Le consultant Georges Fenech réagit sur les annulations, des communes, des feux d'artifice du 14 juillet : «On fait une politique de terre brûlée».
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00:00 On ne doit pas blâmer les maires qui ont pris ces décisions.
00:02 Non.
00:02 Mais quand même, c'est une manifestation d'un recul de notre société, de notre démocratie,
00:11 que d'être refusé de fêter notre fête nationale le 14 juillet
00:17 par la crainte qu'il pourrait y avoir des émeutes à nouveau ou des exactions.
00:22 Je trouve que là, on fait une politique de terre brûlée, c'est pas bien.
00:28 Je crois que le pays doit vite se ressaisir, revivre normalement,
00:34 autrement ce sont les émeutiers qui auront gagné.
00:37 Il n'y a pas un pays au monde que je sache qui ne fête pas sa fête nationale
00:42 parce qu'ils ont peur que des petits jeunes voyous vont arriver.
00:45 Arrêtons, continuons à vivre comme nous devons le faire pour tous les citoyens.
00:50 Autrement c'est des malfaiteurs.
00:52 Et ne pas vivre dans la crainte, ça ne s'apparente pas à une reculade.
00:55 Et un peu de lâcheté.
00:57 Oui, sans lâcheté.
00:58 [Musique]
01:01 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]