Les cérémonies du 14-Juillet et le défilé militaire sur les Champs-Élysées à Paris à l’occasion de la fête nationale.
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00:00:00 de plus en plus et encore juste à l'instant on voit aussi que les invités ont tous
00:00:03 regagni et leur place en tribune à l'exception des ministres qui papotaient
00:00:06 encore il y a quelques secondes donc voilà les festivités ici du 14 juillet
00:00:10 vont pouvoir commencer vous le disiez maintenant celui qu'on attend c'est le
00:00:13 président de la république qui va pouvoir lancer officiellement par sa
00:00:15 présence ce défilé du 14 juillet. Merci beaucoup Elodie Huchard, Charles
00:00:20 Baget, 10h pile, passé de 20 secondes. Normalement si le timing militaire est
00:00:25 respecté on ne devrait pas tarder à voir arriver le véhicule président
00:00:29 pour l'instant néanmoins la première dame continue de discuter avec la
00:00:33 première ministre et les ministres importants du gouvernement à savoir le
00:00:38 ministre des armées général Clermont tout ça va démarrer dans quelques
00:00:41 instants. Normalement avec les militaires il n'y a pas de surprise
00:00:44 10h c'est 10h et 10h je pense que c'est vraiment l'arrivée du président de la
00:00:50 république à Null-Friedland qui va déclencher l'ensemble du dispositif.
00:00:53 On entend déjà un tout petit peu les hélicoptères qui commencent à patrouiller
00:00:58 c'est ça ? Peut-être que ce sont les hélicoptères de la télévision ?
00:01:02 Tout ce petit monde ne va pas tarder à décoller puisqu'ils vous restent dans un circuit d'attente de manière à ce qu'on soit
00:01:05 certains qu'ils passent au bon moment pour le défilé donc oui ça ne va pas tarder
00:01:11 les équipages reçoivent les hélicoptères et les avions et vont commencer à mettre
00:01:15 en route pour décoller leurs avions. Une de nos équipes on va la rejoindre
00:01:19 sur place, Augustin Donnelliu avec Florian Paume vous êtes classe de l'étoile
00:01:22 c'est bien cela ?
00:01:25 Alors on est descendu un petit peu Laurence, nous sommes au niveau du Grand
00:01:29 Palais, non loin enfin sur les Champs-Elysées et ce que je peux vous dire
00:01:32 c'est que des centaines, des milliers de personnes ont fait le déplacement pour
00:01:35 assister à ce 14 juillet. Regardez sur ces images de Florian Paume des
00:01:39 centaines de personnes qui se sont nassées sur près des barrières pour
00:01:43 apercevoir le président passer d'ici quelques instants mais également les
00:01:47 troupes motorisées, les troupes pédestres qui vont commencer leur
00:01:52 descente des Champs-Elysées d'ici quelques minutes. Le début des
00:01:56 festivités c'est à 10h33 avec le survol de la plus belle avenue du monde avec
00:02:00 ses 68 appareils, ses aéronefs qui vont survoler la capitale pour l'occasion
00:02:06 donc 68 avions il va y avoir également 28 hélicoptères
00:02:10 qui vont passer au dessus des Champs-Elysées. Il y a une petite précision
00:02:14 il faut savoir qu'une bulle de protection a été créée au dessus de la
00:02:17 capitale elle consiste par un survol d'avions radars qui vont surveiller le
00:02:22 moindre mouvement aérien pour évidemment protéger toutes ces forces spéciales, le
00:02:27 public et le président de la république sur la place de la Concorde. Une bulle de
00:02:32 protection avec des avions qui peuvent monter jusqu'à 8 km au dessus de notre
00:02:35 tête pour bien surveiller tout l'espace aérien au dessus de la capitale. Les
00:02:40 troupes elles sont prêtes, nous avons marché il y a quelques instants à côté
00:02:44 d'elles, les chefs de compagnie, les chefs de groupe étaient en train de
00:02:48 faire leur revue des troupes à eux, ils alignaient effectivement toutes les
00:02:52 personnes à un mètre d'écart chacun devait mettre son téléphone en
00:02:55 silencieux on sentait une tension, une excitation, une impatience montée dans les
00:03:00 rangs de l'armée française. Merci Augustin Donati avec Florian Paume
00:03:03 ça y est le cortège présidentiel est parti de l'Elysée, on a une formation de
00:03:09 motards en pointe de flèche juste devant la voiture du président, on a une moto qui
00:03:16 nous permet de suivre au plus près ce déplacement présidentiel. Alors Louis
00:03:21 Doregnel c'est une voiture normale ou c'est un commande-car ? Alors là pour
00:03:24 l'instant le président de la république est dans sa voiture blindée mais ensuite
00:03:29 effectivement il descendra au niveau de l'avenue de Friedland et puis il prendra
00:03:34 place à bord d'un véhicule léger de reconnaissance et d'appui un VLRA.
00:03:39 C'est le commande-car habituel, on le voit Emmanuel Macron habituellement à bord de ce commande-car.
00:03:48 Voilà et au pied de la tribune place de la Concorde l'attend la première
00:03:52 ministre Elisabeth Borne, le ministre des armes et Sébastien Lecornu et son
00:03:55 épouse Brigitte Macron évidemment qui salue à l'instant me semble-t-il le
00:04:01 premier ministre indien, monsieur Narendra Modi c'est ça général ?
00:04:04 Oui le premier ministre indien qui arrive, l'invité d'honneur du 14 juillet, le premier
00:04:09 ministre de l'Inde, un immense pays avec lequel la France a signé un accord
00:04:13 stratégique, un partenariat stratégique il y a maintenant 25 ans et c'est dans le
00:04:17 cadre de ces 25 ans, de cet anniversaire que le défilé des troupes au sol
00:04:21 sera ouvert par un détachement de 240 soldats de l'armée indienne, de
00:04:26 l'armée de terre, de l'armée de l'air et de la marine et également par trois rafales de
00:04:30 l'armée indienne qui suivront les alphagètes de la patrouille de France
00:04:34 pour ouvrir le défilé aérien. Voilà le premier ministre indien qui
00:04:37 salue Gérard Larcher président du Sénat, deuxième personnage de l'état. On a été
00:04:41 rejoint en plateau sur CNews et sur Europe 1 par le colonel Pierre Alain de
00:04:45 l'armée de terre, voilà que je salue, le président Macron à l'instant arrive et
00:04:50 salue le chef d'état-major des armées, le général Burkhardt qui a donné une interview au Figaro hier très intéressante.
00:04:57 Le gouverneur militaire de Paris. Très bien il salue le gouverneur militaire de Paris.
00:05:01 Jean-Pierre Labade. Très bien. J'en profite pour saluer le commandant Thomas de l'unité de la
00:05:06 marine qui nous a rejoint. Bonjour. Et le colonel Thibault, commandant de l'école
00:05:09 d'aviation de chasse située sur la base aérienne de Cognac. C'est bien cela.
00:05:12 Bonjour madame Cézanne. Bonjour, merci à vous d'être en présence sur notre plateau.
00:05:17 Vous allez nous aider à suivre, à faire vivre ce beau défilé qui va commencer.
00:05:22 Dès lors que le président en aura donné le top départ. Là, qu'est-ce qui va se
00:05:26 passer ? Le colonel Thibault, il va faire une revue des troupes ? Oui, les honneurs lui sont rendus.
00:05:32 C'est le premier temps véritablement du défilé militaire. Et puis une fois que
00:05:37 cette étape du protocole est réalisée, il va prendre place dans la tribune officielle.
00:05:41 Et ça, pour tous les avions qui sont actuellement en attente dans les cieux
00:05:44 franciliens, c'est le top départ. C'est le top départ. Parce que ces avions, ils tournent
00:05:49 comme ça dans l'air, ils font des petits tournerons dans l'air ? Oui, actuellement, ils sont en train
00:05:53 d'attendre, dans des circuits d'attente. Donc, honneur au président, revue des troupes,
00:05:56 installation en tribune, puis début du défilé aérien. Et on voit le véhicule dans lequel il
00:06:02 va monter le commande-car, comme nous le disait Louis de Ragnel, et qui va, couleur marron,
00:06:08 kaki, qui va lui permettre de remonter les Champs-Elysées, général Clermont ? C'est le
00:06:13 même véhicule depuis 40 ans. Le même ? Oui, c'est le même. Il marche. C'est le président
00:06:16 Mitterrand qui l'a inauguré, je ne pense pas qu'il fasse la guerre ce véhicule. Et c'est
00:06:21 juste la couleur qui change au gré des années. Là, il a une couleur sable. Il est suivi par un
00:06:24 deuxième commande-car à bord duquel monte justement le gouverneur militaire de Paris,
00:06:29 le général Abad, et son aide de camp qui participe également à la revue des troupes,
00:06:33 puisque c'est le gouverneur militaire de Paris qui organise l'ensemble du défilé,
00:06:36 qui organise cette grande opération militaire. Ça y est, le commande-car est parti. Colonel
00:06:41 Pierre-Alain, vous êtes de l'armée de terre. Et évidemment, c'est un moment solennel pour
00:06:45 vous tous. C'est un moment solennel, c'est un honneur pour les troupes d'être sélectionnés
00:06:49 pour participer au 14 juillet, représenter ce qu'ils sont pour eux-mêmes, mais aussi leur
00:06:53 régiment, leur unité. C'est un moment aussi où ils sont en communion avec leur famille,
00:06:58 qui les regarde, leurs amis, et pour retrouver toute la nation. Voir le président de la République
00:07:04 passer en revue, peut-être même croiser son regard, c'est un honneur vraiment pour le soldat.
00:07:07 Et c'est très important de le rappeler, commandant Thomas, vous êtes de l'unité de la marine. C'est
00:07:12 un honneur que tous les militaires ressentent de la même façon.
00:07:14 Absolument, c'est un honneur partagé. Le président Colonel insistait sur le moment avec le chef des
00:07:22 armées. Je pense que c'est un moment extrêmement important de pouvoir voir des visus pour tous
00:07:27 ceux qui défilent, le président de la République au moment du défilé.
00:07:30 Voilà, le président de la République qui est dans son commande-car accompagné du chef d'état-major
00:07:35 des armées. Ils sont en train de faire le tour de la place de la Concorde. Il y a des dizaines
00:07:40 de blindés qui sont stationnés en cercle évidemment sur cette place de la Concorde qui est circulaire.
00:07:46 Et ils sont précédés par une flèche de motards en formation d'épis.
00:07:51 Le garde d'honneur des motards qui ouvre le convoi.
00:07:54 On voit les camions pompiers aussi.
00:07:56 Ces véhicules se mettront en place pour le défilé avec un ordre qui a été prédéfini auprès de l'AB
00:08:01 et pour lequel ils sont entraînés de manière à pouvoir faire un défilé motorisé aussi rigoureux
00:08:05 que le défilé des troupes à pied.
00:08:06 - Bien entendu. Louis de Raguenel, moment fort, temps fort de la nation évidemment
00:08:12 avec le président de la République dans ce commande-car.
00:08:15 C'est celui qu'il avait pris en 2017 lors de sa première élection ?
00:08:18 - Il y a plusieurs exemplaires. Je ne sais pas si c'est celui-là précisément.
00:08:21 - C'est ce modèle-là.
00:08:22 - Absolument. Donc à côté de lui, il y a le chef d'état-major des armées.
00:08:25 Il y a son aide de camp aussi qui est... Vous savez, il a plusieurs aides de camp.
00:08:28 Le président de la République, un par armée, un de l'armée de terre, un de l'armée de l'air,
00:08:32 un de la marine et puis il y a aussi je crois le service de santé des armées.
00:08:36 Je parle sous votre contrôle.
00:08:37 - Il y en a trois.
00:08:38 - Il y a un commissaire.
00:08:39 - Et là, c'est le marin en l'occurrence, le capitaine de la frégate Cormand
00:08:43 qui est connu pour avoir écrit un livre très récemment
00:08:46 qui s'appelle "Vaincre en mer au XXIème siècle".
00:08:48 Il parle de la stratégie navale.
00:08:50 - Et ensuite derrière, à côté du président de la République,
00:08:53 il y a des membres du GSPR et souvent c'est toujours en fait un militaire du GIGN.
00:08:59 - Le GSPR, c'est la sécurité.
00:09:01 - Le groupe de sécurité du président de la République.
00:09:03 - Ils sont combien d'hommes et de femmes ?
00:09:05 - Alors, je n'ai pas le chiffre exact.
00:09:07 Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a des militaires de la gendarmerie
00:09:10 puisque ce sont des militaires du GIGN et des policiers du RAID.
00:09:14 Ensuite, le président de la République va descendre de son commande-car.
00:09:17 - Il y a la garde à cheval derrière.
00:09:19 - Absolument, la garde républicaine.
00:09:21 - Passer de troupes en vue, début du passage des troupes en vue.
00:09:24 - Avec, on voit des blindés.
00:09:26 Expliquez-nous un petit peu, général.
00:09:28 - Alors, le président va passer des troupes en vue.
00:09:30 Toutes les sections sont aux gardes à vous.
00:09:32 Les chefs de section saluent.
00:09:33 Les drapeaux rendent les honneurs.
00:09:34 Le président Macron est le chef des armées.
00:09:37 Et ce sont les honneurs qui sont dus à son rang.
00:09:40 Le chef d'état-major des armées, lui, salue militairement
00:09:42 puisque c'est le chef militaire de ses armées.
00:09:45 Et c'est une partie du cérémonial très importante.
00:09:47 C'est celle qui se pratique,
00:09:49 elle se pratique à grande envergure sur les Champs-Elysées.
00:09:51 Mais elle se pratique régulièrement dans les régiments,
00:09:53 sur les bases, sur les bateaux.
00:09:54 Il y a des prises d'armes.
00:09:55 Le cérémonial est le même.
00:09:57 C'est juste la quantité qui change.
00:09:58 Et effectivement, il y a 6 000 soldats qui rendent les honneurs.
00:10:01 Un grand nombre de drapeaux et un grand nombre de sections.
00:10:04 - Colonel Pierre-Alain.
00:10:06 Lieutenant-Colonel Pierre-Alain.
00:10:08 - Les hommes que vous voyez aux gardes à vous,
00:10:09 entre les engins, sont ceux qui vont prendre place
00:10:11 dans les blindés pour faire le défilé juste après.
00:10:14 - Très bien. Donc là, ils sont en attente,
00:10:15 stationnés sur les Champs-Elysées.
00:10:17 Colonel Thibault, on pense aussi aux avions,
00:10:19 parce que vous êtes commandant de l'école d'aviation de chasse.
00:10:22 Ils sont là, très très près de démarrer.
00:10:25 - Oui, absolument. Le top départ est imminent.
00:10:27 Et la concentration sur la fréquence radio commune
00:10:30 est de plus de 60 appareils actuellement en l'air.
00:10:32 La concentration est maximale, l'écoute est totale.
00:10:35 Et chaque leader de dispositif est prêt à s'insérer
00:10:39 dans le circuit de défilé pour pouvoir en parler,
00:10:41 parce qu'ensuite, tout s'enchaîne très vite.
00:10:43 Donc on est vraiment à l'apogée de la tension
00:10:45 et de la concentration pour tous les équipages
00:10:46 qui défilent dans quelques minutes.
00:10:47 - Et un jeune téléspectateur et auditeur me signale
00:10:49 que je dis tout à l'heure "place de la Concorde",
00:10:51 alors qu'il s'agissait bien sûr de la place de l'Etoile.
00:10:53 Vous auriez dû me rectifier, c'est une place entièrement circulaire.
00:10:56 C'est la place de l'Etoile.
00:10:58 - Bien entendu, comment je peux me tromper ?
00:11:00 En tout cas, le spectacle est magnifique.
00:11:02 On a le président dans ce commande-car,
00:11:04 avec la garde républicaine, avec les motards...
00:11:08 - Les motards de la police nationale également.
00:11:10 - Et de la gendarmerie aussi.
00:11:11 - Et de la gendarmerie, les deux.
00:11:12 Il y en a 100 de chaque corporation.
00:11:14 - Très bien, et c'est normal qu'on les mette à l'honneur,
00:11:16 nos forces de l'ordre, de sécurité intérieure,
00:11:18 mis à redépreuve ces derniers temps,
00:11:21 après ces journées troublées que nous avons vécues.
00:11:25 - Le président continue de saluer, le chef d'état-major aussi.
00:11:30 Le cérémonial est immuable, le général Clermont,
00:11:34 il a été mis en place il y a des décennies.
00:11:36 - Vous savez, les militaires sont attachés aux symboles et aux traditions.
00:11:39 Ça fait partie de la vie militaire.
00:11:41 Les symboles et les traditions, c'est ce qui permet de transmettre
00:11:45 l'esprit de corps, qui également fait partie du monde militaire.
00:11:48 Donc le cérémonial est immuable.
00:11:51 Il est sans doute différent de ce qu'il était à l'époque de la guerre de 1914,
00:11:54 il n'y a pas tellement de changements.
00:11:56 Chaque pays, chaque force armée a son propre cérémonial
00:12:00 qui unifie l'ensemble des forces armées,
00:12:02 qu'elles soient de la marine, de l'armée de l'air ou de l'armée de l'air.
00:12:05 - Louis de Rignel, il y a assez peu de public sur les Champs-Elysées,
00:12:08 il y a une zone de sécurité qui a été installée,
00:12:10 mais on voit quand même quelques Parisiens, quelques Badauds,
00:12:13 qui sont venus là, peut-être très tôt, pour pouvoir passer ce défilé.
00:12:17 - Absolument, et puis il y a même des gens qui ne viennent pas de Paris,
00:12:20 pour qui c'est vraiment un événement important.
00:12:22 C'est souvent un événement familial,
00:12:24 on voit très régulièrement des jeunes enfants,
00:12:26 parce que c'est vrai que c'est quelque chose d'extrêmement émouvant,
00:12:29 et on sait aussi qu'il y a beaucoup de vocations
00:12:33 qui parfois se déclarent dès le plus jeune âge,
00:12:36 à l'occasion des 14 juillet, avec des hommes...
00:12:38 - Je sens que ça a été votre cas, Louis.
00:12:40 - Non, parce que je n'ai pas de uniforme, je ne suis pas militaire,
00:12:44 mais il y a beaucoup de vocations qui sont déclenchées à cette occasion,
00:12:49 parce que c'est à la fois une démonstration de puissance,
00:12:51 mais c'est aussi une démonstration de rigueur, d'exemplarité,
00:12:54 et en fait, la précision, et c'est ce que disait,
00:12:57 dans une tribune, dans le Figaro, ce matin,
00:12:59 le chef d'état-major des armées,
00:13:01 c'est qu'en fait, la précision, la rigueur, le détail,
00:13:04 est aussi à l'image de l'exemplarité des armées.
00:13:07 Et si les militaires mettent autant d'attention
00:13:10 dans tous ces détails qui n'en sont pas,
00:13:13 parce que souvent ça correspond aussi à des traditions,
00:13:15 il y a des références historiques,
00:13:17 et bien c'est pour montrer aussi leur professionnalisme.
00:13:20 Je ne sais pas si on entend quelques clameurs qui viennent du public,
00:13:23 ou quelques huées, les gens qui seront sur place nous le diront.
00:13:27 Commandant Thomas, à votre aide de l'unité de la Marine,
00:13:30 évidemment, on est dans un contexte particulier en ce 14 juillet,
00:13:33 c'est important que nos troupes armées fassent honneur à notre pays,
00:13:38 et nous rappellent ce qu'est la nation française.
00:13:41 Exactement, on parlait tout à l'heure de tradition,
00:13:44 le 14 juillet est une tradition républicaine,
00:13:46 une tradition importante, si on regarde dans l'histoire,
00:13:48 ces défilés s'inscrivent depuis plus de 100 ans,
00:13:52 et aujourd'hui, être sur les Champs-Elysées, à Paris,
00:13:56 de défiler devant le chef des armées,
00:13:59 ça a plein de sens, à la fois pour les militaires qui défilent,
00:14:02 mais aussi pour tous les militaires français.
00:14:04 Commandant Pierre Alain, armée de terre,
00:14:06 on l'a dit tout à l'heure, mais il faut le redire,
00:14:09 l'armée française, elle a le visage de la France,
00:14:11 elle a des jeunes qui viennent de tous horizons,
00:14:14 de tous les milieux sociaux professionnels,
00:14:18 elle assimile, elle intègre, elle forme,
00:14:21 et elle donne quelque chose qui est un idéal républicain, tout simplement.
00:14:25 C'est une armée qui est vraiment une émanation de la nation,
00:14:28 qui la représente dans toute sa diversité,
00:14:30 on va voir d'ailleurs beaucoup d'organismes de formation militaire,
00:14:33 tout à l'heure, à différents niveaux, du secondaire,
00:14:35 de classe préparatoire, classe de formation militaire ensuite,
00:14:38 qui montrent qu'en fait, on peut rejoindre l'armée
00:14:41 à plusieurs niveaux académiques différents,
00:14:43 et il y a une place pour tout le monde.
00:14:45 Et c'est facile de garder les jeunes militaires,
00:14:47 parce qu'on sait que dans toutes les professions,
00:14:50 c'est difficile de garder les jeunes,
00:14:52 parce que le métier est dur, vous arrivez à les fidéliser ou pas ?
00:14:56 C'est un défi pour les armées, et aussi pour toutes les grandes institutions,
00:14:59 même les grandes entreprises.
00:15:01 Ce qui est sûr, c'est que dans l'armée, vous avez quelque chose en plus
00:15:03 que vous n'aurez dans aucune entreprise,
00:15:05 et dans peu d'autres organisations,
00:15:07 c'est ce petit supplément d'âme qu'on peut découvrir aussi aujourd'hui,
00:15:10 le fait de représenter la nation aussi sous les armes.
00:15:13 Vous avez raison de le rappeler.
00:15:15 Colonel Thibault, c'est pareil pour l'aviation ?
00:15:17 Oui absolument, il y a un enjeu de recrutement et de fidélisation
00:15:20 qui sont extrêmement forts,
00:15:22 et il y a un besoin de renouvellement des forces vives,
00:15:25 en particulier dans les unités combattantes,
00:15:27 puisqu'il y a un impératif de jeunesse pour toutes nos unités
00:15:29 qui sont amenées à être déployées en opération.
00:15:31 Donc c'est un phénomène naturel.
00:15:33 Mais comme par ailleurs, nous faisons remonter en masse
00:15:36 nos armées, nos unités de combat,
00:15:38 et bien cet enjeu, ce besoin de recrutement,
00:15:40 il est peut-être encore plus fort qu'il ne l'a été au cours des dernières années.
00:15:43 Est-ce que par exemple dans l'aviation, c'est vraiment un choix,
00:15:46 une passion que font les jeunes militaires qui vous rejoignent ?
00:15:49 Oui, très souvent, on a des gens qui rêvent de ça depuis leur plus jeune âge.
00:15:53 Mais je voudrais profiter de l'occasion que vous m'avez donnée.
00:15:55 Je regarde Tom Gunn et il se dit "Allez, je veux faire l'armée de l'air".
00:15:57 Voilà, c'est disons le processus classique.
00:16:00 Oui, vous avez raison.
00:16:02 Guerre de Chapelle avec Tom Gunn.
00:16:04 Mais ça c'est le processus classique.
00:16:06 Il n'y a pas besoin d'être né dans le milieu de l'aviation,
00:16:08 d'avoir rêvé ça depuis ses 5 ans.
00:16:10 Il n'y a pas non plus besoin d'être un fort en thème, un fort en maths,
00:16:13 pour devenir pilote, pilote de combat notamment.
00:16:15 On recrute des pilotes au niveau BAC,
00:16:17 BAC de tout type, pour tenter leur chance dans cette aventure extraordinaire.
00:16:20 Mais il ne faut pas être trop mauvais en mathématiques quand même.
00:16:22 Je le dis pour tous ceux qui sont tentés par la carrière de pilote.
00:16:25 Il faut savoir compter, être dégourdi, prendre des décisions sous contrainte.
00:16:28 C'est ça l'enjeu.
00:16:29 Ce n'est pas de savoir être un ingénieur ou un docteur en physique.
00:16:31 L'enjeu c'est d'être capable de prendre des décisions sous contrainte.
00:16:34 En tout cas le BAC suffit pour se présenter à ses sélections.
00:16:36 C'est bien de le rappeler.
00:16:37 Commandant Thomas, une d'entre la marine évidemment, Tom Gunn, oui c'est ça.
00:16:40 C'est ça mais ce n'est pas que ça.
00:16:42 C'est-à-dire que c'est aussi une école de la vie,
00:16:45 une école où on propose une aventure avec des missions, des déploiements,
00:16:50 une ouverture sur le monde.
00:16:52 Et puis comme cela a été rappelé par le colonel Thibault,
00:16:55 c'est aussi la capacité de progresser.
00:16:57 Donc on a par exemple des jeunes gens qui s'engagent comme cuisiniers
00:17:01 et puis qui se forment comme électriciens,
00:17:03 qui avancent pour développer de nouvelles compétences
00:17:06 et progresser dans la hiérarchie.
00:17:08 Très important généralement de voir ce parcours que l'on peut faire à l'intérieur des armées.
00:17:12 Ce parcours de vie professionnel.
00:17:15 Un parcours de vie, un parcours professionnel.
00:17:16 Et c'est d'ailleurs parce que c'est un parcours professionnel
00:17:18 que le plus difficile ce n'est pas de recruter, c'est de fidéliser.
00:17:21 Parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui passent quelques années dans les armées,
00:17:24 qui ont un métier, qui ont un savoir-faire, un savoir-vivre, un savoir-être
00:17:27 et qui trouvent facilement du travail dans une société
00:17:30 pour laquelle finalement on n'est pas très loin du plein emploi
00:17:32 pour ceux qui veulent vraiment travailler.
00:17:34 Ceux qui ne veulent pas travailler, ils ne travailleront pas.
00:17:36 Mais quand on veut travailler, on trouve de l'emploi.
00:17:38 Et donc là effectivement, ils vont chercher plus de stabilité,
00:17:41 moins de contraintes personnelles et puis souvent les meilleurs salaires.
00:17:44 - Allez Augustin Donatellié, vous êtes tout près de Landrou,
00:17:47 où se trouve le président.
00:17:48 Racontez-nous ce qui se passe, ce que vous entendez aussi.
00:17:52 — Eh bien vous l'entendez avec notre micro.
00:17:55 Le président est en train de passer juste devant cette foule
00:17:57 qui lève les bras pour filmer. C'est assez impressionnant.
00:18:00 Pas de huée, quelques applaudissements au passage du président
00:18:04 avec ses 200 chevaux de la garde républicaine.
00:18:07 Alors c'est assez compliqué pour le public d'apercevoir le président évidemment
00:18:10 puisque énormément de monde ont fait le déplacement.
00:18:13 Mais c'était un calme assez intéressant à analyser autour de nous.
00:18:18 Pas de huée, très très peu d'applaudissements,
00:18:20 peut-être quelques claquements de mains à droite ou à gauche.
00:18:25 Et autour de nous, voilà, des personnes qui quand même au passage du président
00:18:29 tentent de le saluer, de l'interpeller.
00:18:32 Mais pas d'hostilité particulière en tous les cas,
00:18:35 pas celle que l'on a connue ces dernières semaines
00:18:37 au passage du président ici sur les Champs-Elysées.
00:18:40 — Augustin Donatellié qui est donc sur les Champs-Elysées avec Florian Paume.
00:18:45 On va rejoindre un autre de nos envoyés spéciaux, Olivier Benkemoun,
00:18:48 qui va démarrer dans son hélicoptère Caïman.
00:18:52 Olivier, racontez-nous.
00:18:53 — Exactement, nous sommes en train de rouler vers le terrain de décollage.
00:19:02 Alors vous savez, c'est un ballet d'une quinzaine d'appareils.
00:19:06 Des Pougar, des Gazelle, le Caïman, les Tigre également sont là.
00:19:11 Nous sommes en train de nous diriger vers la piste de départ
00:19:17 puisque à 10h25 précisément, nous allons quitter l'aérodrome de Chars.
00:19:22 Ensuite, on va faire des ronds dans ce qu'on appelle un hypodrome.
00:19:27 On va se mettre en attente parce qu'au total, il y a une centaine d'appareils.
00:19:31 Si on compte les avions, si on compte l'ensemble des hélicoptères également
00:19:35 qui viennent de la gendarmerie ou de la marine.
00:19:37 Donc il faut une précision incroyable.
00:19:40 Donc tout le monde va se mettre en attente.
00:19:42 Et lorsque le top sera donné, chacun partira dans son ordre de passage à la seconde.
00:19:49 Donc vous le savez.
00:19:50 Donc d'ici quelques minutes, on va décoller.
00:19:52 Vous voyez autour de moi, il y a ces hélicoptères.
00:19:56 Alors certains, comme le nôtre, roulent sur la piste.
00:20:01 D'autres sont en train de voler.
00:20:03 Tout le monde se place.
00:20:04 C'est un petit ballet assez impressionnant d'ailleurs.
00:20:08 Et puis devant vous, vous avez celui qu'on appelle le boss, le gunner, qui a sa position.
00:20:16 C'est toujours impressionnant d'avoir cet homme-là à côté de nous.
00:20:20 D'abord parce qu'il a son arme, une arme de défense, pour défendre cet hélicoptère
00:20:25 qui participe, vous le savez, à des missions un peu partout dans le monde,
00:20:29 et en particulier au Sahel, qui transcribe du transport de troupes,
00:20:32 qui fait du transport de personnel.
00:20:34 Il peut y avoir une quinzaine à l'intérieur de cet appareil qui participe à énormément de missions.
00:20:39 Il peut faire des missions humanitaires.
00:20:41 Et donc voilà, on est prêts tous ici pour ce moment qui va durer quelques minutes en réalité.
00:20:49 On va être dans le ciel pendant un bon moment.
00:20:52 On va attendre un long moment.
00:20:54 Mais ensuite, lorsque le feu vert sera donné, ça durera quelques minutes.
00:20:58 Mais la vue sera exceptionnelle pour eux aussi,
00:21:01 parce que vous savez, voler au-dessus de Paris, et en particulier au-dessus des Champs-Elysées,
00:21:07 c'est quelque chose d'absolument unique, autorisé uniquement d'ailleurs pour le 14 juillet.
00:21:15 Voilà les images de Michel Troyas qui nous propose ces hélicoptères
00:21:19 qui se mettent en ordre de bataille pour le défilé.
00:21:22 Vous ne m'entendez pas avec le son des pâles de l'hélicoptère, c'est bien normal.
00:21:26 Avec Michel Troyas dans ce caïman hélicoptère qui part de Chartres pour se diriger vers le centre de Paris.
00:21:32 Général Fermont, effectivement, là, tout s'est mis en marche.
00:21:37 On va assister à la fin de la première partie qui a été la revue des troupes
00:21:41 par les honneurs rendus au président de la République, cette fois-ci en grande pompe en quelque sorte,
00:21:45 par deux compagnies du 1er et du 2e régiment d'affrontiers de la Guerre républicaine.
00:21:49 Et c'est à partir de ce moment-là que les honneurs auront été rendus au président de la République,
00:21:52 que le top défilé pourra commencer.
00:21:55 On a entendu présenter arme. Voilà, ça y est, c'est parti.
00:21:59 Colonel Pierre-Alain.
00:22:01 C'est le moment où les soldats se mettent au garde-à-vous au passage du président.
00:22:07 Toute la troupe se met au garde-à-vous et le chef de section salue.
00:22:11 Et là, le commande-car s'immobilise, place de la Concorde cette fois,
00:22:17 et les gardes républicaines partent des deux côtés de l'avenue pour aller stationner.
00:22:23 Où ça, colonel Thibault ?
00:22:25 Alors le stationnement de la garde républicaine, je vais poliment botter en touche
00:22:29 pour peut-être me tourner vers mon camarade de l'armée de terre qui maîtrise mieux que moi ces questions-là.
00:22:33 Moi j'attends avec impatience l'arrivée de la patrouille de France qui est maintenant imminente.
00:22:36 On parle de quelques minutes.
00:22:38 Le président s'assoit, en général c'est le top départ du compte à rebours,
00:22:41 et donc on parle de 5 à 10 minutes je pense.
00:22:43 5 à 10 minutes, ok, très bien.
00:22:44 Le président salue les autorités militaires.
00:22:46 Oui, alors là on le voit juste saluer.
00:22:48 Donc Elisabeth Borne, Sébastien Lecornu, Madame Ella Hiry,
00:22:53 Madame Ella Hiry, le secrétaire d'état de la jeunesse, Madame Miralles,
00:22:56 Merci, Patricia Miralles,
00:22:58 Ensuite il y a le chef d'état-major particulier,
00:23:00 Et le chef d'état-major particulier, le général Mandon, qui est un aviateur.
00:23:03 C'est la première fois depuis 30 ans, donc en ce qui me concerne je suis plutôt satisfait.
00:23:07 [Rires]
00:23:08 Un pilote de Mirage 2000D, Mirage F1, Mirage 2000D,
00:23:11 donc un combattant aérien d'hier aujourd'hui aux plus hautes fonctions.
00:23:14 L'armée de l'air a l'honneur.
00:23:16 Le colonel Pierre Alain, effectivement,
00:23:19 grand défi technique, grand défi opérationnel
00:23:22 pour toutes les troupes qui sont en ce moment même
00:23:25 sur les Champs-Elysées prêtes à défiler.
00:23:27 C'est véritablement organisé de A à Z comme une opération militaire.
00:23:30 On a l'habitude de dire que le 14 juillet commence à se préparer,
00:23:34 le 15 juillet de l'année précédente.
00:23:36 Il y a tout ce qu'on voit ici, donc les troupes, les blindés,
00:23:39 les hélicoptères, les avions, il y a tout ce qu'on ne voit pas.
00:23:42 C'est plus de 1000 personnes qui font la sécurité,
00:23:45 la circulation aussi, qui ont organisé tout ce défilé
00:23:48 pour que ça se passe le mieux possible dans la chronomatrice,
00:23:52 c'est-à-dire dans tous les événements prévus à la seconde près lors du défilé.
00:23:56 Chronomatrice.
00:23:57 Exactement.
00:23:58 On peut peut-être garder ça aussi en radio et en télé.
00:24:00 Commandant Thomas, on a le président de la République
00:24:04 qui salue trois chefs d'état-major.
00:24:06 Quatre.
00:24:07 Après, il y a le directeur général de la Gendarmerie.
00:24:09 C'est votre dernier mot, Général Clermont.
00:24:11 Non, non, l'amiral Vendier, après avoir salué le général Schill,
00:24:17 le cémat, le général Mill, le chef d'état-major de l'armée de l'espace.
00:24:21 Et normalement, il y aura le directeur général de la Gendarmerie nationale,
00:24:24 qui est une force militaire, mais qui est pour emploi en permanence
00:24:28 auprès du ministère de l'Intérieur.
00:24:30 Et on voit aussi quelques personnes en fauteuil roulant
00:24:33 qui sont juste derrière, sans doute,
00:24:35 commandant Thomas, des invités, des personnes qui ont été blessées aussi.
00:24:40 Les familles des blessés sont mises à l'honneur.
00:24:42 Ils sont à l'honneur aujourd'hui.
00:24:43 C'est ça. Il y a une tribune dédiée aux blessés et aux proches de militaires
00:24:48 qui sont morts au combat.
00:24:49 Et ce 14 juillet, c'est aussi l'occasion de leur rendre hommage.
00:24:52 Il est pour toute la nation, il est pour les militaires d'actifs,
00:24:56 mais il est aussi pour ceux qui ont payé le prix du sang.
00:24:59 Et donc, c'est l'occasion de ce moment-là.
00:25:01 Très bien.
00:25:03 Le président de la République, au son de la garde républicaine,
00:25:07 se dirige...
00:25:08 Les honneurs au drapeau, au président.
00:25:10 ... faire les honneurs et rendre les honneurs au drapeau.
00:25:12 Moment solennel et vivant.
00:25:14 Avec la Marseillaise.
00:25:15 ...
00:25:44 ...
00:26:13 Les applaudissements après cette Marseillaise
00:26:16 qui a donc résonné sur la place de la Concorde
00:26:19 où attendent les invités, notamment le Premier ministre indien,
00:26:24 Narendra Modi.
00:26:26 Un autre chant militaire va résonner, c'est ça ?
00:26:31 - Pardon ? - Est-ce qu'un autre chant militaire va résonner ?
00:26:36 Oui.
00:26:37 D'accord. Ça marche.
00:26:39 Et musique militaire.
00:26:40 Très bien.
00:26:43 Pendant la Marseillaise, les trois militaires en plateau en tenue
00:26:45 ont dû résister à un réflexe qu'ils ont dans le sang
00:26:48 qui consiste à se mettre au garde à vous.
00:26:49 - Dès qu'ils entendent la Marseillaise ? - Oui, absolument.
00:26:51 Mais nous aussi, je vous assure que c'est un chant qui nous va droit au cœur.
00:26:54 C'est pas facile.
00:26:55 - Donc le président... - On passe en revue là.
00:26:59 - En revue là. - Et deux compagnies d'honneurs.
00:27:01 Deux compagnies d'honneurs, voilà.
00:27:02 Et il se dirige à un panneau...
00:27:04 Passer en revue, c'est regarder les gens dans les yeux.
00:27:06 D'accord.
00:27:07 C'est chercher à capter le regard des gens que vous passez...
00:27:10 Alors, pourquoi ? Expliquez-nous.
00:27:12 C'est un symbole.
00:27:13 C'est le symbole du fait qu'on est en synergie,
00:27:18 en communion avec les troupes en commande.
00:27:20 Un chef regarde ses hommes dans les yeux.
00:27:22 - C'est important. - Oui, absolument.
00:27:23 Et c'est pas quelque chose qui est horizontal.
00:27:25 C'est-à-dire qu'il y a un regard d'allégeance et de loyauté
00:27:28 de la part du militaire qui est passé en revue.
00:27:30 Et puis, il y a un regard de confiance, d'attente forte,
00:27:33 mais de confiance et de bienveillance, pour employer un terme à la mode,
00:27:36 de la part du chef qui passe en revue ses troupes.
00:27:38 Mais voilà, il y a des émotions différentes qui passent dans un sens ou dans l'autre.
00:27:41 Très important, évidemment, colonel Pierre-Alain.
00:27:43 C'est important d'arriver à attraper le regard du président ?
00:27:45 Oui. Il faut cette connexion.
00:27:47 - Oui. - Il faut cette connexion.
00:27:48 Pour le premier rang, le deuxième rang, le troisième rang éventuellement.
00:27:52 Commandant Thomas.
00:27:54 Effectivement, moi, j'ai défilé deux fois en tête du bloc de l'école navale,
00:27:58 en tant que commandant des troupes,
00:27:59 et ce moment est extrêmement fort où on est face au président
00:28:02 et où on le regarde les gens dans les yeux.
00:28:04 ... d'une section du 1er Régiment d'Infanterie.
00:28:07 Ça fait partie de la tradition des honneurs.
00:28:09 - Qu'est-ce qu'il lui parle, là, au président ?
00:28:11 C'est le chef du dispositif qui présente le dispositif au président.
00:28:15 ... du 1er Régiment d'Infanterie de la Garde républicaine.
00:28:17 Là, les honneurs sont terminés.
00:28:23 Le président va se retourner, va regagner sa place, justement,
00:28:27 à la tribune présidentielle.
00:28:29 Et comme on l'a évoqué précédemment, à partir du moment où il s'assied,
00:28:33 le défilé à rien commence.
00:28:36 Et les troupes à pied se mettent en place.
00:28:38 C'est-à-dire qu'elles étaient sur le côté de la région.
00:28:41 - Le dispositif est lancé, là.
00:28:42 - Ça y est.
00:28:43 On voit le président de la République qui, donc...
00:28:47 - C'est pas son premier défilé du 14 juillet, donc il a...
00:28:50 - Non, il a une certaine habitude.
00:28:52 - Il a quand même pris l'habitude du cérémonial.
00:28:53 - Et il salue le Premier ministre indien,
00:28:55 qui est l'invité d'honneur de ce défilé du 14 juillet.
00:28:58 - Ouais, il n'a rentré à moi.
00:28:59 - À gauche !
00:29:03 Gauche-gauche !
00:29:06 - Les ordres de mise en place pour le défilé commencent à retentir.
00:29:09 Les troupes qui ont été passées en revue s'alignent dans l'axe de défilé,
00:29:12 le long, évidemment, des Champs-Elysées.
00:29:14 Et la musique laisse la place.
00:29:16 - Absolument. Et le top départ sera quand ?
00:29:18 Le président s'assiera.
00:29:20 - Et quand il va s'asseoir.
00:29:21 - Voilà. Donc là, tout se mettra en route.
00:29:24 Cette mécanique bien huilée, désarmée par le défilé.
00:29:27 - Bien répétée, longuement répétée.
00:29:29 - Voilà. Il a fini de saluer les officiels sur la tribune.
00:29:33 Il va prendre place Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur.
00:29:36 Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti,
00:29:41 Olivier Dussopt, ministre du Travail.
00:29:43 Il salue tout ce gouvernement.
00:29:44 Beaucoup de monde sur la tribune, Louis Dragnel.
00:29:46 - Absolument. Et souvent, les ministres, pour eux, c'est très important.
00:29:50 D'autant plus qu'on est dans un contexte politique assez incertain
00:29:54 d'un point de vue de la stabilité de l'équipe gouvernementale.
00:29:57 Puisque depuis maintenant plusieurs jours, plusieurs semaines,
00:30:00 on évoque un possible remaniement dans les prochains jours.
00:30:03 - Voilà. Mais pour l'instant, l'heure est solennelle.
00:30:05 Il est 10h30. On est en direct sur CNews et sur Europe 1.
00:30:08 On vit ce défilé du 14 juillet avec le président de la République
00:30:12 aux côtés de son épouse.
00:30:14 Ils vont ensemble, lui surtout, va donner le top départ de ce défilé
00:30:19 qui va commencer par le défilé aérien, on le rappelle.
00:30:22 La Patrouille de France, c'est bien ça ?
00:30:24 - Une petite animation musicale.
00:30:26 - Petite animation musicale. On l'écoutera.
00:30:28 On va tout écouter religieusement ce matin sur CNews et sur Europe 1.
00:30:32 Puisque c'est un hymne qui va retentir, dont vous connaissez la teneur.
00:30:37 - 2 minutes d'animation musicale, je crois, par un orchestre international
00:30:41 composé de musiciens internationaux.
00:30:43 - Très intéressant.
00:30:45 - L'objectif qui a été poursuivi en rassemblant ces orchestres
00:30:48 de nations différentes, c'est de rendre hommage à tous nos partenaires
00:30:51 qui ont pris part à l'opération Barkhane.
00:30:53 Tous nos partenaires engagés avec nous au Sahel
00:30:55 au cours des 10 dernières années, sensiblement,
00:30:57 représentés à peu de choses près dans la musique qui va maintenant se produire.
00:31:00 - Ça y est, le président est assis.
00:31:02 - Le top est donné et l'animation commence.
00:31:05 - L'animation commence. On va d'abord avoir le moment musical,
00:31:08 que l'on va écouter, et ensuite, La Patrouille de France, c'est ça ?
00:31:12 - La Patrouille de France, à 33.
00:31:14 - À 33, oui. - Dans 2 minutes.
00:31:16 - Vous voyez la diversité des uniformes, c'est tout à fait bariolé.
00:31:19 - L'hymne commence assez rapidement. - C'est inhabituel.
00:31:21 - Oui, c'est inhabituel, c'est vrai.
00:31:23 - Les 2 thèmes du défilé, c'est force morale et solidarité stratégique.
00:31:27 Là, on est dans la solidarité stratégique.
00:31:29 - Force morale, là aussi, ce sont des mots qui résonnent fort dans notre pays.
00:31:32 - C'est important parce qu'on a vu et on va voir encore beaucoup de matériel,
00:31:35 mais il faut quelques choses en plus pour décrocher la victoire.
00:31:39 C'est cette énergie vitale, la force morale,
00:31:41 qu'on puise aussi dans ces rendez-vous avec la nation.
00:31:44 (indicatif musical)
00:31:47 (indicatif musical)
00:31:51 (indicatif musical)
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00:32:02 - C'est la vie.
00:32:11 (indicatif musical)
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00:32:30 (indicatif musical)
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00:33:06 (indicatif musical)
00:33:09 - La musique militaire, vous voyez, c'est très agréable à écouter.
00:33:27 - Très, très agréable.
00:33:28 - Et là, on avait 12 pays, 70 musiciens de 12 pays, plus la France.
00:33:32 - Oui, allez-y, commandant.
00:33:34 - La musique militaire, le cléron, ça rythme les cérémonies
00:33:37 et ça rythme aussi la vie sur un bateau,
00:33:39 puisque sur un bateau, le matin quand on se lève,
00:33:42 ou à l'heure des repas, ou à l'heure d'un changement de rythme,
00:33:45 on passe une musique, une mélodie au cléron en particulier.
00:33:49 - On va écouter celle-ci et il faut repasser à par là ensuite.
00:33:52 (indicatif musical)
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00:34:55 - Voilà pour ce 2e morceau,
00:34:58 qui a été interprété par 70 musiciens de 12 pays.
00:35:02 Nous l'ayez-vous général Clermont.
00:35:04 Il y en aura peut-être un 3e, on va écouter.
00:35:07 (indicatif musical)
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00:38:24 (indicatif musical)
00:38:27 (indicatif musical)
00:38:41 (indicatif musical)
00:38:44 - Voilà, il est 18h38.
00:38:56 Si vous nous écoutez sur Europe 1, vous nous regardez sur CNews.
00:38:59 Il y a évidemment ces musiques militaires
00:39:02 qui retentissent dans ce défilé du 14 juillet que l'on écoute.
00:39:06 (indicatif musical)
00:39:10 (indicatif musical)
00:39:13 (indicatif musical)
00:39:24 (indicatif musical)
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00:40:21 (indicatif musical)
00:40:32 (indicatif musical)
00:40:45 (indicatif musical)
00:40:48 - Voilà, il est 10h40.
00:40:57 Évidemment, on est en direct sur CNews et sur Europe 1.
00:41:00 Peut-être pour nos auditeurs, amis auditeurs, Louis,
00:41:03 on peut décrire les nationalités des musiciens qui sont en train de jouer.
00:41:07 - Oui, en fait, tout est extrêmement symbolique à chaque défilé du 14 juillet.
00:41:11 Donc là, l'objectif, c'est de mettre à l'honneur les partenaires de la France au Sahel.
00:41:15 Et donc, je ne vais peut-être pas vous citer toutes les nationalités,
00:41:18 mais il y a des musiciens allemands, belges, canadiens, espagnols, grecs,
00:41:23 des hongrois, des italiens, des luxembourgeois.
00:41:26 Enfin, il y a des tchèques et des roumains.
00:41:29 Donc voilà, cette séquence, en tout cas, va durer 12 minutes.
00:41:33 Ça doit durer 12 minutes.
00:41:35 Et juste après, commencera le défilé arrière.
00:41:38 - La patrouille de France qu'on attend, Colonel Thibault.
00:41:40 - Oui, absolument. On vous avait promis 10h33.
00:41:42 C'est ce que le programme prévoyait.
00:41:43 Mais en fait, ça, c'est une frustration du fait aérien
00:41:46 et de la nécessité de savoir s'adapter aux imprévus.
00:41:49 Donc, ce qu'on ne maîtrise pas, c'est le temps que va prendre la revue des troupes,
00:41:52 le temps que le président va vouloir passer à échanger rapidement
00:41:54 avec ses chefs d'état-major, ses ministres, le premier ministre indien.
00:41:58 Et donc, ça, c'est à géométrie variable.
00:42:00 Et donc, il faut que tout le dispositif aérien s'adapte à ces aléas pour passer à l'heure.
00:42:04 Parce que si on avait la patrouille de France qui passait maintenant au milieu des musiques,
00:42:07 ce serait catastrophique en termes de rangs.
00:42:09 - Mais alors, comment faites-vous, puisque le top départ n'est plus respecté
00:42:12 à travers le chronométrage prévu par le président de la République qui s'assied sur sa chaise ?
00:42:17 Quel est le nouveau référentiel que vous prenez ?
00:42:19 - Il y a une fréquence qui est partagée par tous les participants au défilé aérien.
00:42:23 Et donc, il y a un arbitre, un maître du temps, qui informe pour tout le monde
00:42:27 le défilé est retardé de 4, 5, 6 minutes.
00:42:29 Et tout le monde s'adapte, reste dans les circuits d'attente,
00:42:31 modifie sa gestion du timing pour passer à l'heure à la seconde ensuite.
00:42:34 C'est vraiment un bel exemple de l'adaptation.
00:42:36 - Vous nous parlez de notre vie de journaliste radio-télé aussi.
00:42:38 On s'adapte en permanence à ce qui se passe en direct.
00:42:40 Commandant Thomas, vous disiez que dans les sous-marins, on passe sur les navires aussi,
00:42:45 la musique retentit régulièrement.
00:42:47 A l'origine, elle donnait des ordres.
00:42:49 - C'est ça.
00:42:50 - Ah, ça y est, la patrouille de France arrive. Mais allez-y, allez-y.
00:42:52 - Si tu as l'occasion d'une relève de car, à l'occasion d'un changement de stade d'alerte,
00:42:56 eh bien, on a une musique, un clairon, qui permet de communiquer à l'ensemble de l'équipage.
00:43:00 - Très bien.
00:43:01 Alors, c'est sublime, évidemment, on va le décrire pour nos amis auditeurs,
00:43:05 ces avions en formation avec les panaches, les traînées de fumée,
00:43:09 bleu, blanc, rouge. Expliquez-nous, colonel Thibault.
00:43:11 - Alors oui, cette grande formation à neuf appareils, elle est exceptionnelle.
00:43:15 Elle n'est observable que le jour du 14 juillet, puisque tous les avions,
00:43:18 tous les pilotes de la patrouille, les huit titulaires, plus le remplaçant,
00:43:21 défilent dans cette grande flèche à neuf qu'on appelle le Big Nine.
00:43:24 C'est pour eux une formation très difficile à tenir,
00:43:26 parce que la distance d'un bout à l'autre de la formation est extrêmement importante,
00:43:30 ce qui fait que la moindre variation, le moindre écart du leader,
00:43:33 les conséquences en termes d'amplitude sont spectaculaires
00:43:35 pour ceux qui sont tout en bout de dispositif.
00:43:37 J'ai d'ailleurs une pensée particulière pour celui qui est tout à gauche,
00:43:40 en couleur rouge, c'était mon filhot en escadron de combat.
00:43:43 - Filhot, c'est-à-dire ?
00:43:44 - Filhot, c'est-à-dire que je l'ai accompagné dans ses premières années
00:43:46 sur Mirage 2000D à Nancy, et le voir aujourd'hui défiler sur les champs,
00:43:49 au sein de la Grande Dame, patrouille de France, c'est une émotion particulière.
00:43:52 - Je vois que vous êtes ému, général Clermont.
00:43:54 - Ça va aller très vite, mais rappelez que c'est le 70e anniversaire
00:43:57 de la Grande Dame de France, créée en 1953, ça fait 70 ans qu'elle s'illustre,
00:44:01 qu'elle représente la France dans tous les ciels du monde.
00:44:03 - Allez, qui sont ces avions ?
00:44:05 - Et voilà les Rafales indiens, donc une émotion particulière là encore
00:44:07 de voir des cocardes d'autres pays partenaires sur cet appareil
00:44:11 produit par l'industrie française, ce Rafale absolument remarquable,
00:44:14 à tout point de vue, un avion de combat qui a fait ses preuves
00:44:16 omni-rôle sur toutes les opérations que l'on mène.
00:44:19 - Voilà, donc là, ce sont les mêmes Rafales, d'autres Rafales.
00:44:23 - C'est l'Avion indien.
00:44:25 - Expliquez-nous un petit peu ce qui se passe.
00:44:26 - Alors là, c'est le Centre d'Expertise Aérienne Militaire qui fête ses 90 ans
00:44:29 avec un Rafale d'abord, en standard F4, et deux Mirage 2000D rénovés.
00:44:33 Donc on parle souvent du tout-Rafale, et c'est évidemment la tendance naturelle,
00:44:36 mais le vénérable Mirage 2000, qui met cher également,
00:44:39 il a encore de longues années de service pour accompagner la transition
00:44:41 vers le tout-Rafale. Et il est rénové, c'est le symbole qui est porté
00:44:44 par ce tableau du Centre d'Expertise Aérienne Militaire.
00:44:46 - Donc ils sont toujours fonctionnels, nos Mirages ?
00:44:48 - Absolument, fonctionnels plus que jamais.
00:44:49 - Jusqu'en 2035.
00:44:51 - Voilà le tableau maintenant, protection de l'espace aérien,
00:44:53 surveillance du ciel avec cet avion radar emblématique,
00:44:55 vous voyez cette antenne qui tourne au-dessus.
00:44:57 - C'est la WAX ? - C'est la WAX, absolument.
00:44:58 La WAX, quadriacteur, cette antenne capable de détecter à 360°
00:45:02 en s'affranchissant des reliefs, et puis qui est suivie par les avions de combat
00:45:05 en charge de la posture permanente de sûreté.
00:45:07 Donc des Rafales, mono ou bi-place, et puis des Mirage 2000-5,
00:45:11 une autre version du Mirage 2000 dont on n'a pas parlé encore.
00:45:14 Ces avions ont la police du ciel quasiment à décollage par jour,
00:45:17 donc c'est une mission qui est absolument structurante
00:45:19 et essentielle pour l'armée de l'air et de l'espace.
00:45:21 Tenir cette alerte, 24h/24, 7j/7, pour porter assistance à des appareils en difficulté,
00:45:26 ou le cas échéant, intercepter, interroger, voire contraindre des appareils
00:45:30 aux intentions douteuses.
00:45:32 - Très bien, on a cette formation avec d'autres Mirage, Rafales ?
00:45:36 - Oui, alors là on a du Rafale, et puis on a des partenaires.
00:45:39 Et l'illustration de ce tableau, c'est la défense du ciel européen.
00:45:42 Évidemment dans le contexte stratégique, ça reveille une tonalité particulière.
00:45:45 On a des Typhoons britanniques aux côtés des Rafales français,
00:45:48 on a des F-16 belges en queue de dispositif actuellement.
00:45:52 Donc le partenariat, la protection en particulier sur le flanc Est de l'Europe des espaces aériens,
00:45:56 c'est évidemment une mission qui a toute sa pertinence, toute son actualité.
00:45:59 Et défiler entre frères d'armes aviateurs européens, ça a une saveur absolument unique aujourd'hui.
00:46:03 - Absolument, et c'est assez spectaculaire évidemment.
00:46:07 On le vit en direct sur CNES et sur Europa pour cette belle journée du 14 juillet.
00:46:12 Ah, là on passe à une autre dimension avec cet énorme avion.
00:46:16 - Oui tout à fait, donc là c'est le tableau de la dissuasion.
00:46:20 Une autre mission structurante pour l'armée de l'air et de l'espace.
00:46:22 On a le ravitailleur multi-rôle, l'A330 MRTT Phoenix.
00:46:26 Et puis nous avons les Rafales Biplanes de la 4ème escadre de Saint-Dizier,
00:46:29 la base défilera à pied dans quelques minutes.
00:46:31 Et donc la dissuasion nucléaire, c'est ce qui nous met à l'abri des guerres sur le territoire national.
00:46:36 Ce qui garantit la défense de nos intérêts vitaux, du territoire, de la population,
00:46:39 des intérêts stratégiques de la France.
00:46:41 - Le ravitailleur, c'est-à-dire qu'il ravitaille en carburant, c'est ça ?
00:46:44 - Absolument, ravitaillement en carburant des avions de chasse,
00:46:47 c'est quasiment une routine dans toutes les opérations aériennes et dans toutes les missions de combat.
00:46:51 On ravitaille plusieurs fois par mission, c'est une phase très technique,
00:46:54 mais qui est absolument incontournable.
00:46:56 On change de tableau avec des appareils plus imposants,
00:46:58 puisque c'est le tableau projection de force.
00:47:00 Donc tous ces appareils qui sont capables d'emporter des troupes du matériel à l'autre bout du monde.
00:47:04 Puisqu'on parle de projection, l'actualité pour l'armée de l'air et de l'espace,
00:47:07 c'est la mission Pegas, où on projette 10 Rafales, des A400M,
00:47:11 des ravitailleurs multi-rôles comme le MRTT dont je viens de parler,
00:47:14 à 18 000 km de la métropole en autonomie, 230 aviateurs projetés.
00:47:18 Et donc là, on a tout le panel des avions de transports capables de remplir cette mission de projection.
00:47:22 Également l'actualité, l'évacuation de ressortissants qui a lieu au Soudan cette année,
00:47:27 celle qui a eu lieu en Afghanistan en 2021,
00:47:29 des missions structurantes pour le transport aérien militaire et un savoir-faire éprouvé
00:47:32 qui consiste à aller chercher des ressortissants, non seulement français, mais internationaux,
00:47:36 à l'autre bout du monde, dans des conditions opérationnelles extrêmement tendues,
00:47:39 à Kaboul ou au Soudan plus récemment.
00:47:41 - Et là, on a encore des Mirage 2000, c'est ça ?
00:47:43 - Oui, le tableau, cette fois-ci, intervention avec un vénérable ravitailleur C-135, un Boeing,
00:47:49 un appareil qui est plutôt sur le départ, mais qui continue à rendre de fiers services
00:47:53 et puis qui est suivi par les Mirage 2000D, dont nous avons déjà parlé,
00:47:57 de la 3e escadre de chasse de Nancy.
00:47:59 Ces appareils qui ont été de tous les coups de feu, de toutes les opérations
00:48:02 mises en oeuvre par la France depuis 30 ans et qui est cher à mon cœur
00:48:05 en tant que pilote de Mirage 2000D, évidemment.
00:48:07 - Je vois le général Clermont qui a pièce.
00:48:09 - Chacun ses goûts. - Vous préférez lequel ?
00:48:11 - Encore des guerres de chapelle. - Je préfère les Mirage 2000 bleus.
00:48:14 - En tout cas, ils sont magnifiques.
00:48:16 - Mais le rafale a mis fin à ces guerres de chapelle entre 2000 bleu, 2000 vert,
00:48:19 puisque le rafale est multi-rôle, en mini-rôle.
00:48:21 Donc maintenant, tout le monde fait tout et ça a mis fin à ces petites querelles de chapelle.
00:48:24 - Très bien. Allez, on a un autre appareil qui arrive. Décrivez-le nous.
00:48:30 - On est toujours sur le tableau intervention avec ce Boeing 707 et ces Mirage 2000D qui le suivent.
00:48:36 - Voilà, le tableau projection. Ça reste quand même l'ossature, en tout cas une part de l'ossature,
00:48:40 de la capacité à intervenir, à projeter de la force, à intervenir aux quatre coins du monde.
00:48:44 Ces Mirage 2000D, ils ont encore, le général Clermont le disait, de belles années de service devant eux.
00:48:48 Plus de 10 ans, 2035 l'horizon.
00:48:50 - Ils ont été rénovés, on en a 55.
00:48:52 - Là, on a l'intégralité de nos forces aériennes qui défilent ou pas quand même ?
00:48:55 - Passurez-nous, il nous en reste quelque part en stock.
00:48:58 - C'est un échantillon, c'est un tableau représentatif de tout ce qu'on sait faire.
00:49:01 - On n'est quand même pas loin du quart, pas le tiers.
00:49:04 - Commandant Thomas ? - Oui, vous avez là les marins du ciel.
00:49:07 On parlait des Top Gun tout à l'heure, donc là, ce sont des Rafales Marines
00:49:10 avec un avion de gais aérien Hawkeye, qui a une capacité de surveillance qui est majeure.
00:49:18 Ils sont embarqués à bord du porte-avion, le porte-avion qui est un outil de puissance avec son groupe aéronaval.
00:49:23 Puissance au-dessus de la Terre avec la frappe dans la profondeur.
00:49:26 Puissance au-dessus de la mer qui permet d'avoir une supériorité aérienne
00:49:29 qui est un prérequis pour avoir la supériorité navale.
00:49:32 Et puis partout, ils portent la dissuasion également avec la force navale nucléaire,
00:49:39 puisqu'ils en portent l'ASMPA également, le missile nucléaire.
00:49:44 Ils étaient au large de l'Inde il y a quelques mois, ils ont participé à l'exercice Varuna.
00:49:49 Et là, vous avez les avions de patrouille, de surveillance et d'intervention maritime.
00:49:55 On en parlait de la PPSA tout à l'heure, la surveillance aérienne.
00:49:58 Et là, on a donc la PPSM au-dessus de la mer, ces moyens assurent la surveillance et la protection
00:50:03 des approches maritimes et des intérêts français partout dans le monde.
00:50:06 Le Falcon 50 est piloté par le lieutenant de vaisseau Edouard qui était dans l'arc antillais il y a quelques mois,
00:50:11 où il a intercepté plusieurs centaines de kg de cocaïne avec cet avion.
00:50:15 Et l'ATL2 est piloté par le capitaine de Corée Thomas qui commande la Fatley 23F basée à L'Ambiway.
00:50:21 Il a été déployé il y a quelques mois en Méditerranée orientale et en océan indien avec le groupe aéronaval.
00:50:26 Les rafales marines sont un peu plus courts, c'est ça ?
00:50:29 Alors, ils sont la même taille, ils sont monoplastes, mais ils ont une crosse pour pouvoir aponter sur le porte-avions.
00:50:34 Une crosse, c'est-à-dire ?
00:50:36 C'est-à-dire une espèce de tige avec un crochet au bout qui permet de les poser.
00:50:41 Voilà une nouvelle capacité au tableau, une nouvelle capacité pour l'armée de l'air et de l'espace,
00:50:45 qui est le recueil de renseignements avec l'avion léger de surveillance et de reconnaissance.
00:50:49 Un avion qui arrive à Cognac cet été, la base aérienne sur laquelle je sers,
00:50:52 et qui vient finaliser le modèle de la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d'attaque,
00:50:58 bien connue pour mettre en œuvre les avions pilotés à distance, les drone-reapers.
00:51:02 Et bien cet appareil, un Beechcraft, vient ajouter au panel des capacités détenues par cette escadre.
00:51:08 Recueil de renseignements électromagnétiques, communications, imageries.
00:51:11 Oui, imageries qui sert évidemment aux forces opérationnelles.
00:51:15 On a ce défilé aérien qui se poursuit d'ici à l'heure 51, on est en direct sur Europe 1 et sur CNews.
00:51:21 Là, tiens, trois nouveaux avions. Expliquez.
00:51:24 Il les connaît bien lui.
00:51:25 Mes camarades de l'école de l'aviation de chasse sur PC-21, l'avion d'entraînement qui sert à former
00:51:29 l'ensemble des pilotes et des navigateurs de combat de l'armée de l'air et de l'espace.
00:51:32 Ce PC-21, un avion moderne, arrivé dans l'armée de l'air en 2018,
00:51:37 et aujourd'hui, dans l'unité que je commande, l'école de chasse, nous avons 26 appareils PC-21.
00:51:41 Donc là, ce sont mes équipes, ce sont mes hommes qui sont en train de défiler.
00:51:44 Je leur ai fait confiance pour assurer cette mission et je ne suis pas déçu du résultat
00:51:48 au vu de la qualité de la formation qui est tenue.
00:51:50 Je peux vous dire pour l'avoir fait que c'est un petit défi car l'avion est léger,
00:51:52 il ne pèse que 3 tonnes et il passe derrière des Boeing qui pèsent plus de 100 tonnes.
00:51:56 Donc avec des turbulences.
00:51:57 Voilà, la matière est terriblement turbulente et pour piloter ce petit avion léger,
00:52:00 tenir sa formation, être dans l'axe, c'est un petit challenge de pilotage.
00:52:03 Ce sont des as du pilotage, évidemment, avec une très longue formation.
00:52:06 Allez, autre formation, l'école de l'aviation de transport.
00:52:10 Absolument, nos homologues de l'aviation de transport.
00:52:12 Donc ça, c'est leur outil de formation qui, lui, est encore une fois plus proche de la retraite
00:52:16 que de la mise en service.
00:52:17 C'est le Xingue, un appareil brésilien qui rend encore de fiers services
00:52:20 et qui devrait être renouvelé à l'horizon 2028-2030.
00:52:23 C'est vraiment l'outil qui sert à former les équipages de transport.
00:52:26 Donc ce qu'il y a ensuite pour remplir les missions dont j'ai parlé,
00:52:29 projection de puissance, évacuation de ressortissants, évacuation sanitaire,
00:52:33 sur A400M, sur A330MRTT, sur Hercule C130J,
00:52:37 tous ces matériels rénovés extrêmement motivants, d'ailleurs,
00:52:39 pour nos jeunes stagiaires qui embrassent la carrière du transport militaire.
00:52:42 Le fait de voir ces outils performants et modernes, c'est un signal très positif.
00:52:46 Alors là, on change de registre. Là, on est sur de la sécurité civile, c'est ça ?
00:52:50 Oui, le Dash 8, donc la lutte anti-feu, la sécurité civile, les bombardiers d'eau,
00:52:54 une mission qui, évidemment, prend une importance majeure,
00:52:57 prend une importance croissante.
00:52:59 Tout le monde a en tête l'été dernier les incendies, notamment en Gironde.
00:53:02 Et donc l'interaction entre la sécurité civile, qui est sous l'égide du ministère de l'Intérieur,
00:53:06 et les armées, elle est appelée à croître, appelée à croître dans le temps,
00:53:10 puisque le contexte, on le connaît en termes de risques incendies, il va crescendo.
00:53:14 Alors le Dash 8, il a un gros ventre lui aussi, c'est ça ?
00:53:17 Citerne, pareil que les Canadaires.
00:53:19 Cette fois-ci pas à carburant, mais à eau, évidemment, pour bien retarder.
00:53:22 Allez-y, général Clermont.
00:53:23 On a la différence des Canadaires, ils n'écopent pas, donc il faut les remplir au sol.
00:53:27 Mais ils sont très faibles.
00:53:28 Et d'ailleurs, le ministère de l'Intérieur va racheter des Canadaires,
00:53:30 va recommander des Canadaires pour l'été prochain.
00:53:32 Ah, on voit les voltigeurs, là.
00:53:33 Oui, tout à fait, l'équipe de voltige de l'armée de l'espace,
00:53:35 avec l'appareil de tête qui se paye le luxe de défiler sur le dos.
00:53:39 Sur le dos !
00:53:40 Le chasse-rêve de défiler sur le dos sur les Champs-Elysées,
00:53:43 c'est rarissime, c'est exceptionnel.
00:53:45 On a là la démonstration du savoir-faire technique de nos pilotes de combat, de nos aviateurs.
00:53:50 L'équipe de voltige de l'armée de l'espace est championne du monde de voltige,
00:53:54 championnat du monde 2022, et j'irais même plus loin,
00:53:56 le podium était intégralement français.
00:53:58 Donc la première place, capitaine Odon, champion du monde de voltige,
00:54:01 et les deux autres places du podium également.
00:54:03 Donc une magnifique démonstration de savoir-faire sur ce petit X-TRA 330, hyper manœuvrant.
00:54:07 On a ce pilote qui est complètement à l'envers et qui survole les Champs-Elysées.
00:54:12 Il y a un aperçu sur les Champs que personne au monde n'a jamais eu.
00:54:15 L'année prochaine, il passe le sujet de triomphe.
00:54:17 Colonel Pierre-Alain, vous voulez rajouter quelque chose ?
00:54:19 C'est finalement assez pratique.
00:54:21 Je suis moi-même pilote d'hélicoptère dans l'armée de terre,
00:54:23 et j'aurais bien aimé défiler sur le dos pour bien voir l'axe des Champs.
00:54:26 Et voilà le début du défilé maintenant à pied.
00:54:28 Le défilé à pied.
00:54:30 Alors là on va passer le relais, évidemment,
00:54:32 vous intervenez tous quand vous voulez évidemment, au colonel Pierre-Alain.
00:54:36 Et là, c'est la nation indienne qui est invitée d'honneur.
00:54:40 Un partenaire vraiment stratégique pour la France.
00:54:43 Alors on pense bien sûr à l'export d'armement qui a fait l'actualité,
00:54:46 récemment avec la vente de nouveaux avions Rafale.
00:54:49 Mais c'est aussi un partenariat stratégique tout court avec ce grand pays,
00:54:53 qui est un géant de l'histoire mondiale,
00:54:55 qui aura bientôt d'ailleurs la première population mondiale,
00:54:58 et qui est dans une zone où la France compte quand même 2 millions d'habitants,
00:55:01 la zone Indo-Pacifique.
00:55:03 On est d'ailleurs le seul pays d'Europe à avoir des forces prépositionnées en permanence.
00:55:07 Avec un pac cadencé très très marqué.
00:55:11 Il y a des soldats qui font partie d'un régiment qui a combattu pendant la guerre de 14,
00:55:17 et qui a été décoré d'ailleurs par la France.
00:55:19 C'est le régiment indien.
00:55:21 Absolument.
00:55:22 Un épisode méconnu, plus de 100 000 combattants indiens
00:55:24 ont été impliqués dans les combats en France pendant la Grande Guerre.
00:55:27 Ils ont été recrutés et amenés sur ce cadre d'opération par l'Empire britannique.
00:55:31 Et donc ils ont servi en France et ils ont combattu sur notre somme.
00:55:34 Ce défilé à pied, des troupes à pied, a donc commencé.
00:55:38 Général Clermont, on va avoir comme ça toute une cascade de régiments qui vont arriver ?
00:55:44 On va avoir une cinquantaine d'unités différentes qui vont arriver,
00:55:48 par armée, par fonction, par métier,
00:55:50 et qui toutes représentent un des savoir-faire de nos armées,
00:55:55 un savoir-faire qui est, je pense qu'on peut le dire,
00:55:57 qui est aujourd'hui le meilleur en Europe.
00:55:59 On a les armées les mieux entraînées, les mieux équipées, les plus opérationnelles.
00:56:03 On a parlé des limites, elles ont des limites,
00:56:05 toutes les armées ont des limites, mais ce sont, les armées françaises sont exceptionnelles.
00:56:09 Et elles méritent bien l'honneur que les Français leur rendent.
00:56:13 Commandant Thomas ?
00:56:14 Oui, le partenariat avec les armées indiennes, il est important.
00:56:18 Il se fait avec l'armée de l'air, avec l'exercice Garouna,
00:56:21 il se fait régulièrement entre forces aériennes.
00:56:25 Il se fait également au niveau de la marine, avec l'exercice Varouna.
00:56:28 Le porte-avions Charles de Gaulle l'a conduit il y a quelques mois au large des côtes indiennes.
00:56:32 Et pour bien coopérer, en fait, il faut être compatible,
00:56:35 c'est-à-dire qu'il faut avoir des procédures et des outils qui permettent de communiquer
00:56:40 et de s'entendre sur les moyens de travailler ensemble à la mer et dans les airs.
00:56:43 Oui, général Clermont ?
00:56:44 Vous vous souvenez de cet exercice Orion 23,
00:56:47 qui était un grand exercice de remontée en puissance des armées françaises.
00:56:50 L'armée de l'air indienne a participé dans les opérations aériennes
00:56:53 au travers d'un exercice que montait l'armée de l'air, un exercice international.
00:56:56 Donc l'armée de l'air indienne est vraiment très proche
00:56:59 et travaille en étroite coopération avec les forces aériennes françaises,
00:57:02 les forces navales françaises et les forces terrestres françaises.
00:57:05 Et on a aperçu le Premier ministre indien maudit au garde-à-vous, évidemment,
00:57:09 devant ses troupes qui sont en train de défiler sur les Champs-Élysées, Olivier Draguenel.
00:57:14 Absolument, c'est peut-être une différence avec la France,
00:57:17 puisque le Président de la République ne salue pas lui-même les troupes de la même manière.
00:57:23 Colonel Thibault, on est là sur une belle image de coopération internationale.
00:57:29 Absolument, il faut s'imaginer l'émotion du Premier ministre indien
00:57:31 de saluer ses propres troupes sur cette scène unique au monde,
00:57:35 la plus belle avenue du monde, on le dit souvent, les Champs-Élysées.
00:57:38 Donc imaginons-nous la situation réciproque de voir les troupes françaises
00:57:41 défiler sur une belle avenue dans un grand pays.
00:57:44 C'est quelque chose de très particulier et on ressent bien la solennité de l'instant
00:57:47 dans les yeux et la posture du Premier ministre indien.
00:57:49 Absolument. Général Clermont ?
00:57:50 L'Inde est un pays qui est en train de vouloir prendre une dimension diplomatique et militaire importante.
00:57:57 Il investit dans le domaine militaire, il investit largement dans l'économie, dans l'université.
00:58:01 L'Inde veut rivaliser avec les États-Unis et la Chine demain.
00:58:04 Elle n'est pas encore au niveau, mais c'est une économie qui est dynamique.
00:58:07 Et donc ce partenariat, il est vraiment stratégique.
00:58:09 Et si le mot stratégique a un sens, c'est vraiment dans le partenariat avec l'Inde.
00:58:13 Allez, les lycées militaires africains arrivent, Colonel Pierre-Alain.
00:58:16 Donc six lycées militaires africains qui sont tous jumelés avec des lycées militaires français.
00:58:22 Pour représenter bien sûr le partenariat durable qu'on a avec leur pays,
00:58:27 il faut penser notamment que deux de ces lycées, Madagascar et Sénégal,
00:58:31 ont fait leur centième année en 2023.
00:58:34 Des liens qui nous dépassent tous.
00:58:36 Et donc c'est aussi une illustration, ça s'est voulu vraiment par le président de la République,
00:58:41 comme vous savez, avec la fin de l'opération Barkhane,
00:58:44 qui a été annoncée par le président de la République, je crois qu'il y a plusieurs mois,
00:58:48 il y a même plus d'un an et demi.
00:58:50 C'est l'illustration de la réarticulation du changement de dimension de la présence de la France en Afrique.
00:58:55 Donc avec moins de présence au sol, mais la volonté en tout cas,
00:58:59 telle qu'elle est dite par le président de la République,
00:59:02 c'est d'essayer d'être plus influents, et donc à travers ces partenariats avec des lycées militaires.
00:59:07 Alors, quelles sont les troupes que l'on voit ? Les lycées militaires de la défense ?
00:59:11 On a un bloc qui fusionne tous les lycées militaires de la défense,
00:59:14 effectivement du Britannique Militaire de la Flèche, l'École des Pupilles de l'Air,
00:59:17 le lycée Naval, j'en oublie le lycée militaire d'Aix, Saint-Cyr-l'École.
00:59:21 Donc il y a une seule formation pour réunir toutes ces structures de formation,
00:59:26 qui commencent parfois au collège, d'autres au lycée,
00:59:29 et qui forment avec des résultats souvent stratosphériques, comme on dit en aviateur,
00:59:33 au baccalauréat ou au brevet des collèges, des résultats au-dessus des moyennes académiques.
00:59:37 Avec des femmes aussi présentes dans les rangs, comme dans tous les corps d'armée.
00:59:41 Et à la suite, les écoles encore.
00:59:44 Donc j'ai là, si je ne me trompe pas, l'École d'enseignement technique de l'armée de l'espace de Sainte sur la gauche,
00:59:49 l'École des Mousses au centre, je crois, Thomas.
00:59:51 L'École des Mousses, oui, qui a été recrée en 2009 dans le cadre du plan Écalité des chances,
00:59:56 qui forme des jeunes d'entre 16 et 18 ans pour une période de 10 mois,
00:59:59 pour en faire à la fois des marins et des militaires, mais sans obligation de s'engager ensuite.
01:00:03 Le plus jeune mousse est le mousse Enzo, qui a aujourd'hui 17 ans et qui défile sur les champs.
01:00:09 17 ans et il défile sur les champs. Allez-y, colonel Pierre-Alain.
01:00:12 Vous avez sur la droite du dispositif l'École militaire préparatoire technique,
01:00:16 qui forme les futurs sous-officiers techniques de l'armée de terre,
01:00:20 qui a eu d'ailleurs 100% de réussite au bac cette année.
01:00:22 Les gens qui vont travailler ensuite, par exemple, dans la maintenance des hélicoptères,
01:00:25 ce sont ceux qui ont les képis bleus.
01:00:30 Là, on a toujours ces écoles de formation technique qui défilent au Baird-d'Avos.
01:00:34 Ces jeunes rejoindront les écoles de sous-officiers pour faire carrière dans les armées.
01:00:38 Exactement. Moi, je suis actuellement commandant de la frigate Normandie
01:00:41 et j'ai des jeunes mousses qui ont fait cette école-là et qui, aujourd'hui, servent à bord de la frigate.
01:00:45 Et ils fournissent des performances remarquables.
01:00:48 La formation dure combien de temps ? Quelques mois ?
01:00:50 La formation, elle dure 10 mois et ensuite, ils ont une formation de spécialité,
01:00:54 s'ils veulent vraiment s'engager dans la marine, qui dure entre 6 et 10 mois également.
01:00:58 Allez-y.
01:01:00 L'ouverture du défilé militaire proprement dit, ouvert comme de tradition par l'école polytechnique, l'ICS.
01:01:06 Voilà le symbole qui est voulu, qui est recherché, en mettant à l'honneur chaque année
01:01:11 l'école polytechnique en tête du dispositif militaire.
01:01:14 C'est l'illustration de l'excellence à la française, de l'excellence au service de la nation.
01:01:19 Cette école polytechnique, héritière des lumières de la révolution militarisée par Napoléon au début du 19ème siècle.
01:01:25 40% d'internationaux, donc ça illustre également la volonté de développer les partenariats internationaux.
01:01:31 Et puis, il faut se rappeler que l'ensemble de ces brillants polytechniciens,
01:01:34 l'ensemble de ces polytechniciens effectuent une période en immersion au service des forces armées.
01:01:39 Donc les trois forces, terre, mer, air, et puis la gendarmerie.
01:01:43 Avec cet uniforme très particulier qu'on reconnaît évidemment que le tricorne...
01:01:47 Oui, le bicorne même.
01:01:49 Le bicorne, le bicorne, oui.
01:01:50 Le bicorne, le bicorne, comme on les appelle.
01:01:51 Et ce bel uniforme qui remonte au 19ème siècle.
01:01:53 Et qui forme l'école polytechnique chaque année des dizaines, voire des centaines d'élèves ?
01:01:59 On a une promo de 120 élèves chaque année, qui rejoignent pour beaucoup d'ailleurs la direction générale de l'armement.
01:02:05 Pour ensuite participer au développement des matériels des armées françaises.
01:02:11 Chaque unité a son drapeau, évidemment.
01:02:14 On ne va pas parler de tous les écussons de tous les drapeaux, mais c'est important quand même de le souligner.
01:02:18 C'est le symbole de l'appartenance, c'est ça ?
01:02:20 Oui, et sur le drapeau, on peut voir la devise qui est liée à chaque école.
01:02:24 Donc la devise de l'X, c'est "Pour la patrie, les sciences et la gloire".
01:02:27 Et elle est inscrite sur le drapeau.
01:02:29 "Pour la patrie, les sciences et la gloire".
01:02:31 Magnifique programme, avec cette école polytechnique qui continue donc de définer et qui se sépare en deux cortèges différents.
01:02:40 Alors qu'elle arrive devant la tribune où se trouve le président de la république, Emmanuel Macron.
01:02:45 Il est 11h02, nous sommes en direct sur Europe 1 et sur CNews pour vivre ce défilé du 14 juillet.
01:02:52 Bienvenue, si vous nous rejoignez à l'instant, pour ce temps fort évidemment de la nation.
01:02:56 Et ces hommes et ces femmes, beaucoup de femmes présentes dans les rangs de polytechnique, très bonne chose ça.
01:03:01 Oui, un signal positif.
01:03:02 Longtemps victime d'un déséquilibre, hommes-femmes, les formations scientifiques et techniques,
01:03:07 donc celle-ci qui est en plus à la pointe de l'excellence,
01:03:09 le fait effectivement de voir une tendance qui s'orienterait vers la parité est quelque chose de très positif.
01:03:14 On a évoqué tout à l'heure les défis du recrutement et clairement toutes les femmes ont leur place dans les armées françaises.
01:03:20 On ne peut pas se passer de la moitié de la population française sur des idées préconçues.
01:03:24 Et elles sont de mieux en mieux accueillies dans nos écoles, dans nos unités, elles ont des vrais parcours,
01:03:29 elles peuvent même intégrer des sous-marins, des avions de chasse.
01:03:32 Il n'y a pas de limite aux carrières d'une femme aujourd'hui dans l'armée.
01:03:34 C'est une très bonne chose, clairement.
01:03:36 Une petite clivique, c'est la légion étrangère.
01:03:38 Alors dès tant qu'on parle de légion, je laisserai aux légionnaires le seul à discuter.
01:03:41 Passe mon tour.
01:03:44 Effectivement, ça reste encore compliqué. Louis Dragnel, allez-y.
01:03:47 Donc là, on voit l'école des officiers de la gendarmerie nationale de Melun.
01:03:52 C'est une promotion de 136 gendarmes qui sont appelés ensuite à avoir des postes d'officiers.
01:03:58 Et donc, ce qui est intéressant aussi, c'est que depuis plusieurs années, la gendarmerie essaye de se remilitariser un peu,
01:04:04 de retrouver ce qu'on appelle la singularité militaire, auquel les militaires sont très attachés.
01:04:09 Et les gendarmes, vous savez, depuis leur intégration au ministère de l'Intérieur,
01:04:13 avaient ressenti ce besoin de retrouver une singularité militaire.
01:04:17 L'école militaire de Saint-Cyr à présent.
01:04:19 Absolument. Le premier bataillon de France de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr-Côte-Quidans qui défile,
01:04:24 reconnaissable entre toutes avec son pantalon rouge garance, avec son plumet qu'on appelle le casoir, couleur blanche et rouge.
01:04:31 Cette unité qui forme les cadres directs.
01:04:35 Après trois ans de scolarité qui alternent académique et aguerrissement,
01:04:39 par exemple en Guyane avec des stages para, des stages commando.
01:04:43 Et ces élèves vont bientôt rejoindre leurs écoles d'application où ils vont se spécialiser.
01:04:49 Certains vont devenir fantassins, d'autres vont intégrer la cavalerie blindée, etc.
01:04:54 Le casoir qui est un hommage, je crois, Pierre-Alain, à une visite de la Reine Victoria en 1855.
01:04:58 Ce plumet et la blanque qu'ils ont sur leur chapeau.
01:05:02 L'école militaire interarmes, à présent.
01:05:05 L'école militaire interarmes, c'est celle qui forme les sous-officiers et militaires de rang qui deviennent officiers
01:05:10 après un parcours académique et militaire de deux ans complémentaires à leur formation.
01:05:14 C'est vraiment celle qui représente peut-être le mieux l'escalier social de l'armée de terre
01:05:19 où vraiment chaque personne qui s'engage peut à terme devenir officier, commander des hommes, prendre toutes les responsabilités.
01:05:25 Allez-y, je vous en prie. Vous voulez rajouter quelque chose ?
01:05:28 Oui, l'ascenseur social, effectivement, c'est ce type de dispositif qui consiste à promouvoir des gens d'une catégorie à une autre,
01:05:34 des sous-officiers vers le corps des officiers.
01:05:36 C'est quelque chose qui fonctionne extrêmement bien dans toutes les armées
01:05:39 et sur lequel le commandement insiste la volonté de faire savoir qu'il est possible d'accéder aux plus hautes fonctions
01:05:45 quelle que soit l'entrée par laquelle on a débuté sa carrière.
01:05:47 Tellement important, tellement important de rappeler ça.
01:05:50 Autre école militaire de l'armée de terre de l'académie de Saint-Cyr-Cohé de Kidan,
01:05:54 l'unité des aspirants de Cohé de Kidan qui forme donc en un an les officiers sous contrat de l'armée de terre.
01:06:00 Des officiers qui vont rejoindre des parcours aussi divers que spécialistes en états-majors,
01:06:04 officiers de communication ou même pilotes d'hélicoptère.
01:06:07 D'accord, là avec un...
01:06:08 Un tiers des contrats d'officiers en armée de terre.
01:06:10 Avec un uniforme spécifique là aussi, qui est gris-bleu, c'est ça ?
01:06:17 On peut le décrire pour nos auditeurs.
01:06:18 C'est un uniforme qui reprend en fait le bleu horizon des officiers de réserve de la première guerre mondiale.
01:06:23 Et là on voit l'école navale, avec à sa tête le capitaine de corvette Cormand,
01:06:28 qui est le directeur de la promotion.
01:06:30 Au sein du bloc on a évidemment des élèves étrangers, on avait vu les lycées étrangers avant.
01:06:35 Et bien il y a des africains également dans le bloc,
01:06:37 avec des élèves officiers de Madagascar, de Côte d'Ivoire, de Tunisie.
01:06:41 Il y a également des élèves administrateurs des affaires maritimes.
01:06:45 On les reconnaît avec leur épée droite.
01:06:47 Par rapport aux élèves bordaches, c'est les élèves de l'école navale qui ont un sabre
01:06:50 et qui participent aux missions de l'action de l'État en mer.
01:06:52 Sur le drapeau, on a la devise qui est "Pour la France, par les mers, nous combattons".
01:06:57 Voilà, et puis dernière à défiler dans le bloc, des grandes écoles de la défense.
01:07:01 Dernière parce que la plus jeune, créée en 1935, l'école de l'air et de l'espace,
01:07:05 avec le colonel Antonitène, un ami à sa tête.
01:07:08 La promotion qui défile, elle a été baptisée du nom du capitaine Romain Garry,
01:07:12 que tous les amateurs de belles lettres et d'histoire connaissent.
01:07:15 Donc avant d'être écrivain et d'obtenir deux prix Goncourt,
01:07:18 il a été un aviateur militaire, un navigateur qui a servi dans les forces aériennes françaises libres.
01:07:22 Donc c'est un magnifique nom de baptême.
01:07:24 - Avant la seconde guerre mondiale. - Absolument, et un magnifique hommage
01:07:26 rendu à ce personnage haut en couleur, le capitaine Garry.
01:07:30 Et donc la formation, l'école de l'air et de l'espace qui forme tous les futurs officiers
01:07:33 de l'armée de l'air et de l'espace, là encore dans tous les métiers, toutes les spécialités.
01:07:36 Il n'y a pas que des pilotes, évidemment, nous avons des officiers logisticiens,
01:07:39 mécaniciens, des officiers contrôleurs, des officiers renseignements.
01:07:42 Tous les métiers sont là et ça passe par salon, s'agissant des officiers.
01:07:46 - Général Clermont, pour les rajouter ? - Elle compte informer de l'ordre de la libération
01:07:50 depuis pas très longtemps et elle a pris le nom de première escadrille de France
01:07:53 depuis pas très longtemps également.
01:07:55 - L'école nationale supérieure de techniques avancées Bretagne, qu'est-ce qui veut m'en parler ?
01:07:58 - Oui, c'est l'école qui forme les ingénieurs de l'armement,
01:08:01 donc c'est une école qui a un lien très fort avec la direction générale de l'armement.
01:08:04 C'est l'école de Brest qui défile aujourd'hui, il y a également une homologue parisienne
01:08:07 et l'ensemble forme l'école nationale supérieure des techniques avancées.
01:08:10 Donc on a à peu près 80% d'ingénieurs civils qui sont formés chaque année dans cette école d'ingénieurs
01:08:15 et puis 20% de militaires.
01:08:17 Le but c'est de former des ingénieurs de l'armement qui vont servir au sein de la direction générale de l'armement,
01:08:22 qui vont concevoir, mettre en œuvre, piloter les programmes d'armement
01:08:26 pour équiper nos forces armées, préparer l'avenir, avoir un temps d'avance.
01:08:30 Et puis tout ça se fait en bonne intelligence avec l'industrie.
01:08:34 Donc il y a des liens très forts, des laboratoires de recherche pour se préparer aux enjeux
01:08:37 d'aujourd'hui et de demain, notamment les modes de propulsion alternatifs,
01:08:40 les enjeux environnementaux, pour rester opérationnel au fur et à mesure que la crise s'intensifie.
01:08:44 - Commandant Thomas.
01:08:45 - Oui, l'école des commissaires des armées,
01:08:48 donc une école interarmée basée également à Salon de Provence,
01:08:52 où la formation est triple, formée des officiers aptes dans le domaine du soutien,
01:08:56 puisque c'est leur emploi futur, des compétences également techniques pour le service de commissariat.
01:09:01 Et puis on les prépare également là-bas aux responsabilités en fonction de leur ancrage d'armée,
01:09:05 qu'ils aillent dans l'armée de terre, la marine ou l'armée de l'air.
01:09:08 - Voilà, c'est important pour nous, les rédactions d'Europe 1 NC News, de vous faire vivre.
01:09:12 Ce 14 juillet, il est 11h09, ce 14 juillet, moment d'unité nationale,
01:09:17 de rassemblement autour de nos couleurs, de notre histoire,
01:09:20 qui plus est dans une période chahutée où le vivre ensemble est souvent mis à mal.
01:09:23 Là, on a l'école du service de santé des armées.
01:09:26 - Voilà, qui rassemble des médecins, des pharmaciens, des vétérinaires,
01:09:29 une formation double à la fois militaire et universitaire.
01:09:32 Et j'en profite pour vous parler de la collecte de sang qui a lieu aux Invalides,
01:09:36 pour les parisiens qui nous écoutent.
01:09:38 Elle a lieu entre 10h et 17h30, donc allez-y pour soutenir les armées.
01:09:41 - C'est important, évidemment.
01:09:43 - Oui, je crois que c'est le moment de faire allusion aux opérations de relations publiques
01:09:46 qui ont lieu un petit peu partout dans la capitale, et notamment sur l'esplende des Invalides.
01:09:49 Le défilé, ce n'est pas la fin du 14 juillet.
01:09:51 Et la population est invitée, évidemment, à se rendre sur ces opérations publiques
01:09:56 pour venir à la rencontre des militaires, d'abord discuter avec des militaires,
01:09:59 discuter du métier, de la vie, et puis regarder les équipements,
01:10:02 parler des missions, etc. C'est très important.
01:10:04 - Voilà, avec ce défilé qui se poursuit.
01:10:06 - Et là, on voit l'école nationale supérieure des ingénieurs de l'infrastructure militaire.
01:10:10 Une école qui forme les héritiers de Vauban, en quelque sorte,
01:10:14 puisqu'ils sont chargés des infrastructures, des bases, des régiments, et puis des ports.
01:10:19 Et donc, c'est quelque chose qui est extrêmement structurant dans le cadre de la modernisation des armées,
01:10:24 pour concevoir des projets techniques, contrôler le bon déroulement,
01:10:27 et puis manager les équipes-projets.
01:10:29 Ils sont formés également en parallèle avec une formation aux arts et métiers d'Angers.
01:10:37 - Nous avons ici l'école de gendarmerie de Montluçon,
01:10:40 qui est chargée de la formation initiale des sous-officiers de gendarmerie,
01:10:43 qu'on appelle les gendarmes, tout simplement, qui en forment 2000 par an.
01:10:47 On a eu tous les blocs officiers, maintenant on va passer sur les blocs sous-officiers, par armée.
01:10:51 Donc dans le même ordre, gendarmerie, terre, mer, air, l'ordeau d'ancienneté.
01:10:54 - Très bien.
01:10:55 Hommage aux gendarmes aussi, qui font un travail formidable sur le terrain,
01:10:58 pour les forces de sécurité intérieure, évidemment,
01:11:01 aux côtés des policiers qu'on verra un peu plus tard.
01:11:04 Alors là, oui, ça c'est l'uniforme classique de la gendarmerie,
01:11:07 pantalons bleus et la veste bleu marine, c'est ça ?
01:11:12 - Oui, c'est tout à fait l'uniforme de parade des gendarmes,
01:11:16 qui est un petit peu différent de celui dans lequel ils servent au quotidien.
01:11:20 Mais voilà, c'est toujours l'occasion de sortir les belles tenues,
01:11:22 le défilé évidemment du 14 juillet.
01:11:24 - Allez, l'école nationale des sous-officiers d'active, cette fois-ci.
01:11:27 - L'ENSOAS, un excent de l'armée de terre,
01:11:30 qui forme 6500 sous-officiers par an,
01:11:33 une fois en formation initiale,
01:11:35 quand ils viennent de prendre l'état militaire,
01:11:37 et aussi en perfectionnement tout au long de leur carrière.
01:11:40 - Là, ils sont nombreux, effectivement.
01:11:43 - Il y a 220 à défiler aujourd'hui.
01:11:45 - 220 à défiler, hommes et femmes, pareil, on le rappelle, général Clermont.
01:11:48 - C'est une très grosse école. - Une grosse école.
01:11:51 - Les sous-officiers dans l'armée de terre, c'est une part très importante de l'armée de terre,
01:11:56 c'est eux qui encadrent directement les combattants.
01:12:00 - Et c'est une école qui fête son 60e anniversaire.
01:12:02 - Vous avez vu sur la poitrine des cadres, et on va le voir encore,
01:12:06 les cadres sous-officiers qui vont avoir la tête de toutes les écoles,
01:12:09 bien souvent, pour les plus anciens, les plus méritants,
01:12:11 ils portent la médaille militaire, cette médaille jaune et verte,
01:12:14 qui est un petit peu, pour faire un parallèle simple, la légion d'honneur des sous-officiers,
01:12:17 c'est-à-dire la plus haute distinction afférente à ce corps.
01:12:20 Donc dès que vous voyez une médaille jaune et verte, cette belle médaille militaire,
01:12:23 sur un uniforme de sous-officier, ça veut dire qu'on a quelqu'un qui a de l'expérience et du mérite.
01:12:27 - École interarmée des sports, à présent.
01:12:31 - C'est une école qui forme environ 1000 spécialistes,
01:12:35 et qui contribue notamment à la reconstruction des blessés, des armés,
01:12:41 en faisant de la rééducation par le sport.
01:12:44 - Ils ont le béret, les chaussures internes ?
01:12:47 - On appelle ça la tarte. - La tarte !
01:12:50 - Ça peut bien se protéger du soleil en montagne,
01:12:52 c'est aussi très pratique pour se réchauffer, soit les mains, soit les pieds.
01:12:55 C'est ma soeur qui me l'a dit.
01:12:57 - Effectivement, ils sont reconnaissables notamment par cet attribut.
01:13:00 - On voit des uniformes des trois armées, et le lien entre sport et armée est extrêmement fort,
01:13:04 non seulement en termes de valeur, mais en termes d'enjeux de préparation physique,
01:13:07 de préparation psychologique. On construit des liens entre les unités opérationnelles
01:13:11 et les sportifs de haut niveau de la défense.
01:13:13 - L'école de Mestrance, qui forme les officiers mariniers de la Marine nationale.
01:13:17 Ils vont servir ensuite chez les fusillés commando, sur les bateaux, dans les avions,
01:13:22 ou dans les sous-marins de la Marine.
01:13:24 - C'est une école qui recrute entre 17 et 30 ans, avec un niveau minimum de baccalauréat.
01:13:29 Elle est basée à Brest, et la formation est triple, à la fois des militaires,
01:13:33 des cadres de contact, puisqu'ils sont chargés d'encadrer les équipages,
01:13:37 et puis des experts techniques, dans leur domaine de spécialité.
01:13:40 - Voilà pour ce défilé qui se poursuit en direct sur CNews et sur Europe 1 à 11h13.
01:13:48 C'est un moment important pour notre pays. Place de la Concorde, avec ce défilé qui se poursuit.
01:13:55 L'école de formation des sous-officiers de l'armée de l'air et de l'espace.
01:13:59 - Oui, l'école de Rochefort, qui forme 6000 sous-officiers par an.
01:14:03 C'est une énorme unité de formation.
01:14:05 Les sous-officiers, c'est vraiment la catégorie de personnel qui constitue
01:14:08 l'épine dorsale de l'armée de l'air et d'espace.
01:14:10 Et notamment, cette école de Rochefort a une expertise sans pareil
01:14:14 sur la formation des mécaniciens aéronautiques.
01:14:16 Elle assure cette mission pour toutes les forces armées,
01:14:18 gendarmerie, terre, mer et bien sûr air.
01:14:21 Donc les mécanos qui s'occupent de ce qu'ils volent,
01:14:23 ils sont passés par Rochefort en général.
01:14:25 Et aujourd'hui, l'hommage leur est rendu avec le général Chen,
01:14:27 qui est à la tête de cette école. 6000 personnes par an,
01:14:29 donc c'est vraiment une très importante unité de formation.
01:14:32 - Et là, on voit arriver l'école des fusillés marins, avec à sa tête le capitaine de vaisseau Paris.
01:14:38 Donc une promotion mixte, à la fois d'école des mousses,
01:14:42 qui sont sortis de leur formation initiale, et puis de recrutement direct.
01:14:45 C'est une formation courte de deux mois,
01:14:47 de fusillés marins qui vont servir et protéger les installations sensibles de la Marine Nationale.
01:14:52 Et les cinq meilleurs de ce bloc iront directement aux stages commando.
01:14:56 On peut noter également que le drapeau et la garde étaient présents vendredi dernier
01:15:00 aux cérémonies en hommage de Léon Gauthier sur les plages de Ouistreham.
01:15:04 - Absolument. Cérémonie présidée par Emmanuel Macron.
01:15:08 Moment très important et très solennel, évidemment, après la disparition de ce vétéran.
01:15:13 Voilà pour l'école des fusillés marins.
01:15:16 Arrive derrière...
01:15:18 - Premier régiment d'infanterie, après de la garde républicaine,
01:15:21 qui s'occupe de la protection du palais de l'Elysée.
01:15:24 Vous savez, l'extérieur du palais de l'Elysée est souvent protégé par la police,
01:15:28 l'intérieur par la garde républicaine.
01:15:30 Et ensuite, c'est le groupe de sécurité de la présidence de la République
01:15:33 qui s'occupe de la protection personnelle du chef de l'état et de son épouse.
01:15:36 Et j'ai retrouvé le chiffre, puisque vous me demandiez tout à l'heure,
01:15:38 il y a 90 policiers et gendarmes qui composent le GSPR,
01:15:42 - Qui s'occupent au quotidien de la sécurité du président.
01:15:45 - Exactement, partout en France et à l'étranger.
01:15:47 Donc des policiers qui viennent essentiellement du service de la protection.
01:15:50 Et s'agissant des gendarmes, ce sont exclusivement des gendarmes qui viennent du GIGN,
01:15:54 le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale.
01:15:57 - Qui a été déployé hier soir et ce soir en France.
01:16:01 - Et donc ce qui est intéressant, c'est que ce régiment n'est pas uniquement là,
01:16:04 parce qu'on pourrait avoir cette impression, pour uniquement les cérémonies officielles.
01:16:07 Ce sont vraiment des soldats, des militaires de la gendarmerie
01:16:10 qui savent se battre et défendre des institutions.
01:16:13 - Un petit mot du centre national d'entraînement commando, qu'est-ce qui peut m'en parler ?
01:16:16 - Oui, le premier choc, qui est héritier des bataillons de choc formés pour la 2ème guerre mondiale,
01:16:23 il fait ses 80 ans cette année et il est chargé notamment de la formation commando des élèves en formation.
01:16:28 - Avec les chiens qui les accompagnent.
01:16:31 - Le 132ème régiment d'infanterie signotechnique,
01:16:34 vous voyez les chiens défilent avec leur maître de chiens,
01:16:37 ils sont médaillés d'ailleurs, ce qui montre que l'expression "meilleur ami de l'homme" n'est vraiment pas usurpée ici dans l'armée.
01:16:45 - C'est vrai qu'ils ont chacun des médailles, les chiens ?
01:16:47 - Tout à fait, c'est une tradition qui remonte à Napoléon, qui a découvert le premier chien en 1802.
01:16:51 - Il y a 86 chiens qui défilent aujourd'hui.
01:16:54 - Ce sont vraiment des binômes indissociables,
01:16:56 les chiens servent à la neutralisation de l'individu bien sûr,
01:16:58 mais aussi à la recherche d'explosifs, ils sauvent véritablement des vies.
01:17:01 - D'où les médailles que l'on voit sur un petit plastron qui est posé sur leur poitrine,
01:17:06 et c'est évidemment très touchant de voir la relation qui les unit aussi à leur maître.
01:17:11 - Vous avez ici le deuxième régiment de parachutistes et d'infanterie de marine,
01:17:14 Béja de la Réunion, qui est vraiment un atout pour la projection de force dans tout l'océan Indien et l'Afrique australe,
01:17:22 capable donc de se projeter aussi avec la 400M bien entendu,
01:17:26 pour amener une force là où elle est nécessaire en cas de crise par exemple.
01:17:31 - Deuxième régiment de parachutistes et d'infanterie de marine,
01:17:36 qui défile sur cette place de la Concorde à Paris avec un petit rayon de soleil.
01:17:42 - Ensuite le 19ème régiment de génie, qui est spécialisé lui dans le déploiement lourd,
01:17:47 c'est un régiment qui est capable de poser des voies ferrées, de construire des routes,
01:17:51 et qui a été fortement sollicité pour construire le camp français Sinkou en Roumanie l'année dernière.
01:18:00 - Ils ont des capacités très rares dans l'armée française, parfois échantillonnaires,
01:18:03 mais qui sont particulièrement précieuses pour le déploiement et l'entrée en premier de nos forces.
01:18:08 - Le commandement du renseignement.
01:18:11 - Il fête son 30ème anniversaire cette année, à l'occasion du 14 juillet.
01:18:15 - Et donc qui s'occupe ?
01:18:17 - C'est un commandement qui rassemble 5 régiments, qui ont chacun leur spécialité,
01:18:21 le renseignement d'origine humaine, d'origine image, d'origine électromagnétique également.
01:18:26 Et ce renseignement est nécessaire bien sûr à la victoire, à la conduite des opérations,
01:18:32 pour savoir où est l'ennemi, quelles sont ses intentions.
01:18:35 - Avec le président Macron et son épouse, attentifs à ce qui se passe évidemment sous leurs yeux.
01:18:43 Voilà pour le commandement du renseignement, qui est fini de se déplacer.
01:18:50 - Donc il y a des régiments de troupes conventionnelles,
01:18:53 il y a aussi des régiments de forces spéciales qui font du renseignement.
01:18:56 Je pense notamment au 13ème régiment de dragons parachutistes,
01:18:59 qui est vraiment spécialisé là-dedans,
01:19:01 qui a une capacité à aller très loin derrière les lignes ennemies, en toute discrétion,
01:19:07 pour aller justement capter du renseignement de tout type.
01:19:10 - Vous avez ici le 2ème RH, le 2ème régiment de USAR,
01:19:14 qui est spécialisé dans l'observation directe de l'ennemi en étant camouflé,
01:19:17 et qui fait aussi du recueil d'informations auprès de la population.
01:19:20 - Très bien. Général Clermont ?
01:19:22 - Général Clermont Fiole-Augustin, qui défile avec le 2ème RH.
01:19:25 - Alors vraiment un vrai salut à votre fiole, Augustin, qui est...
01:19:30 - Et ici le 44ème RH qu'on a aperçu,
01:19:33 et qui intercepte les communications ennemies, quelle que soit leur nature.
01:19:37 - Très important, évidemment.
01:19:39 - Pour les réservistes, une thématique forte du défilé, Pierre-Alain, je crois.
01:19:43 - Absolument. Ces réservistes opérationnels sont des gens qui revêtent l'uniforme
01:19:47 entre 5 et 150 jours par an,
01:19:49 qui peuvent par exemple être projetés en opération extérieure,
01:19:52 des profils vraiment de tout type. Vous avez des étudiants, des actifs.
01:19:55 Alors certains actifs font le même travail dans la réserve
01:19:59 que ce qu'ils font dans le monde civil,
01:20:01 avec un contexte parfois très différent,
01:20:03 quand par exemple on se fait larguer une boîte de transmission
01:20:06 par parachute dans le désert pour réparer un camion,
01:20:09 et d'autres qui vont aller chercher dans la réserve une nouvelle compétence
01:20:13 pour enrichir leur CV.
01:20:16 Et tous sont les bienvenus jusqu'à 70 ans aujourd'hui.
01:20:19 - Il y a 40 000 réservistes aujourd'hui dans les armées en France,
01:20:23 et l'objectif qui a été fixé par le président de la République,
01:20:26 c'est de porter les réserves des armées à 100 000 en 2035.
01:20:30 C'est un objectif très très ambitieux.
01:20:32 - Atteignable selon vous ?
01:20:34 - Oui, on voit que ça monte crescendo.
01:20:36 La réserve, les ambitions très fortes de la programmation militaire,
01:20:39 c'est quelque chose qui suscite de l'intérêt au sein de la population.
01:20:42 On le constate tous les jours, c'est un dispositif qui intéresse,
01:20:44 et dont on a besoin.
01:20:45 - Les très populaires sapeurs-pompiers de Paris
01:20:48 qui ont été acclamés tout au long des champs,
01:20:51 qui arrivent avec là aussi un chien, je ne sais pas qui veut m'en parler.
01:20:55 - La brigade des sapeurs-pompiers de Paris, qui bien sûr sauve des vies au quotidien,
01:20:58 500 000 interventions l'année dernière.
01:21:00 Une brigade aussi qui est en deuil,
01:21:02 qui a perdu le sergent Dorian Adam-Lincourt dans la nuit du 2 ou 3 juillet dernier.
01:21:07 Sergent Adam-Lincourt mort au feu.
01:21:10 Une vraie pensée pour lui, et ses camarades,
01:21:13 je suis absolument certain qu'ils pensent à lui aujourd'hui,
01:21:16 car il devait défiler sur les champs.
01:21:18 - Et donc avec les marins-pompiers de Marseille,
01:21:20 la brigade des sapeurs-pompiers de Paris sont des pompiers,
01:21:23 donc sont des militaires.
01:21:25 À la différence des pompiers qu'il y a dans la plupart des grandes villes,
01:21:28 et même partout en France.
01:21:29 - Et dont on verra un échantillon tout à l'heure d'ailleurs.
01:21:31 - La flottille amphibie.
01:21:32 - La flottille amphibie qui est une unité de la force d'action navale,
01:21:35 donc l'ensemble des bâtiments de la marine,
01:21:37 avec à sa tête le capitaine de frégate Kermabon.
01:21:39 C'est une unité unique,
01:21:41 puisqu'elle participe aux opérations amphibies,
01:21:43 que ce soit pour projeter des militaires de l'armée de terre,
01:21:46 ou aussi pour soutenir des populations qui sont en difficulté
01:21:50 suite à un ouragan ou quelque chose comme ça.
01:21:52 C'est une des rares unités de la marine nationale
01:21:54 qui porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre T.O.E.
01:21:58 - Et certains sont aussi vêtus d'une longue cape.
01:22:01 - Alors ceux qui sont vêtus de longue cape, c'est le gros pays, non ?
01:22:04 - C'est le groupement d'aide à l'engagement amphibie,
01:22:06 de la 6ème brigade légère blindée,
01:22:08 qui est chargée de faire la reconnaissance des plages
01:22:11 juste avant que le gros des forces terrestres, à partir de la mer,
01:22:13 vienne faire leur assaut à terre.
01:22:15 - Ce qui montre le côté interarmé de la fonction amphibie.
01:22:19 - Et donc une transition parfaite vers les troupes de la marine, maintenant.
01:22:21 - Voilà, donc le porte-avions Charles de Gaulle,
01:22:23 qui "défile à domicile" puisqu'il est parrainé par la ville de Paris.
01:22:27 Il porte la fourragère de l'ordre de la Libération,
01:22:30 avec à sa tête le capitaine de vaisseau Martinaud,
01:22:32 qui quitte son commandement dans quelques jours.
01:22:34 Ils étaient en mission en océan indien,
01:22:36 à la mission Antares, du mois de janvier au mois de mai.
01:22:40 Donc ils ont entretenu des liens forts avec la marine indienne.
01:22:43 Et puis c'est un porte-avions nucléaire.
01:22:46 À la fois nucléaire pour la propulsion,
01:22:48 il peut faire plus de 1000 km par jour,
01:22:50 et puis par son armement, puisqu'il transporte,
01:22:52 comme les forces armées stratégiques, la SMPA.
01:22:55 - Et il prendra sa retraite autour de 2040, je parle sous votre contrôle ?
01:22:58 - 2038, c'est ça.
01:23:00 - Et il y aura un nouveau porte-avions,
01:23:02 qui est déjà en cours de conception.
01:23:06 En tout cas, les maquettes et les plans sont à l'étudier.
01:23:09 - C'est ça, c'est à l'étude. - Donc on ne connaît pas le nom.
01:23:11 - Et les premiers essais en mer auront lieu en 2036-2037.
01:23:14 - Je sais, mais il faut qu'on se projette.
01:23:16 - Et là, on voit une unité qui est indispensable
01:23:18 au groupe aéronaval et au porte-avions,
01:23:20 c'est la base aéronautique navale de l'Andy Vizio.
01:23:22 C'est la base qui héberge la chasse embarquée,
01:23:25 donc les flottilles du groupe aéronaval
01:23:27 qui embarquent sur le porte-avions.
01:23:29 C'est une base qui a été inaugurée en 1965 par le général de Gaulle.
01:23:32 Les marins qui défilent ont également participé à la mission Antares,
01:23:35 puisque ces marins sont projetés sur le porte-avions lorsqu'il y a des missions.
01:23:39 Là, on voit maintenant une composante des forces sous-marines
01:23:42 avec un bloc mixte composé de marins des centres de transmission de la marine.
01:23:47 Ils sont chargés de transmettre les ordres aux sous-marins,
01:23:49 des ordres opérationnels ou de changement de stade d'alerte.
01:23:52 Et puis, il y a des marins du sous-marin nucléaire d'attaque améthyste,
01:23:57 avec à sa tête le capitaine de frigate Gugliel Metti,
01:24:00 qui sera certainement un futur commandant de sous-marins nucléaires lanceurs d'engin demain.
01:24:05 Les équipages sont jeunes sur sous-marins, ils ont moins de 30 ans.
01:24:08 C'est un parcours sélectif.
01:24:09 - Pourquoi ? Parce que c'est difficile ?
01:24:11 - Non, parce que c'est propre au fonctionnement des armées.
01:24:13 C'est-à-dire que les marins et les militaires en général sont recrutés aux alentours de 20 ans et progressent.
01:24:21 Mais effectivement, c'est sélectif et puis c'est exigeant.
01:24:25 On voit maintenant un bloc qui parle de la protection des approches maritimes sur la façade Manche et Mer du Nord.
01:24:32 C'est un bloc composé d'unités opérationnelles et de soutien de la Marine nationale,
01:24:36 avec des marins du service du commissariat, du service de santé.
01:24:40 C'est une zone, la façade Manche-Mer du Nord, où l'action de l'État en mer est prégnant.
01:24:45 C'est-à-dire qu'il y a des mines à neutraliser.
01:24:49 15 tonnes d'équivalent TNT neutralisées cette année par les plongeurs des mineurs de la zone.
01:24:54 Et puis il y a des sémaphores qui sont chargées de la protection des approches et de la surveillance,
01:24:59 avec également des patrouilleurs de service public, donc des petits bâtiments dont certains marins font partie du bloc.
01:25:06 La base aérienne, cette fois-ci de Saint-Dizier.
01:25:08 Oui, retour aux aviateurs avec cet outil de combat de premier plan, la base aérienne de Saint-Dizier en Haute-Marne.
01:25:13 Et l'identité de cette base, sa première identité, c'est la maison du Rafale-Biplas.
01:25:17 C'est la maison du Rafale chargée de la dissuasion nucléaire, donc une base à vocation nucléaire.
01:25:21 C'est également l'académie du Rafale.
01:25:24 Tous les pilotes et les navigateurs qui servent sur Rafale passent par Saint-Dizier pour apprendre à dompter cet appareil exigeant.
01:25:29 Le colonel Benzaquem à la tête des troupes.
01:25:32 Une base de plus de 2000 personnes, donc vraiment un outil de premier plan parmi les outils de combat de l'armée de l'air et de l'espace.
01:25:37 Le Rafale-Biplas, non seulement il s'occupe de la dissuasion, mais il a participé à toutes les opérations récemment conduites par l'armée de l'air et de l'espace.
01:25:44 Je pense au Sahel, je pense au Levant, et puis je pense à son cœur de métier malgré tout,
01:25:48 cette dissuasion nucléaire avec plusieurs fois par an l'opération Poker où on simule la conduite d'un raid à portée nucléaire.
01:25:55 Donc une base qui vit et une base absolument structurante pour l'institution.
01:25:59 Mais transition, je n'oublie pas la base de Cognac qui est à Château Bernard sur laquelle j'ai l'honneur et la joie de servir,
01:26:05 avec le colonel Kessler Rachel à sa tête, un officier dont le parcours est marqué par la cyberdéfense spécialiste de la donnée.
01:26:11 Et puis la base qui défile derrière lui, elle a deux missions.
01:26:14 Celle qui met confier la formation des pilotes de chasse et des navigateurs de combat de l'armée de l'air et de l'espace,
01:26:19 ça c'est la première mission de la base.
01:26:21 Et la deuxième, j'en ai parlé également, la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d'attaque,
01:26:26 donc les avions pilotés à distance, Reaper, bientôt cet avion léger de surveillance et de reconnaissance qu'on a vu défiler également.
01:26:32 Donc une base à deux visages, formée, combattre, appuyer les opérations, renseigner.
01:26:36 Une base vivante, plus de 1500 personnes également.
01:26:39 Allez, on revient sur la direction générale de l'armement à présent.
01:26:43 Vous voyez, j'ai parlé tout à l'heure de l'école des techniques avancées de Bretagne.
01:26:47 Eh bien voilà, le corps, la direction au sein de laquelle ces ingénieurs ont vocation à servir, la DGA.
01:26:53 C'est la première fois en plus de 60 ans d'existence que la DGA est invitée à défiler sur les Champs-Elysées.
01:26:59 Donc il s'agit, là encore, vous parliez de militarité, il s'agit de mettre en valeur et d'insister sur cette dimension militaire de nos ingénieurs de l'armement.
01:27:06 Créée donc dans les années 60, sur décision du général de Gaulle, pour équiper les forces, préparer l'avenir,
01:27:11 avec une attention particulière à l'enjeu de souveraineté industrielle,
01:27:14 la capacité à développer des outils de combat en toute autonomie et en toute indépendance.
01:27:19 Le groupement de soutien de la base de défense de Mourmelon,
01:27:24 donc un groupement qui est composé de 500 agents civils et militaires,
01:27:29 et implanté dans la garnison de Mourmelon, de Suypes et de Sissonne, donc dans la Marne.
01:27:35 C'est une unité qui est chargée de soutenir les autres régiments et les autres unités qui sont dans la région,
01:27:41 en leur délivrant du matériel, des rations de combat ou des prestations techniques qui leur permettent de conduire leur mission.
01:27:48 A leur tête, le colonel Marc Besson.
01:27:51 Voilà pour le groupement de soutien de la base de défense de Mourmelon,
01:27:58 avec ses hommes et ses femmes qui défilent.
01:28:02 Place de la Concorde devant la tribune présidentielle,
01:28:06 sous les yeux du premier ministre indien, maudit, et du président et de son épouse.
01:28:10 Ah ! Service de santé des armées.
01:28:14 Qui représente l'innovation dans ce service de santé,
01:28:17 avec du personnel d'actives et puis du personnel de réserve qui ont participé à des projets innovants.
01:28:22 A leur tête, le pharmacien chef des services Renard,
01:28:25 qui est délégué pour l'innovation au service de santé des armées.
01:28:28 L'expertise du SSA se démontre par deux projets structurants.
01:28:33 Le projet Guardian, qui est un bio-capteur qui mesure les paramètres vitaux.
01:28:36 Et le projet MX, qui est un capteur de pathogènes qui sont transmis par les moustiques
01:28:41 et qui sont illustrés par les marins qui défilent.
01:28:46 Voilà encore une première avec la direction de la maintenance aéronautique, créée en 2018.
01:28:50 Donc qui sont ces gens ?
01:28:51 Ce sont les orfèvres qui s'assurent de la disponibilité de tout ce qui vole pour le compte de l'État.
01:28:56 Les avions de l'armée de l'espace, mais également les hélicoptères de l'armée de terre,
01:29:00 les avions de la marine, je n'oublie pas, la DGA, la sécurité civile dont on a parlé, et même les douanes.
01:29:05 Donc tout ce qui vole, le fait que ce soit disponible et employable,
01:29:09 c'est la responsabilité de ces gens, ces orfèvres, ces mécaniciens aéronautiques.
01:29:13 C'est grâce à eux. 1200 personnes.
01:29:15 1200 appareils, un appareil par personne.
01:29:17 C'est pas comme ça que ça marche bien évidemment.
01:29:19 Évidemment. Allez, on va passer à la police nationale.
01:29:22 Direction générale de la police nationale.
01:29:24 C'est le corps de la police qui défile en tête, qui fait partie de la sous-direction de la sûreté,
01:29:28 qui est chargé de la sécurisation du ministère de l'Intérieur,
01:29:31 et qui conçoit également les cérémonies.
01:29:33 Ils sont en tenue de prestige de la police, avec derrière eux, on les voit à l'écran,
01:29:38 l'école nationale supérieure de la police, qui forme les commissaires-stagiaires de l'école nationale supérieure de la police.
01:29:45 A leur tête, le commissaire divisionnaire Riffard.
01:29:47 Les commissaires, c'est bien le corps de conception et de direction de la police nationale.
01:29:53 Ils sont reconnaissables avec l'écharpe aux trois couleurs de la nation,
01:29:57 qui symbolise leur autorité, et puis l'épée, qui symbolise la force.
01:30:01 Parce qu'il y a trois corps dans la police nationale.
01:30:03 Il y a les gardiens de la paix, il y a les officiers, et il y a les commissaires.
01:30:06 Et hommage à nos corps de police et de gendarmerie.
01:30:09 De la gendarmerie, par exemple.
01:30:10 Les deux. École nationale de la police, l'appareil.
01:30:12 Voilà, donc un groupe mixte composé de l'école nationale de police de Périlleux,
01:30:17 et puis de l'école nationale supérieure d'application de la police de Toulouse.
01:30:20 On les voit, ils sont en tenue de cérémonie, la tenue d'honneur,
01:30:23 avec une fourragère blanche, une chemise blanche, et des gants blancs.
01:30:28 Ils ont été préparés par des CRS et un commandant de police à se défiler.
01:30:32 Et puis ils ont à leur tête le commissaire divisionnaire postal.
01:30:36 La formation est multiple dans cette école.
01:30:38 Ils sont notamment formés dans le domaine de l'informatique, des investigations numériques,
01:30:42 et aux techniques de sécurité en intervention.
01:30:49 Voilà pour l'école nationale de la police.
01:30:51 Suivi, je le pense, de l'école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers.
01:30:58 Et c'est bien d'un corps civil dont il s'agit.
01:31:00 On a parlé tout à l'heure des pompiers militaires de la BSPP, la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
01:31:04 Et ici, ce sont donc une école de sapeurs-pompiers civils,
01:31:08 qui forme 6 000 officiers par an.
01:31:10 Il faut savoir qu'il y a quand même 250 000 sapeurs-pompiers civils sur le territoire.
01:31:14 Une école qui se distingue aussi par ses travaux d'innovation et de recherche dans les techniques.
01:31:19 Et on a vu une petite casquette au sol.
01:31:21 Personne n'ose la ramasser, évidemment.
01:31:23 On ne peut pas rompre les rangs, on est bien d'accord.
01:31:25 Oui, ça fait partie des grands classiques.
01:31:28 Malheureusement, elle est décomplue, donc il y a quelqu'un qui va s'en souvenir.
01:31:30 Et ça va le suivre un moment.
01:31:32 Mais c'est peut-être un coup de vent, il n'y peut rien.
01:31:34 Un coup de vent, il faut prendre ça avec le sourire.
01:31:35 Ça fait partie des incidents mineurs et classiques dans le défilé militaire.
01:31:38 Le 16e bataillon des sapeurs-pompiers de France, nos héros du quotidien.
01:31:42 Un bataillon qui est chargé de la protection de la grande couronne de l'île de France.
01:31:46 Voilà, et que l'on salue.
01:31:50 Avec le casque, évidemment, rutilant.
01:31:55 Des hommes et des femmes engagés, évidemment, pour venir en secours en permanence.
01:32:01 On parlait tout à l'heure de la posture des défilants pendant la revue.
01:32:05 Le moment où ils passent devant la tribune, c'est évidemment l'apogée de la concentration.
01:32:08 Et là encore, les chefs de section saluent et cherchent le regard de l'autorité présidentielle.
01:32:11 C'est à son apogée, à ce moment-là, la concentration.
01:32:14 L'administration pénitentiaire, qui est la troisième force de sécurité du ministère de l'Intérieur.
01:32:19 À sa tête, la directrice du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan, Mme Trépin.
01:32:23 Il y a 43 000 agents qui sont chargés d'appliquer les décisions de justice,
01:32:27 de l'insertion et de la prévention de la récidive.
01:32:29 Oui, Louis Dragnel.
01:32:32 Et maintenant, la direction générale des douanes et des droits indirects,
01:32:35 qui défilent pour la 8e année consécutive.
01:32:37 Un bloc mixte de 60 agents, à la fois des unités des surveillance,
01:32:41 qui portent des armes et qui sont en uniforme,
01:32:43 et qui sont chargés de contrôler les fraudes sur les routes, dans les ports et dans les aéroports.
01:32:48 Et puis d'autres qui sont en civil et qui sont chargés de l'audit, du contrôle et des enquêtes en entreprise.
01:32:54 Et on n'oublie pas les douaniers qui réalisent 70% des aisées de stupéfiants dans notre pays.
01:32:58 Absolument. Et ce n'est pas un hasard si les douaniers défilent juste avant la Légion étrangère.
01:33:04 C'est parce qu'ils défilent aussi plus lentement que les autres,
01:33:07 puisqu'ils sont des forces civiles et ce ne sont pas des forces militaires,
01:33:11 donc ils ne vont pas au même pas.
01:33:14 Et ensuite on voit avec leur képi blanc...
01:33:16 Le spectacle majestueux de la Légion, c'est bien ça.
01:33:19 Les pionniers de la Légion étrangère.
01:33:21 Alors le pas est beaucoup plus lent.
01:33:22 88 pas par minute contre 120 pour le reste de la troupe.
01:33:26 Pourquoi cette particularité alors ?
01:33:28 C'est encore une histoire de tradition, c'est depuis 1831.
01:33:31 Et c'est en fait antérieur à l'instauration du défilé militaire.
01:33:34 Et la Légion, hors de question de changer le pas du légionnaire pour un simple défi.
01:33:39 Avec le tablier tellement fameux que l'on voit.
01:33:42 Alors le tablier de sapeur et la hache qui servaient à ouvrir l'itinéraire face à la troupe combattante.
01:33:47 Donc un poste particulièrement dangereux.
01:33:50 Et qui explique aussi traditionnellement le port de la barbe.
01:33:53 Parce que quand on fait ce travail là, on n'a pas le temps de se raser.
01:33:57 C'est pour ça que la barbe est devenue de tradition chez les sapeurs.
01:34:01 Il y a d'autres traditions qui sont associées aux tenues du légionnaire.
01:34:06 Il y a bien sûr le képi blanc, qui était un képi qui blanchissait à force de pleurer au soleil.
01:34:12 Ce qui veut dire que c'était un synonyme de la longueur de l'engagement du légionnaire.
01:34:16 Sauf qu'ils étaient plus ou moins blancs pour les défilés.
01:34:19 Donc à un moment, le chef de la Légion a décidé que maintenant c'était blanc et très blanc pour tout le monde.
01:34:24 Très impressionnant ces grandes barbes.
01:34:28 Quasiment en couronne autour du visage de certains légionnaires.
01:34:32 Les pionniers de la Légion étrangère.
01:34:36 La Légion étrangère c'est vraiment une unité à part.
01:34:39 Puisqu'ils forment les soldats qu'on voit défiler.
01:34:43 Qui viennent de beaucoup de nationalités.
01:34:45 Et ils arrivent en très peu de temps à assimiler, si on peut parler comme ça,
01:34:49 des gens qui viennent d'horizons totalement différents.
01:34:52 Et toutes ces personnes forment une unité, un corps.
01:34:56 Avancent dans la même direction.
01:34:58 Réussissent à apprendre le français très rapidement.
01:35:01 Et c'est vrai que très régulièrement, la Légion étrangère est présentée comme un modèle parfait
01:35:06 de l'intégration, de l'assimilation sans entrer dans des débats politiques.
01:35:10 Et c'est quelque chose qui est envié partout dans le monde.
01:35:12 - C'est ci en tronc dans les débats politiques.
01:35:13 - Si, non non mais voilà.
01:35:15 Et c'est vraiment, la Légion étrangère est reconnue dans le monde entier.
01:35:19 Et enviée par beaucoup de pays étrangers.
01:35:22 Et puis ce sont des soldats qui sont très aguerris, très durs au mal.
01:35:26 - Avec cette phrase latine magnifique, pardon.
01:35:29 "Legio Patria Nostra", la Légion est notre patrie.
01:35:32 - 9000 hommes, 140 nationalités.
01:35:35 Tous français par le sang versé.
01:35:38 Qui sont prêts à mourir pour la France.
01:35:40 Et c'est vraiment un exemple d'intégration parfaitement réussi.
01:35:43 Et d'ailleurs globalement, l'armée française, les armées françaises
01:35:46 sont un accélérateur d'intégration.
01:35:50 Puisque tous les ans, il y a des dizaines de milliers de jeunes
01:35:52 qui rejoignent les armées et puis qui les quittent.
01:35:54 Donc c'est vraiment cette dimension d'intégration et d'unité de la nation
01:35:58 qui est très importante dans les armées
01:36:00 et qui est célébrée aussi aujourd'hui dans ce défilé.
01:36:02 - Et c'est la musique de la Légion qu'on entend là.
01:36:04 - Ils ont leur propre musique évidemment pour suivre ce pas plus lent.
01:36:07 - Oui, tout est à part.
01:36:09 - Et vous avez même cet attribut de musique assez extraordinaire
01:36:12 qui s'appelle le chapeau chinois.
01:36:14 Comme son nom ne l'indique pas, il est en fait d'origine turque.
01:36:17 - On va le voir maintenant au centre de l'écran.
01:36:20 - Et juste après, le carré défilant, c'est tout le personnel de la Légion
01:36:23 qui est chargé de l'accueil, de la sélection et de la formation du légionnaire.
01:36:27 On a parlé un peu de la formation, c'est la fameuse méthode Képi-Blanc.
01:36:30 4 mois, 4 mois de sueur, 500 mots de français.
01:36:34 - C'est la règle pour tout le monde.
01:36:36 - Voilà.
01:36:37 - Et quand on sort...
01:36:38 - En sortant de là, on doit avoir le vocabulaire minimal
01:36:40 qui permet de travailler avec les autres légionnaires, bien sûr de combattre.
01:36:43 - Formidable machine à simulation.
01:36:46 Voilà, 500 mots de français à l'issue de la formation.
01:36:49 Et ce pas toujours lent au son de la musique
01:36:52 et du monsieur légionnaire, pour être très précis.
01:36:55 - C'est la conclusion du défilé à pied, puisque je crois qu'on embraille derrière,
01:37:00 c'est le cas de le dire, sur le défilé motorisé.
01:37:02 - Très bien.
01:37:03 - Sur le défilé des hélicoptères, que je n'aurais pas voulu oublier.
01:37:07 - Et notre colonel commandant de l'école d'aviation non plus.
01:37:12 - Même coordination que pour les avions,
01:37:15 c'est-à-dire ces hélicoptères qui ont décollé depuis Chartres
01:37:18 et qui ont fait vraiment des ronds dans le ciel jusqu'à se mettre en ordre
01:37:21 pour être dans l'axe exact des Champs-Elysées.
01:37:24 Et on va voir différentes unités, ceux qui succédaient.
01:37:28 On va d'ailleurs commencer par la gendarmerie,
01:37:30 les forces aériennes de la gendarmerie nationale qui fêtent leurs 70 ans cette année.
01:37:34 Qui sont chargées bien sûr de la surveillance du territoire,
01:37:37 qui sauvent des vies des hélicoptères qui décollent de jour, de nuit,
01:37:41 sur tout le territoire, également en outre-mer.
01:37:43 Et qui sont capables de décoller en quelques minutes.
01:37:46 - Alors décrivez-nous ces hélicoptères.
01:37:48 - Vous avez en tête un EC 145 de la gendarmerie chargée,
01:37:53 par exemple du secours en montagne,
01:37:55 derrière des hélicoptères écureuils,
01:37:58 qui font de la reconnaissance et de la recherche d'individus.
01:38:02 - Et dont 25 s'occupent de la protection ici actuellement,
01:38:06 des soirées des 13 et 14 juillet.
01:38:09 - Qui sont très utiles pour l'anticipation opérationnelle.
01:38:12 - Et au quotidien bien sûr, pour toutes les missions de police judiciaire.
01:38:16 Et derrière vous avez un bloc de l'aviation légère de l'armée de terre.
01:38:19 Donc là ce sont les écoles, vous avez deux hélicoptères aux couleurs de la ville de Dax,
01:38:22 et deux autres biturbines qui viennent du Luc en Provence.
01:38:25 Deux écoles de l'aviation légère de l'armée de terre
01:38:27 qui forment tous les pilotes d'hélicoptères des trois armées,
01:38:29 et même de l'armée belge.
01:38:31 Derrière vous avez ce bloc aérocombat,
01:38:34 sous le thème de l'opération d'envergure.
01:38:36 L'aviation légère s'entraîne en ce moment à faire de grosses formations d'hélicoptères,
01:38:41 jusqu'à 30 hélicoptères en même temps,
01:38:43 qui regroupent toutes les capacités nécessaires sur l'aérocombat,
01:38:47 c'est-à-dire l'attaque bien sûr, mais aussi le transport.
01:38:49 C'est le troisième régiment d'hélicoptères de combat qui est leader cette année.
01:38:52 Le chef de corps, le colonel Brianson Rouge.
01:38:55 Et dans la gazelle que vous voyez, c'est le petit hélicoptère
01:38:57 que vous voyez tout en avant du dispositif.
01:38:59 Et l'échantillon des hélicoptères est assez divers, vous allez aussi voir...
01:39:03 Alors je vous interromps une seconde, on a notre envoyé spécial qui est dans un de ces hélicoptères.
01:39:07 Olivier Benquemoun, vous nous entendez ?
01:39:09 Oui, Olivier, on nous entend.
01:39:11 Il est dans un caïman.
01:39:14 Il est dans un caïman, un hélicoptère caïman.
01:39:16 Il nous parle.
01:39:19 Il nous parle, mais on l'entend pas très bien.
01:39:21 Je vous entends très bien, je vous entends.
01:39:23 On vous entend mal malheureusement, Olivier,
01:39:27 mais on sait que vous êtes là en train de passer au-dessus des champs d'Élysée.
01:39:30 On a vu passer les hélicoptères de l'armée de l'air,
01:39:33 qui sont chargés de faire des bulles de sécurité autour d'événements particuliers,
01:39:36 comme aujourd'hui au 14 juillet.
01:39:38 Ici, c'est la Marine nationale avec un caïman français, mais aussi un caïman italien,
01:39:42 ce qui illustre la coopération à la fois dans un programme d'armement,
01:39:45 mais en opérationnel avec les armées.
01:39:47 On revient ici sur l'armée de l'air avec notamment un 160 piloté-phare.
01:39:51 Le H160, effectivement, il y a un petit focus à faire.
01:39:54 Sophie Adnaud, notre nouvelle astronaute européenne.
01:39:56 Extraordinaire.
01:39:57 Pilote d'hélicoptère dans l'armée de l'air et de l'espace.
01:40:00 Première femme pilote d'essai d'hélicoptère ensuite.
01:40:02 J'ai une émotion particulière là encore,
01:40:04 puisque nous sommes rentrés en même temps à Salon de Provence, il y a déjà quelques temps.
01:40:08 Elle pilote aujourd'hui, elle est aux commandes de cet hélicoptère,
01:40:11 car auparavant, avant de devenir militaire, elle était ingénieure chez Airbus Hélicoptères.
01:40:15 Donc, elle a participé au développement de cet hélicoptère interarmée léger,
01:40:19 dont Pierre-Alain a porté le programme en état-major.
01:40:22 Ici, on revient sur les hélicoptères de la Marine nationale,
01:40:25 un hélicoptère École aussi, qui était reconnaissable,
01:40:28 on l'a un petit peu vu avec ses plans orange,
01:40:30 et un autre chargé du secours en mer à la protection du porte-avions, c'est ça ?
01:40:35 Dauphin-Pédon ?
01:40:36 C'est ça, exactement.
01:40:37 Qui participe en cas de difficulté au décollage ou à l'appontage des Rafales Marines.
01:40:41 Alors, le défilé aérien est terminé, a priori.
01:40:45 C'est fini pour les hélicoptères et les caillements.
01:40:48 On retourne aux blindés, enfin voilà, les blindés arrivent.
01:40:51 Enfin, un blindé.
01:40:53 Un défilé motorisé qui est commandé par le général commandant la 3ème division,
01:40:57 ce qui illustre encore les efforts de remontée en puissance de l'armée française ces dernières années.
01:41:01 On ne travaille plus au niveau du régiment, de la brigade, mais maintenant de la division,
01:41:05 qui va rassembler 10 ou même 20 000 hommes pour faire des opérations d'envergure de la haute intensité.
01:41:12 Et derrière, on aperçoit les motos de la gendarmerie et de la police nationale, c'est ça ?
01:41:17 Absolument, vous avez un détachement motocycliste de la police nationale.
01:41:21 La police nationale est basée sur une formation qui se fait à Sens,
01:41:25 une formation qui vise à être capable de piloter sur tout terrain,
01:41:29 sur route et sur circuit.
01:41:32 Le recrutement se fait entre 18 et 45 ans.
01:41:36 Et il participe aux escortes pour le SAMU ou pour les autorités.
01:41:41 Voilà, avec 62 motos au total.
01:41:45 On voit derrière s'avancer les véhicules de l'armée de terre,
01:41:48 donc ça va être l'occasion peut-être de reparler du programme Scorpion,
01:41:51 l'effort de modernisation des outils de combat de l'armée de terre,
01:41:53 qui a été évoqué avant le défilé à l'antenne.
01:41:55 Donc il y aura certainement du matériel à commenter et qui illustre cet effort de modernisation.
01:41:59 Avec les applaudissements évidemment du public qui est là,
01:42:06 ces motos de la police nationale qui sont en train de se séparer à l'approche de la tribune résidentielle.
01:42:18 Pareil, impeccable, alignement impeccable.
01:42:20 Rend des hommages aux aviateurs.
01:42:23 Vous avez ici l'état-major de la 3ème division,
01:42:26 qui regroupe la 2ème brigade blindée, héritière de la 2ème DB, de Leclerc,
01:42:31 qui est entrée dans Paris pour le libérer.
01:42:33 Vous avez la 6ème brigade légère blindée et bien sûr la 11ème brigade parachutiste,
01:42:37 très connue, très reconnue avec ses bérets rouges.
01:42:41 Des véhicules bien délégés, des petits véhicules protégés,
01:42:44 et au milieu des vaps de commandement, véhicules de l'avant-blindée,
01:42:47 remplacés petit à petit par les griffons qu'on va voir tout à l'heure.
01:42:51 Et vous voyez que tous ces véhicules sont à la couleur qu'on appelle la brin terre de France.
01:42:56 C'est aussi la couleur de mon uniforme aujourd'hui, même si elle n'est pas tout à fait la même.
01:43:00 C'est le nom qu'on a choisi pour le défilé.
01:43:02 C'est un peu comme un petit peu de la France,
01:43:04 mais avec des petits défilés qui sont un peu plus en détail.
01:43:07 C'est le nom qu'on a choisi de garder,
01:43:10 qui est en fait une base de camouflage qu'on va venir agrémenter selon le théâtre d'opération,
01:43:15 parfois avec un peu de vert, parfois avec du blanc,
01:43:17 c'est par exemple pour le contexte neigeux, ou bien sûr du jaune si on est au Sahel.
01:43:21 Ce qui est fascinant, c'est que maintenant en très peu de temps,
01:43:24 vous arrivez à changer le camouflage de ces véhicules blindés.
01:43:27 Alors qu'avant, je crois que maintenant il y a un système de plaques.
01:43:30 Ce sont même des autocollants.
01:43:32 Des autocollants que vous fixez, alors qu'avant c'était que de la peinture.
01:43:35 Et qui peuvent être fixés par le conducteur lui-même,
01:43:37 qui peut changer de posture plusieurs fois dans la journée si besoin.
01:43:40 Si par exemple la neige tombe, on peut passer en camouflage blanc.
01:43:43 L'état-major de la 11ème brigade parachutiste.
01:43:48 11 000, pardon, allez-y.
01:43:51 C'est typiquement la brigade de l'engagement d'urgence,
01:43:54 qui travaille en interarmée, principalement avec l'armée de l'air,
01:43:58 avec les escadrons de transport.
01:44:00 Et donc vous voyez ici, des petits véhicules,
01:44:02 qui sont donc au gabarit, nécessaires pour pouvoir rentrer dans un avion.
01:44:06 Et qui sont parachutables, tous.
01:44:08 - Louis, vous voulez rajouter quelque chose ?
01:44:12 - Non mais c'est vraiment tous les parachutistes français,
01:44:15 la 11ème brigade parachutiste, et qui a un savoir-faire assez unique,
01:44:18 qui a une capacité de largage en très très peu de temps,
01:44:21 qui objectivement est enviée dans le monde entier.
01:44:23 Il n'y a que la France au niveau européen qui a cette capacité-là.
01:44:27 Et après nous, il y a les Anglais, mais qui ont pris beaucoup de retard
01:44:30 ces dernières années sur cette capacité.
01:44:33 - Premier régiment de USAR parachutistes.
01:44:35 - Commandé par le colonel Christophe de Lignyville,
01:44:38 chargé de la reconnaissance blindée au profit de la brigade parachutiste.
01:44:42 Et là, une petite nouveauté, un véhicule qui s'appelle le Grizzly,
01:44:45 qui n'est pas encore à la couleur brun terre de France,
01:44:47 parce qu'il sort des chaînes d'assemblage,
01:44:49 ça sera corrigé dans les prochains mois.
01:44:51 Et c'est un véhicule qui est assez lourd, qui fait 11 tonnes,
01:44:54 et qui est chargé d'emmener en reconnaissance très très loin,
01:44:58 dans la zone ennemie, les USAR parachutistes.
01:45:02 - Il y en a trois à Mexi-Sercey, qui sont ceux que la France a envoyés en Ukraine.
01:45:06 - Très bien. Parfait.
01:45:08 Alors là, on a le troisième régiment de parachutistes d'infanterie de marine.
01:45:11 - Oui, qui est équipé de Griffons,
01:45:13 donc je vous parlais des véhicules de l'avant-blindée tout à l'heure.
01:45:15 Si vous vous rappelez, ils étaient un peu plus petits.
01:45:17 On a vraiment une augmentation du poids et du volume
01:45:19 sur tous ces véhicules militaires,
01:45:21 parce qu'ils se protégeaient de beaucoup plus de choses.
01:45:23 Les mines, bien sûr, les drones, les missiles,
01:45:25 et tout ça, ça prend du poids.
01:45:27 - On peut transporter 10 hommes par véhicule ?
01:45:29 - On peut transporter 10 hommes par véhicule,
01:45:31 qui sont très confortablement installés
01:45:33 par rapport à leurs aînés en véhicule de l'avant-blindée,
01:45:35 et qui y arrivent donc aptes au combat,
01:45:37 dans de bien meilleures conditions.
01:45:39 Les véhicules qui sont aussi autoprotégés,
01:45:41 vous voyez ces petits tourellos qui sont commandés depuis l'intérieur,
01:45:43 c'est-à-dire qu'on n'a pas besoin de risquer la vie d'un homme sur le toit,
01:45:46 on peut tout simplement utiliser la mitrailleuse en restant protégé.
01:45:49 - L'état-major de la 6ème brigade légère-blindée, apparemment.
01:45:55 - On a parlé du combat amphibie tout à l'heure,
01:45:57 ce combat que l'armée de terre réalise, bien sûr, avec la marine nationale.
01:46:00 Donc, à partir de la mer, aller prendre d'assaut une plage,
01:46:03 comme ça a été fait lors du débarquement en 1944.
01:46:07 C'est la spécialité de cette brigade.
01:46:10 - Voilà pour la 6ème brigade légère-blindée,
01:46:22 qui achève de défiler sur les Champs-Élysées.
01:46:26 - On va voir maintenant que les légionnaires, ce ne sont pas seulement des barbus avec une hache,
01:46:29 ce sont aussi des gens qui ont des véritables régiments opérationnels.
01:46:33 Et ici, c'est le premier régiment étranger de cavalerie
01:46:37 qui est équipé de ce nouveau blindé.
01:46:41 Ce blindé, c'est le Jaguar,
01:46:43 donc qui a une tourelle de 40 mm,
01:46:45 capable de tirer plusieurs obus très rapidement
01:46:48 pour pouvoir détruire même des chars de bataille ennemie.
01:46:52 - Général Clermont ?
01:46:53 - Le successeur du fameux Amélie Xercez,
01:46:55 dont on se débarrasse au fur et à mesure pour le remplacer par ces véhicules beaucoup plus performants.
01:46:59 - On fait des dons, on ne s'en débarrasse pas.
01:47:02 - Pardon ? - On les donne.
01:47:04 - On les donne à l'Ukraine.
01:47:06 - On se débarrasse, on les donne à l'Ukraine. Enfin, on retire le service, pardon.
01:47:09 - Alors ?
01:47:10 - C'est un véhicule très, très moderne qui fait effectivement partie du programme Scorpion.
01:47:13 Et vous voyez, il est déjà bariolé avec son camouflage centre-rouge.
01:47:16 On a déjà ces formes géométriques qui, avec la distance,
01:47:19 se transforment en flou pour camoufler le véhicule.
01:47:22 - Le 21e Régiment d'Infanterie de Marine.
01:47:27 - C'est un régiment qui lui aussi est entièrement doté de matériel Scorpion.
01:47:31 Ce que vous voyez, ce sont des griffons, donc des véhicules de transport de troupes principalement.
01:47:35 Un régiment basé à Fréjus.
01:47:39 - Ce défilé motorisé, il a une dominante terre certaine,
01:47:45 mais on a quand même parlé d'interarmée avec la brigade parachutiste,
01:47:48 les interactions avec les avions de transport.
01:47:50 On a tout à l'heure parlé des unités amphibies.
01:47:53 Et en fait, l'illustration de tout ça, je voudrais parler de l'exercice Orion,
01:47:56 la phase cadre de cet exercice qui a eu lieu au premier semestre de cette année.
01:48:00 On a réalisé un entraînement sans précédent depuis des décennies
01:48:03 qui a rassemblé les trois armées dans un scénario de haute intensité,
01:48:07 donc du combat, 10 000 personnes, 10 000 militaires d'actifs engagés.
01:48:10 Toutes les armées, toutes les unités de combat,
01:48:12 toutes les dimensions du combat, tous les champs de conflictualité
01:48:15 engagés dans cet exercice sans précédent.
01:48:18 Avec Orion aussi, un volet innovation,
01:48:21 où on cherchait à développer les capacités dans de nouveaux milieux
01:48:25 et dans de nouveaux champs de conflictualité.
01:48:27 - Ici, vous avez l'état-major de la 2e brigade blindée
01:48:30 qui est équipée de véhicules blindés de combat d'infanterie.
01:48:34 Des véhicules qui ont vraiment fait leur preuve en Afghanistan,
01:48:36 notamment en offrant une protection incroyable aux équipages.
01:48:39 - Voilà.
01:48:44 - La brigade blindée qui est vraiment une brigade dite de décision,
01:48:46 c'est-à-dire qu'elle concentre une telle puissance de feu
01:48:48 qu'elle doit pouvoir percer le dispositif ennemi,
01:48:50 même retranché, même défensif.
01:48:52 - Voilà, 2e brigade blindée qui est sur les Champs-Elysées
01:48:59 en cette journée du 14 juillet sur CNews et sur Orbain.
01:49:05 - Le 16e bataillon de chasseurs à pieds,
01:49:10 équipé lui aussi de véhicules blindés de combat d'infanterie.
01:49:14 - C'est un régiment qui s'appelle le bataillon d'acier.
01:49:17 - D'acier ? D'accord.
01:49:19 - Oui, partout.
01:49:20 Très descriptif, à défaut d'être poétique.
01:49:22 - Mais efficace.
01:49:24 - Ça renvoie aussi aux forces morales de ce régiment.
01:49:27 - Là, ce sont des gros blindés aussi.
01:49:30 - Et comme chef de corps, le colonel Benoit Crisman.
01:49:36 - On voit la croix de Lorraine qui vient orner ses outils de combat.
01:49:43 Un hommage aux forces françaises libres dans les 3 armées.
01:49:47 Avec la mémoire et la référence à la 2e guerre mondiale,
01:49:51 à la résistance, qui va être un des sujets de mise à l'honneur
01:49:54 à la fin du défilé dans quelques instants.
01:49:56 La médaille de la résistance qui a 80 ans cette année.
01:49:59 - Et on va voir une autre star du défilé qu'on n'a pas vue
01:50:02 ces dernières années sur les Champs-Elysées.
01:50:04 C'est le Charles Clerc, que tous les Français connaissent.
01:50:07 C'est l'élément terrestre le plus puissant de l'armée française.
01:50:12 Un canon de 120 mm, 40 coups, un chargement automatique.
01:50:16 Seulement 3 personnes à bord, donc un équipage très restreint
01:50:19 qui peut bien communiquer et qui est capable de travailler
01:50:23 avec tous les autres blindés qu'on a vus précédemment.
01:50:25 - C'est certainement le meilleur char de combat au monde.
01:50:28 Et malheureusement, il n'a pas trouvé son marché
01:50:30 puisqu'il a été vendu en France, un peu aux Émirats.
01:50:32 Mais on n'a pas réussi à battre les 3 800 ou 4 000 exemplaires
01:50:35 d'Hélo par deux. Pourtant, il est bien meilleur
01:50:37 que l'Hélo par deux. C'est assez mystérieux,
01:50:39 l'histoire de ce Charles Clerc.
01:50:41 - Une technologie incroyable qui permet de tirer en roulant
01:50:44 à pleine vitesse et atteindre son objectif jusqu'à 4 km.
01:50:47 - Voilà pour le 501e régiment de char de combat avec ce Leclerc.
01:50:54 - On sent bien sur la fin du dispositif avec ce Charles Clerc
01:50:57 qu'on présente les outils dédiés à ce scénario de haute intensité
01:51:01 dont on parle énormément. Là, on a le fer de lance
01:51:04 et les outils de combat durs.
01:51:06 - Le 40e régiment d'artillerie équipé du canon César,
01:51:09 qui est rendu célèbre par l'actualité.
01:51:11 Ces canons sont capables de tirer jusqu'à 40 km
01:51:15 et avec une précision incroyable.
01:51:17 Ils ont une particularité, la rapidité de mise en batterie.
01:51:21 L'équipage arrive sur sa zone de tir,
01:51:23 automatiquement le canon se met en place
01:51:25 et en quelques minutes, les 10 coups sont tirés
01:51:27 et ils peuvent s'exfiltrer, ce qui évite ce qu'on appelle
01:51:29 la contre-batterie, c'est-à-dire la riposte de l'adversaire
01:51:31 pour détruire la position.
01:51:33 - C'est des canons qu'on a livrés à l'Ukraine, notamment.
01:51:35 - Oui, absolument.
01:51:38 - Le régiment du génie, qui défile actuellement.
01:51:42 Alors quels sont les ailerons que l'on voit sur les côtés de ce char ?
01:51:45 - Alors c'est en fait un drone.
01:51:47 - Un drone ? Ah ok, oui, vous avez raison.
01:51:49 Je n'avais pas vu la petite remorque derrière.
01:51:51 - C'est un système de drone de renseignement
01:51:56 qui est chargé de collecter le renseignement
01:51:58 avant d'exposer les troupes amies.
01:52:00 Par exemple, derrière la colline, je veux savoir ce qui se passe,
01:52:02 je vais envoyer ce petit drone, qui est assez sacrifiable
01:52:04 même si on a quand même envie qu'il revienne
01:52:06 et ça me donnera la situation sur le champ de bataille.
01:52:09 Et ici, nous avons donc les éléments du génie.
01:52:11 Donc le génie, qui a une composante combat,
01:52:14 sert vraiment à permettre aux troupes,
01:52:17 par exemple les troupes mécanisées, d'atteindre leur objectif
01:52:20 et qu'ils doivent dégager la voie,
01:52:22 comme par exemple avec ces pelles que vous voyez devant, ces lames.
01:52:24 - Comme oui, comme un chasse-neige quasiment.
01:52:26 - Absolument, comme un engin de chantier en fait.
01:52:28 - Comme un engin de chantier.
01:52:29 - On voit des cibles de déménage qui sont extrêmement importantes
01:52:31 dans la guerre en Ukraine.
01:52:33 Ce sont des matériels qui souvent ne sont pas privilégiés
01:52:35 mais en temps de guerre sont essentiels.
01:52:37 - Le régiment du train.
01:52:40 - C'est un régiment qui est chargé de la projection
01:52:43 des éléments lourds terrestres.
01:52:45 Par exemple, on peut projeter des chars Leclerc
01:52:48 en les emmenant dans des porte-chars.
01:52:50 Ça fait un attelage qui finit avec quand même 100 tonnes.
01:52:53 Ça permet de préserver le potentiel du char pour la bataille.
01:52:57 - Et contrairement à ce qu'on pourrait imaginer,
01:52:59 donc c'est pas un régiment qui s'occupe des voies ferrées,
01:53:02 de chemin de fer, c'est vraiment un régiment de transport.
01:53:04 Et par le passé, il y avait des régiments de génie
01:53:07 spécialisés dans le déploiement de lignes de chemin de fer
01:53:10 et ça avait une autre appellation.
01:53:12 - C'est le César transporté là-bas.
01:53:15 - On dit ça, c'est le train.
01:53:17 - On voit ici un Leclerc transporté également et 2 VBCD.
01:53:20 - On approche de la fin de ce défilé de l'armée de terre
01:53:27 avec une unité qui s'avance là, un peu plus loin.
01:53:30 - 7e régiment du matériel spécialisé dans l'action en montagne.
01:53:33 On a beaucoup de troupes, l'enfance c'est une chance,
01:53:36 on a une brigade de montagne et on a à l'intérieur de cette brigade
01:53:39 un régiment de matériel qui est chargé de la maintenance
01:53:42 de tous les matériels engagés, donc de leur réparation
01:53:45 et également de leur extraction au combat,
01:53:48 si jamais ils sont juste endommagés pour les réparer à l'arrière.
01:53:51 - On se rappelle la complexité et la cohérence de maîtriser
01:53:54 tous les métiers pour pouvoir faire la guerre.
01:53:56 Il est indispensable d'avoir cette cohérence
01:53:58 et le RAD programmation militaire cherche d'abord la cohérence.
01:54:01 - Alors...
01:54:03 - Pour conclure, il me semble, le défilé motorisé,
01:54:06 on va voir des aviateurs, des aviateurs roulants,
01:54:08 des aviateurs terrestres.
01:54:10 La brigade aérienne du contrôle de l'espace.
01:54:12 Qu'est-ce que c'est que cette affaire-là ?
01:54:14 C'est la brigade qui rassemble les contrôleurs, les radars,
01:54:17 les centres de détection et de contrôle,
01:54:19 tout ce qui permet de surveiller un espace aérien
01:54:21 et de déclencher, s'il le faut, le décollage d'appareils.
01:54:24 - On va voir ce que ça donne.
01:54:26 - On va voir ce que ça donne.
01:54:28 - On va voir ce que ça donne.
01:54:30 - On va voir ce que ça donne.
01:54:32 - On va voir ce que ça donne.
01:54:34 - On va voir ce que ça donne.
01:54:36 - On va voir ce que ça donne.
01:54:38 - On va voir ce que ça donne.
01:54:40 - On va voir ce que ça donne.
01:54:42 - On va voir ce que ça donne.
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01:55:00 - On va voir ce que ça donne.
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02:01:54 - On va voir ce que ça donne.
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02:08:10 - On va voir ce que ça donne.
02:08:12 - On va voir ce que ça donne.
02:08:14 - On va voir ce que ça donne.
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02:08:20 - On va voir ce que ça donne.
02:08:22 - On va voir ce que ça donne.
02:08:24 - On va voir ce que ça donne.
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02:08:30 ...
02:08:59 ...
02:09:28 - Bien chère maman, bien chère Laure,
02:09:33 je vous ai peu donné de mes nouvelles ces derniers jours.
02:09:37 La faute en est aux événements tragiques que j'ai vécu.
02:09:41 J'ai vu bien des misères humaines.
02:09:44 Mon réconfort a été de voir bien des dévouements obscurs,
02:09:50 des dévouements que tout le monde ignorera toujours,
02:09:54 hormis quelques spectateurs.
02:09:57 Mon pauvre département est mutilé et saignant de toutes parts.
02:10:03 Rien n'a épargné la population civile.
02:10:07 Quand vous recevrez cette lettre,
02:10:11 j'aurai sans doute rempli mon dernier devoir.
02:10:15 Sur ordre du gouvernement,
02:10:18 j'aurai reçu les Allemands au chef-lieu de mon département
02:10:22 et je serai prisonnier.
02:10:25 Je suis sûre que notre victoire prochaine,
02:10:29 grâce à un sursaut d'indignation du monde
02:10:33 et à l'héroïsme de nos soldats, viendra me délivrer.
02:10:37 Je ne savais pas que c'était si simple de faire son devoir
02:10:42 quand on est en danger.
02:10:45 Si, par hasard, je ne revenais pas de cette aventure,
02:10:50 je voudrais que vous réalisiez un souhait,
02:10:54 que je formule de tout mon cœur.
02:10:58 Je voudrais que l'or adopte un jeune orphelin parmi les réfugiés français.
02:11:04 Je sais que vous le ferez.
02:11:07 Je suis en parfaite santé malgré les fatigues des derniers jours.
02:11:12 Je pense à vous de tout mon cœur.
02:11:16 Jean.
02:11:18 Je vous en prie, je vous en prie.
02:11:22 Je vous en prie.
02:11:25 Je vous en prie.
02:11:28 Je vous en prie.
02:11:32 Je vous en prie.
02:11:36 Je vous en prie.
02:11:39 Je vous en prie.
02:11:42 Je vous en prie.
02:11:45 Je vous en prie.
02:11:49 Je vous en prie.
02:11:52 Je vous en prie.
02:11:55 Je vous en prie.
02:11:58 Je vous en prie.
02:12:02 Voilà pour ces applaudissements lors de ce tableau sur les 80 ans de la médaille de la résistance française.
02:12:08 On est toujours en direct sur CNews et sur Europe 1.
02:12:11 On vit la fin de ce défilé du 14 juillet avec des vétérans évidemment qui sont là
02:12:17 et qui sont applaudis par les membres de la résistance française.
02:12:21 On est toujours en direct sur CNews et sur Europe 1.
02:12:24 On vit la fin du 14 juillet avec des vétérans évidemment qui sont là
02:12:29 et qui sont applaudis par les membres de la tribune présidentielle.
02:12:34 C'est un moment particulièrement émouvant évidemment, la fin de ce défilé.
02:12:37 On vient d'entendre une lettre de Jean Boulin,
02:12:40 qu'il écrivait à ses proches en 1943 avant qu'il soute dans son décès.
02:12:46 Le temps de la patrie, le jour de gloire est arrivé.
02:12:54 Contre nous de l'anti-Iranie, les trombats sont glorieux levés.
02:13:02 Les trombats sont glorieux levés.
02:13:06 Entendez-vous dans les campagnes, fugiles ces féroces soldats ?
02:13:15 Ils viennent jusque dans vos bras et blanchent vos brises, vos confarges.
02:13:23 Oh! nobles citoyens, formez vos bataillons.
02:13:31 Marchez, marchez, ce sont les russes à feu de l'Ossio.
02:13:43 Oh! nobles citoyens, formez vos bataillons.
02:13:51 Marchez, marchez, ce sont les russes à feu de l'Ossio.
02:14:04 Amour sacré de la patrie, conduis, soutiens nos bras vengeurs.
02:14:20 Liberté, liberté chérie, combat avec tes défenseurs.
02:14:36 Combat avec tes défenseurs.
02:14:42 Sous nos drapeaux que la victoire accouvrira tes mals accents.
02:14:52 Que tes ennemis espions voient ton triomphe et notre gloire.
02:15:00 Oh! nobles citoyens, formez vos bataillons.
02:15:08 Marchez, marchez, ce sont Arthur à feu de l'Ossio.
02:15:20 Oh! nobles citoyens, formez vos bataillons.
02:15:28 Marchons, marchons, marchons, marchons, marchons,
02:15:33 Marchons à Arthur, Arthur à feu de l'Ossio.
02:15:41 (Musique)
02:15:47 Dans la carrière, quand nos aînés lisent nos plaies,
02:15:55 nos étoiles vont leur poussière et la grâce de leur vertu.
02:16:07 Les moins jaloux de leur survie que de partager leur cercle,
02:16:16 nous aurons le sublime orgueil de les manger ou de les suivre.
02:16:24 Oh! nobles citoyens, formez vos bataillons.
02:16:31 Marchez, marchez, ce sont Arthur à feu de l'Ossio.
02:16:43 Oh! nobles citoyens, formez vos bataillons.
02:16:51 Marchons, marchons, marchons, marchons,
02:16:56 Marchons à Arthur, Arthur à feu de l'Ossio.
02:17:04 (Applaudissements)
02:17:07 Voilà pour cette superbe Marseillaise interprétée par la garde républicaine et le cœur de l'armée française
02:17:13 qui ponctue la fin de notre édition spéciale sur Europe 1 et sur CNews.
02:17:18 Merci à tous ceux qui m'ont accompagnée aujourd'hui.
02:17:22 Le général Clermont, le colonel Pierre Alain, le commandant Thomas, le colonel Thibault,
02:17:26 merci de nous avoir permis de commenter parfaitement pour nos auditeurs et téléspectateurs ce défilé militaire sur Europe 1.
02:17:33 Vous allez rejoindre tout de suite Pierre Devino pour Europe 1 midi.
02:17:36 Sur CNews, c'est Thierry Cabane qui vous attend pour la suite de ce défilé du 14 juillet.
02:17:43 Et tout de suite on va rejoindre notre envoyé spécial Elodie Huchard avec Charles Bajet pour retracer les grands moments de ce défilé du 14 juillet.
02:17:51 Elodie.
02:17:52 Oui exactement Laurence, nous on se situe place de la Concorde avec Charles Bajet près de la tribune présidentielle.
02:17:59 On a donc vu arriver d'abord dans la matinée tous les invités, évidemment le président de la République, son épouse, ainsi que tous les membres du gouvernement
02:18:05 et puis des représentants aussi de l'Assemblée et du Sénat et les présidents évidemment des deux chambres.
02:18:10 Cette année le président de la République a choisi d'inviter le premier ministre indien à se joindre à lui.
02:18:15 Il l'a fait à plusieurs reprises comme ses prédécesseurs.
02:18:17 Alors dans l'opposition on a critiqué ce choix.
02:18:19 Sandrine Rousseau par exemple a expliqué qu'elle allait boycotter ce défilé du 14 juillet en raison de la présence du premier ministre Modi.
02:18:26 Mais du côté de l'Elysée, on explique que l'Inde est un partenaire stratégique mondial, qu'il faut entretenir évidemment ce lien.
02:18:32 C'est la quatrième fois qu'il venait en France mais la troisième fois qu'il rencontrait Emmanuel Macron.
02:18:36 Alors tout au long de la cérémonie de nombreux applaudissements ici en tribune présidentielle,
02:18:41 spécifiquement comme ça a été le cas, ce que nous disait Augustin de Donadio lorsque les pompiers sont passés ici.
02:18:46 Et puis effectivement c'est un 14 juillet qui s'inscrit dans un cycle mémoriel comme le dit l'Elysée avec l'importance de la résistance.
02:18:52 Cet hommage à Jean Moulin qu'on vient d'entendre avec la lecture de cette lettre de Jean Moulin
02:18:56 puisque c'est un cycle qui va s'étirer encore pendant deux ans de commémorations à la fois de la médaille de la résistance française
02:19:02 et puis aussi évidemment des commémorations de la seconde guerre mondiale.
02:19:05 Le président de la République a déjà effectué un certain nombre de déplacements en rapport avec ce thème.
02:19:09 Il en fera évidemment d'autres dans les années à venir.
02:19:12 Et puis un mot de la fin de journée du président de la République.
02:19:14 Dans l'immédiat il va se rendre près des tribunes qui sont juste à côté de la tribune présidentielle pour saluer notamment les blessés.
02:19:20 On a vu l'an dernier qu'il y avait passé beaucoup de temps.
02:19:23 Et puis alors ce qui change par rapport à l'an dernier c'est qu'il n'y aura pas cette fameuse allocution présidentielle.
02:19:28 Vous le savez l'Elysée a décidé que la prise de parole du président interviendrait dans les prochains jours.
02:19:32 Alors ça n'est pas forcément une surprise.
02:19:35 Emmanuel Macron ne s'est pas prêté à l'exercice toutes les années depuis qu'il est élu.
02:19:38 Il ne l'a fait que deux fois en 2020 et en 2022.
02:19:41 Sans doute qu'il y a la volonté de maintenir ce jour de concord dans ce 14 juillet
02:19:46 et de garder les 100 jours, ce fameux bilan des 100 jours pour la semaine prochaine.
02:19:50 Et puis un 14 juillet aussi particulier parce que l'an prochain avec les Jeux olympiques
02:19:54 qui vont changer quand même le visage de la capitale,
02:19:57 il ne sera pas possible de défiler juste derrière moi sur les Champs-Elysées.
02:20:00 Le défilé aura donc lieu entre Vincennes et Nation, forcément donc un nouveau défilé.
02:20:05 Et puis pour un certain nombre de ministres, si on fait un peu de politique,
02:20:07 on sait que c'est un 14 juillet particulier, le remaniement est dans toutes les têtes.
02:20:11 Un certain nombre d'entre eux doivent se demander avec plus ou moins d'incertitude
02:20:14 s'ils seront là ou pas l'an prochain.
02:20:16 Juste pour innover.
02:20:18 Le changement. La période en niveau innové.
02:20:21 Merci beaucoup cher Elodie Huchard.
02:20:28 Léodile Huchard, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver.