Rachida Dati touchante sur sa fille Zohra  “J’ai une obsession  la protéger”

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Rachida Dati touchante sur sa fille Zohra : “J’ai une obsession : la protéger”
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Dans son bureau de la mairie du 7e arrondissement que Rachida Dati nous reçoit entre deux dialogues avec sa fille la ravissante sera et leur chien Paname un carlin sa garde rapprochée des femmes essentiellement mais aussi des dirigeants de droite qui continuent de la consulter plus pudique que l'on ne l'imagine elle préfère encore se savoir controverser que de baisser la garde dans un milieu où les faiblesses ne pardonnent pas entretien avec une femme mystérieuse que même ses meilleurs amis ne décryptent pas tout à fait une protection quelle revendique gala en politique on vous connaît depuis 2007 lorsque vous avez été nommé ministre de la justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy quand d’autres ont disparu du paysage comment analyser vous votre longévité Rachida Dati sourire depuis mes débuts beaucoup prétendent que ma vie politique est terminée je ne compte plus les couvertures de presse à ce sujet la dernière croisade la disgrâce etc ça me laisse indifférente quand on vient d'un milieu populaire et défavorisé on lutte toute sa vie pour échapper aux déterminisme sociaux j'ai changé d’univers sans jamais oublier d'où je viens je ne renie pas mes origines mais j'ai toujours tenu à ce qu'elle ne soit pas un handicap pour progresser il faut croire que ça dérange gala ce milieu d'origine ça fait tout de même longtemps que vous n’en faites plus partie vous ne vous sentez jamais en décalage avec lui ma famille est très soudée et si estimons refuge à Chalon-sur-Saône ou à Casablanca quand je rejoins mes tantes et mes cousines je partage sans problème un mode de vie qui est très modeste puis vous revenez à la mairie du 7e arrondissement où vous êtes élu à votre avis d'où vient votre faculté d'adaptation R d de mon éducation et des établissements scolaires que j'ai fréquentés très tôt mes parents ont fait le choix d'un établissement scolaire privé catholique mon père faisait des travaux comme maçon au sein de cette école il a pu observer la rigueur la nature des cours qui était dispensée et il a compris très vite qu’il voulait que ses enfants bénéficient du meilleur il a demandé à nous y inscrire les frais de scolarité étaient en fonction des revenus des parents catholiques musulmanes on ne cest pas poser la question des différences de fois qui pour moi sont de toute façon de l'ordre du privé à l'époque nous vivions dans des barraquements mais je nage jamais eu le sentiment d'être en décalage maman qui ne savait ni lire ni écrire par

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00:00 Si est-il dans son bureau de la mairie du 7e arrondissement que Rachida Dati nous reçoit,
00:13 entre deux dialogues avec sa fille, la ravissante Sora, et leur chien Paname, un carlin.
00:19 Sa garde rapprochée ? Des femmes, essentiellement, mais aussi des dirigeants de droite qui continuent
00:28 de la consulter.
00:30 Plus pudique que l'on ne l'imagine, elle préfère encore se savoir controverser que
00:36 de baisser la garde dans un milieu où les faiblesses ne pardonnent pas.
00:40 Entretien avec une femme mystérieuse que même ses meilleurs amis ne décryptent pas
00:47 tout à fait.
00:48 Une protection qu'elle revendique.
00:53 Gala, en politique, on vous connaît depuis 2007, lorsque vous avez été nommé ministre
00:59 de la Justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
01:02 Quand d'autres ont disparu du paysage, comment analysez-vous votre longévité ? Rachida
01:11 Dati, sourire.
01:12 Depuis mes débuts, beaucoup prétendent que ma vie politique est terminée.
01:19 Je ne compte plus les couvertures de presse à ce sujet, la dernière croisade, la disgrâce,
01:27 etc.
01:28 Ça me laisse indifférente.
01:32 Quand on vient d'un milieu populaire et défavorisé, on lutte toute sa vie pour échapper aux
01:37 déterminismes sociaux.
01:39 J'ai changé d'univers sans jamais oublier d'où je viens.
01:45 Je ne renie pas mes origines mais j'ai toujours tenu à ce qu'elles ne soient pas un handicap
01:52 pour progresser.
01:53 Il faut croire que ça dérange.
01:57 Gala, ce milieu d'origine, ça fait tout de même longtemps que vous n'en faites plus
02:02 partie.
02:03 Vous ne vous sentez jamais en décalage avec lui ? R.
02:10 D, pas du tout.
02:13 Ma famille est très soudée et si y esti mon refuge.
02:16 A Chalon-sur-Saône ou à Casablanca, quand je rejoins mes tantes et mes cousines, je
02:23 partage sans problème un mode de vie qui est très modeste.
02:26 Gala, puis vous revenez à la mairie du 7e arrondissement, où vous êtes élu.
02:34 A votre avis, d'où vient votre faculté d'adaptation ? R.
02:42 D, de mon éducation et des établissements scolaires que j'ai fréquentés.
02:48 Très tôt, mes parents ont fait le choix d'un établissement scolaire privé catholique.
02:55 Mon père faisait des travaux comme maçon au sein de cette école.
03:02 Il a pu observer la rigueur, la nature des cours qui étaient dispensés et il a compris
03:09 très vite qu'il voulait que ses enfants bénéficient du meilleur.
03:12 Il a demandé à nous y inscrire.
03:17 Les frais de scolarité étaient en fonction des revenus des parents.
03:21 Catholique, musulmane.
03:25 On ne cesse de pas poser la question des différences de foi qui, pour moi, sont de toute façon
03:31 de l'ordre du privé.
03:32 A l'époque, nous vivions dans des baraquements mais je n'ai jamais eu le sentiment d'être
03:39 en décalage.
03:40 Maman, qui ne savait ni lire ni écrire, participait aux réunions scolaires, à l'organisation
03:48 des kermesses sans aucune inhibition sociale.
03:51 Elle n'a jamais eu honte d'être qui elle était.
03:56 C'est une femme qui a mené 18 grossesses à terme et a eu 11 enfants.
04:00 Quand elle est décédée, en 2001, j'ai été dévastée.
04:07 Gala, elle vous inspirait ? R.
04:13 D, j'avais une relation fusionnelle avec elle.
04:16 Tant qu'on a sa mère, on se croit immortel et invulnérable.
04:23 Son absence rencontrait la fragilité et la perspective de mourir.
04:30 Elle nous donnait à tous des surnoms.
04:34 Elle m'appelait mon petit doudou.
04:36 Mon père était plus autoritaire et mélancolique.
04:41 Elle était joyeuse et fantasque.
04:44 Je me souviens d'elle lâchant ses cheveux et chantant Dalida lorsque mon père travaillait
04:51 de nuit.
04:52 Gala, on vous a beaucoup dépeint ou caricaturé.
04:58 Vous connaitons vraiment ? R.
05:01 D, jamais tout à fait, que les portraits soient flatteurs ou non.
05:06 Sans doute parce qu'il y a une part de moi que je protège.
05:13 Mais ce n'est pas parce que je ne me laisse pas faire que je suis une femme dure.
05:19 Gala, de quelle façon encaissez-vous les coups ? R.
05:27 D, une chose est sûre, en dépit de ce auquel j'ai eu droit, même les pires, et je n'ai
05:34 connu pour me déstabiliser ou me faire tomber, j'ai toujours résisté et je continuerai
05:39 à le faire.
05:40 Être une personnalité publique ou politique, si est-il monter sur un ring.
05:47 Et sur un ring, logiquement, on prend des coups.
05:54 Ce que je n'aime pas, si est-il à l'acheter ou la trahison.
05:57 Je préfère le combat franc.
06:02 Gala, vous êtes mère célibataire.
06:04 Comment le vivez-vous ? R.
06:10 D, j'ai la chance d'être très entourée.
06:12 Dans ma vie, l'événement le plus extraordinaire qui me soit arrivé, si est-il d'être devenu
06:21 maman, à un âge, 42 ans, où je ne m'y attendais plus.
06:25 Quand Sora est née, j'ai eu une obsession, la protéger et lui donner tout ce que je
06:32 n'avais pas eu, enfant.
06:33 Peut-être trop même.
06:38 J'ai conscience que ma vie publique, hélas, peut gêner son quotidien.
06:42 Les attaques personnelles sont amplifiées par les réseaux sociaux.
06:49 A l'adolescence, si est-il d'autant plus perturbant.
06:55 Elle préférerait sans doute que j'exerce une autre activité.
06:58 J'essaie de la préserver de l'hostilité mais il m'arrive d'être démuni.
07:05 Gala, vous doutez ? R.
07:11 D, toujours.
07:12 Comme maman et comme responsable politique.
07:15 Je me méfie toujours des gens qui ne doutent de rien.
07:21 Douter ne veut pas dire hésiter.
07:26 J'ai toujours pris des décisions en cohérence avec mes convictions, mon expérience, mes
07:32 rencontres.
07:33 Quand un engagement est sincère, il rend obligatoirement humble face à des réalités.
07:41 La question de l'immigration ou celle de la protection de l'enfance, pour moi, ne sont
07:50 pas des sujets binaires, parce qu'ils me renvoient à une partie de mon histoire ou
07:54 de celle de mes parents.
07:55 Gala, vous trouvez que vous avez changé au fil du temps ? R.
08:03 D, je ne crois pas.
08:07 J'ai toujours la même fureur de vivre, la même soif de liberté.
08:11 Gala, cette liberté a-t-elle un coût ? Dans le domaine privé notamment.
08:19 R.
08:20 D, oui, bien sûr.
08:24 Jeune, pour faire plaisir à mes parents, je voulais me marier, avoir des enfants et
08:29 une vie toutes tracées.
08:30 Ma mère me disait toujours, avoir un mari et des enfants, si est-il une sécurité.
08:39 Mais, à chaque fois qu'on m'a demandé en mariage, j'ai été incapable de me projeter
08:44 dans cette vie-là.
08:45 J'ai mis l'imprévu et il est vrai que, dans le mariage, l'imprévu peut disparaître,
08:52 rire.
08:53 A chaque fois que l'on m'a demandé en mariage, j'ai été incapable de me projeter dans
09:01 cette vie-là.
09:02 Gala, vous ne vous affichez jamais, à l'inverse d'autres personnalités politiques, avec
09:07 un compagnon.
09:08 R.
09:09 D, non, je ne vois pas l'intérêt.
09:14 Mais vous avez remarqué, y compris dans vos pages, que les hommes le font plus volontiers
09:19 ? Et pourquoi ? Parce qu'on ne les juge pas.
09:21 Ils peuvent changer d'épouse, de compagne, de compagnon, sans commentaire désobligeant.
09:30 Au contraire, on les trouve même formidables d'afficher une nouvelle conquête.
09:36 Alors qu'une femme, si elle affiche différentes relations, on la dit instable, séductrice
09:45 voire pire.
09:46 D'ailleurs, vous remarquerez que très peu de femmes politiques le font.
09:53 Et quand elles le font, ce sont elles que l'on juge.
09:57 Et très souvent de manière peu agréable.
10:03 Gala, vous vous sentez féministe ? R.
10:08 D, oui, nous sommes dans une époque marquée par métaux et tant mieux.
10:13 Quand j'étais jeune fille écaissière, je voyais un supérieur hiérarchique qui faisait
10:21 régulièrement poète poète en touchant les poitrines de mes collègues.
10:25 Personne ne dénonçait ses agissements car nous avions toutes besoin d'un travail.
10:32 Que ce soit aujourd'hui dénoncé, si est-il une bonne chose.
10:36 Dans ce domaine, il ne faut pas baisser la garde parce que le combat n'est pas gagné,
10:44 y compris dans des mondes qui s'autoprotègent comme la politique.
10:47 Certains critiquent le workisme sans en connaître l'origine, en ne dénonçant que ses excès
10:56 ou sa radicalité.
10:57 Mais le fondement du workisme, si est-il de rester en éveil.
11:03 Et les mauvais comportements concernent toutes les strates de la société.
11:11 On pointe du doigt aisément les plus défavorisés mais il n'y a qu'à regarder les derniers
11:19 scandales, ils ont eu lieu dans les meilleurs cercles, ceux des puissants et fortunés.
11:23 Gala, votre prochaine ambition ? R.
11:30 D. accompagner Sora dans la direction du bonheur, lui assurer une bonne éducation.
11:35 Et puis j'ai un rêve, celui d'améliorer la vie des parisiens en 2026, année des élections
11:44 municipales.
11:45 Cette ville mérite qu'on lui offre le meilleur.
11:50 La propreté et la sécurité seront mes premières priorités.
11:54 Et puis, il faut un plan de circulation cohérent et inclusif.
12:00 Que les trottinettes, les vélos, les piétons, les voitures, les poussettes, les personnes
12:09 à mobilité réduite cohabitent pour une meilleure qualité de vie dans un cadre apaisé.
12:13 Je rêve aussi de logements sociaux pour les gens qui travaillent, et pas de ghettos comme
12:21 on continue d'être créé.
12:24 Ce que mon parcours personnel m'a appris, c'est qu'on ne construit pas une société
12:31 en organisant des clivages constants entre des situations extrêmes et en opposant les
12:35 uns aux autres.
12:36 Gala, côté vie privée quel type d'homme pourrait vous plaire à l'heure actuelle
12:43 ? R.
12:45 D.
12:47 un homme attentionné et avec du charisme.
12:50 Propos recueillis par Séverine Servat Cet entretien est à retrouver dans le gala n°1572,
12:57 disponible dans les kiosques ce jeudi 27 juillet 2023, mais également sur Prismashop.
13:05 Crédit photo, Jonathan Rebois Panoramique
13:09 C'est parti ! Je vous présente mon ami, Jonathan Rebois, un artiste qui a créé la chaine, et qui est un artiste qui a créé la chaîne.
13:31 Je vous présente mon ami, Jonathan Rebois, un artiste qui a créé la chaîne.
13:48 Je vous présente mon ami, Jonathan Rebois, un artiste qui a créé la chaîne.

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