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Transcription
00:00 William Tay, concentrons-nous sur le départ de Papendia et finalement on se rend compte que c'est son bilan
00:06 qu'aura eu raison de lui, que ce soit sur les questions de harcèlement, de mixité, de laïcité aussi,
00:13 où il a quand même failli mettre en œuvre ce qu'on attendait de lui dans la foulée de l'assassinat de Samuel Paty.
00:20 Finalement Papendia, on peut dire qu'il n'est jamais rentré au gouvernement, il n'a jamais été ministre de l'éducation,
00:25 en fait il est resté universitaire, chercheur et militant associatif, mais il n'a pas été une seule fois ministre de l'éducation nationale.
00:32 Pas une seule fois on a eu l'impression que Papendia a développé une politique d'éducation capable de pouvoir redresser
00:37 l'affaiblissement du niveau scolaire des niveaux des Français dans les différents classements PISA depuis une vingtaine, trentaine d'années.
00:43 Pas une seule fois on a vu Papendia développer une vision pour l'école, permettre de redresser le niveau de la primaire, du collège,
00:49 permettre de se concentrer sur les enseignements fondamentaux, capable de faire en sorte,
00:52 qui est la mission de l'école républicaine, de transformer nos citoyens, nos élèves, en citoyens éclairés.
00:57 Pas une seule fois. Au final il est resté militant, militant associatif pour pouvoir critiquer des chaînes de télévision,
01:03 essayer de censurer la liberté d'expression, voire essayer de faire des passes d'armes à gauche et parler de ségrégation raciale, etc.
01:09 Mais je pense que ce n'est pas une grande perte, ni pour Emmanuel Macron, ni pour la première ministre Elisabeth Borne,
01:14 ni pour nous les Français et ni pour les enfants qui vont essayer d'apprenter une rentrée dans de meilleurs hospices
01:19 que celles qu'on a pu voir avec Papendia lors de la dernière rentrée.
01:21 Ce que vous dites, Oulia, est très vrai. Quand il nous critiquait, disons-le, C News,
01:25 qui l'a dit que nous étions une chaîne d'extrême droite comme Europe 1,
01:28 il retrouvait en fait ce costume de militant qu'il n'avait jamais quitté et d'historien tel un député de la France Insoumise
01:33 qui dénonçait les violences policières il y a quelques années sur France Inter.
01:37 Donc c'est vrai, il n'a jamais embrassé le costume du ministre de l'Éducation nationale.
01:41 Il était toujours en retrait, très peu médiatique, jamais prompt à se mobiliser sur le terrain quand il y avait des cas de harcèlement scolaire.
01:48 Il aurait pu se rendre dans le collège de cette jeune lincee. Il ne l'a pas fait.
01:51 Il était toujours en retrait. Et après, sur effectivement...
01:55 Mais puis encore, les parents sont ressortis un peu échaudés de l'entretien.
01:57 Ah mais c'est ce que je voulais dire. Ils sont allés voir Brigitte Macron qui les a reçus en urgence
02:01 et qui avait reçu aussi les parents du jeune Maël qui était un nom d'emprunt pour un jeune harcelé.
02:05 Donc oui, il n'a jamais embrassé sa fonction. Et il était très critiqué dans les rangs de la majorité
02:10 qu'il le trouvait trop silencieux sur les sujets brûlants, par exemple, que sont la laïcité
02:16 et sur les questions de mixité à l'école. Il commençait à vouloir négocier avec l'enseignement catholique
02:21 en mettant plus de mixité dans l'enseignement catholique, en commençant par insulter l'enseignement catholique
02:26 en leur disant "vous êtes responsable de la ségrégation sociale et d'une ségrégation scolaire".
02:30 Bon bah, pour commencer à négocier, c'est compliqué quand même.
02:32 Jonathan Cixous, c'est même un ministre dont on disait avant son arrivée qu'il avait tenu des propos
02:38 peu amène sur la France à l'étranger. On se souvient de ce qu'il avait dit à propos de notre pays aux Etats-Unis.
02:43 Ce n'était pas de très bon augure. Ça ne commençait pas très bien.
02:45 Ça a même mal commencé, puisque effectivement, c'est son premier voyage à l'étranger aux Etats-Unis.
02:51 C'est là où il ré-enfile, si je puis dire, son costume de militant universitaire.
02:59 Souvenez-vous d'ailleurs que dans chaque commentaire, tout le monde accompagnait plutôt son commentaire de
03:05 "c'est un universitaire brillant, mais..." et puis on ne pouvait pas ensuite ne pas dire quelle était la réalité du personnage.
03:13 On peut évidemment se féliciter, mais que se féliciter de ce départ.

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