Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris-2024, fait le point pour France 24 et RFI sur la préparation de la capitale française, un an avant le début de cet événement. En matière d'infrastructures, de sécurité, de transports ou de billetterie, Paris doit encore relever de nombreux défis pour pouvoir accueillir la famille olympique à partir du 26 juillet 2024. Tony Estanguet revient également sur la cérémonie d'ouverture sur la Seine.
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NewsTranscription
00:00 Bienvenue dans l'entretien France 24 RFI avec moi aujourd'hui Christophe Diremsian.
00:07 Bonjour Christophe.
00:08 Bonjour.
00:09 On est à bord de la péniche Gustave de la compagnie Vedette de Paris.
00:12 Invité aujourd'hui, un homme dont la vie est intimement liée aux Jeux Olympiques,
00:16 triple médaillé d'or et président du comité d'organisation des Jeux de Paris.
00:20 Bonjour Tony Stanguet.
00:21 Bonjour.
00:22 Alors on est à un an, un an exactement.
00:25 Dans un an, le monde aura les yeux rivés sur Paris, sur cette Tour Eiffel.
00:29 On est entre la Tour Eiffel et le Trocadéro.
00:32 Une histoire à écrire et l'ampleur de cette responsabilité, est-ce que ça ne vous donne
00:36 pas quelques fois, certains matins, un peu le vertige ?
00:39 Écoutez, c'est surtout une excitation incroyable.
00:43 Effectivement, on est entré dans la dernière ligne droite à partir d'aujourd'hui.
00:46 Dans un an, notre pays accueillera le monde.
00:49 Dans un an, on va accueillir les meilleurs athlètes du monde entier, plus de 200 pays.
00:54 On va vivre cette magie olympique que j'ai effectivement déjà vécue en tant qu'athlète
00:59 et j'ai hâte de voir mon pays briller à l'occasion de ces Jeux.
01:02 Je pense que ça va être un moment inoubliable.
01:05 Dans un an, c'est ici, près du Pont d'Ina, que les athlètes vont arriver, transportés
01:11 par bateau à l'issue d'une superbe cérémonie d'ouverture dont on imagine l'énormité
01:16 en matière de logistique et d'organisation.
01:18 Il y a quelques jours, un premier test technique avec une partie des bateaux a été réalisé
01:23 ici sur la Seine.
01:24 Quels enseignements vous en avez tirés ?
01:26 D'abord, c'est vrai que sur le format, c'est la première fois qu'une cérémonie
01:29 d'ouverture olympique se déroulera au cœur de la Ville Haute.
01:32 C'est important pour nous parce que la cérémonie d'ouverture, c'est le premier
01:36 contact avec les Jeux.
01:37 C'est le moment où on doit comprendre quelle est la signature de ces Jeux de Paris 2024.
01:41 Ces Jeux, on les rêve spectaculaires, on les rêve aussi populaires avec des centaines
01:46 de milliers de personnes qui vont accueillir ces athlètes sur 6 kilomètres de long.
01:50 Il y aura à peu près une centaine de bateaux qui vont justement parader le long de ces
01:55 6 kilomètres entre l'Est de Paris jusqu'ici au pied de la Tour Eiffel pour faire vivre
02:01 à la fois aux athlètes et aux téléspectateurs du monde entier des images incroyables.
02:06 On va passer devant Notre-Dame, devant le Louvre, devant tous ces ponts.
02:09 Donc oui, on a commencé à se tester.
02:12 C'est important parce que c'est un rendez-vous majeur pour nous.
02:14 Il y a plus d'un milliard de personnes qui regardent la cérémonie d'ouverture.
02:18 On a envie de leur offrir le meilleur spectacle.
02:20 Pour l'instant, tout va bien.
02:21 Thomas Jouly, qui est le directeur artistique, est en train de vous concocter une cérémonie
02:26 incroyable.
02:27 On ne connaît pas exactement encore la jauge des spectateurs payants ou gratuits qui pourront
02:32 assister à la cérémonie parce que ça suppose une opération de sécurité de grande ampleur.
02:36 Il y a un protocole de sécurité qui a été signé avec le ministère de l'Intérieur
02:40 pour fixer un petit peu tout ça.
02:42 Où est-ce qu'il en est ? Est-ce que cette jauge a été plus ou moins arrêtée et
02:45 affinée ?
02:46 Déjà, la sécurité des Jeux, c'est notre priorité.
02:48 On travaille avec l'État et la Ville de Paris depuis 2020 sur ce sujet.
02:53 Il y a vraiment un dispositif sans précédent qui est en train d'être imaginé et conçu
02:58 pour sécuriser la totalité des Jeux.
03:01 Sur la jauge, on a maintenant validé les 100 000 personnes qui vont pouvoir avoir accès
03:07 à ces kébaps avec une expérience absolument incroyable et inoubliable.
03:11 Sur les kéos, on est en train de regarder zone par zone, sur les 6 kilomètres de long
03:15 de chaque côté, quelle est la bonne jauge pour offrir une expérience de qualité.
03:21 Vous l'avez dit, ce sera un accès gratuit.
03:23 C'est la première fois qu'une cérémonie d'ouverture olympique sera en accès gratuit
03:27 sur les kéos ici à Paris.
03:29 Mais l'objectif, c'est quand même d'offrir une expérience de qualité.
03:32 Et donc, c'est cet équilibre-là qu'il faut trouver.
03:34 Et l'objectif sera affiné d'ici la fin de l'année pour, encore une fois, mais d'ores
03:40 et déjà, on sait qu'il y aura plusieurs centaines de milliers de personnes qui auront
03:43 accès sur les kéos.
03:44 Si on élargit la problématique de la sécurité au jeu en général, on sait que c'est un
03:48 immense défi dans un contexte de recrutement d'agents privés dont on sait qu'elle est
03:53 compliquée, c'est un métier en tension.
03:55 Est-ce que vous avez réussi à sécuriser une partie des recrutements nécessaires pour
04:00 le maintien de l'ordre ?
04:01 Oui, bien évidemment.
04:02 Encore une fois, c'est un travail de longue haleine.
04:04 On a commencé, nous, dès 2021, à avoir cartographié l'ensemble de nos besoins,
04:08 site par site de compétition, jour par jour, pendant toute la période des Jeux.
04:11 On sait très précisément nos besoins.
04:14 On travaille avec la filière de la sécurité privée.
04:16 On a plusieurs vagues d'appels d'offres.
04:18 On aura une visibilité assez précise d'ici la fin de l'année 2023 pour aussi affiner
04:22 ensuite avec les forces de l'ordre, garantir la sécurité des Jeux.
04:26 Encore une fois, il y a un vrai savoir-faire.
04:28 Paris organise chaque année pour le 14 juillet, pour le Nouvel An, pour Nuit Blanche, des
04:32 événements avec des millions de personnes dans la rue, dans le centre-ville de Paris.
04:37 Donc cette expertise en matière de sécurité, elle existe et elle va être mise au bénéfice
04:41 de ces Jeux.
04:42 La France, elle a connu ces dernières semaines des émeutes.
04:45 Certains s'interrogent à l'international sur notre capacité, à nous, Français, d'organiser
04:50 et de sécuriser justement ces Jeux olympiques.
04:52 Oui, c'est important pour moi de réaffirmer ici que la sécurité, c'est la première
04:56 priorité de ces Jeux.
04:57 On sait que tout le reste n'a aucune valeur s'il y a un incident en matière de sécurité.
05:01 Et redire également que le dispositif qui est en train d'être mis en place est sans
05:04 précédent.
05:05 On parle de dizaines de milliers de forces de l'ordre qui vont travailler sur la sécurisation
05:10 des Jeux.
05:11 C'est l'endroit sur la planète où on sera le plus en sécurité.
05:14 Encore une fois, il y a une expertise, un savoir-faire.
05:17 Il y a une très bonne coordination aujourd'hui avec la préfecture de police.
05:20 Ça se passe très bien.
05:21 Il y a une bonne complémentarité entre les forces de l'ordre et la sécurité privée
05:26 pour garantir justement cette sécurité.
05:28 On peut imaginer que l'armée soit sollicitée pour participer au maintien de l'ordre ?
05:31 Oui, bien évidemment.
05:32 L'armée a une expertise très précise sur certaines missions.
05:35 Donc l'armée sera associée à la sécurité de ces Jeux.
05:39 C'est le cas traditionnellement sur toutes les éditions des Jeux.
05:42 Il y a toujours les forces armées du PEE qui font partie du dispositif.
05:46 Ce sera le cas aussi l'année prochaine.
05:47 Autre défi important, Tony Stanguet, c'est bien sûr celui des transports avec des millions
05:51 de spectateurs à transporter pendant cette quinzaine olympique.
05:54 On sait que certaines lignes ne seront pas prêtes.
05:57 Ça, ça vous inquiète ?
05:58 Là aussi, je pense que c'est important aussi de rappeler que la région Île-de-France
06:02 a un réseau de transport des meilleurs du monde.
06:06 On est aujourd'hui quand même très bien doté en transports en commun.
06:09 C'est vrai qu'on s'est fixé un objectif très ambitieux, c'est de desservir l'ensemble
06:13 des sites de compétition par des transports en commun parce qu'au global, on veut réduire
06:16 de moitié l'empreinte écologique et carbone de ces Jeux.
06:20 Et c'est un défi qu'on est en train de relever là aussi avec le soutien des acteurs
06:25 publics qui nous aident.
06:26 On a d'ores et déjà sécurisé l'ensemble des transports pour toutes les personnes accréditées,
06:30 donc les journalistes, les athlètes, les officiels.
06:33 Et maintenant, on travaille finement à partir aussi des informations de la billetterie parce
06:38 qu'on commence à savoir d'où viendront les spectateurs.
06:41 Et donc, on est capable à plus d'un an des Jeux de travailler très précisément jour
06:45 par jour, heure par heure, toutes les joges, tous les flux.
06:48 Alors, c'est un défi sans précédent, mais là aussi, il y a une expertise solide.
06:53 Toutes ces problématiques sont évidemment très importantes pour les délégations étrangères
06:58 pour l'année prochaine.
06:59 Il y a quelques jours, les chefs de mission des comités nationaux olympiques sont venus
07:03 à Paris dans ce séminaire pour voir un petit peu où ce que ça en était concrètement
07:06 pour eux.
07:07 Quels ont été leurs premiers retours, leurs critiques éventuellement sur ce qu'il y
07:12 avait ou ce qu'il n'y avait pas encore d'opérationnel ?
07:14 Déjà, ça fait du bien pour nous, effectivement, d'accueillir ces représentants du monde
07:18 entier ici à Paris.
07:19 Ils sont venus pendant une semaine.
07:20 Ces chefs de mission ont cette expertise.
07:23 Ils vont de jeu en jeu pour justement préparer la réussite de leur délégation.
07:27 Et je peux vous dire que ces cinq jours ont été particulièrement intenses puisqu'il
07:30 a fallu quelque part tout partager dans l'ensemble des dossiers, visiter l'ensemble des sites
07:36 de compétition.
07:37 Je crois qu'ils sont vraiment repartis avec beaucoup d'étoiles dans les yeux, d'enthousiasme.
07:41 Ils nous projettent vraiment un dossier de très, très grande qualité, avec une vraie
07:47 expertise.
07:48 Ils ont pu également rencontrer l'ensemble des acteurs publics qui vont travailler à
07:51 la sécurité, au transport et à l'ensemble de ces sujets.
07:54 Donc voilà, les enseignements, c'est qu'on est dans les temps de passage.
07:57 Le niveau d'ambition est dingue.
07:58 Et les chefs de mission du monde entier n'ont jamais vu ça.
08:02 Ils sont impressionnés de la qualité de travail de Paris 2024.
08:05 Donc pour l'instant, il y a une très bonne coopération.
08:08 Moi, j'ai été dans des situations où j'ai assisté à des réunions de chefs de
08:12 mission pour les Jeux de Rio, pour les Jeux de Tokyo.
08:14 Ce n'était pas toujours la même ambiance à un an des Jeux.
08:17 Donc aujourd'hui, je pense qu'il faut aussi se satisfaire de voir que pour l'instant,
08:22 tout va bien et que ces délégations internationales se projettent avec enthousiasme sur les Jeux
08:26 de Paris.
08:27 À ce séminaire, il n'y avait pas de représentant russe, pas de représentant biélorusse, puisque
08:31 pour l'instant, on ne sait toujours pas si formellement ces deux pays pourront venir
08:36 aux Jeux olympiques de Paris.
08:38 Thomas Barre, le président du CIO, ne s'est pas encore formellement prononcé sur la question.
08:42 Le CIO n'a d'ailleurs pas donné de date exacte concernant cette décision.
08:46 Les choses traînent en longueur et j'imagine que ça doit avoir quand même un impact sur
08:50 une partie de l'organisation.
08:52 La responsabilité du comité de l'organisation, c'est de pouvoir accueillir l'ensemble des
08:55 athlètes qui se seront qualifiés et qui auront été acceptés par le CIO d'un côté
09:00 et par le comité paralympique international de l'autre.
09:02 Donc ça, c'est vraiment notre position.
09:04 On n'a pas, nous, à décider de quels seront les pays qui seront autorisés à participer
09:09 aux Jeux.
09:10 Il faut accepter la règle du jeu.
09:12 Quand les Jeux sont organisés en Corée, en Russie, justement, comme récemment ou
09:16 en Chine, ce n'est pas ces pays-là qui décident de quels pays peuvent participer aux Jeux
09:21 olympiques et paralympiques parce que c'est un événement universel.
09:24 Donc quand ils sont organisés en France, c'est la même règle du jeu.
09:27 Ce n'est pas la France qui doit décider de quels seront ces pays qui vont être accueillis
09:32 l'année prochaine.
09:33 Aujourd'hui, les athlètes sont en train de se qualifier et on saura, j'espère, d'ici
09:38 la fin de l'année, début d'année 2024 en tous les cas, de la position pour la Russie
09:43 et la Biélorussie.
09:44 On est actuellement en pleine troisième phase de vente des billets.
09:46 Ça a été un vrai succès, les deux premières, avec quasiment 7 millions de billets qui ont
09:50 trouvé preneur.
09:51 Mais beaucoup, moi, mon entourage, je peux vous le dire, pensaient se procurer des billets
09:55 au prix d'appel, à 24 euros.
09:57 Ça n'a pas été le cas pour beaucoup de gens.
09:59 Ça a suscité une certaine incompréhension, notamment chez les Français.
10:03 On sait que les Français, parfois, sont un petit peu râleurs.
10:05 Oui, alors là aussi, je pense que c'est important de rappeler que le succès du lancement
10:10 de la billetterie est sans précédent.
10:11 C'est ce que dit en tous les cas le comité international olympique.
10:14 Près de 7 millions de billets vendus en quelques semaines.
10:17 C'est sans précédent et c'est tant mieux.
10:20 Il y a un enthousiasme très fort.
10:21 Il y a énormément d'acheteurs français.
10:24 On est fier de ça aussi.
10:25 Voilà, 60% de ces acheteurs sont français.
10:30 Donc ça veut dire que ces stades, ils vont être bleu, blanc, rouge.
10:33 Ils vont être avec beaucoup d'enthousiasme derrière les équipes de France.
10:37 Et c'est ça qu'on a hâte de voir.
10:38 Alors effectivement, la tarification, c'était un enjeu pour nous aussi de pouvoir sécuriser
10:44 la moitié des billets à 50 euros et moins.
10:46 Des millions de billets, 4 millions de billets à moins de 50 euros.
10:50 Ils sont partis en quelques minutes.
10:51 Ils sont partis effectivement à une vitesse folle dans la quasi totalité des sports.
10:56 Il y a aussi le besoin d'avoir des billets à des tarifs plus importants parce que l'organisation
11:02 des Jeux, le budget de l'organisation des Jeux est financé à 96% par de l'argent
11:06 privé et la billetterie compte pour plus d'un tiers de ce modèle économique.
11:10 Donc c'est tant mieux aussi que ça ne pèse pas de l'argent public sur l'organisation
11:13 des Jeux.
11:14 Et pour ça, il faut accepter que 10% des billets soient à plus de 200 euros.
11:17 Une autre partie importante du budget, ce sont les partenariats commerciaux.
11:21 L'un d'entre eux vient d'être signé.
11:23 On l'attendait, vous l'attendiez depuis très longtemps.
11:25 C'est le groupe de luxe LVMH.
11:26 Pourquoi ça a traîné autant sur ce gros partenariat, partenariat premium comme on dit ?
11:31 Déjà, c'est une fierté pour nous de voir l'avancement de ces partenariats.
11:36 On a annoncé 24 partenaires depuis le début de l'année 2023.
11:40 Il y a un vrai quand même engouement autour de ce projet et des groupes comme LVMH qui
11:46 souhaitent s'engager dans l'aventure pour montrer le meilleur de la France, permettre
11:51 à ce projet d'être très ambitieux.
11:53 C'est un groupe qui a une vraie expertise, un vrai savoir-faire dans l'accueil, dans
11:58 l'excellence.
11:59 On a envie de valoriser justement ce savoir-faire autour de l'artisanat à l'occasion notamment
12:04 des cérémonies.
12:05 C'est une fierté pour nous.
12:07 On est ravi.
12:08 Des fois, ça prend du temps parce qu'encore une fois, chaque contrat de partenariat doit
12:12 être équilibré.
12:14 Le partenaire doit se sentir complètement investi dans la réussite des Jeux.
12:18 Ce sera le cas avec LVMH et on est nous très fiers.
12:20 Alors, parmi ceux qui nous écoutent, parmi ceux qui nous regardent, certains ont envie
12:25 de participer à leur échelle aux Jeux Olympiques en étant volontaires.
12:28 Vous avez reçu beaucoup de candidatures.
12:30 Quand est-ce que, Tony, le processus de sélection va commencer et sur quels critères vous allez
12:34 vous appuyer ?
12:35 Effectivement, on a reçu plus de 300 000 candidatures pour 45 000 places.
12:39 Là aussi, il y aura probablement des déçus et on en est désolé parce que quelque part,
12:45 c'est un acte fort de vouloir donner de son temps pour participer à la réussite des
12:49 Jeux.
12:50 Merci vraiment à tous ces volontaires.
12:52 Le sport français se construit grâce à des gens qui donnent de leur temps, qui chaque
12:56 jour, chaque week-end, accueillent des millions de Français pour faire du sport.
13:01 Nous, on va maintenant, pendant cet été, choisir ces 45 000 volontaires.
13:07 On reviendra vers eux cet automne pour ensuite définir les missions, proposer des formations
13:12 pour que, dans un an, jour pour jour, on puisse être prêts collectivement à accueillir
13:17 le monde dans les meilleures conditions.
13:18 L'autre temps fort, en quelques mots, c'est l'arrivée de la flamme olympique.
13:21 Ce sera le 8 mai à Marseille, elle arrivera d'Olympie.
13:24 C'est à partir de ce moment-là qu'on sentira auprès des Français vraiment l'émotion
13:28 et l'engouement que peuvent susciter les Jeux ?
13:30 Oui, probablement.
13:31 Je pense que c'est un boost incroyable, l'arrivée de la flamme.
13:33 On va accueillir de nouveau cette flamme olympique dans notre pays, 100 ans après les derniers
13:37 Jeux en 1924.
13:38 On est ravis de ce moment-là.
13:40 Ça va être effectivement une belle fête dans tout notre pays.
13:43 Elle arrive à Marseille le 8 mai 2024 et elle va sillonner tout notre territoire, 64
13:48 territoires, dont 5 en Outre-mer.
13:50 C'est important pour nous d'aller à la rencontre de millions de Français, faire
13:54 vivre la magie des Jeux, aller aussi saluer ces athlètes de tous les territoires.
13:58 Nous, sportifs français, on vient des quatre coins de la France, on est fiers des territoires
14:02 où on a débuté le sport.
14:03 C'est formidable que cette flamme puisse aller visiter ces territoires pour valoriser
14:07 tout ce que le sport a apporté et faire vivre aux Français un moment inoubliable de ces
14:12 Jeux.
14:13 Les Jeux de Paris 2024 se vivent différemment.
14:15 Si on est spectateur, on peut être téléspectateur, on peut être volontaire, on peut voir la
14:19 flamme, on peut être dans des zones de célébration.
14:22 Il y en aura plus de 200 dans tout notre pays pendant les Jeux.
14:24 Donc voilà, vivez votre expérience Paris 2024 et rendez-vous dans quelques mois pour
14:28 ça.
14:29 Merci beaucoup, Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques
14:33 et paralympiques, d'avoir été l'invité de France 24 et de RFI.
14:36 Merci à vous.
14:37 Merci.
14:37 Merci.
14:38 ♪ ♪ ♪