Le bipartisme est-il de retour en Espagne ? C’est la question que se pose les experts à l’approche des élections générales ce dimanche 23 juillet.
Les formations traditionnelles socialistes et conservatrices ont le vent en poupe.
Les formations traditionnelles socialistes et conservatrices ont le vent en poupe.
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00:00 Le bipartisme est-il de retour en Espagne ?
00:03 C'est la question que se posent les experts à l'approche des élections générales ce dimanche 23 juillet.
00:08 Les formations traditionnelles socialistes et conservatrices sont levant en poupe,
00:13 mais de jeunes partis comme Ciudadanos ou Podemos peinent à trouver leur place
00:18 et ne figueront pas sur les bulletins de vote.
00:20 Les citoyens sont fatigués d'un projet, d'un projet qui a été créé avec de grandes espérances
00:30 et qui a révélé son bleu.
00:33 Autre obstacle, la loi électorale espagnole qui donne plus de poids au vote des provinces,
00:38 là où l'on vote généralement pour les grands partis.
00:41 En donnant beaucoup de poids à ces circonstances petites et moyennes dont nous parlons toujours,
00:48 où en fonction de leur population, ils auraient une représentation plus minoritaire de ce qu'ils ont.
00:55 Et ils ont un grand poids dans les décisions.
00:58 L'essentiel de leur réserve de voix se trouve pourtant en ville.
01:01 Alors qu'à l'avenir pour ces partis, les observateurs prédisent le déclin de Ciudadanos,
01:18 Podemos de son côté a opté pour une coalition avec Soumar,
01:21 une formation progressiste et féministe.
01:24 Personne ne peut nier qu'elle a eu de l'échec, même au niveau économique.
01:29 Mais c'est aussi vrai qu'elle a été une coalition de gouvernement marquée par de nombreuses différences
01:35 entre les partis principaux.
01:37 Et puis elle a eu à s'accompagner des indépendants,
01:42 comme Bildu, avec une série de forces politiques qui n'ont toujours pas beaucoup aimé en Espagne.
01:49 Avec la pandémie, et même avec la guerre d'Ukraine,
01:52 comme vous l'avez vu, il a été essayé, aussi à partir d'Europe,
01:55 d'offrir une sortie moins radicale qui affecte les citoyens et la classe moyenne,
02:00 de ce qui s'est fait en 2008.
02:02 Et ça a été un scénario différent pour que les partis traditionnels puissent se consolider.
02:11 Nous revenons au vote utile.
02:13 Je pense que les partis sont en train de chercher la solution qui leur semble la moins mauvaise.
02:23 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
02:26 [Musique]