:02 Je suis sûre que non.
03:03 Je suis sûre que non.
03:04 Un vrai gentleman.
03:05 Bien sûr.
03:06 Il y a un porc dans la vie, tout le monde le sait.
03:08 Ça fait 20 ans que je suis avec la même femme.
03:10 De toute façon, si j'étais un peu macho comme ça...
03:13 Elle n'aimerait pas.
03:14 Elle serait partie.
03:15 Elle serait barrée.
03:16 On a un autre gentleman.
03:17 C'est comme la Bézédoque.
03:18 Ne répondez pas.
03:19 Ne répondez pas.
03:20 Mais pas depuis 20 ans.
03:21 Un autre gentleman autour de cette table, c'est Laurent Guimier qui va nous présenter
03:26 son image du jour.
03:27 Il a un moustache.
03:28 Ah non, je n'ai pas de moustache.
03:29 Toute à l'heure.
03:30 Ça, tu n'as pas, ça moustache.
03:31 Il n'y a que les figures.
03:32 Ça va bien Guimier, ça.
03:33 On va essayer tout à l'heure.
03:34 Alors moi, je vous emmène aux Etats-Unis.
03:37 Championnat de basket universitaire américain.
03:41 Ce sont les jeunes professionnels américains.
03:43 Match entre l'université de Kentucky et Montevalo.
03:47 Regardez, un basketeur va marquer un panier assez incroyable.
03:52 Hop, il se retourne le bras.
03:54 Il est beau, hein ?
03:55 C'est formidable.
03:56 Même lui, il est étonné.
03:58 Il est bizarre.
04:00 Il n'est pas très très content parce qu'en fait, il a marqué contre son camp.
04:03 C'est-à-dire que c'est un double exploit.
04:07 Il marque un panier incroyable et contre son camp.
04:09 Il voulait juste éviter que la balle ne sorte et il a marqué contre son camp.
04:12 En total, son équipe a gagné.
04:13 Mais enfin, il est à mon avis pour des années et des années dans le Panthéon et dans l'histoire du basket.
04:19 Parce qu'un panier comme ça, c'est impossible à rééditer.
04:22 Magnifique.
04:23 Laurent Bacchus, est-ce que vous avez une image du jour ?
04:26 Oui, c'est une petite fable de Jean de La Fontaine illustrée par ces images.
04:31 Allons-y.
04:32 Alors là, ce sont des chevaux.
04:34 Et regardez le lièvre qui fait l'extérieur.
04:37 Et qui remonte tous les concurrents.
04:40 Et qui se rappelle le nom des poteaux.
04:42 C'est bon.
04:43 C'est assez joli.
04:48 Et le sou qui ?
04:49 On voit qu'il veille tard la nuit quand même.
04:52 C'est ça, il veille tard.
04:53 Pour trouver ce genre d'image.
04:54 Alors malheureusement, il y a eu un contrôle antidépass.
04:57 Il a été déclassé.
04:59 Catherine aussi a des images à nous montrer.
05:02 Des Etats-Unis aussi.
05:03 C'est l'info qui est tombée la nuit dernière.
05:05 Après 30 ans de municipalité républicaine, les New-Yorkais ont élu, mardi, un maire démocrate.
05:11 Vous connaissez son nom ?
05:12 Oui, Bill de Blasio.
05:14 Bill de Blasio.
05:15 Et je me suis intéressée à la curieuse danse que ce monsieur a effectuée pendant la campagne.
05:20 Regardez, avec sa famille.
05:22 Voilà, c'est un genre de hip-hop.
05:24 Il exécute avec toute sa famille, sa femme, ses enfants.
05:28 Et cette chorégraphie n'est pas passée, évidemment, inaperçue.
05:30 Parce qu'elle fait transpirer.
05:31 Ils l'ont fait pendant toute la campagne.
05:33 Et c'est devenu une sorte de gimmick.
05:35 Imaginez si en France on faisait ça.
05:37 Il fait un baiser, il tourne, hop.
05:39 Parce que pour l'Amérique de Paris, imaginez...
05:41 Si McDonald's, ça veut dire "embrasser le sol".
05:43 Imaginez NKM au moment de la campagne, ou Juan Hidalgo.
05:46 Ou Hollande, ou Copé, ou d'autres.
05:48 On les imagine très bien.
05:51 Et alors nous, on a vachement répété à travailler avec Eric pour une fois.
05:54 C'est vrai que vous l'avez travaillé ?
05:55 On va vous la faire ici.
05:57 On va vous la faire ici.
05:58 On va faire une musique.
06:02 Le Smackdown.
06:04 Comme ça, on va faire la caméra.
06:06 Il vous manque la coiffure.
06:08 3, 4.
06:09 Vous mettez une note ?
06:15 Je crois qu'on va les embaucher.
06:17 J'ai un programme avec du patinage.
06:19 Ils passent sur une chaîne de vos collègues.
06:21 Je pense qu'on va les embaucher.
06:22 On ne va pas faire un "Je suis pas mauvaise".
06:24 Il y aura certainement une saison 2.
06:26 C'est pas grave.
06:27 C'est pas grave, on a une formation.
06:28 Non, non, ça nous intéresse.
06:29 Est-ce qu'on peut rester une seconde ?
06:30 Gérard Miller.
06:31 Je vais vous répondre sur ce qui vient d'être dit.
06:33 Je voulais rester une seconde sur cette information.
06:35 L'élection de ce maire.
06:36 En France, on ne se représente pas forcément ce que c'est.
06:38 Ça faisait des années qu'il y avait un maire de droite, républicain, milliardaire, qui a fait de bonnes choses pour New York.
06:45 Et là, on a l'élection de quelqu'un d'absolument atypique.
06:48 Nous, en France, on a élu un président normal.
06:51 C'est même là-dessus qu'Hollande s'est fait élire.
06:54 Bill de Blasio, c'est le contraire même.
06:56 C'est un type totalement atypique.
06:57 Alors lui, d'abord, il faut savoir qu'il est italo-américain.
07:00 Sa femme est afro-américaine.
07:02 C'est une militante féministe de longue date qui a fait à un moment donné un coming-out lesbien.
07:07 Dans la communauté noire, on affirmait, ou certains affirmaient qu'il n'y avait pas d'homosexuels, pas de lesbiennes.
07:13 Elle a fait un coming-out lesbien.
07:15 Lesbien raisonnable.
07:16 Lesbien raisonnable.
07:17 Je le crois en lesbien.
07:19 Ils ont des enfants métisses.
07:24 Ils sont magnifiques.
07:25 Évidemment, celui est blanc, elle est noire.
07:27 Et son fils porte une afro géniale.
07:29 En plus, il faut savoir qu'à New York, c'est extraordinaire.
07:31 Vous savez combien de millionnaires ?
07:32 C'est la ville la plus riche du monde.
07:34 Il y a 400 000 millionnaires à New York.
07:39 Et c'est là qu'il y a le plus de milliardaires du monde.
07:41 Et néanmoins, cette ville...
07:43 Ce n'est pas demain à veille qu'on va y aller à New York.
07:45 Mais en tout cas, c'est cette ville-là.
07:47 Il a été élu sur un programme assez incroyable.
07:49 Il augmente les impôts des millionnaires pour la gratuité de l'école en maternité.
07:54 C'est une taxe à 80 %, c'est ça ?
07:56 Peut-être bien.
07:57 Je trouve en tout cas que ça vaut le coup de dire que par moment,
08:00 les Américains, en tout cas les New Yorkais, sont surprenants.
08:02 Et qu'ils sont capables sans doute d'être plus modernes.
08:05 Vous voulez que je vous dise ?
08:06 C'est une très bonne nouvelle.
08:07 Et ça m'offre une transition en or.
08:10 Non.
08:11 Oui, parce que c'est le moment où on joue aux bonnes ou aux mauvaises nouvelles.
08:15 Oui, alors j'avais une transition, mais peut-être que je n'ai pas été très claire sur l'explication du jeu.
08:24 Je vais vous donner une série de nouvelles.
08:26 Et vous allez devoir me dire si selon vous ce sont de bonnes ou de mauvaises nouvelles.
08:29 Tout simplement.
08:30 Première nouvelle.
08:31 Les prix à la pompe, et je parle d'essence, sont au plus bas depuis deux ans.
08:36 Pour vous, c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
08:38 C'est plutôt une bonne nouvelle.
08:40 Oui, comment ça pourrait être une mauvaise nouvelle ?
08:41 Je ne suis plus concerné.
08:42 Vous ne conduisez plus ?
08:43 Si, mais je me suis acheté une voiture électrique en disant
08:46 je me débarrasse de cette corvée de la pompe à essence,
08:48 pensant devenir un homme libre.
08:51 Et j'angoisse toute la journée en cherchant des rallonges.
08:53 C'est un enfant.
08:55 C'est un acte responsable.
08:57 Laurent est le seul avec une voiture électrique qui pense qu'il faut qu'il soit branché tout le temps.
09:00 C'est une angoisse, il n'y a pas assez d'autonomie.
09:04 Vous roulez à la voiture électrique aussi ?
09:06 Pas encore, mais j'aimerais bien.
09:07 Pour rester sur cette image, pardon, pour moi c'est une mauvaise nouvelle.
09:10 Ça veut dire que l'essence baisse, les gens vont circuler plus, mettre plus d'essence.
09:13 C'est mauvais pour l'environnement, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle.
09:15 Ils n'ont plus de pognon les gens, même si ça baissait à zéro.
09:19 Tais-toi, toi t'es qui pour prendre la parole ?
09:22 Dorothée, je vous donne la parole.
09:24 Non, pas du tout, je répondais à ce que disait Catherine qui un jour est contre l'écologie.
09:29 Mais c'est vrai que t'es qui toi exactement ?
09:30 Je suis pour l'écologie et j'ai le droit de changer d'avis.
09:33 Je ne suis pas sur ce plateau, je me suis fait perdre.
09:35 Dorothée, reviens.
09:37 Mais ce n'est pas intimider.
09:40 Il nous en faut plus que ça Dorothée.
09:42 Je suis contre l'écologie dure où on nous emmerde en nous culpabilisant.
09:47 Là je dis juste.
09:48 Il y a des enfants.
09:49 Je dis juste qu'il nous embête.
09:51 On nous embête, on n'en a l'air de pas.
09:53 Je dis juste que là c'est un peu too much.
09:55 C'est plutôt une mauvaise nouvelle.
09:57 C'est une mauvaise nouvelle.
09:59 Et pour les autres, c'est une bonne nouvelle.
10:02 Il faut que ça continue en plus.
10:04 Il faut que ça continue à baisser.
10:05 Alors moi je ne suis pas d'accord mais c'est pas grave, c'est votre avis qui m'intéressait.
10:08 Les Français sont favorables à une visite médicale pour les conducteurs de plus de 65 ans.
10:13 Selon vous, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
10:15 Ah oui, c'est une bonne nouvelle.
10:17 Tous ?
10:18 Moi je pense que c'est normal.
10:20 65 ans c'est jeune non ?
10:22 On devrait même commencer avant une visite de routine tous les 5 ans me paraît plus ou moins normal.
10:27 Et d'ailleurs je pense que les répressions et les amendes, tout ça devrait être en fonction aussi des véhicules que vous avez dans les mains.
10:34 L'âge du conducteur, ça me paraît très normal.
10:37 C'est une grille de lecture du conducteur.
10:39 Moi il a raison.
10:40 Je trouve ça très intéressant ce que vous dites Philippe.
10:43 Qui est d'accord avec ça ?
10:44 J'ai pas besoin de temps pour te paraître con, j'y arrive très bien tout seul.
10:48 La nouvelle salon de transport en France, ça va coûter très très cher, elle est très chère.
10:55 Le million de visites médicales que ça va faire en plus, ça va coûter très très cher.
10:58 C'est plus compliqué.
10:59 Moi qui serai senior dans une quinzaine d'années,
11:02 On se saoule sur le couloir !
11:03 Dans une quinzaine d'années,
11:04 Non, il est pas né dans une quinzaine d'années.
11:06 Je veux vérifier.
11:07 Juste insister sur le fait que pour un certain nombre de gens âgés, pas 65 ans mais plus,
11:12 Conduire, ça reste une des dernières possibilités qu'on a de se déranger.
11:16 Faut faire attention, pas priver les gens qui peuvent...
11:18 En contrôle qui sont en état de le faire.
11:20 Moi j'ai un grand-père qui a conduit jusqu'à 85 ans,
11:23 Je peux vous dire que c'était un danger public.
11:25 C'était la navigation au hasard.
11:27 Mon père a conduit jusqu'à 93 ans,
11:29 Et à 93 ans c'est vrai que c'était terrible comme décision pour ses enfants de lui dire de ne plus conduire.
11:33 Il y en a certains à 35 ans c'est aussi un danger.
11:36 Moi je ne conduis pas pour ne pas être un danger.
11:39 Donc on est pour, c'est une bonne nouvelle.
11:41 Voiture toujours, on reste dans l'univers de l'automobile qui est un petit peu mon préféré.
11:45 Les PV aujourd'hui font exploser les frontières.
11:49 Plus de frontières aujourd'hui.
11:50 Ils faisaient exploser la cagnotte de l'Etat.
11:52 Non, à partir de demain, ça va être la cagnotte de l'Europe.
11:56 C'est-à-dire qu'à partir de demain, tous les conducteurs européens qui seront verbalisés,
11:59 Ou que ce soit, recevront leur procès verbal chez eux.
12:03 Un belge qui fait un excès de vitesse à Romorantin va...
12:06 Il va recevoir ça, il va recevoir ça.
12:08 Oui parce que justement...
12:10 Il fallait trouver la nationalité, il fallait trouver le lieu.
12:12 C'est pas facile.
12:13 C'est bien foutu parce que...
12:14 Par contre il ne risque rien au niveau de ses points.
12:16 Ah oui.
12:17 Parce que le permis à point n'est pas obligatoire.
12:19 Ah vous avez déjà documenté parce que vous êtes du genre à recevoir des...
12:21 Je roule plus vite à l'étranger qu'en France.
12:24 Il fait le Fanjo en tournée, vous voyez.
12:26 On sent que vous êtes remonté, on sent que vous êtes un petit peu à cran.
12:29 Non mais ça devient difficile de rouler.
12:31 En fait on est plus concentré à ce qui se passe à droite à gauche.
12:34 On voit pas une boîte, un flash, un éco-tax, un machin, même si ça nous concerne pas.
12:37 Je vais vous donner un truc plutôt.
12:39 Regardez tout ça à droite, regardez votre volant et regardez ça à gauche.
12:42 C'est ça, c'est une mémoire assez fascinante.
12:44 Je suis désolé.
12:45 Je vais juste dire que...
12:47 Moi qui fais beaucoup de route en tournée,
12:49 C'est vrai que à conduire à 110 à l'heure avec une voiture assez neuve,
12:53 Et ben tu t'endors et tu deviens dangereux pour toi-même et pour les autres.
12:56 C'est de la blague.
12:57 Mais si, mais si.
12:58 C'est le prétexte de chauffard.
12:59 Non mais non.
13:00 Non mais...
13:01 Ça c'est la bonne image qui dit "non moi je suis pour la sécurité de ma communauté".
13:04 Lâche-toi.
13:05 J'avais raison.
13:06 Non mais laisse-la t'être un connard.
13:08 Quand on baisse les autorisations de limite, chaque fois qu'on baisse de 10 km,
13:12 On a automatiquement moins de morts.
13:14 Mais bien sûr.
13:15 Dans tous les pays de la France.
13:16 Par contre tu fais chier 10 millions de conducteurs.
13:18 Qui sont en vie.
13:19 Vous aurez le mot de la fin.
13:20 Moi je ne suis jamais d'accord avec Gérard, mais cette fois je suis d'accord.
13:22 Et ben c'est une bonne nouvelle.
13:24 Ah oui c'est ça la bonne nouvelle.
13:25 Ça c'est une très bonne nouvelle.
13:26 Encore une nouvelle.
13:28 Philippe Candeloro, on en parlait tout à l'heure.
13:30 Et Nelson Monfort ont enfin officialisé leur relation.
13:34 Et ils nous offrent quelques fichiers de leur lune de miel.
13:37 Ça y est c'est officiel.
13:39 Ils sont passés devant monsieur le maire.
13:41 Alors on a vu quelques images.
13:43 Ils nous ont envoyé des photos.
13:44 Ils étaient à la plage.
13:45 C'est bien foutu les photos.
13:46 Oui très très bien.
13:47 On a beaucoup travaillé.
13:48 Ils sont allés au Brésil aussi.
13:49 Ils ont beaucoup voyagé.
13:50 Moi j'aime bien quand il me prend par derrière comme ça j'adore.
13:52 En Egypte.
13:53 Là c'est vous.
13:54 Là c'est moi parce que une fois lui, une fois moi.
13:56 Et vous n'avez pas croisé Bayrou et Borloo pendant la lune de miel ?
14:00 Non pas encore.
14:01 On a croisé Bertrand de la Noé à la mairie de Paris quand on s'est mariés.
14:04 Il a voulu se tenir compagnie avec nous.
14:07 Vous vous aimez tous les deux Nelson Monfort et vous.
14:09 C'est une vraie histoire.
14:10 Il vaudrait mieux qu'on s'entende bien parce que notre histoire a commencé en 2006.
14:15 Ça se passe plutôt bien.
14:17 On ne se côtoie pas tous les jours.
14:18 Ce qui permet d'avoir toujours cette fraîcheur à l'antenne.
14:20 Parce qu'on est des copains mais en même temps on n'a pas les mêmes âges.
14:23 On n'a pas les mêmes centres d'intérêt.
14:24 Il est très cultivé.
14:26 Est-ce que ça vous ennuie quand certains pensent qu'il y a entre vous plus que de la télévision
14:30 qu'il y a une relation homosexuelle ?
14:32 Est-ce que ça vous ennuie personnellement ?
14:33 Ça c'est de la connerie quand même.
14:35 Si vous avez cru ça, à mon avis il faut repasser quelques tests.
14:38 Qui pense ça ?
14:40 Mais non c'est une belle histoire, c'est une belle rencontre en tout cas.
14:43 C'est un duo qui n'était pas écrit.
14:45 En plus on est chacun marié, on a des enfants.
14:47 Ça n'empêche pas.
14:48 Peut-être qu'un jour ça m'arrivera.
14:50 Philippe, je vous donne un conseil.
14:51 Vous vous justifiez beaucoup trop, ça devient suspect.
14:53 C'est vrai.
14:54 Peut-être, peut-être.
14:55 On va laisser la parole à...
14:57 Je vais demander à Bafi qui me donne des leçons.
14:59 Il va vous briefer.
15:00 C'est Laurent Guimier qui va prendre le relais.
15:02 Si pour le plus grand plaisir de Laurent Bafi, il est l'heure de parler de la polémique du jour.
15:07 Chapez, barrez-vous, il y a d'autres channels.
15:08 Jamais !
15:09 Même pas peur.
15:15 Vous êtes motivé, vous êtes boosté, vous êtes à bloc ?
15:17 Comment je sais ?
15:18 Quel est le sujet Laurent ?
15:19 On parlait de vie privée, de relations publiques privées, d'hommes politiques.
15:23 J'en ai marre.
15:24 Je vais vous parler de ça ce soir.
15:25 Vous avez entendu parler, si ce n'est que vous avez vu, ce documentaire qui est passé hier soir.
15:30 Farid Akelfa.
15:31 Farid Akelfa, qui est la meilleure amie de Carla Bruni-Sarkozy.
15:34 Et qui a réalisé un documentaire sur la campagne intime du candidat Sarkozy à sa réélection.
15:41 Non, pas sa réélection, on n'a pas été réélu.
15:43 Non mais si, c'était la campagne pour sa réélection.
15:45 Il souhaitait sa réélection quand même, il y croyait un tout petit peu.
15:47 Et Catherine, il a perdu.
15:49 Ah bon ?
15:51 C'est ce que je lui ai dit.
15:52 C'est donc le premier scoop de ma chronique.
15:53 C'est parce qu'il roulait trop doucement.
15:55 Il a perdu.
15:56 Et l'idée c'était de montrer, je cite, ce qu'a été la vie privée du couple pendant la campagne présidentielle de 2012.
16:01 Alors pour ceux qui ne l'ont pas vu, on regarde quelques images.
16:03 De février à mai 2012, une caméra a suivi Nicolas Sarkozy dans l'intimité de la campagne présidentielle.
16:10 Je pense que quelqu'un lui saute dessus.
16:13 Une fille.
16:16 Qui a voulu faire de la politique comme Carla, qui a voulu faire d'artiste parce qu'elle avait la musique en elle.
16:20 C'est un choix.
16:22 Ça va ?
16:23 Alors je voulais vous en parler parce que tu as avorté une grosse audience.
16:28 Oui ça va très bien.
16:29 Un million et demi de spectateurs, c'était un gros gros effet sur les téléspectateurs.
16:32 Nous ça nous fait rêver, forcément.
16:33 Oui, ben non mais c'est...
16:34 Voilà, il s'est passé quelque chose.
16:35 On va y arriver, on va y arriver.
16:36 Beaucoup de gens ont voulu regarder cette émission.
16:38 Puis il y a des polémiques aussi.
16:39 On se dit c'est quand même un peu à l'eau de rose.
16:41 Un mélange d'émotions bon marché.
16:43 C'est quand même totalement contrôlé par la meilleure copine de Carla.
16:46 Donc on ne peut pas dire qu'il y a un reculiment...
16:47 Qui n'est pas journaliste.
16:48 Entre la personne qui filme et puis l'objet du documentaire.
16:52 Et moi je pense que tout ça, ça sent très bon la télé-réalité quand même.
16:56 Je pense que Les Hommes politiques et Sarkozy en l'occurrence...
16:58 Ah oui, il y avait quelque chose de ça, oui.
16:59 ...est très très bien dans ce mélange de trucs à l'eau de rose et de...
17:03 Et est-ce que ça s'en va quand même aussi le documentaire qui préparait un changement d'image de Nicolas Sarkozy pour éventuellement un supposé retour ?
17:12 Est-ce que ça sent pas un petit peu ça aussi qu'on veut, non ?
17:14 Peut-être.
17:15 En tout cas quand on dit télé-réalité et hommes politiques...
17:17 En fait on a déjà mis un orteil en France sur cette question qui est quand même un peu tabou.
17:22 Parce que les hommes politiques et la télé-réalité...
17:23 Tu veux des orteils toi.
17:24 Ça va pas vraiment ensemble.
17:25 On a mis un orteil dans la télé-réalité et hommes politiques.
17:27 Sur la chaîne parlementaire, on diffuse depuis 2010, tous les jeudis, un programme qui s'appelle "J'aimerais vous y voir".
17:33 Alors je ne sais pas si vous connaissez.
17:34 C'est un peu comme l'émission "Vis ma vie".
17:36 Vous savez où on se met dans la peau d'un personnage.
17:38 C'est le "Vis ma vie" de la politique, de pompier, de boulanger, enfin de ce que vous voulez.
17:42 Françoise de Panafieu, ancienne ministre RPR et candidate à la mairie de Paris.
17:46 Et puis Maxime Grémets, qui est un ancien député communiste, se sont prêtés au jeu.
17:50 Le temps d'une journée ou d'une nuit, ils se sont improvisés.
17:53 Agents de la RATP et éboueurs.
17:55 Regardez ce que ça donne.
17:57 Je préfère une fois un jour député et un jour éboueur.
18:01 Il se débrouille bien pour l'instant.
18:03 Comme un débutant.
18:05 Nous arrivons au terminus de Ballard.
18:08 Tous les voyageurs sont invités à descendre.
18:12 Le truc en descendant s'est décroché, il m'a tapé sur l'oreille.
18:21 Bonjour madame.
18:26 C'est un contrôle de tickets de transport.
18:28 C'est quand même incroyable de le voir contrôler par Françoise de Panafieu.
18:33 Je ne sais pas ce que vous en pensez.
18:35 Ça part plutôt d'un bon sentiment.
18:37 C'est de dire que les politiques sont très éloignés de la vie quotidienne.
18:40 Ils s'en rapprochent.
18:41 En même temps, je trouve ça assez factice.
18:43 C'est à com' quoi.
18:45 C'est à com' mais c'est pas désagréable.
18:47 C'est pas le pire de ce qu'ils font.
18:49 Je ne sais pas à quelle heure et où ils ont tourné la séquence du métro où il n'y a personne.
18:52 À mon avis, c'est le terminus du matin.
18:54 Ils ont choisi les lignes un peu calmes.
18:57 Pour moi, c'est aussi factice que quand on voyait Giscard qui s'invitait chez les gens
19:02 pour faire croire qu'il était proche des gens.
19:04 Lui qui n'était jamais sorti du CDM à Ronissement.
19:06 C'est assez factice.
19:08 J'aimerais vous y voir.
19:10 Moi, je préfère la séquence de les boueurs.
19:12 J'adorerais s'accrocher à un camion à porter les sebelles.
19:14 C'est quand même extrêmement dur.
19:16 Effectivement, c'est quand même globalement factice.
19:18 C'est très très contrôlé aussi.
19:20 Même s'ils sont dans la vie réelle.
19:22 En Angleterre, les hommes politiques sont carrément dans les émissions de télé-réalité.
19:26 Il y a un député en 2006 qui s'appelle Georges Galloway.
19:29 Georges Galloway, comment va-t-il ?
19:31 C'est un homme politique très sérieux.
19:33 Il a été député, il l'est d'ailleurs encore, pendant 25 ans.
19:36 C'est une figure du Parti travailliste, un ancien ouvrier, un type fort en gueule.
19:40 Un côté un peu Mélenchon, vous voyez, qui sait dire les choses.
19:44 Et qui a accepté de faire l'émission Big Brother.
19:48 Alors Big Brother, c'est le loft.
19:51 Avec des personnalités.
19:53 Alors il était entre une actrice, des danseuses, des mannequins, un basketeur américain.
19:57 Et ça a évidemment créé une grosse polémique, surtout après cette séquence.
20:01 Il y a eu une scène de piscine ?
20:03 Pire.
20:04 Ça ne met pas du tout ma la laisse.
20:24 Je le redis.
20:26 Cet homme était député au moment où il a fait Big Brother.
20:31 Et il s'est fait battre.
20:32 Il s'est fait battre après, mais il a été réélu l'année dernière à la Chambre des communes.
20:37 Et il est aujourd'hui...
20:38 Les gens ont osé battre le chat. C'est moche !
20:41 Alors je ne sais pas ce que vous en pensez.
20:43 Moi je pense qu'aujourd'hui ça paraît totalement improbable en France.
20:46 Mais je suis sûr qu'on va y arriver.
20:48 Parce que finalement on n'est jamais mort en politique.
20:51 Y compris quand on a fait des conneries dans une émission de télé-réalité.
20:54 Excusez-moi d'avoir dit un gros mot.
20:56 Il y a quelques années TF1 avait tenté une expérience comme ça de télé-réalité avec Jean-Pierre Crièf.
21:01 Ils avaient fait un pilote avec Jean-François Copé à l'époque et ça n'avait pas été difficile.
21:05 Parce que ce n'était pas encore dans l'air du temps.
21:06 Et vous pensez qu'on y vient ?
21:08 Je suis sûr qu'on va y venir.
21:09 Merci Laurent. Tout de suite, il est temps d'aller au cabinet retrouver François Berléand comme tous les jours.
21:16 J'ai vos papiers.
21:17 [Applaudissements]
21:23 Suivant.
21:24 28.
21:27 28.
21:28 29.
21:30 29.
21:31 30.
21:34 Et 30.
21:35 Allez docteur, venez on va se prendre une bière et un fish and chips.
21:44 Ah non, non, maintenant on doit faire 15 minutes de yoga et bikram.
21:47 Des nouveaux sports. Mais pourquoi faire ? Les anciens ils ne marchaient plus.
21:55 On peut savoir ce que vous faites là ?
22:01 Bah, de trottinette.
22:03 Chez votre psy ?
22:06 Ah bah non, là je repars, là j'entre chez moi.
22:08 Ah, et c'est loin ?
22:09 Ah bah je ne peux pas vous dire, la route n'est pas très dégagée pour l'instant.
22:12 Je suis sur un rond-point.
22:14 Aqua gym, aqua biking, natation synchronisée, ils appellent ça des nouveaux sports.
22:29 Mais moi c'est mon quotidien. Et les gens ils me payent pour vivre ma routine.
22:34 On dirait.
22:35 30.
22:36 30.
22:37 30.
22:38 30.
22:39 Dans les nouveaux sports, la sieste, ça compte ou ça compte pas ?
22:56 Tiens, on va en rester là pour aujourd'hui.
23:03 Bonne soirée.
23:04 Non, je plaisante.
23:06 Alors, plus que les questions de sport un peu originaux, vous, la discipline du patinage artistique, quand vous l'avez choisi, ça n'a pas été simple tout de suite dans votre entourage ?
23:25 Je ne sais pas si je l'ai vraiment choisi. En fait c'est une activité scolaire.
23:28 Donc j'ai découvert le patinage vraiment par surprise. Et c'est mon entraîneur qui lui a vu que j'avais un talent pour percer là-dedans.
23:35 Et il a demandé à ma maîtresse de présenter ma mère. Et puis je suis venu au club et puis j'ai progressé très vite.
23:41 Et vos petits camarades eux faisaient plutôt du hockey sur glace ?
23:43 C'est vrai qu'à l'époque quand je suis arrivé dans le club, les mecs qui faisaient du hockey, ils me disaient "Viens chez nous, tu patines vite en plus, t'es un mec".
23:49 On était vite moqués en fait.
23:51 Vous l'avez assumé ?
23:52 Non, parce que j'ai vu aussi que la difficulté de ce sport c'était justement de faire des doubles sauts, des trips, des choses.
23:57 C'était super compliqué et tout le monde n'y arrivait pas.
23:59 Donc moi je suis un peu con aussi, un peu mazo, je vais vers les trucs que pas beaucoup de monde arrive à faire.
24:04 Il y avait aussi plus de gonzesses que dans la vie du hockey.
24:06 Après ça j'ai découvert un peu plus tard. Quand je commence j'ai 7 ans donc je ne suis pas encore attiré par ce genre de choses.
24:11 7 ans c'est tant que tôt.
24:13 Vous allez faire une tournée dans toute la France, dans tous les zéniths de France avec Olydéona. Il fait un sacré programme là.
24:20 Une grande première parce qu'en fait Olydéona il se fête ses 70 ans en France cette année.
24:24 Et on a réussi, parce que ça faisait des années qu'on essayait de le faire, de réunir Surya Bonaly, moi-même et Bernadice Sabitbol dans le même spectacle.
24:31 Donc c'est un retour en arrière. Ça fait 15 ans que ça ne nous est pas arrivé de faire un spectacle ensemble.
24:36 Et je trouve que ça va être un très très bon moment de nous revoir sur la glace ensemble.
24:41 Il faut que le public soit au rendez-vous.
24:43 Dorothée avait une question à vous poser.
24:46 Oui Dorothée.
24:47 C'est moi.
24:48 Vous voulez venir faire le show avec nous ?
24:51 Avec plaisir.
24:52 Vous faites du patin ?
24:53 Vous pouvez faire du topless ?
24:54 Mais ça va, on va le faire tout de suite.
24:56 Je vois bien que non.
24:57 Philippe, vous avez débuté le patinage à l'âge de 7 ans.
24:59 Vous avez ensuite eu une longue carrière amateur avant de devenir professionnel en 98.
25:04 Ça fait presque 35 ans que vous patinez. Est-ce que vous n'en avez pas marre au bout d'un moment d'être sur des patins ?
25:10 Alors en fait j'ai eu plein d'expériences effectivement fabuleuses.
25:13 Oui ou non.
25:14 Oui ou non. J'en ai pas marre.
25:16 Je prends toujours autant de plaisir.
25:18 Quand on partage ce plaisir avec le public, il n'y a rien d'autre d'aussi extraordinaire.
25:23 En fait c'est le public qui me dit "vas-y continue" parce qu'ils ont encore envie de te voir et ça leur fait plaisir.
25:28 C'est eux qui vous patinent.
25:30 C'est le public qui vous galantit.
25:31 Parce que c'est fatigant psychologiquement d'aller à l'entraînement tous les jours.
25:34 Au bout de 35 ans, c'est une vraie carrière, c'est un métier à part entière.
25:37 Et je me dis, tant que je suis encore valable physiquement de le faire, que bon des fois on a des petits problèmes au genou, des problèmes aux hanches.
25:43 Mais là en ce moment ça va bien.
25:44 Je me suis préparé pour être prêt pour la tournée.
25:47 Mais c'est vrai que l'entraînement de tous les jours demande beaucoup de sacrifices.
25:51 J'ai 42 ans, je ne suis pas vieux.
25:53 Mais continuer à faire ça après 35 années de pratique, tous les jours, juste pour maintenir son niveau et ne plus progresser, là c'est plus dur.
26:00 C'est une machine qui s'entretient.
26:02 En tout cas, vous serez donc au Zénith de Paris avec votre spectacle Holiday on Ice.
26:08 C'est à partir du 28 février pour 9 mars 2014 et après en tournée dans tous les Zéniths de France.
26:25 Jusqu'au début mai.
26:27 Je vous propose maintenant de découvrir avec nous l'inconnu du jour.
26:35 Alors à vous de me dire pourquoi nous allons parler de cette personne en actualité.
26:39 Il s'agit de Mackenzie Gordon.
26:41 C'est une jeune américaine.
26:43 Elle a 18 ans.
26:44 Elle est sportive ?
26:45 Non.
26:46 Elle a pris une porte ?
26:47 Non.
26:48 Elle s'est fait un mec ?
26:49 Non.
26:50 Est-ce qu'elle est handicapée ?
26:51 Oui.
26:52 Elle est aveugle ?
26:53 Elle est handicapée.
26:54 Elle a eu un accident de voiture il y a à peu près un an, un peu moins d'un an.
26:58 Elle a fait un exploit.
26:59 Elle s'est retapée.
27:01 Vous n'êtes pas loin.
27:03 Un marathon ?
27:04 Non, un marathon non, puisqu'elle a perdu l'usage de ses jambes.
27:06 Elle a mangé la voiture pour se venger ?
27:07 Les médecins lui ont dit qu'elle ne pourrait plus marcher, mais elle a quand même fait un exploit.
27:12 En marchant ?
27:13 En marchant.
27:14 Elle a défilé ?
27:15 Une course ?
27:16 Pas loin, pas loin.
27:17 Majorette ?
27:18 C'est un événement qu'elle ne voulait pas rater.
27:20 Le Super Bowl ?
27:21 Le marathon de New York ?
27:22 Non, marathon de New York, elle ne peut pas marcher.
27:24 Personnel, un événement familial ?
27:26 Un événement familial.
27:27 Le mariage ?
27:28 Le mariage de sa soeur.
27:30 Elle s'était jurée qu'elle n'irait pas dans l'allée en fauteuil roulant.
27:35 Les médecins lui avaient dit qu'elle ne pourrait plus jamais marcher.
27:38 Elle s'est battue, battue, battue.
27:40 Et elle a réussi à marcher jusqu'à sa soeur.
27:45 Je trouve que c'est vraiment impressionnant.
27:48 C'est héroïque.
27:51 Mais, parce que je suis assez mauvaise langue, je me mets à la place de la soeur.
27:56 Je me dis qu'elle lui a quand même un peu volé la vedette.
27:59 Un jour de son mariage, il y en avait que pour elle.
28:01 Et moi, je ne trouve pas ça sympa.
28:03 Je ne trouve pas ça sympa de faire ça à sa soeur.
28:05 C'est un bel acte d'amour qu'elle a.
28:07 Elle lui a pourri ce mariage, Catherine.
28:09 J'ai un peu la soeur à divorcer.
28:11 C'est ça.
28:12 Ceci était quelqu'un dont vous venez vous parler aujourd'hui.
28:15 Il est temps à présent de retrouver cet homme qui nous dit chaque jour que le monde est fou.
28:21 C'est Eric Logérias.
28:23 Pas sûr de sa santé mentale non plus.
28:28 Non, pas certain.
28:30 Chère Sophia, chère Philippe.
28:32 Alors, ça ne va pas mieux.
28:33 Non, le monde est fou.
28:35 Parce que les gens sont extraordinaires.
28:39 On croit que les gens sont extraordinaires, mais ils sont extraordinaires.
28:41 Une étude américaine...
28:43 Il va falloir que les Américains fassent des études sur des choses qui ne sont pas suivantes.
28:45 Les phrases qui commencent par "une étude américaine"...
28:47 En général, ça marche bien.
28:48 Une étude américaine dit que t'es chiant.
28:50 Eh bien, donc, ça doit être mieux.
28:52 Ils sont meilleurs en écoute qu'en étude.
28:54 Oui, donc, alors, les Américains nous disent que...
28:58 Par exemple, les nyctalopes...
29:00 Vous savez, les nyctalopes...
29:02 Non, c'est pas un gros nyctalope.
29:04 C'est des gens qui voient, qui distinguent la nuit des formes, mais qui voient un peu la nuit.
29:08 Comme les chats.
29:10 Non, alors, les chats, ils sont totalement nyctalopes.
29:12 Mais son nyctalope distingue des formes dans la nuit 3 milliards de personnes.
29:16 C'est-à-dire qu'un humain sur deux.
29:18 Vos chiffres sont faux, monsieur.
29:20 Et je vous le prouverai.
29:22 C'est trop cher. Ça ne vous rendra pas le service.
29:24 Je l'attends, monsieur.
29:26 Eh bien, j'ai trouvé un nyctalope particulièrement doué.
29:29 Parce qu'il y a des degrés, si vous voulez.
29:31 Oui, de nyctalopie.
29:32 Donc, on est tous un peu nyctalopes, la moitié des...
29:34 Mais il y en a qui sont totalement...
29:35 Sévèrement nyctalopes.
29:36 ...nyctalopes, qui voient tout la nuit comme en plein jour.
29:38 Incroyable.
29:39 Et comme les chats, voilà, absolument.
29:40 Et là, c'est un jeune Chinois.
29:42 Il s'appelle Nong You Yi.
29:44 Et regardez, il a des yeux très particuliers.
29:46 Regardez ça.
29:47 Regardez.
29:48 Il a les yeux très clairs, très, très bleus.
29:50 Incroyable.
29:51 Et il a justement cette particularité...
29:52 Il a vraiment les yeux de chat, oui.
29:53 ...qui lui donne la possibilité d'absorber totalement la lumière...
29:56 Il a un regard incroyable.
29:57 ...et de voir dans la nuit comme en plein jour.
29:59 Le problème, c'est qu'il a des grippes aussi.
30:00 Ça, c'est chiant.
30:01 Absolument.
30:02 Et il ne mange que du poisson.
30:04 Et alors, moi, ça m'a donné envie de faire une équipe de gens extraordinaires, des superbes...
30:09 Donc, cet enfant voit dans le noir...
30:11 ...comme vous, comme vous, dans la journée.
30:13 Alors, moi, dans la journée, je ne vois pas très bien.
30:15 Oui, d'abord, vous ne voyez pas.
30:16 Je ne peux pas voir.
30:17 Voilà, sans lentilles, vous voyez.
30:18 C'est là un homme écologique, en tout cas. Il n'a plus besoin d'allumer la lumière.
30:21 Plus besoin, absolument. Économie d'énergie.
30:23 Alors, on va garder Nong Yiu Wee, le dictalope.
30:27 Et j'ai trouvé un Américain totalement incroyable.
30:29 Il s'appelle Dean Karnazis.
30:31 Et alors, lui, son super pouvoir, c'est de disposer d'une force mentale tellement incroyable...
30:37 ...qu'il ne sent ni la douleur, ni l'effort.
30:40 C'est un ancien businessman qui a tout quitté du jour au lendemain pour se consacrer à sa passion, le sport.
30:44 Et le sport, sans effort ou presque, imaginez.
30:47 C'est un ultra-marathonien.
30:49 Un marathon, on sait que c'est 42 km.
30:51 Oui, c'est déjà pas mal.
30:52 Eh bien, lui, il court régulièrement 100 km.
30:55 Tous les jours, comme ça, pour rigoler.
30:56 Et il a même fait un truc...
30:57 Il va se tuer, il va se tuer.
30:58 Il a plus d'économie que ma bagnole électrique.
31:00 Il a un problème de vieux.
31:02 Il finit par avoir un problème de vieux.
31:03 En fait, il devrait se faire déplacer, parce que monsieur...
31:05 Il a fait un truc absolument hallucinant.
31:09 Il a fait 50 marathons en 50 jours, dans 50 états des Etats-Unis.
31:13 C'est Forrest Gump, en fait.
31:14 C'est Forrest Gump.
31:15 Il passe son temps à courir.
31:16 Il fait 50 marathons en 50 jours.
31:18 Mais ça peut être dangereux, quand on sent pas la douleur, quand on sent pas...
31:21 Tu verras, tu verras ce soir.
31:23 Il est très entraîné.
31:25 C'est sa femme qui est heureuse.
31:27 Mais oui !
31:28 Alors, donc, nous avons Lenny Tallup, l'athlète.
31:30 Et alors, j'en ai un autre qui est absolument incroyable.
31:33 C'est Wim Hof, un Hollandais, qui lui...
31:36 Oh, j'ai eu peur.
31:37 ...est capable d'affronter le froid le plus incroyable, le plus intense.
31:43 -50 degrés, ça lui fait pas peur.
31:45 Et alors, il fait un truc pas mal.
31:47 C'est qu'il se baigne dans de l'eau à -20 degrés.
31:49 Regardez ça.
31:50 -Comme en -20 degrés ?
31:51 -Oui, oui, oui.
31:52 -L'eau, elle peut pas être en -20.
31:53 -Il fait -20 degrés à l'extérieur.
31:54 Il se baigne dans l'eau, là.
31:55 -Non, mais précise.
31:56 T'as dit dans l'eau à -20 degrés.
31:57 -Regarde, voilà.
31:58 Et alors, il fait de l'apnée.
31:59 -Il se baigne.
32:00 -Mais non, on peut pas mettre sa tête dans l'eau glacée comme ça.
32:02 -Si, il met tout.
32:03 Parce que c'est la tête, il met tout.
32:04 -On a des chocs thermiques et tout ça.
32:05 -Il fait de l'apnée.
32:06 Et bah, même pas mal.
32:07 Il s'en fout, Wim.
32:08 Il est...
32:09 -Il doit avoir des toutes petites couilles, comme.
32:10 -Ah, c'est pas vrai.
32:11 -A la sortie.
32:12 -A la sortie, ouais.
32:13 -Et bleu.
32:14 -On peut avouer qu'on y a tous pensé autour de cet homme.
32:16 On n'a pas osé le dire.
32:17 Merci, Laurent.
32:18 -Totalement insensibles aux froids.
32:19 Alors, là, on est dans la force.
32:23 On est dans l'extrême.
32:24 Il nous faut un peu de douceur.
32:26 Alors, j'ai trouvé un peu de douceur pour vous.
32:29 C'est un jeune garçon de 5 ans.
32:31 Il s'appelle Ryan Wang.
32:34 Et alors, lui, il a un don hallucinant.
32:36 Il écoute une musique.
32:37 Il la reproduit tout de suite.
32:39 Il a l'oreille absolue et une mémoire des notes incroyables.
32:42 Regardez, à 5 ans, ce qu'il fait.
32:44 -Ca, alors.
32:45 *Musique*
33:00 -Déjà, jouer du piano comme ça à 5 ans, c'est pas mal.
33:04 -C'est pas le seul.
33:06 -C'est pas le seul.
33:07 Le morceau qu'il vient de jouer, là.
33:08 -C'est faux, c'est un androïde.
33:09 -Il l'a entendu 5 minutes avant pour la 1re fois.
33:11 -Incroyable.
33:12 -Il l'a entendu 5 minutes avant pour la 1re fois.
33:13 Ses parents l'a collé devant le piano.
33:14 Il la reproduit tout de suite.
33:15 -Alors, ses parents le mettent derrière un piano du matin au soir.
33:18 -Non, non, non, c'est pas un enfant battu.
33:19 Regardez, il a l'air heureux.
33:21 Il a l'air très heureux.
33:22 Il n'a pas été élevé chez les pauvres jours.
33:24 -Je ne crois pas au génie, mais...
33:25 -Non, il est content, cet enfant.
33:26 -Je ne crois pas au génie, je crois au travail.
33:27 -Vous plaît, ma petite équipe de super-héros ?
33:28 -Ils ont des super-pouvoirs.
33:29 -Ils ont des super-pouvoirs.
33:30 -C'est ça, c'est ça.
33:31 Le monde de fous de super-héros.
33:33 -Merci.
33:34 -Super-pouvoir.
33:35 -Merci beaucoup.
33:36 -J'aurais bien voulu avoir ce pouvoir.
33:37 -On va retrouver un qui a des super-pouvoirs,
33:39 parce qu'il zappe plus vite que son ombre.
33:41 C'est Télisse Moune et sa télécommande.
33:43 -Bonsoir.
33:55 -Bonsoir.
33:56 -Ça s'est bien passé ?
33:57 -Oui, très bien, oui.
33:58 -Vous êtes la nouvelle baby-sitter, apparemment.
34:01 -Oui.
34:03 -Ma femme est là ?
34:04 -Oui, elle dort.
34:06 -Ah.
34:07 Elle est fatiguée ?
34:08 -Oui, je l'ai épuisée.
34:10 -Vous regardez quoi ?
34:15 -Gazon maudit.
34:16 -Vous êtes encore votres sur le canapé ?
34:25 Allez, vous couchez maintenant.
34:27 -C'est beaucoup plus dur.
34:28 Et ici, dans cette situation,
34:31 c'est autour de la ville de Pognes,
34:33 ici, à l'est.
34:35 Et ici, au nord,
34:37 voici ce qui se passe.
34:39 Les entretiens...
34:40 -Chut !
34:41 Je tiens plus, j'ai trop envie de faire pipi,
34:48 il faut que je vais aux toilettes.
34:49 -Ouais.
34:50 -Tu regardes bien et tu me dis qui est le tueur.
34:53 -D'accord, OK.
34:54 -C'est pas vrai.
34:56 -Ouais.
34:57 -Alors ?
35:11 C'est qui le tueur ?
35:12 -Ribery.
35:13 -Ah.
35:14 -Tout de suite, Philippe,
35:22 cette nouveauté de succique
35:23 nous fait plonger dans votre histoire
35:25 et ça tombe bien,
35:26 sa chronique s'appelle "Notre invité à une histoire".
35:28 Alors, Philippe,
35:35 vous êtes un des sportifs préférés des Français.
35:37 -Pas de tous.
35:38 -Vous avez une carrière, oui, sur ce plateau.
35:40 -Vous êtes très, très amélioré.
35:41 -Vous avez une carrière incroyable de patineur,
35:43 vous avez remporté deux médailles
35:45 aux Jeux olympiques d'hiver,
35:47 vous avez été vice-champion du monde en 1994.
35:49 Entre autres, la glace, c'est vraiment votre vie.
35:52 Et d'ailleurs, c'est à tel point,
35:54 votre vie, que vous avez même, je crois,
35:56 demandé votre femme...
35:57 -Elle est qui, eux, j'ai dit ?
35:58 -Sur une patinoire.
35:59 -Ah, non, pardon.
36:00 -Votre femme, Olivia, est-ce que vous pouvez nous...
36:02 -Vous lui avez demandé en mariage sur une patinoire ?
36:04 -Non, il a passé la nuit de noces dans un congélateur.
36:06 -Je lui ai offert une bague de fiançailles
36:08 sur une patinoire
36:09 et en fait, je l'avais planqué dans la...
36:10 -Dans la glace ?
36:11 -Dans la glace et je lui ai offert un pic à glace
36:12 et un marteau pour qu'elle creuse.
36:14 Je lui ai dit, si tu veux une bague de fiançailles,
36:15 il faut la mériter.
36:16 -C'est quand même grand, une patinoire !
36:18 -Donc là, je l'ai laissé chercher un quart d'heure.
36:20 -Il est quand même...
36:21 -Il le sait, il avait dit non, il a fait...
36:23 -Et après, parfois, quand on s'est mariés sur la glace,
36:24 effectivement, c'était à Bercy, en 98,
36:26 on avait 400 invités en tant que spectateurs
36:29 puisqu'on a fait un vrai spectacle.
36:30 Il y a un curé qui est venu, il nous a mariés.
36:33 -Un curé ? Il avait droit à une bague de fiançailles ?
36:35 -Philippe, n'en dites pas plus, on a les images.
36:38 -Ah bon ?
36:39 -Regarde.
36:40 -Waouh !
36:41 (Musique)
36:59 -Waouh !
37:00 Mais vous êtes un grand romantique !
37:02 -Ah, évidemment, évidemment !
37:03 -Mais alors...
37:04 -Ce met un peu de macho, comme ça.
37:06 -Mais c'est ça, vous êtes un grand romantique,
37:07 avec des fleurs et des cœurs et tout ça.
37:09 -Ouais, enfin, c'était...
37:11 -C'était il y a 20 ans.
37:12 -C'est plus du tout, c'est marrant !
37:14 -Non, non, non, ça marche.
37:16 -Voilà, le mot qui n'est pas cacheur de feu, dis donc.
37:17 -Si, comme je disais tout à l'heure,
37:19 si on a réussi à rester ensemble, je pense que,
37:21 ben voilà, je fais des efforts,
37:23 et en fait, on reste ensemble, on s'entend bien,
37:25 on a des beaux enfants, voilà, tout va bien.
37:27 -Et justement, vous parliez de votre femme,
37:29 vous disiez que le patinage, c'est votre vie,
37:31 c'est aussi celui, c'est aussi la vie de votre femme,
37:34 qui est chorégraphe de patinage artistique,
37:36 quand on partage le même métier, la même passion au quotidien,
37:39 est-ce que c'est pas trop compliqué à vivre dans un couple ?
37:41 -Non, alors en fait, elle est chorégraphe,
37:43 elle est metteur en scène, et justement,
37:45 elle travaille à mes côtés quand on part dans des productions de spectacles,
37:48 elle s'occupe, elle, son métier, c'est de gérer 30 ou 40 personnes sur une scène,
37:51 ce qui n'est pas mon métier.
37:52 -D'accord.
37:53 -Moi, je travaille avec elle à la conception du spectacle qu'on a envie de mettre en place,
37:56 et puis après, sur la réalisation, c'est elle qui gère le monde sur scène,
37:59 et moi, je viens faire mon numéro d'artiste individuel,
38:03 et bien souvent, sur les chorégraphies, je travaille avec d'autres chorégraphes,
38:07 pour éviter justement ces tensions entre mari et femme,
38:09 qui sont parfois un petit peu difficiles,
38:11 parce que, en plus, c'est une femme,
38:13 moi, je préfère me faire chorégraphier souvent plus par un homme que par une femme,
38:17 pour me donner des gestes qui vont me mettre à l'aise, voilà.
38:19 -D'accord, vous vous sentez plus à l'aise avec une femme, avec un homme, en tout cas,
38:22 -Avec une femme, au plumar, un homme, c'est la chorégraphie.
38:26 -C'est très joliment dit, tu vois.
38:28 -C'est ce qu'elle voulait vous faire dire, en fait.
38:30 -En tout cas, c'est une belle histoire d'amour,
38:31 et c'est vrai que de l'amour, vous n'en manquez pas.
38:33 On le disait, vous êtes un des sportifs préférés des Français,
38:36 les Français vous adorent, mais pas que,
38:38 en fouillant, j'ai découvert aussi un autre public,
38:41 le public de Japonais, qui est fan de vous,
38:43 et plutôt le public de Japonaises,
38:45 elles sont absolument raides d'un de vous.
38:48 -J'ai eu une très grande cote au Japon, entre 94 et 98.
38:53 -Comme Alain Delon ?
38:55 -En fait, on me disait que j'étais le nouveau Delon.
38:57 -Pardon, seigneur Lotte.
38:59 -Delon, c'était en 1894.
39:02 -En plus, on a voulu, à un moment donné,
39:03 moi, je me disais Delon était super star,
39:05 parce que tout le monde disait que j'étais le nouveau Delon qui arrivait,
39:07 et je me disais pourquoi on ne monte pas des dîners spectacles ensemble avec Delon ?
39:10 J'avais rencontré son agent et ça n'a pas fonctionné, malheureusement.
39:14 Et c'est vrai que les Japonaises, à chaque fois que j'arrivais,
39:16 elles me suivaient, mais vraiment, jusqu'à dans la chambre et tout ça,
39:19 pratiquement, jusqu'à la porte.
39:20 -Oh là là !
39:22 -On a les images aussi.
39:24 -Non, on n'a pas les images de votre terre,
39:26 mais on a les images de vos fans qui vous attendent.
39:28 -Non, c'était pas bien.
39:30 -On a les images des fans ?
39:31 -Oui, on a les images de vos fans japonaises, regarde.
39:33 -Vous n'êtes pas venu me chercher à l'aéroport ?
39:35 -Ah !
39:37 -Bien sûr, hein.
39:38 -C'est vrai.
39:39 -D'habitude, tu viens, tu le prends.
39:40 Ça, c'est deux grandes fans à moi, qui me suivent depuis 84 ans.
39:43 -J'ai commencé à apprendre le français pour avoir la conversation avec lui.
39:49 -Voilà.
39:52 Regarde, ils sont contents de me voir.
39:57 -Les fleurs, ce que je fais avec les fleurs, c'est qu'en général,
39:59 je les en donne à quelques dames de l'organisation,
40:02 ou alors je les renvoie à des hôpitaux.
40:05 Ça, les fleurs ne sont pas gâchées.
40:07 Et les plus, j'emballe tout ça dans les cartons, et ça, je ramène.
40:10 -Incroyable, elles ont appris le français.
40:13 -Oui, mais voilà, c'est dingue.
40:14 -C'est vrai, et alors, la petite histoire,
40:16 c'est que quand je dédicassais, qu'elles étaient toutes agglutinées comme ça,
40:18 il y en avait, elles me piquaient des cheveux.
40:20 -Ah, c'est pour ça ?
40:21 -Et je pense que si, d'ailleurs, ici, ça commence à se dégarnir...
40:25 -Mais pourquoi ?
40:27 -Mais qu'est-ce que c'est, ça ?
40:28 -Pourquoi le patinage artistique est très populaire au Japon ?
40:31 C'est un sport...
40:32 -Il est devenu encore plus populaire maintenant,
40:33 puisque depuis la japonaise, vous vous souvenez de l'histoire du bouldering,
40:37 qui est devenu championne olympique, là, en 2006, à Turin,
40:39 et bien, le patinage est devenu encore plus populaire au Japon qu'à mon époque,
40:43 mais c'est vrai que...
40:44 -C'était déjà...
40:45 -Moi, j'ai été le gars, en fait, pour les Japonais,
40:47 qui enlevait sa chemise en plein milieu de la piste.
40:49 Et ça, pour eux, c'était une espèce de révolte.
40:51 -Révolutionnaire.
40:52 -Ils ont un trou dans la glace avec sa taube, ils ont adoré.
40:55 -J'ai essayé, mais ça fait mal.
40:57 -En tout cas, elles étaient fans de vous, et on les comprend.
41:00 -Elles le sont toujours.
41:01 -Elles le sont toujours.
41:02 -Quand vous y allez...
41:03 -Un fan ou une fan japonaise ne vous oublie jamais.
41:05 -C'est à vie.
41:06 -C'est à vie.
41:07 -Alors, en tout cas, ce qui plaisait sûrement et ce qui plaît toujours à vos fans,
41:10 c'est le fait qu'avec vous, on ne s'ennuie pas.
41:12 Regardez quelques-uns des personnages que Philippe Candeloro a interprétés.
41:16 On le voit tout de suite.
41:17 -Avatar.
41:18 -Beth Hart,
41:19 Darth Agnan...
41:21 -Pas mal, Avatar.
41:23 -Il y a eu aussi Power, il y a eu Lucky Luke aussi.
41:26 -Darth Vader.
41:27 -Énormément, vous vous en avez incarné combien des personnages ?
41:30 -Rentant blanc.
41:31 -Philippe.
41:35 -Pour les gens, ceux qui sont les plus connus,
41:37 c'est de ma carrière de 94 à 98, il y a 4 années, il y a à peu près 4 programmes.
41:41 Donc on passe par Le Parrain, Lucky Luke, Napoléon et Darth Agnan.
41:44 Et sinon, j'ai dû faire à peu près une vingtaine de personnages en tout
41:47 qui ont été un peu moins médiatisés.
41:49 Mais ce qu'on se rappelle le plus, c'est Darth Agnan,
41:52 parce qu'en plus il y avait cette dernière médaille olympique à Nagano.
41:55 Le personnage a été surtout aimé par les téléspectateurs,
42:03 les Français qui m'ont soutenu.
42:04 -Et on vous voit Austin Power, vous avez bien fait de faire un gorge en dedans.
42:08 -C'est un vrai... En fait, j'ai fait confectionner un dentier exprès.
42:12 -Laurent Guigny.
42:13 -Il y a un personnage que vous rêvez encore d'incarner,
42:15 que vous n'avez pas réussi encore à mettre sur la place ?
42:17 -J'aurais bien fait Roko Sifredi, mais...
42:19 -Ah oui !
42:20 -La prothèse n'existe pas.
42:21 -Il faut un troisième patin, sinon.
42:23 -Le pic à glace, c'est compliqué.
42:24 -Ca, ce serait plutôt basique.
42:26 -Vous avez incarné tellement de personnages,
42:28 il n'y en a pas un que vous n'avez pas pu incarner.
42:32 -Santini.
42:33 -Oui, pour des raisons techniques, quelques costumes trop encombrants.
42:38 -Là où Brevard, pour moi, était un des personnages les plus appréciés
42:41 dans le monde entier, parce que dès que j'arrivais avec la peinture sur le visage...
42:44 -Il était identifié.
42:45 -Il n'existait pas à l'époque, vous pouvez aimer la blague,
42:47 mais du coup, tout le monde reconnaissait.
42:49 Et donc, en l'espace de 15 secondes, on embarque les gens avec nous dans l'histoire.
42:54 -Et les super-héros, c'est pas possible ?
42:55 Les histoires de droits, les battles, Spiderman ?
42:57 -Un héros que j'aimerais bien faire, c'est un héros de Marvel, c'est...
43:00 -Hugh Derman ?
43:01 -Non, non, non.
43:02 -Hulk ?
43:03 -Iron Man.
43:04 -Avec plein d'effets spéciaux, voler, du feu, du parfum...
43:07 -Mais ça, avec Holiday on Ice, c'est des choses qui sont possibles.
43:09 -Ca pourrait se faire, mais c'est vrai que cette année,
43:11 on a payé le luxe d'avoir 3 grandes vedettes du patinage français dans le même spectacle.
43:15 Donc ça veut pas dire qu'ils vont baisser les budgets sur la partie artistique et la partie production.
43:20 Mais c'est vrai que si je voulais demain monter un numéro comme Iron Man,
43:23 il faudrait investir à peu près 50 000 euros pour faire un truc vraiment spectaculaire.
43:26 -Alors le patinage artistique, c'est quand même le seul sport où il n'y a pas d'obligation vestimentaire.
43:31 Dans tous les autres sports, j'imagine qu'il y a des règles qui sont fixées.
43:34 -Ah si, si, si.
43:35 -Il y a des règles, quand même.
43:36 -Justement, c'est trop strict.
43:37 -C'est vrai que nos costumes de patinage, c'est le truc un peu moules caquettes, toujours un peu à l'ancienne.
43:42 Là, moi, je suis professionnel, je fais ce que je veux.
43:45 -C'est genre ils me foutent la poing, ils me foutent la poing.
43:47 -Une autre question Gérard sur le patinage ?
43:49 -Non, non, c'est intéressant.
43:50 -Non, mais on en sait beaucoup plus.
43:52 Merci pour ces informations.
43:54 Dorothée a un blind test pour nous, parce qu'on aime bien s'amuser en musique aussi dans cette émission.
44:00 -Oui, on parlait de, Philippe, de tous les personnages que vous avez incarnés.
44:03 Je vous propose donc un blind test sur les musiques sur lesquelles vous avez patiné Gérard.
44:09 -Arrête de regarder.
44:10 -Alors, j'avais les yeux dans le vacum, je ne vous regardais pas du tout.
44:13 -Le vacum, c'est le papier blanc.
44:14 -Moi, je propose que la prochaine fois que Gérard triche, on lui propose un gage sur l'émission.
44:19 -Ah, mais il a triché déjà.
44:20 -Il a triché déjà, je l'ai dit.
44:21 -Je vous propose qu'il triche un gage.
44:24 Allez, on commence tout de suite avec une première musique à reconnaître.
44:28 -Laurent, il triche aussi ?
44:29 -Première musique, c'est parti.
44:30 -Ah, trop facile.
44:33 -Ah oui.
44:34 -Trop facile, trop facile, Philippe.
44:35 -Le parrain, c'est le parrain.
44:36 -Bonne réponse de Laurent.
44:37 -Évidemment, le parrain.
44:38 -Vous allez danser...
44:54 -Il peut le faire sans bateau.
44:55 -Bravo.
44:56 -Qu'est-ce que tu t'emmerdes à prendre des sacins ?
44:58 -Bah oui, c'est vrai.
44:59 -Il est con.
45:00 -On répète sans patin d'abord, c'est ça ?
45:02 -On apprend la chorégraphie à la fois sur la glace, mais aussi en salle de danse,
45:06 pour mémoriser plus rapidement, mais sinon les pas ne sont pas les mêmes.
45:09 -Allez, le parrain 2 maintenant.
45:10 -Et c'est en dansant sur cette musique que vous avez obtenu votre médaille de bronze
45:13 au JO de Lille-Amœurs en 94.
45:15 -Exactement.
45:16 -Bravo.
45:17 -Un nouvel extrait.
45:18 -Les Mystères de l'Ouest.
45:24 -C'est les Mystères de l'Ouest, ça.
45:25 -La musique, c'est les Mystères de l'Ouest que j'avais inclus dans le montage musical de Luki-Luk.
45:29 -Bravo, on écoute les Mystères de l'Ouest.
45:31 -Le programme de Luki-Luk, c'est celui qui a laissé le plus de traces quelque part en France,
45:53 parce que les gens continuent parfois à m'appeler Luki-Luk,
45:55 mais c'est le programme que j'ai le plus travaillé,
45:57 et c'est le programme avec lequel j'ai eu moins de résultats.
45:59 -On s'en branle en chasse.
46:00 -Ah ça oui, en plus.
46:01 -Ouais.
46:02 Et j'étais blessé à cette époque-là, je patinais avec un petit bout d'os dans la cheville coincée,
46:06 j'étais pas bien, mais je voulais pas...
46:08 -T'as pas compte, t'as blé noragé, c'était dur.
46:10 -Ah ça, c'est plus tard, ça.
46:11 -Allez, on essaye...
46:12 -Mais c'est celui qui a marqué.
46:13 -On essaye de reconnaître un autre extrait musical.
46:20 -Euh oui, c'est "L'œil du tigre", "The Eye of the Tiger".
46:23 -Non, c'est Rocky.
46:24 -C'est l'autre.
46:25 -C'est Rocky, bravo !
46:27 -Ça c'est mon démarrage au département.
46:29 -Alors j'ai précisé que Gérard a triché,
46:46 donc demain, il aura un gage.
46:48 -Ouais !
46:49 -C'est dit.
46:50 -Mais oui.
46:51 -Et regardez sur ma fiche.
46:52 -Et ce soir, il fera Adrien.
46:54 -Demain, il s'habille en femme.
46:55 -Est-ce qu'on peut laisser Bafi décider du gage,
46:57 puisque demain, nos invités sont les frères Bogdanoff,
47:01 c'est vous qui choisissez le gage.
47:02 -Eh ben Gérard, demain, vient en femme.
47:04 Au niveau de la psychanalyse, c'est très intéressant
47:07 de voir comment il va se comporter,
47:08 perruqué, maquillé, et une très belle robe.
47:11 -Moi, j'ai hâte d'être à demain chez Bafou.
47:14 Merci de revenir.
47:15 -D'accord.
47:16 -Vous revenez quand vous voulez.
47:17 Revenez demain avec les frères Bogdanoff et Gérard Miller, déguisés en femme.
47:20 Merci, Philippe, qu'en aie l'euro.
47:22 Je rappelle que votre nouveau spectacle, "L'idée en ice",
47:24 démarre au Paris le 21 avril.
47:27 -Merci, Laurent.
47:28 -Et puis, dans tous les émiles de France,
47:31 merci à tous de nous avoir suivis.
47:33 Vous êtes une excellente soirée.
47:34 On se retrouve demain avec les frères Bogdanoff.
47:36 Bonne soirée, à demain.
47:37 ...