• l’année dernière
Transcription
00:00 [Musique]
00:18 Tiens, passe-moi ma robe, puisque tu es là.
00:20 Comment peux-tu me croire assez meuf, pire, assez bête, pour faire une chose pareille ?
00:28 Bah, tant pris chéri, peut-être.
00:32 Si ça se trouve, la messe est commencée.
00:35 [Musique]
00:37 [Bruit de marteau]
00:39 [Musique]
00:41 [Musique]
00:42 [Musique]
00:48 [Bruit de moteur]
00:50 [Musique]
01:00 Une heure d'hors-star, tu te rends compte ?
01:02 [Musique]
01:05 Arriver en pleine cérémonie, ça fait bon genre, c'est agréable.
01:08 Ceci est mon testament.
01:11 Je, sous signé, Jérémie Palpicard, rentier,
01:15 demeurant à Avenue Foch, à Paris, déclare,
01:20 léguer la totalité de ma fortune à Magnès Delphine Berger.
01:25 Magnès notera en possession de cette somme qu'elle datait du décès.
01:29 Vous êtes marrant.
01:30 Ça te va bien.
01:31 Qu'elle datait du décès du sieur Berger.
01:36 Traduction, tu hérites de ton salopard de tonton à condition d'être veuve.
01:42 [Rires]
01:44 Ah oui, heureusement qu'il y a de l'humour.
01:46 Dis donc, comme ça, toujours dans l'humour.
01:50 Il s'agissait de combien ?
01:52 100 millions de dollars.
01:55 Dis donc.
01:57 Quoi donc ?
01:58 100 millions de dollars, ça fait combien en nouveaux francs ?
02:02 [Musique]
02:23 Les remerciements de nos clients constituent notre meilleure publicité.
02:27 Vous ne trouverez nulle part d'ex-voto pareil, sauf peut-être à Lourdes.
02:32 Je vais vous proposer quelques modèles d'assassins actuellement disponibles.
02:36 Catalogue ?
02:38 Je vous préviens, je ne suis pas riche. Enfin, pas encore.
02:44 Oh, très bon genre.
02:48 Oui, je trouve.
02:49 Oh là là, là là.
02:53 Oh, ben dis donc, votre petit bond est terriblement cher.
02:58 Non, non, stop. Comprenons-nous bien.
03:00 Ou Madame se contente du bousilleur quelconque, genre bûcheron jurassien,
03:05 ou Madame désire un label, une griffe.
03:08 Je ne proposais à Madame que de la main-d'œuvre américaine.
03:11 Mais là encore, attention, le cinéma a gâché Chicago,
03:16 Boston est devenu affreusement snob,
03:19 j'aime mieux ne pas parler de New York.
03:21 Pour moi, Philadelphie reste la seule école sérieuse.
03:24 On y flingue encore avec le colt nickelé et les gants de pécari noir.
03:29 Évidemment, les prix ne sont pas les mêmes.
03:32 C'est comme dans tout.
03:34 Seulement moi, monsieur, j'ai des petits moyens.
03:36 Je suis obligée d'acheter français.
03:39 Tant pis pour le colt nickelé.
03:41 Oh, vous n'allez tout de même pas tomber dans le fusil de chasse.
03:45 Pour moi, c'est le résultat qui compte.
03:48 Nous procédons en équipe réserve à un tireur stéphanois
03:51 qui serait dans vos prix.
03:53 Deux mille francs de l'heure.
03:55 Vous pratiquez le tarif de luxe pour un coup de fantaisie.
03:58 Je ne vous demande pas de flinguer un chef d'État.
04:00 Mon toutouné n'a pas de sous de malice.
04:02 Vous allez tirer comme un lapin.
04:04 Vous auriez pu tomber sur des affairistes,
04:06 mais le murder business a ses élégances.
04:09 Il ne sera pas dit que nous aurons laissé une jolie femme dans l'embarras.
04:15 C'est lequel?
04:16 Le joli garçon dans l'auto.
04:18 Il est mignon.
04:19 C'est un amour.
04:21 Raté.
04:31 Raté.
04:32 Mais pas de beau goût.
04:33 Dans ces heures cruelles, vous faites preuve, chère madame,
04:35 d'une dignité, d'un courage.
04:38 Vous êtes un homme de la vie.
04:40 Dans ces heures cruelles, vous faites preuve, chère madame,
04:42 d'une dignité, d'un courage.
04:45 Quel exemple!
04:47 Mais attention, vous êtes jeune et riche.
04:50 Les périls vous guettent.
04:53 Avez-vous des projets d'investissement sérieux?
04:57 Des temps.
05:02 Un seul être manque et tout est dépeuplé.
05:06 Je m'emmerde.
05:09 À travers les innombrables vicissitudes de la France,
05:12 le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'est jamais baissé.
05:17 Sous-titrage Société Radio-Canada
05:22 Un film par Yves-François Poulain
05:26 Sous-titrage Société Radio-Canada
05:30 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
05:33 [Musique]