• il y a 2 ans

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Transcription
00:00 C'est une décision de la Première ministre suite aux émeutes.
00:03 La vente, le port et le transport de mortiers d'artifices
00:06 sont interdits sur tout le territoire jusqu'au samedi 15 juillet inclus.
00:11 Une décision qui ne fait pas les affaires des magasins d'articles de fête.
00:15 Les artificiers professionnels ont toujours le droit de s'en procurer.
00:19 Le point avec Romain Dalville.
00:22 Dans cette boutique d'articles de fête de Saint-Pierre-des-Cors,
00:24 la procédure pour acheter fusées, pétards et autres feux d'artifices
00:28 était déjà stricte, elle en est devenue interdite.
00:31 Hormis les claques d'oie et dans le cadre d'une lutte des usages détournés des artifices,
00:36 il faut présenter depuis 2021 une carte d'identité,
00:39 être majeur et s'inscrire sur un registre pour en acheter.
00:43 Un nouvel arrêté préfectoral pris après les deux nuits d'émeute
00:46 dans la métropole tourangelle la semaine dernière,
00:48 interdit toute vente d'artifices de divertissement jusqu'au lundi 17 juillet.
00:54 Pour ce commerçant, la décision est injuste
00:56 et le prive d'un manque à gagner qui approche les 8000 euros
00:59 dans cette période propice aux feux d'artifices.
01:02 La fête nationale, la demande est là, que ce soit pour les pros comme les particuliers,
01:07 pour les parents qui veulent faire découvrir ça à leurs enfants
01:10 et aujourd'hui on est bloqué en boutique.
01:12 Pas le droit d'en vendre, pas le droit d'en acheter, pas le droit d'en transporter,
01:15 pas le droit de s'en servir.
01:17 Et ça c'est le matériel linéaire qui nous reste.
01:20 Pour ce professionnel des feux d'artifices, chef d'entreprise depuis 32 ans,
01:24 la période de la fête nationale représente 40% de son chiffre d'affaires.
01:28 Avant c'était plus de 90%.
01:31 Après trois années très difficiles pour la profession,
01:34 2020-2021 les restrictions sanitaires,
01:37 2022 la canicule et l'interdiction préfectorale,
01:40 sa société va tirer près de 150 feux en 3 jours en 2023.
01:45 Et si le risque zéro n'existe pas,
01:47 Eric Morisset et son équipe mettent tout en œuvre pour travailler en toute sécurité.
01:52 On nous parle des gros feux d'artifices, etc.
01:54 Nous dans les villages ils sont toujours tirés au mois de juillet pour la fête nationale,
01:58 ou fin juin, ou un petit peu plus tard, en pleine période de moisson.
02:01 Et dans les villages on tire où ?
02:03 Sur des stades de foot qui se trouvent à côté des champs.
02:05 Donc ce phénomène d'incendie, de risque de feu,
02:09 on le connaît depuis 30 ans.
02:12 Donc on a su apprendre de nos expériences,
02:15 s'équiper en matière, une société comme la mienne on a 26 motopompes.
02:19 Métier de passionné, la société d'Eric Morisset compte 8 salariés à l'année
02:24 et embauche 250 artificiers certifiés du 13 au 15 juillet.
02:30 Merci à Eric Morisset et son équipe pour leur participation.

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