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Le vice-président de Renaissance (Hauts-de-Seine) Martin Garagnon réagit sur l'arrivée d'Aurélien Rousseau dans le gouvernement : «M.Rousseau s'inscrit dans cette noble lignée des grands serviteurs de l'Etat».

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Transcription
00:00 Le parallèle a été fait et c'est d'ailleurs pour cela que vous mettez un focus sur Gabriel Attal et Aurélien Rousseau.
00:04 C'est-à-dire que les deux finalement répondent à des défis.
00:06 Ils sont des priorités aussi du...
00:08 Conséquents et des défis qui malheureusement ont eu parfois beaucoup de mal à être relevés.
00:12 Donc Gabriel Attal n'est pas professeur, mais je ne doute pas qu'il réussira dans cette nouvelle mission.
00:16 Aurélien Rousseau n'est pas médecin, il n'est pas élu non plus,
00:19 mais je ne doute pas qu'il réussira dans cette mission pour une raison simple.
00:22 Aller dire après à M. Le Maire et à Darmanin que ce sont juste des secrétaires, je pense qu'ils le prendront un petit peu mal.
00:26 Mais M. Rousseau s'inscrit dans cette noble lignée des grands serviteurs de l'État, des hauts fonctionnaires qui servent leur pays.
00:33 On a eu un exemple récent, M. Castex, qui s'inscrivait aussi, qui avait aussi ce sens du service collectif,
00:38 ce sens de l'intérêt général supérieur de la nation.
00:40 Donc je pense que M. Rousseau à ce niveau-là est parfaitement compétent et légitime, vous l'avez rappelé.
00:45 Sa nomination a été très bien accueillie par les professionnels de santé, même si certains peuvent s'interroger et c'est bien légitime.
00:51 Jouons-les sur pièce et une fois qu'il y aura matière à établir un bilan.
00:55 Mais en tout cas, leur annonce correspond effectivement, vous posiez la question tout à l'heure, il y a quelques instants M. Jammé,
01:01 sur qui est légitime pour être ministre.
01:04 Être ministre c'est la rencontre entre un tempérament et une situation.
01:08 C'est ce fameux kairos que le président affectionne tant, c'est-à-dire en grec, ce moment, c'est le bon moment, c'est la bonne personne au bon moment.
01:17 Donc parfois ça fonctionne, parfois ça ne fonctionne pas.
01:20 Mais en tant que président de M. Rousseau et M. Attal, je n'ai aucun doute que le choix du président et de la Première ministre s'avère appayant.
01:27 Oui, et ils les connaissent tous les deux aussi dans leur relation de travail, ce qui n'existe pas forcément quand on prend quelqu'un dans la société.
01:32 C'est indispensable, la confiance.
01:34 C'est pour cela que lorsque on a commenté ce remaniement et que certains se sont fendus de légères moqueries sur le périmètre de remaniement,
01:41 je pense qu'il est indispensable, surtout dans les situations de tension que l'on connaît actuellement, d'assurer une certaine continuité.
01:49 La France, les Français ont besoin d'une stabilité et d'inscrire une action dans la durée.
01:52 Et inscrire une action dans la durée, c'est aussi avoir des relations de confiance avec les gens avec lesquels on travaille au quotidien.
01:59 M. Rousseau a été directeur de cabinet de Mme Borne, je pense qu'il a toute sa confiance, qu'il est parfaitement compétent.
02:04 Et lorsque vous utilisez l'expression de terminus des emmerdes, c'est effectivement comme cela.
02:08 Oui, mais tout à fait.
02:09 Mais c'est une expression assez générale qui est utilisée pour le poste de directeur de cabinet de Matignon,
02:13 parce que ça veut simplement dire que c'est là qu'aboutissent tous les sujets qui n'ont pas été traités avant.
02:18 Et qu'une fois que c'est arrivé là, ça ne peut pas aller ailleurs, donc c'est à vous de le traiter.
02:22 Sans censer que c'est le terminus des emmerdes.
02:24 Donc c'est une expression qui a cours en politique, que je trouve assez imagée,
02:27 et M. Rousseau est connu pour avoir aussi un certain sens de l'humour.
02:31 Ce qui ne l'empêchera pas de prendre sa mission parfaitement à cœur et avec le plus grand sérieux.
02:34 [Musique]
02:38 [SILENCE]

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