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00:00 Europe 1 Midi.
00:02 Et d'abord donc cette information capitale concernant l'attentat de Nice du 14 juillet 2016.
00:08 Le procureur de la République demande la requalification des faits en homicide et blessures involontaires
00:14 dans l'enquête sur les mesures de sécurité prises alors.
00:18 Frédéric Michel, vous êtes le correspondant d'Europe 1 à Nice.
00:20 Vous avez suivi toute cette affaire. Cette requalification, c'est vraiment ce qu'attendent les familles.
00:25 Oui, ce serait un rebondissement et une grande nouvelle pour les familles et victimes qui se battent depuis des années
00:31 et qui espèrent un jour un procès sur l'organisation de ce funeste 14 juillet.
00:36 Elles ont toujours estimé qu'il y avait eu des négligences ce soir-là.
00:39 Mais il faut être prudent. Le procureur de Nice, avec qui j'ai pu m'entretenir,
00:43 propose cette requalification en homicide et blessures involontaires et des actes d'enquête complémentaires.
00:49 Mais ce sont les trois juges d'instruction qui doivent se prononcer.
00:52 Ils peuvent refuser. Le parquet pourrait alors faire appel et ce serait à la chambre de l'instruction de trancher.
00:58 Dans ce dossier, personne n'a été directement mis en examen.
01:01 Mais quatre hommes sont placés sous le statut de témoins assistés.
01:05 Le préfet de l'époque, son directeur de cabinet, Philippe Pradal, le maire de Nice au moment de l'attentat,
01:11 et Christian Estrosi, qui était lui adjoint à la sécurité.
01:14 Il n'était plus maire puisqu'il venait de gagner les élections régionales en PACA.
01:18 La qualification des faits évolue et de nouveaux actes d'enquête sont décidés.
01:22 Ces témoins assistés ou d'autres personnes pourraient être mis en examen,
01:26 ce qui ne préjugerait pas de leur culpabilité.
01:29 Merci de ces précisions Frédéric Michel à Nice pour Europe 1.