Cinq semaines après être passé à côté de son rendez-vous face à Novak Djokovic en demi-finale à Roland-Garros, la faute à des crampes dues au stress, Carlos Alcaraz retrouve le Serbe ce dimanche en finale à Wimbledon. Kiko Navarro, le premier coach du jeune espagnol, est persuadé que son ancien poulain sera cette fois épargné par la nervosité.
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00:00 En Paris, c'était différent.
00:02 J'ai l'impression de favorisme de Carlos avec un Yokovic qui n'avait jamais joué
00:07 à la fin de sa saison de Rallye en Ligue 1 avec un des 3 de la V3.
00:12 Je peux comprendre ces nerves, mais demain,
00:17 les gens qui ne l'analysent pas, comme je dis,
00:20 qui peuvent dire "putain, fin de Wimbledon avec Yokovic,
00:23 combien de nerves !"
00:25 Je crois que demain, tu vas jouer plus libre,
00:27 et je ne me trompe pas, j'espère que non,
00:30 et tu vas faire un spectacle qui ne veut pas dire que tu vas gagner.
00:34 Mais si tu fais un super match et que tu perds 5 ou 6,
00:37 en tant que 6, parce que Yokovic a fait un super match,
00:39 et que je crois que ce sera un match qui sera fait par détail,
00:42 alors rien ne se passera.
00:43 Mais que Dieu soit avec nous et ne nous fasse pas mal,
00:46 que j'espère que non,
00:48 à la fois que je me suis fait chier.
00:49 Au début, je pensais que c'était quelque chose de la jambe,
00:51 et puis j'ai appris que les mecs avaient eu la sédille,
00:54 qu'ils avaient mangé peu,
00:56 et ça m'a fait chier.
00:58 Parce que, comme je te l'ai dit,
01:00 dans ces grands moments, comme dans la semaine finale de Paris,
01:02 avec Yokovic, il a toujours motivé,
01:04 mais il montre aussi qu'il est humain,
01:06 et qu'il a eu un délai qui ne dépend pas de lui,
01:10 parce que le corps, parfois, la tête,
01:12 ne la contrôle qu'un,
01:13 dans la vie en général, par dégâts.
01:15 Mais je m'attends à demain,
01:17 la version opposée,
01:19 la version galactique de Carlito,
01:21 dans laquelle c'est capable de gagner tout le monde.