Le 13 Heures de RTI 1 du 16 juillet 2023 par Hamza Diaby

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00:00 (Générique)
00:15 Nous sommes dimanche 16 juillet. Il est 13h. Vous êtes sur la chaîne qui rassemble. Bonjour et bienvenue dans votre journal.
00:23 Hier samedi, la CEI a organisé à son siège une rencontre avec les groupements et les partis politiques pour faire le point sur le contentieux de la liste électorale
00:33 et échanger sur les irrégularités constatées lors du processus. A l'issue de la réunion, les deux partis se sont félicités de la qualité des échanges.
00:41 On en parle dans 5 minutes environ. La deuxième édition du concept « Acheter nos pays » a pour objectif de soutenir l'éclosion de champions nationaux
00:50 dont l'entrepreneuriat artisanal. Le ministre du Commerce et de l'Industrie qui appuie le projet veut inciter les jeunes à davantage d'innovation.
00:58 Il bénéficie de l'accompagnement de quelques compagnies de distribution de produits pétroliers.
01:03 En Centrafrique, la campagne pour le référendum constitutionnel a été lancée hier samedi à Bangui. Durant deux semaines, les partisans du « Oui » et ceux du « Non »
01:14 ont convaincu les Centrafricains. Le Bloc républicain pour la défense et la constitution a décidé de ne pas s'engager dans la campagne et de ne pas participer au référendum.
01:25 Dans les zones sud et bande centrale de la Côte d'Ivoire, on vit depuis quelques mois la grande saison des pluies.
01:35 Avec le littoral, ces zones ont reçu des quantités de pluie oscillant entre 366 et 1 563 mm. En haute, donc, des excédents pluviométriques.
01:47 Les cumuls pluviométriques de mars à juin 2023 ont été supérieurs à ceux de mars à juin 2022 de la quasi-totalité des régions de la Côte d'Ivoire.
01:57 C'est un phénomène extrême, comme l'appellent les spécialistes du secteur, et cela a confirmé les tendances élaborées en février 2023 pour cette période.
02:07 Pour en parler, nous allons en recevoir dans le cadre du magazine du dimanche M. Daouda Konaté, le directeur de la météorologie nationale à la Saudexam,
02:18 et par ailleurs premier vice-président de l'Organisation mondiale de la météorologie. Bonjour, M. Konaté.
02:24 Bonjour.
02:25 Vous êtes sur notre plateau. Il a encore plu ce matin. Depuis hier nuit, non ?
02:30 C'est ça.
02:31 D'accord. C'est logique, c'est normal.
02:33 Oui, en fait, on tend vers la fin de la saison, mais il va y avoir quelques pluies, comme ça, des orages, mais c'est la tendance.
02:40 De grandes pluies, d'ailleurs.
02:41 De grandes pluies, c'est ça.
02:42 D'accord. On se retrouve tout à l'heure, dans 30 minutes, pour en parler.
02:45 Sur saisine du président de la République, le président de l'Assemblée nationale, le président du Congrès, convoque, mesdames et messieurs,
02:55 les députés à une réunion du Congrès qui se tiendra le mardi 18 juillet 2023, à 14 heures, à l'auditorium du Sofitel à Bidjan, Hôtel Ivoire.
03:06 Ordre du jour, prise en considération du projet de loi de révision de la loi du 8 novembre 2016 portant Constitution de la République de Côte d'Ivoire,
03:16 telle que modifiée par la loi constitutionnelle du 19 mars 2020.
03:21 Mesdames et messieurs, les députés sont priés de prendre toutes les dispositions utiles à cette réunion du Parlement, réunie en Congrès.
03:29 Donc ce communiqué tient lieu de convocation individuelle, c'est signé des mains du secrétaire général du monde et Aboubakar Siddiq.
03:37 Et puis, monsieur Jeannot Aoussou-Kwadio, président du Sénat, convoque, mesdames et messieurs, les sénateurs aux délibérations du Parlement,
03:45 réunis en Congrès sur le projet de loi portant modification de la loi du 8 novembre 2016 portant Constitution de la République de Côte d'Ivoire,
03:54 telle que modifiée par la loi constitutionnelle du 19 mars 2020, le mardi 18 juillet 2023 à 14h à l'auditorium du Sofitel à Bidjan, hôtel Ivoire.
04:06 Cette réunion du Parlement en Congrès se tient à la demande de son excellence.
04:11 Monsieur le président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire, conformément à l'article 177 de la Constitution,
04:19 ce communiqué tient lieu de convocation individuelle, c'est signé des mains du secrétaire général du Sénat.
04:29 C'est parti pour le programme Entretien routier 2023-2025.
04:35 Le gouvernement vient tout juste de le lancer. Il s'agit de la remise en état de tout ce qui est route en terre partout en Côte d'Ivoire.
04:44 17 000 km de route sont concernés. Le coût des travaux s'élève, lui, à 75 milliards de francs CFA.
04:51 Les parties impliquées dans le programme se sont rencontrées cette semaine pour tout mettre au point avant le démarrage des travaux.
04:59 Ce sera le sixième programme d'entretien routier qu'engage le gouvernement depuis 2012.
05:05 Il couvre trois années, 2023, 2024 et 2025. Sa vocation, traiter 72 000 km de route en terre pour un coût global de 278 milliards de francs CFA.
05:17 Une tâche confiée à 135 entreprises retenues après appel d'offre.
05:21 Les programmes d'entretien routier ont trois objectifs, à savoir sauvegarder le patrimoine routier existant,
05:30 désenclaver les zones de production agricole pour faciliter l'écoulement des produits vers les grands centres de commercialisation,
05:37 mais également et surtout faciliter l'accès des populations aux infrastructures socio-économiques de base.
05:43 Pour 2023, 17 000 km de route en terre seront reprofilés, soit un investissement d'environ 75 milliards de francs CFA,
05:52 avant l'exécution des marchés et les structures compétentes que sont le Fonds d'entretien routier,
05:57 la Direction générale des infrastructures routières et l'Agence de gestion des routes rencontrent les entreprises sélectionnées
06:03 afin d'échanger sur les éventuelles difficultés qui pourraient entraver les résultats attendus.
06:09 Les entreprises ne sont pas un facteur bloquant, nous le savons tous, mais il est question pour nous de prendre toutes les dispositions idoines
06:15 pour pouvoir respecter le calendrier que nous nous sommes fixés nous-mêmes.
06:18 Nous avons rassuré que le paiement est disponible, il y a des disputés pour avoir des préfinancements avec les banques,
06:25 on prend les dispositions avec l'association des banquiers du Côte d'Ivoire.
06:29 Des garanties certes, mais une tolérance zéro est prévue pour les entreprises défaillantes.
06:34 Ça suit trois ans, mais rien ne garantit que l'année prochaine ces entreprises-là auront le marché.
06:39 Autant on leur donne la visibilité sur les trois années, autant si chaque année les résultats exprimés ne sont pas attendus,
06:46 ces entreprises assurantes peuvent simplement être retirées.
06:49 Le réseau routier ivoirien compte 82 000 km de linières dans 91 % de routes en terre.
06:55 40 000 km de routes avaient été traitées lors du précédent programme d'entretien routier.
07:01 C'est un reportage signé Mahama Traoré et Vao Richard. Je vous le disais en titre,
07:08 hier samedi la commission électorale indépendante a échangé avec les groupements et partis politiques.
07:15 Il était question du bilan du contentieux de la liste électorale et les présumées irrégularités.
07:21 Une rencontre bon enfant qui présage d'une liste électorale définitive consensuelle.
07:27 On en parle avec Moussa Konaté.
07:29 14 147 réclamations enregistrées par la CEI dans le cadre du contentieux de la liste électorale.
07:35 C'est le bilan fait par le président Ibrahim Koulibaly-Kuibye à cette séance de travail avec les partis politiques.
07:41 Sur le total des réclamations reçues, 3548 ont été jugées irrécevables.
07:48 Soit parce qu'elles ont été formulées hors délai, soit la qualité du réclament ou du demandeur faisait défaut.
07:57 Soit la réclamation portée devant la commission électorale n'était pas fondée par manque de preuves.
08:05 Après examen des requêtes qui ont donc été considérées comme recevables dans le fond,
08:11 3058 réclamations ont été rejetées.
08:17 7541 réclamations ont été jugées valides et reçues une suite favorable.
08:25 Ces réclamations validées et prises en compte systématiquement par la commission électorale indépendante se déclinent comme suit.
08:33 2927 concernant les inscriptions, 3971 concernant les corrections des mentions, c'est-à-dire l'actualisation, et 643 concernant la radiation.
08:49 La rencontre avec le groupement politique vise également à recueillir leurs avis et préoccupations, notamment sur les cas d'irrégularité constatés.
08:57 Nous avons le cas des décédés qui figurent encore sur la liste électorale. Nous avons aussi des cas de personnes qui ont usurpé leur identité.
09:07 À la dernière rencontre avec le président de la CEE, il a déclaré clairement qu'il y avait 3000 cas de personnes qui avaient fraudé sur le certificat de résidence.
09:16 Et la CEE avait porté plainte contre ces personnes, parce que c'est pas normal. Nous disons merci au président de la CEE, mais nous disons qu'il faut continuer.
09:23 Certains partis politiques ont soulevé des problèmes qui ont été soumis à la Commission centrale. La Commission a examiné ces problèmes.
09:34 La Commission nous a fait le point de ces recherches et la Commission nous a informé des solutions qui ont été adoptées.
09:44 Et donc nous considérons que ces solutions contribuent à la fiabilité de la liste électorale, apaisent et rassurent les différents acteurs politiques.
09:55 Nous avons été heureux que la CEE ait pris en compte nos préoccupations, nos observations, et a décidé d'y apporter les solutions idoines.
10:09 Nous repartons avec le sentiment que ce travail va se poursuivre et de façon progressive nous conduire à avoir une liste électorale propre, crédible, comme nous le souhaitons.
10:27 C'est l'attitude déjà, la démarche de rencontrer les partis politiques pour porter à leur connaissance tout ce qu'ils ont fait comme travail pendant le contentieux.
10:41 C'est un souci de transparence qu'il faut saluer, un esprit de transparence qu'il faut saluer.
10:46 A l'issue des échanges, le président de la CEE se félicite de la bonne ambiance qui a prévalu.
10:51 Nous avons souhaité que nous ayons une séance de travail au cours de laquelle nous allons donner des réponses à ces irrégularités, et nous nous sommes compris.
11:00 Tout s'est très bien passé et je pense que les solutions ont été trouvées et la liste électorale qui va sortir sera une liste électorale transparente et inclusive, parce qu'elle est issue de la volonté de tous les partis politiques.
11:13 La date de l'affichage de la liste électorale définitive sera connue les jours à venir.
11:18 Ils sont au nombre de 26, 26 au total. 20 sont étudiants de BT et BTS en hôtellerie et 6 encadreurs.
11:28 Tous sont en ce moment en formation au Ghana à l'initiative du ministère de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage.
11:37 Ces 26 stagiaires vont y rester quelques trois mois, le temps de se perfectionner en anglais, langue très importante dans l'exercice de leur métier.
11:47 On en sait plus avec Issa Chonayeo, notre reporter qui se débrouille un petit peu en anglais.
11:53 Apprendre l'anglais au Ghana pendant trois mois afin d'être performant dans le métier de l'hôtellerie.
12:01 Ils sont 20 en prénom et 6 encadreurs à bénéficier de ce privilège du ministère de l'Enseignement technique, la formation professionnelle et de l'apprentissage.
12:11 Étant étudiants, on a des difficultés à pouvoir parler l'anglais et aujourd'hui cette opportunité vient à nous. C'est pour moi une seconde chance d'aller plus loin encore.
12:23 Je tiens à remercier le ministre pour le programme qu'il a mis en place. Cela constitue une grande opportunité pour nous, les étudiants de BTS, d'aller apprendre plus l'anglais et de venir mettre en pratique dans la société.
12:35 Je tiens vraiment à dire merci au gouvernement de la Côte d'Ivoire, merci au ministre de l'Enseignement.
12:42 Pour nous en tant que parents, c'est une très bonne nouvelle de faire partie de nos enfants au Ghana pour pouvoir apprendre, pour pouvoir se perfectionner dans l'anglais.
12:50 Pour le ministre Kofi Ndiissa, la formation est la clé de réussite de tout apprenant pour une meilleure insertion sociale.
12:59 Quand vous sortez du pays, vous ne voyez pas mon image, vous ne voyez pas l'image du ministre, mais l'image du président de la République que vous venez.
13:07 Et tout ce que nous sommes en train de faire, c'est grâce au président parce qu'il nous a signé ce décret qui nous permet de financer les mobilités.
13:15 Je vous souhaite un excellent voyage d'abord et un bon séjour. J'insiste sur la discipline.
13:22 Ces 20 étudiants et 6 encadreurs font partie de la première vague. Une seconde des 110 apprenants est prévue au cours de la semaine prochaine.
13:32 Au total, ils seront 136 hôteliers à renforcer leur capacité de langue de Shakespeare au Ghana.
13:41 De retour du Ghana, je vous emmène au plateau, au siège de l'AIP, l'Agence Ivoirienne de presse.
13:49 Le directeur général de l'Office civique national y a été reçu cette semaine dans le cadre du tout premier forum de l'année de l'Agence.
13:58 Mamadou Touré a évoqué l'importance du service civique et son impact sur le développement de la Côte d'Ivoire.
14:05 Laetitia Kouassi et Jean-Marc Diagi y étaient pour RTIA et nous font un point détaillé de ce forum.
14:13 Veiller à une jeunesse citoyenne et responsable est l'une des raisons pour lesquelles milite l'Office national du service civique.
14:21 Cette volonté se réaffirme à travers ses actions depuis sa réactivation en 2016.
14:26 Pour cette année consacrée à la jeunesse, le directeur général de l'Office civique national révèle aux populations les nouvelles réformes prises pour l'avancée du service civique en Côte d'Ivoire.
14:37 Les dispositifs qui sont en train d'être construits répondent aux problèmes des jeunes, répondent aux problématiques qu'on veut adresser.
14:47 Mais les choses ne sont pas figées dans le temps. Des évolutions peuvent venir.
14:52 Il y a des thématiques nouvelles pour lesquelles nous ne sommes pas outillés mais qu'il va falloir prendre en charge également.
14:57 Aujourd'hui les dispositifs sont en place, peuvent répondre aux défis qui se présentent à l'instant.
15:03 Depuis 2019, le service civique cible 14 000 jeunes par an de 14 ans et plus avec un budget de 17 milliards de francs CFA.
15:12 Le service civique est volontaire.
15:15 A chez nous pays, c'est un projet qui permet l'éclosion de champions nationaux dans l'entrepreneuriat artisanal, notamment dans le domaine des activités pétrolières.
15:27 Le projet est à sa deuxième édition et il est soutenu par le ministère du commerce, de l'industrie et de la promotion des PME.
15:34 L'ancien Bakayoko nous en dit plus.
15:38 Selon le ministre du commerce et de l'industrie des PME, Souleymane Diarassouba, il s'agit de promouvoir la création d'emplois en vue de l'élargissement du secteur formel qui doit être le moteur de la croissance nationale.
15:50 L'enjeu, la valorisation des trésors locaux sous le label Med in Côte d'Ivoire.
15:56 Le concours organisé en direction des jeunes a consacré quatre lauréats sélectionnés sur 200 candidats.
16:02 Le concours à chez nos pays est certes un concours qui permettra de mettre en avant vos potentiels, vos capacités, mettre vos produits en avant.
16:14 Mais s'il n'y a pas le savoir, s'il n'y a pas la formation, cela est vain.
16:18 Nous avons besoin de l'excellence pour pouvoir donner le meilleur de nous.
16:22 Et c'est ce qui vous a été donné.
16:24 Je viens aujourd'hui vous encourager à mettre en pratique et à mettre en avant tous les acquis de formation que vous avez eus pour pouvoir développer vos produits, pour pouvoir être meilleurs et pour pouvoir être les meilleurs des meilleurs.
16:38 Le ministre Souleymane Dirasouba a expliqué que le secteur de l'artisanat comporte huit branches d'activité, 40 corps de métier et plus de 200 métiers couvrant les domaines de l'extraction, de la production, de la transformation et des prestations de services.
16:54 Un marché de gros, qu'est-ce que c'est ? Comment se présente-t-il ? Quelles sont ses caractéristiques ? Et comment se fait sa gestion ?
17:03 Voilà autant de questions dont la délégation ivoirienne est allée chercher réponse à Rabat au Maroc.
17:09 C'est un groupe composé d'élus locaux, de commerçants, de producteurs et de plusieurs agents de ministères techniques.
17:16 Ils sont allés s'inspirer du modèle marocain en prélude à la construction prochaine de marché de gros en Côte d'Ivoire.
17:24 Depuis Rabat au Maroc, le reportage de Mamadou Kouassi.
17:28 Sur ce site de la ville de Rabat dans la capitale marocaine est en construction un marché de gros, de fruits et de legumes.
17:35 Cette infrastructure est la 38e du même type dans le rhum shérifien pour faciliter le commerce des produits locaux.
17:42 C'est sur une superficie de 25 hectares. On est maintenant en phase de finition. Donc bientôt le projet sera livré.
17:49 Le chantier reçoit la visite d'une délégation ivoirienne, conduite par Mahamane Ouattara du projet de développement de la chaîne des valeurs du Vivrier,
17:56 du ministère d'Etat, du ministère de l'Agriculture et du Développement Rural.
18:00 Au nom de cette délégation des autorités traditionnelles, des présidentes des fédérations de marché, des producteurs,
18:06 des représentants des ministères techniques ainsi que des élus, tous venus s'inspirer du modèle marocain dans la construction et la gestion de marché de gros.
18:14 Nous sommes dans la phase des études de faisabilité des trois marchés de gros qu'on veut construire en Côte d'Ivoire.
18:20 Ça y est, du marché de gros d'Abidjan, marché de gros d'Abengourou et du marché de gros de Dalwar.
18:26 Ce sont au total 11 marchés de gros qui seront construits en Côte d'Ivoire. Et le modèle marocain pourrait bien l'inspirer de les autorités ivoiriennes.
18:33 Avant cette étape, la délégation ivoirienne a visité plusieurs structures, dont des ministères techniques, pour comprendre la gestion administrative et juridique des marchés de gros.
18:43 Au niveau du Maroc, on a 38 marchés de gros actuellement. Aussi, il y a toute une réforme derrière avec l'ensemble des partenaires,
18:52 en particulier le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Agriculture, pour donner une vision d'ensemble pour les marchés de gros.
19:01 Et donc, il y a tout un travail qui a été fait en amont, à savoir un schéma d'orientation qui a été réalisé avec nos partenaires de l'Intérieur et de l'Agriculture,
19:12 qui prévoit la mise en place de 34 marchés dans le futur.
19:16 Au programme de cette visite au Maroc, plusieurs rencontres et des échanges avec les différents acteurs du commerce et de l'agriculture.
19:24 Gonaté est une ville du centre-ouest de Côte d'Ivoire, située à une vingtaine de kilomètres de Daloa, région du Haussasandra.
19:33 Les populations là-bas viennent de bénéficier de la réhabilitation complète de leur maternité et elles en sont heureuses, vous allez le voir.
19:41 C'est une action de l'ONG Ange Bleue et de ses partenaires, Kader Sogodogo et RTI-Bwake.
19:47 Réhabilitation de la maternité du centre de santé Uben de Gonaté, dans le département de Daloa, région du Haussasandra.
19:57 L'action de bienfaisance est à l'initiative de l'ONG Ange Bleue, en partenariat avec la fondation Kassip Kajasor.
20:06 Cette action s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation de nombreux services sanitaires en vue de venir en aide aux populations vulnérables du fait de la pauvreté et de la précarité de leurs conditions de vie.
20:19 Nos activités vont consister à rénover une partie de la maternité qui est dans un état de dégradation avancé, à faire de la peinture, à changer les plafonds et à construire tout un espace de soins.
20:30 Un des plus grands projets de cette action, c'est de faire participer des personnes en situation de handicap.
20:36 L'idée c'est qu'ils ont pu poser des jours de congés pour pouvoir venir travailler, pour pouvoir monter le bâtiment qui est juste derrière nous.
20:44 Des bénévoles venus pour la plupart de la France ont décidé de mettre la main à la pâte pour offrir à Gonaté un meilleur visage de son centre de santé.
20:55 Les responsables de l'hôpital de Gonaté saluent cette initiative.
20:59 Nous sommes vraiment comblés de joie, nous allons donc profiter de cette occasion pour remercier sincèrement l'association et la fondation.
21:11 En Côte d'Ivoire, depuis plusieurs années, l'ONG Ange Bleu et la fondation Kassip Kajassor oeuvrent ensemble pour répondre aux besoins sociaux des personnes en difficulté de toute origine et en particulier les personnes en situation de handicap.
21:27 Et du côté de Grand Laos, c'est plutôt une aire de repos qui sera construite prochainement pour le bonheur de tous.
21:34 Une aire de repos, mais aussi de loisirs qui sera baptisé du nom du chef de l'État.
21:40 Le projet est déjà en train de prendre forme, il a été lancé récemment par le ministère du Tourisme et des Loisirs.
21:46 C'était en présence de Patricia Omouetia.
21:49 La cérémonie de pause de la première pierre de l'aire de repos et de loisirs à la Sanwatara de Yoko Bué a rassemblé de nombreuses personnalités, notamment Nadine Nyeba, députée de Yoko Bué.
22:02 La réalisation de toutes ces infrastructures feront de Yoko Bué un pôle de développement et d'attraction touristique, mais aussi et surtout la locomotive de l'émergence.
22:16 Le promoteur du projet et le président du Fonds de développement touristique ont exprimé leur satisfaction quant à la réalisation de ce projet.
22:24 Nous avons répertorié déjà 18 sites sur lesquels ce projet va se réaliser pour permettre aux automobilistes et tous ceux qui voyagent de pouvoir s'arrêter à un moment donné, se reposer, se restaurer.
22:34 Et si possible, donner du goût aux Ivoiriens de visiter leur pays. C'est surtout l'objectif visé par ce projet-là.
22:41 Notre engagement est de vous accompagner dans ce projet structurant qui va certainement et sans aucun doute changer le visage de la côtière pour le plus grand bonheur de la population locale et des voyageurs itinérants.
22:55 Pour le ministre du Tourisme Siondou Fufana, cette infrastructure transformera la localité de Yoko Bué tout en favorisant son développement économique.
23:04 C'est d'identifier les zones porteurs de croissance et nous pensons qu'ici, si nous implémentons une envergure de projet de cette dimension et que nous continuons à l'étendre, ça ne peut qu'impacter positivement la croissance de ce territoire.
23:25 Cette initiative portée par le Fonds de développement touristique s'inscrit dans la stratégie de développement touristique Sublime Côte d'Ivoire.
23:34 Un mot de religion dans ce journal, c'est dans la sous-préfecture de Brobo que je vous emmène, c'est dans la région de Gbeke.
23:42 Là-bas, la communauté catholique de Prono vient d'inaugurer sa toute belle et nouvelle grotte mariale, un événement qui a réuni l'ensemble des fidèles chrétiens de la localité en présence aussi de notre reporter Kader Sogodogo.
23:58 Le Père Marcial Nguessan, curé de la paroisse Saint-Paul de Brobo, élève le nouveau sanctuaire Notre-Dame de toutes-grâces de la chapelle Saint-Étienne de Prono.
24:10 Un édifice dédié à la Vierge Marie mais aussi un lieu de ressourcement spirituel pour les chrétiens.
24:18 Un don de Sophie Amenankona, une fidèle catholique et fille de ce village.
24:24 La Vierge Marie, son grand amour m'a poussé aujourd'hui à pouvoir réaliser ce sanctuaire-là pour que d'autres personnes aussi puissent être touchées comme j'ai été touchée.
24:32 Et faire en sorte que ce lieu soit un lieu de périlinage pour toutes les personnes qui sont accrochées à Marie.
24:39 Les responsables et fidèles chrétiens de l'archidiocesque de Boaké saluent l'action de la donatrice.
24:45 C'est de la grande joie. On dit merci à la soeur qui a construit ce sanctuaire.
24:51 Il n'y a pas assez de catholiques ici mais ce sanctuaire fera que le monde viendra à l'église.
24:58 Une messe a suivi de la bénédiction du sanctuaire et une remise de trophées de reconnaissance aux fidèles ont meublé cette cérémonie religieuse.
25:08 Nous allons donc poursuivre ce journal avec le fonds régional pour l'adaptation au changement climatique
25:17 qui vient d'être mis sur pied par l'autorité du bassin du fleuve Niger.
25:23 Il permettra de renforcer les stratégies de lutte pour la résilience en contre les effets du changement climatique.
25:31 Le défi à présent c'est de le mettre en œuvre.
25:36 D'où la mise en place d'un comité ad hoc pour coordonner l'action de sensibilisation des acteurs nationaux dans les neuf pays membres.
25:43 Franck Wadiou nous explique tout ça.
25:45 L'autorité du bassin du Niger a créé en 1980 pour booster la résilience contre l'impact du dérèglement climatique en plus des questions d'intégration renforcent à son dispositif
25:57 le FRAC APSE fonds régional d'adaptation au changement climatique et du mécanisme du paiement pour les services environnementaux est mis en place.
26:06 Après la création du comité ad hoc place à l'appropriation du dispositif par les acteurs nationaux le sens de cette réunion d'habitants.
26:14 Le comité ad hoc que je préside se trouve à Abidjan en Côte d'Ivoire et vous confie à un exercice patriotique d'identification de potentielles sources devant alimenter le FRAC.
26:31 Pour servir au financement des investissements de préservation et de pérennisation des ressources naturelles au fin de les impacter positivement.
26:42 Aussi j'exhorte et encourage le comité ad hoc à un examen critique et une analyse efficace et rigoureuse des résultats des études et des conclusions des ateliers nationaux.
26:54 En clair, faire accepter la création des FRAC APSE en Côte d'Ivoire, les régions du Folon, du Kabadoukou et de la Bagoué ont été parcourues en ce sens.
27:04 Le représentant du ministre Laurent Chakba à charge des eaux et forêts insiste sur l'opportunité de cette rencontre.
27:11 Les ASSI de ce jour ambitionnent d'apporter la caution nationale à cette initiative en cours dans les neuf états membres du bassin du Niger.
27:21 Pour ce faire, vous aurez à identifier les potentielles sources de contribution de la Côte d'Ivoire au FRAC et les principales activités qui pourraient être financées par le FRAC.
27:35 Principales modalités sources de financement des FRAC APSE, ce sont là les principaux chapitres examinés par les acteurs nationaux qui devront au final proposer un document juridique consensuel.
27:48 Le projet initiative Villeverte qui a été lancé le 11 juillet dernier est entré dans sa phase active à travers sa présentation aux responsables du district autonome d'Abidjan.
28:00 L'objectif du projet c'est de développer les espaces verts, transformer les systèmes forestiers, agricoles et alimentaires des villes et de leurs périphéries.
28:10 Sollicité par le district autonome d'Abidjan, le projet est financé et mis en oeuvre par la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture.
28:20 Les détails avec David Soyo.
28:22 L'initiative Villeverte prend progressivement forme. Ce projet vise le bien-être des populations et la résilience des zones urbaines face au risque des changements climatiques.
28:33 Il se repose sur trois piliers, les systèmes alimentaires, la création d'espaces verts et l'agriculture urbaine et périurbaine.
28:40 Financé et mis en oeuvre par la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, ce jour l'initiative Villeverte est présentée officiellement aux responsables du district autonome d'Abidjan.
28:51 L'objectif principal porte sur la mobilisation et la transformation des systèmes forestiers, agricoles et alimentaires des villes et de leur périphérie.
29:03 Le district autonome d'Abidjan, principal demandeur, veut faire de cette idée une réponse écologique et en faire un secteur pourvoyeur d'emploi à travers l'économie circulaire.
29:13 Pour 10 000 tonnes de déchets, on peut créer 250 emplois. Vous vous rendez compte vous-même que l'économie circulaire ce n'est pas des discours. L'économie circulaire c'est du concret.
29:35 Cette rencontre a également été l'occasion pour la FAO et le district autonome d'Abidjan de formaliser leur cadre de collaboration.
29:43 Après Abidjan, l'initiative Villeverte va s'étendre progressivement aux 13 autres districts des Côtes d'Ivoire.
29:49 L'actualité internationale nous conduit en Centrafrique, c'est en bref et en image.
29:55 La campagne pour le référendum constitutionnel a été officiellement lancée hier samedi à Bangui par le président Faustin-Archange Touadéra.
30:04 Plusieurs milliers de sympathisants du mouvement Coeur uni, le parti de la majorité présidentielle, étaient à ce meeting.
30:11 Et durant deux semaines, les partisans du oui et ceux du non devront convaincre les Centrafricains.
30:16 Le Bloc républicain pour la défense de la Constitution, composé d'opposants et d'acteurs de la société civile, estime que la modification de la loi suprême envisagée par le pouvoir menace la légitimité du pays.
30:30 Cette plateforme a donc décidé de ne pas s'engager dans la campagne et de ne pas participer au référendum.
30:37 C'est l'heure du magazine du dimanche. Celui d'aujourd'hui est consacré à la saison des pluies.
30:43 Cette grande saison qui tire à sa fin, le directeur de la météorologie nous le dira.
30:49 Il nous a justement rejoint en plateau. Merci encore monsieur Konate.
30:53 Suivons ensemble cet élément vidéo que nous propose Grasse Kando, puis on revient pour parler.
31:01 Les quantités de pluies enregistrées de mars à juin 2023 sont excédentaires sur l'ensemble du pays, en dehors de certaines localités telles que Daloa, Odiené et Corogo.
31:14 Depuis le mois d'avril à juin, 1 500 mm de pluie sur la ville d'Abidjan.
31:21 La Sodexam a assuré la surveillance et la prévention des phénomènes météorologiques et a pris des dispositions,
31:29 notamment sur la présentation des tendances pluviométriques pendant les rencontres organisées au niveau national,
31:36 la mise en place d'un système de veille pour la surveillance du temps et la réhabilitation des postes pluviométriques.
31:44 La Sodexam, avec l'appui du gouvernement, a aussi initié un projet de développement et de modernisation de la météorologie nationale
31:56 pour l'amélioration de la surveillance climatique, la lettre précoce et la maintenance des systèmes d'un coût global de 18 milliards de francs CFA.
32:08 Merci à vous, grâce Kando. Monsieur le directeur, la Sodexam, c'est bien la société d'exploitation et de développement aéroportuaire et météorologique.
32:17 Vous y êtes directeur de la météorologie. Votre rôle, c'est lequel exactement ?
32:22 Alors, le rôle de la Sodexam en général, c'est le développement des aéroports, la météorologie et aussi la médecine aéroportuaire.
32:31 Pour la météorologie, le rôle majeur de la météorologie, c'est la mission, c'est vraiment de suivre le climat, faire des observations climatiques,
32:40 prévoir le temps et assister l'ensemble des services économiques qui sont sensibles au climat pour qu'ils puissent améliorer leurs résiliences.
32:49 D'accord. Et vous gérez la surveillance climatique et météorologique. Vous avez des stations agroclimatologiques, des stations pluviométriques pour Abidjan et des stations agroclimatiques.
33:00 Est-ce que vous avez ce qu'il faut, monsieur le directeur ? Est-ce que vous avez ce qu'il faut à la direction de la météorologie ?
33:06 Vous disposez d'équipements d'aujourd'hui ?
33:09 Oui, on a des équipements qui nous permettent aujourd'hui de faire les missions qui nous sont confiées.
33:15 C'est vrai qu'il y a encore des capacités à renforcer, mais avec les capacités actuelles, nous arrivons à produire des informations climatiques,
33:24 des informations météorologiques aux populations pour leur permettre d'anticiper sur les saisons.
33:29 Et c'est efficace ce que vous avez ?
33:31 Oui, c'est efficace.
33:32 Est-ce que vous avez par exemple un radar, un radar météorologique ?
33:35 Non, nous n'avons pas encore un radar météorologique, mais dans le cas du projet de renforcement de la météorologie,
33:41 il est prévu l'acquisition d'un radar météorologique pour renforcer le système de surveillance.
33:47 Un seul, monsieur le directeur, alors que pour la Côte d'Ivoire, nous en faut peut-être cinq, six ?
33:52 Oui, un seul, mais pour l'instant, c'est en termes de programmation au niveau du gouvernement.
33:58 Pour l'instant, pour les projets qui arrivent, c'est un seul, mais dans le cas de la programmation dans les années à venir,
34:04 on pourrait acquérir d'autres radars qui viendront renforcer la surveillance climatique qui est nécessaire pour anticiper l'éphémère extrême.
34:13 Et il faut dire qu'un seul radar peut coûter à peu près 3 milliards de francs et francs.
34:18 C'est bien ça.
34:19 L'éphémère extrême, c'est lorsque la pluviométrie est très élevée.
34:23 Effectivement, alors la classification d'éphémères extrêmes est dictée par les quantités les plus attendues.
34:31 Alors on parle d'éphémères des orages simples, d'éphémères orageuses, de tempêtes et d'éphémères extrêmes,
34:40 qui sont au-delà de la quantité attendue sur un certain intervalle de plusieurs années de pluie.
34:50 Par exemple, cette saison de pluie, on attendait environ 800 millimètres de pluie, mais on a eu 1500 millimètres de pluie.
35:00 Quand vous dites qu'on attendait, c'est-à-dire que les machines qu'on a aujourd'hui nous avaient prédit qu'on aurait 800 millimètres, c'est ça ?
35:06 Non, ça c'est la moyenne en fait.
35:08 La moyenne.
35:09 Dans l'année, on fait une moyenne sur la saison de pluie.
35:12 Cette moyenne sur la saison de pluie nous est prévue à 800 millimètres de pluie, lorsque nous serons en saison normale.
35:18 Mais là, on est passé en saison extrémationnelle avec un très excellent prévu de pluie de 1500,
35:24 donc pratiquement plus de 60% par rapport à la moyenne de la saison.
35:29 Et les stations météo, est-ce que vous prévoyez de les renforcer ? On n'en a que 14 à ce moment.
35:35 Oui, effectivement, en 2014, il est prévu de renforcer pour chaque région administrative de la Côte d'Ivoire, une station de référence météorologique.
35:44 Donc les 31 régions du pays vont être dotées de stations météorologiques.
35:50 Le processus déjà est en cours.
35:52 Nous avons déjà contacté les différentes administrations préfectoriales pour pouvoir accueillir,
35:58 avoir des passants de terrain pour pouvoir installer ces stations-là dans ces régions.
36:03 Le renforcement va vous coûter quand même quelque chose, des milliards ?
36:06 Oui, bien sûr, ça va coûter des milliards.
36:08 Ça rentre un peu dans le projet global de renforcement de la météorologie,
36:13 qui est un projet financé à hauteur de 18 milliards de francs CFA pour l'instant.
36:18 Sur un total de 30 milliards, à peu près ?
36:21 Sur un total de 30 milliards.
36:22 Aujourd'hui, nous avons…
36:24 Vous avez déjà 18.
36:25 Nous avons déjà 18 pour renforcer le système, et renforcer d'abord le système d'observation,
36:30 tout ce qui est suivi climatique, renforcer le système d'information,
36:34 et aussi créer vraiment le centre national de prévision d'alerte au niveau national.
36:40 Et à côté de cela, on va créer un centre régional, le premier en Afrique francophone et centrale,
36:48 le premier centre régional de maintenance des systèmes météorologiques.
36:53 Donc tout ça mis dans l'autre, ça va renforcer considérablement les capacités de la météorologie nationale.
36:59 Et vous serez très, très performant.
37:02 En attendant, est-ce que tout ce que vous réalisez, tout ce que vous prédisez, toutes vos prévisions, est-ce que ça se réalise ?
37:09 Alors, je pense que lorsque nous faisons des prévisions, c'est des prévisions d'abord,
37:14 et là, les instituts, mais aujourd'hui, nous sommes à 75 à 90 % des prévisions exactes.
37:21 90 % pour les alertes, qui sont à une échéance environ de 3 heures, 6 heures,
37:26 et à hauteur de 75 % pour les échéances à 3 jours.
37:31 Donc, la capacité, nous pensons que nous faisons, nous alertons, notre mission, c'est d'alerter la population.
37:38 Et on espère que les populations prennent des mesures lorsque nos prévisions sont faites.
37:44 Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a de nombreux Sézévoiriens qui disent, qui vous charrie peut-être un petit peu,
37:49 qui disent ne pas se fier véritablement à vos résultats.
37:52 Je pense qu'il est important de se fier aux résultats, étant donné que nos prévisions permettent d'anticiper.
38:00 Ce sont des principes de précaution.
38:02 Donc, chaque citoyen devrait s'informer sur les prévisions météorologiques dans toutes ses activités.
38:09 Pas seulement pour l'assortion des pluies, mais nous intervenons dans plusieurs secteurs d'activité
38:15 et nous élaborons des prévisions de réformations climatiques pour tous ces secteurs-là.
38:20 Donc, chaque citoyen…
38:22 Citez-nous quelques secteurs en plus de la pluie.
38:24 Il y a l'agriculture, nous avons l'énergie, nous avons la santé, nous avons les ressources en eau,
38:28 et puis également tout ce qui est des crises de catastrophe.
38:31 Tout ça se fait au niveau de la météorologie dont vous êtes le responsable.
38:34 Nous sommes en pleine saison des pluies depuis le mois de mars.
38:39 Ça doit s'arrêter ce mois-ci, n'est-ce pas, cette grande saison de pluie ?
38:42 Oui, la saison des pluies a commencé au mois de mars.
38:46 Et déjà, est-ce que c'est normal que ça ait commencé en mars ?
38:48 On est habitué à le voir démarrer en avril, non ?
38:50 C'est ça. En fait, cette saison des pluies a été exceptionnelle pour trois raisons.
38:55 La première raison, elle a été précoce, étant donné qu'elle devait commencer en avril.
39:00 Elle a commencé en mars avec de fortes pluies.
39:02 Le 1er mars, si je ne m'abuse.
39:05 Le 1er mars, voilà. La deuxième raison, elle est exceptionnelle parce qu'en intensité,
39:09 comme je viens de le dire tantôt, nous avons recueilli près de 1.500 mm de pluie,
39:13 plus de 60 % de la moyenne de la saison.
39:17 Ensuite, elle a été exceptionnelle en termes de régularité des pluies.
39:21 Vous avez constaté que nous avons eu des pluies pratiquement tout le temps,
39:25 ce qui a été vraiment préjudiciable au naf friatique,
39:30 on n'a pas pu s'infiltrer, on n'a pas pu recueillir l'eau qui est arrivée.
39:33 Donc, ça fait que lorsqu'il y a encore plus, pendant plusieurs jours,
39:37 malheureusement, ça part dans les rues, dans les maisons et ça fait des dégâts.
39:43 Donc, elle a été exceptionnelle pour ces trois raisons que je viens d'évoquer.
39:47 D'accord. Et le pic est bien derrière nous, M. Elmeni ?
39:50 Oui, effectivement, le pic est derrière nous. Le mois de juin, c'est le pic de la saison des pluies.
39:57 Donc, elle est derrière nous. Mais la saison des pluies, la partie sud du pays est en train de se calmer.
40:05 Mais la tendance est pour la partie nord du pays maintenant.
40:10 Nous allons commencer à avoir des pluies fortes dans le nord du pays.
40:15 Donc, nous invitons effectivement les populations à s'informer,
40:19 à lire les bulletins de vigilance météorologique qu'on diffuse pour tout le territoire national,
40:24 pour qu'ils puissent maintenant, eux, au niveau de la partie nord du pays,
40:28 prévenir les phénomènes extrêmes qu'ils pourraient affecter.
40:32 Déjà, hier, nous avons eu une alerte au niveau du nord-est et du centre du pays.
40:39 D'accord. Une alerte, c'est-à-dire des pluies qui vont tomber abondamment ?
40:43 Une alerte météorologique, c'est ça.
40:44 D'accord. Et la petite saison des pluies, elle, elle va démarrer fin août ? C'est pour septembre-octobre ?
40:52 Alors, lorsqu'on termine la grande saison des pluies, on rentre dans la plus saison sèche.
40:56 Vous allez voir que l'août, il va avoir fait très froid. Les températures vont baisser.
41:00 C'est à peu près une transition entre les deux saisons ?
41:03 C'est une transition entre les deux saisons, la grande saison des pluies et la petite saison des pluies.
41:09 En fait, la petite saison des pluies, c'est en termes de durée de deux mois de pluie,
41:14 et après, on rentre dans la grande saison sèche.
41:16 D'accord. J'allais vous demander pourquoi il pleut abondamment qu'au sud de la Côte d'Ivoire,
41:19 mais vous avez… vous venez de l'expliquer. Pour le moment, c'est ici.
41:22 Après, le nord du pays va connaître sa période de grande pluie.
41:27 On parle de taux d'excédent élevé dans le district d'Abidjan parce qu'on est au-delà des 800 millimètres.
41:32 800 millimètres.
41:33 800 millimètres de pluie. La norme, c'est quoi ? C'est 800, justement ?
41:38 La période de la saison des pluies est de 800 millimètres environ.
41:42 C'est-à-dire, il faut dire 80 centimètres sur un mètre carré.
41:46 D'accord. Dans le même district d'Abidjan, il y a des zones où il pleut beaucoup plus que d'autres.
41:51 Qu'est-ce qui explique cela ? Je sais qu'à Portboué, par exemple, la pluie, il y en a toujours beaucoup.
41:56 Oui, en fait, il y a deux influences. D'abord, sur le littoral, nous avons l'influence de la mer qui favorise beaucoup plus les pluies sur le littoral.
42:07 Deuxièmement, les pluies sont dues au nuage. Lorsque dans la commune d'Abidjan, vous avez des nuages sur Portboué et pas des nuages sur Yopougon,
42:17 bien sûr, il ne va pas pleuvoir sur Yopougon. Il va pleuvoir sur Portboué.
42:22 Donc, ces deux phénomènes, m'un en l'autre, vont entraîner effectivement cette disparité spatiale de la pluviométrie sur le dessus d'Abidjan.
42:32 Et c'est la même chose pour tout le territoire national. Pendant qu'il pleut dans une région, il ne peut pas pleuvoir dans l'autre région et ainsi de suite.
42:40 Ainsi va le nuage. D'accord. À Kokodi, il pleut beaucoup aussi.
42:45 À Kokodi, Markhoris, Trècheville. Et on assiste malheureusement à des inondations. Et ces inondations, selon vous, sont dues à ces pluies qui sont excessives ou plutôt dues aux infrastructures qui ne sont pas adaptées ?
43:00 Le facteur de pluie est un facteur important dans le cadre de la pluie parce qu'en fonction des intensités qui arrivent, les pluies peuvent déborder.
43:12 Si vous avez peut-être 100 mm de pluie en une heure, c'est-à-dire que vous avez 10 cm de pluie sur un mètre carré, ça peut déborder la maison.
43:20 Ça peut créer des inondations. Donc, c'est pour cela que nous, dans les statistiques, à partir de 50 mm de pluie déjà, on peut s'attendre à des situations d'inondations au niveau des...
43:31 C'est un peu le seuil, au minimum, pour pouvoir anticiper sur les questions d'inondations.
43:39 Je sais qu'il existe des comités ministériels, interministériels. Est-ce que là-bas, M. Konaté, est-ce que vous leur dites, par exemple, prévoyer des infrastructures beaucoup plus grandes parce que,
43:50 compte tenu de ce qui arrive, les pluies vont tomber fortement ? Et puis, pour éviter des risques d'inondations, est-ce que vous leur parlez véritablement ?
43:59 Alors, il y a le comité interministériel qui est présidé par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité et le comité technique, qui est aussi présidé par le FNRC.
44:10 Ce comité se réunit avant la saison des pluies, pendant la saison des pluies et même après la saison des pluies.
44:16 Donc, nous travaillons en étroite collaboration avec tout un soutien technique qui gère la question de la saison des pluies.
44:23 Nous communiquons ensemble sur comment anticiper les pertes en vie humaine. Malheureusement, cette année, il y a eu des pertes que nous doublerons.
44:33 Mais ce comité technique se réunit régulièrement avant, pendant et après la saison des pluies.
44:40 Vous êtes premier vice-président de l'Organisation mondiale de la météorologie.
44:45 C'est ça.
44:46 Vous venez de l'être il n'y a pas très longtemps. Quel bénéfice pour la Côte d'Ivoire déjà ? Et puis, c'est quoi les objectifs de cette organisation ?
44:52 Le bénéfice pour la Côte d'Ivoire, c'est d'abord la fierté.
44:56 Pour la Côte d'Ivoire, étant donné que c'est la première fois depuis la création de cette organisation il y a 150 ans,
45:03 qu'un Ivoirien et même un Africain accèdent à ce haut poste de gouvernance de cette organisation en tant que premier vice-président de l'Organisation mondiale de la météorologie.
45:16 C'est un sentiment de reconnaissance du travail fait au niveau continental et au niveau national de nos services qui ont travaillé pour atteindre cet objectif.
45:28 Continental parce qu'auparavant vous avez été le président de l'organisation africaine.
45:33 Effectivement. Auparavant j'étais d'abord le président de l'organisation au niveau afrique.
45:38 Maintenant avec le soutien du gouvernement qui a présenté cette candidature de la Côte d'Ivoire au poste des premiers vice-présidents, nous sommes maintenant les premiers vice-présidents de l'Organisation mondiale de la météorologie.
45:49 Merci. Merci.
45:51 Monsieur Konate.
45:52 Daouda Konate, directeur de la météorologie nationale et premier vice-président de l'Organisation mondiale de la météorologie.
45:59 C'est inédit. C'est la première fois dans l'histoire qu'un Africain le soit.
46:03 Merci d'avoir accepté notre invitation et d'être venu nous donner toutes ces précisions.
46:08 Merci encore. À très bientôt et n'oubliez pas votre parapluie.
46:12 Merci à vous aussi chers téléspectateurs et on se revoit mardi avec ou sans pluie.
46:17 [Musique]

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