• l’année dernière
L'ESSENTIEL :

- Un orage s'abat sur Valeille et Saint-Barthélemy L'Estrat et touche une vingtaine d'habitations.
- A l'Etrat, plus de 400 personnes ont rendu un dernier hommage à Georges Bereta, ancienne légende de l'AS Saint-Etienne.
- Le combat des caissiers de Grand Frais continue.

BON A SAVOIR :
- Des permanences à l'office de commerce de Saint-Etienne pour les commerçants victimes des émeutes.

DECOUVRIR :
- La deuxième édition du championnat de barbecue à Chalmazel.

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Transcription
00:00 Générique
00:02 ...
00:13 -Bienvenue dans votre JT.
00:15 L'actualité de ce lundi 10 juillet,
00:17 c'est la météo qui fait des siennes.
00:20 Un orage s'est abattu sur les communes de Saint-Barthélemy-Lestra
00:23 et Valeille. Ca n'a duré que 10 minutes,
00:26 mais les dégâts sont considérables.
00:28 Des arbres sont tombés et des poteaux électriques ont été sectionnés.
00:31 Heureusement, pas de blessés.
00:33 Des centaines de personnes se sont réunies à Letras
00:36 pour rendre un dernier hommage à Georges Beretta,
00:39 joueur de légende de l'AS Saint-Etienne,
00:41 décédé mardi dernier.
00:43 Ces obsèques avaient lieu à 14h. Nous y étions.
00:45 A la fin de ce journal, nous vous emmènerons
00:48 au championnat du meilleur barbecue.
00:50 Ca se passait samedi à Chalmazel,
00:52 au menu poulet et bœuf à cuire sur la grille.
00:55 Un soupçon de compétition,
00:56 une bonne dose de bonne humeur.
00:58 -Des arbres déracinés, des tuiles de toit
01:02 et même la croix de l'église arrachées.
01:05 Voici les stigmates que l'on peut voir ce lundi matin
01:08 sur la commune de Valeille.
01:09 Une mini-tornade a fait de nombreux dégâts sur la commune.
01:12 10 jours après, une grosse pluie de grêle.
01:15 Les habitants accusent le coup.
01:17 -C'est ce que je filmais hier.
01:18 Hop !
01:20 -Annie Crépia n'a pas osé s'approcher de plus près
01:23 pour filmer la tempête.
01:25 Cette mini-tornade a été impressionnante.
01:27 -C'est quoi, la fin du monde ?
01:29 -Oui.
01:30 -Ca doit être impressionnant.
01:32 -Ca dure pas longtemps, mais c'est impressionnant.
01:35 -En quelques minutes, le coeur du village a été traversé.
01:38 Ce matin, les habitants se sont réveillés avec quelques surprises.
01:41 La cheminée du voisin dans un jardin
01:44 ou bien des morceaux de toiture en moins.
01:46 Les dégâts sont impressionnants.
01:48 -Ca a énormément touché les particuliers,
01:50 les maisons, les bâtiments, les champs.
01:53 Comme les agriculteurs, beaucoup sont esquintés.
01:55 Des arbres au milieu des arrachés, des fils tombés.
01:58 Il y a eu une couple d'électricité pendant 1h30,
02:01 qui a été remise en route après.
02:03 Beaucoup de dégâts matériels.
02:05 -Peu d'objets ont résisté à la mini-tornade.
02:08 -La maison qui est ici, une partie de son mobilier
02:11 est atterrie à 200 m au-dessus.
02:14 La maison qui est un peu haut.
02:16 -La maison de Damien Pradier n'y a pas échappé.
02:19 Deux arbres sont tombés dans son jardin,
02:21 et il n'y a plus de place pour sa maison.
02:23 -S'il pleut, on aura un petit souci.
02:26 -Heureusement, la famille n'était pas présente
02:29 au moment de la chute de l'arbre, mais c'est un nouveau coup dur.
02:32 -Il y a eu une semaine,
02:33 on a eu des gros grélons qui ont abîmé déjà pas mal de choses.
02:37 En dix jours, c'est la 2e sinistre.
02:39 Donc bon...
02:40 Ca va continuer peut-être tout l'été, c'est pas rassurant.
02:43 -La municipalité a rapidement fait une demande
02:46 de catastrophes naturelles auprès des autorités.
02:49 Elle a décidé de nettoyer et réparer les dégâts.
02:52 Les habitants craignent de nouvelles intempéries.
02:54 La canicule s'installe.
02:56 La Loire a été placée en vigilance orange.
02:58 Le thermomètre ne devrait pas descendre
03:01 en dessous des 20 degrés la nuit.
03:03 De fortes chaleurs qui devraient se prolonger
03:06 jusqu'à mardi avant le retour des orages mercredi.
03:08 -Même après dix jours, les traces des émeutes
03:11 restent sur les vitrines des commerçants.
03:14 Pour les soutenir, la Ville a lancé plusieurs aides,
03:17 en permanence tenues par la Chambre de commerce et d'industrie
03:20 ou bien la Chambre des métiers et de l'artisanat,
03:23 afin de les accompagner au mieux dans les démarches administratives.
03:26 -L'objectif, c'est déjà de l'écouter,
03:29 de comprendre sa problématique, puisque chaque cas est unique,
03:32 de voir quelles sont les démarches qu'il a déjà accomplies.
03:35 Est-ce qu'il a porté plainte ? Est-ce qu'il a contacté son assurance ?
03:39 Est-ce qu'il a été voir son comptable,
03:42 souvent pour les aides par rapport aux cotisations sociales ?
03:45 -Les élus sont allés voir environ 150 commerçants
03:48 qui avaient subi des dégradations
03:50 ou besoin d'un soutien psychologique.
03:52 -C'est très important, dans les périodes qu'ils subissent,
03:56 qu'ils n'aient pas ce souci d'aller chercher des dossiers quelque part,
04:00 de les remplir seuls.
04:01 Tout est centralisé ici.
04:04 -Les guichets de la permanence restent ouverts de 9h à 13h,
04:07 mais les commerçants sont accueillis jusqu'à 17h.
04:09 Tous les montants des aides financières ne sont pas connus.
04:15 -Voilà un mois que les caissières et caissiers de grands frais
04:18 sont en grève, un mois mentalement et physiquement difficile
04:21 pour tous ces salariés, en CDI comme en CDD.
04:24 -La grève, au début, ça allait, mais plus le temps avance,
04:27 et plus ça devient dur, parce que moralement,
04:30 on commence à être fatigués, on se pose des questions
04:33 sur comment ça va évoluer, mais on est une équipe,
04:36 on reste solidaires, quand quelqu'un affaiblit,
04:39 on le rebooste pour que ça aille mieux.
04:41 -Parmi les grévistes présents depuis le 1er jour de grève,
04:44 le salaire de Jean-Claude Bordeaux est de 4 ans à grands frais,
04:47 et à part une revalorisation liée à l'évolution
04:50 de la convention collective, son salaire n'a pas bougé.
04:53 Mais quand il regarde la situation de ses collègues,
04:56 c'est encore pire.
04:57 -Au début, en France, il y a un petit tabou sur le salaire,
05:01 on n'en parle pas des masses, mais quand on apprend à connaître
05:04 la personne, on crée des liens, on en discute,
05:07 et c'est là qu'on remarque qu'entre 4 ans d'ancienneté
05:10 et 20, 30 ans, il n'y a pas spécialement de différence,
05:13 on se dit "à quoi ça sert de rester là ?"
05:15 "Pourquoi j'ai pas une reconnaissance
05:18 "à la hauteur de ce que j'ai investi dans ma vie ?"
05:20 -Impossible pour les salariés de lâcher cette grève,
05:23 malgré la fatigue mentale et physique,
05:26 tous restent solidaires, avec en tête le même objectif
05:29 qu'il y a un mois. -On ne peut pas lâcher.
05:31 Il y a des gens qui nous font confiance,
05:33 notre travail est reconnu par la clientèle.
05:36 Si la direction n'est pas capable de voir ça,
05:38 on doit leur faire ouvrir les yeux.
05:40 On ne peut pas lâcher, c'est pas possible.
05:43 -Le problème avec la grève, c'est qu'on ne comprend pas
05:46 ce qu'on fait là, sauf que nous, on le sait.
05:48 On sait ce qu'on veut faire, ce qu'on a à faire,
05:51 et on sait ce qu'on vendique.
05:53 -Les grévistes arrivent le matin à 7h30
05:55 pour repartir le soir une fois le magasin fermé.
05:58 Pour s'occuper la journée, on sensibilise les clients,
06:01 mais on se réserve aussi le droit de décompresser,
06:04 et ça passe par un repas copieux, mais convivial.
06:07 -Ca maintient, on va dire, entre parenthèses,
06:10 un petit peu le moral. Ca relève un petit peu le moral.
06:13 Ca fait du bien.
06:14 C'est très convivial dans la lutte.
06:16 C'est important aussi de bien se nourrir.
06:18 -Les salariés déplorent que les négociations
06:21 soient encore au point mort.
06:23 Ils espèrent que la situation se débloquera rapidement
06:26 d'ici les prochains jours.
06:28 -L'église Saint-Roch est ébondée à l'étra
06:32 pour rendre hommage à Georges Beretta.
06:34 Parmi les personnalités présente le board de l'ASS.
06:37 Roland Romeyer, Jean-François Soukas et Loïc Perrin en tête,
06:41 mais aussi des élus comme le maire de Saint-Etienne,
06:44 Gaël Perdriot, et des anciens joueurs
06:46 à l'image de Dominique Battenet, Jacques Santini,
06:49 Bernard Lacombe, conseiller du président de l'Olympique lyonnais,
06:52 et les frères Patrick et Hervé Réveilly,
06:55 tous garderont en mémoire un coéquipier exemplaire,
06:58 sur et en dehors du terrain.
07:00 -C'est un guide qui nous quitte.
07:02 Aujourd'hui, quand je vois l'hommage
07:05 que beaucoup de personnes lui rendent,
07:07 c'est tout à fait mérité.
07:09 -Georges était vraiment un immense personnage.
07:12 J'ai joué avec lui en équipe de France,
07:14 mais c'était un homme d'une gentillesse,
07:17 d'une disponibilité, mais vraiment,
07:19 on en dit souvent sur ce site-là, non, non.
07:22 Lui, Georges, c'était un mec qui était immense.
07:25 Immense, monsieur.
07:26 -On a été à l'armée ensemble, on était au même bataillon,
07:30 donc automatiquement,
07:32 il y a des atomes cochés qui se font, des amitiés qui se font.
07:35 -Mais aussi un souvenir fabuleux
07:37 et un secret bien gardé
07:39 pour faire redescendre la pression avant un match important.
07:42 -Je me souviens, c'était à Marseille,
07:45 et donc c'était un match très, très important
07:48 pour les deux équipes.
07:49 Et pour se décontracter, on a trouvé la chose.
07:53 On a fait une bataille de peluchons pendant une demi-heure,
07:56 on a pris la douche, on s'est rafraîchis,
07:59 et voilà, on avait préparé notre match du soir.
08:01 On a gagné 2 à 1, donc on a bien fait.
08:04 -Et que ce soit au centre Robert-Herbin,
08:06 ou devant l'église, cet après-midi,
08:08 nombreux ont été les supporters à vouloir rendre hommage aux joueurs,
08:12 mais pas que.
08:13 -Il habite au 21 rue Molino, moi, au 23.
08:15 -En tant qu'amoureux de l'histoire de la Saint-Etienne,
08:18 je devais venir rendre un dernier hommage à une figure du club.
08:22 -C'était un garçon qui était super gentil.
08:26 Malheureux d'une gentillesse pas fière,
08:29 puis vraiment gentil.
08:30 -Je l'ai pas joué, mais je connais bien l'histoire des Verts.
08:33 Beretta, c'est une légende.
08:35 C'est important d'honorer les anciens.
08:37 Le passé est peut-être un peu pesant pour certains,
08:40 mais il est nécessaire quand même ici, je pense.
08:42 -George Beretta, dont le cercueil est sorti sous les applaudissements,
08:46 la marque d'un respect éternel
08:48 pour celui qui était originaire de Pologne
08:51 et aura porté 12 fois le brassard de capitaine de l'équipe de France.
08:55 -Au pays du barbecue, un Ligérien est peut-être roi.
09:02 Pour la 2e fois, Chalmaz El Trox est piste de ski
09:05 pour accueillir le championnat du meilleur barbecue.
09:08 Lors de la 1re édition,
09:09 3 copains originaires de Gréziel-Front-Mental sont ressortis vainqueurs.
09:13 Mais le plus important, ce n'est pas la compétition,
09:15 mais l'esprit de convivialité.
09:17 -On fait de la belle cuisson, en même temps, on rigole avec les copains,
09:20 on apporte de la convivialité, on fait déguster nos plats à tout le monde.
09:24 Je pense que tout le monde passe une super bonne ambiance.
09:26 Dans notre village, on est bien fêtards,
09:28 on aime bien faire course de caisse à savon,
09:30 championnat de pétanque, des choses comme ça.
09:32 Du coup, pour nous, c'est venu naturellement.
09:33 Quand on a vu le concours à Chalmaz El, on s'est inscrits la 1re fois,
09:38 on a gagné, du coup, c'était tellement marrant,
09:40 on s'est inscrits la 2e année.
09:41 -Certains ont laissé de côté leur VTT pour observer ce championnat
09:45 au programme "Odeur de viande grillée, apéritif pour certains
09:49 et musique pour tous".
09:50 -C'est magnifique, c'est la vie, ce qu'on vit, c'est parfait.
09:57 -Ce que j'aime plus sur le barbecue, c'est que c'est convivial.
10:01 C'est la cuisson devant le feu, voilà.
10:04 -La viande est la même pour tous,
10:06 mais les ingrédients autour sont issus du secret de chacun.
10:09 Avec minutie ou avec force,
10:11 les 7 groupes tentent de créer la meilleure recette possible
10:15 et certains sont venus de loin pour proposer une cuisine différente.
10:18 -Au Brésil, c'est la tradition brésilienne
10:21 de barbecue tout le jour, tout le week-end, toute la semaine.
10:24 De viande, de poelle, de vache, de poisson, de légumes,
10:29 de beaucoup de choses.
10:30 Ici, il n'y a pas beaucoup d'Etats.
10:32 J'ai venu d'un pays qui s'est éloigné, le Rio de Janeiro,
10:35 mais c'est bien, c'est tout bon.
10:37 -Le championnat s'articule sur deux épreuves,
10:39 une première avec du poulet et une autre avec du bœuf,
10:42 sans oublier un élément indéniable pour le barbecue, les légumes.
10:46 -Cependant que son travail a été exposé ici,
10:51 à la galerie Lassos de la Minuiserie,
10:52 que l'artiste Karim Virel, le néant de Savoie,
10:54 a reçu le prix "Quartier Bresson".
10:56 Extrêmement bien doté, puisque c'est une bourse de 35 000 euros.
11:00 Allouée tous les deux ans pour poursuivre
11:02 un travail de photodocumentaire.
11:04 -Ce qui est intéressant, c'est que c'est un prix
11:07 qui sanctionne un projet en devenir.
11:08 Et du coup, on est tout de suite tourné vers la suite
11:13 et la réalisation du projet.
11:15 -Karim Virel, qui est le 4e Français à recevoir ce prix,
11:18 un artiste qui a été présenté à la fondation "Quartier Bresson"
11:21 par le musée d'art moderne, soutenu par Aurélie Volz.
11:24 Son travail, privé de toute présence humaine,
11:26 vient documenter, malgré tout, un état des relations
11:29 entre France et Algérie, entre quêtes de sens,
11:32 indicibles, les contours d'objets racontant,
11:35 d'une certaine manière, une présence.
11:38 -Il y a une double intention.
11:39 Il y a l'intention de raconter, de décrire,
11:43 de présenter une histoire,
11:45 une version des choses qui me tient à cœur.
11:48 Et puis, en même temps, il y a un reflux
11:50 de la dynamique documentaire.
11:52 Je vais avoir recours à l'abstraction
11:53 en photographiant de nuit, en éclairant partiellement mes images.
11:56 Alors là, on a un éclairage qui est latéralisé,
11:58 on n'a que la moitié du site qui est éclairé.
12:01 Et c'est une manière pour moi d'amener le visiteur
12:05 à se projeter dans le travail ou dans la situation que je décris,
12:07 et en même temps, de voir que cette situation,
12:10 elle résiste à une analyse ou à une description complète,
12:13 à un dévoilement total.
12:15 Préserver une forme de mystère au lieu que je traverse.
12:18 Et ça, c'est partie intégrante de mon travail.
12:20 -Les Stéphanois ont donc pu découvrir
12:23 une partie du travail de Karim Kahl,
12:26 qui sera présentée au printemps 2025,
12:28 à la Fondation Quartier-Bresson.
12:30 Un travail qui a fait aussi l'objet d'une résidence d'un mois
12:33 au studio photo de l'école d'Art Design.
12:35 C'était en décembre dernier.
12:36 Et je précise que ces œuvres sont désormais décrochées.
12:40 Mais quatre œuvres de Karim Kahl sont présentes
12:44 depuis plusieurs années dans les réserves
12:45 du Musée d'art moderne de Saint-Étienne.
12:48 -C'est la fin de votre édition.
12:51 Merci de l'avoir suivie.
12:52 Je vous le rappelle, la Loire est placée en vigilance.
12:55 Canicule jusqu'à mardi, au moins.
12:58 Merci de votre fidélité et prenez soin de vous.
13:00 (Générique)
13:03 ---
13:13 [Bruit de l'espace]

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