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Le domicile d'Hiromi Rollin, présentée comme la dame de compagnie d'Alain Delon, visée par deux plaintes pour harcèlement moral, a été perquisitionné à Suresnes. Elle fait l'objet de deux plaintes déposées par les enfants de la star. 

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Transcription
00:00 Et il y a quelques minutes, on a vu Iromi Rollin sortir de son domicile.
00:03 On l'a vu fermer les volets, fermer le portail et emporter avec elle un petit sac de voyage noir.
00:08 Elle est sortie de son domicile de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, dans sa 206 grise.
00:13 On ne sait pas où elle se rend, mais on sait qu'elle doit être entendue au cours de la journée
00:17 par les gendarmes de la section de recherche d'Orléans.
00:20 Un petit peu plus tôt dans la matinée, il y a eu une perquisition chez elle.
00:24 Elle a duré environ une heure.
00:25 On a pu apercevoir trois gendarmes se déplacer dans les différentes pièces de la maison.
00:29 Et notamment dans le garage, l'un d'eux portait des gants en plastique.
00:33 Iromi Rollin les accompagnait. Elle était cachée par des lunettes de soleil.
00:37 Cette perquisition est très discrète dans le quartier.
00:40 Personne n'a remarqué.
00:41 En fait, les gendarmes sont venus avec deux voitures banalisées
00:44 et ils se sont garés un petit peu plus haut dans la rue.
00:47 Cette perquisition a été réalisée dans le cadre de l'enquête préliminaire
00:51 qui a été ouverte après le dépôt de plainte par deux enfants d'Alain Delon
00:55 qui reprochent à l'artiste japonaise harcèlement moral,
00:58 détournement de correspondance, violence sur personne vulnérable et abus de faiblesse.
01:03 Les dernières informations de Chloé Barbeau pour BFM TV.
01:06 Mathias, ce sont une perquisition à la suite de deux plaintes pour harcèlement moral.
01:09 Très concrètement, qu'ont recherchées les gendarmes ?
01:11 Alors, on va rappeler d'abord que ces plaintes ont été déposées
01:14 contre Iromi et Rollin pour plusieurs choses.
01:16 Harcèlement moral, détournement de correspondance, abus de faiblesse, etc.
01:21 Et donc, les enquêteurs en fait sont à la recherche de n'importe quel élément matériel
01:25 qui pourrait justement matérialiser les faits reprochés à Iromi et Rollin.
01:31 Alors, par exemple, il est reproché à Iromi et Rollin
01:34 d'avoir pu détourner des lettres initialement destinées à Alain Delon.
01:39 Et donc, les enquêteurs ont tout à fait cherché aujourd'hui, par exemple,
01:44 des courriers ou des manuscrits, des choses que Iromi et Rollin
01:48 auraient pu éventuellement détourner, même si évidemment, elle est présumée innocente.
01:53 On sait aussi que dans ce genre de cas de figure, lorsqu'il y a des perquisitions,
01:56 évidemment, les enquêteurs peuvent saisir du matériel numérique
02:00 comme des ordinateurs ou des téléphones portables.
02:03 Et puis, on va rappeler aussi qu'elle est visée par une plainte pour abus de faiblesse.
02:06 Et donc, les enquêteurs peuvent tout à fait aussi s'intéresser à la question pécuniaire,
02:10 à la question de l'argent.
02:13 Voilà pour ce que les enquêteurs ont pu éventuellement chercher
02:16 dans le cadre de cette perquisition qui s'est déroulée ce matin.
02:18 À la suite de cette perquisition,
02:20 Iromi et Rollin doivent être entendus dans le cadre d'une audition libre ?
02:23 Oui, ce n'est pas la même chose, évidemment, qu'une garde à vue classique,
02:27 puisqu'on va rappeler que la garde à vue est une mesure de contrainte,
02:30 bien sûr, une mesure privative de liberté.
02:32 Là, ce n'est pas le cas.
02:34 Elle serait a priori entendue librement, donc, dans l'après-midi,
02:38 dans le cadre de cette audition libre, à la suite d'une convocation.
02:42 C'est donc pour ça que les gendarmes de la section de recherche d'Orléans
02:44 ont quitté son domicile et l'ont laissé prendre sa voiture
02:48 et aller par ses propres moyens rejoindre les gendarmes ailleurs
02:54 dans le cadre de cette audition libre.
02:57 C'est une audition moins contraignante qu'une garde à vue,
03:01 mais c'est un moment qui peut aussi permettre aux gendarmes
03:05 de l'interroger sur les faits qui lui sont reprochés.

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