Le maire de Béziers a réagi sur CNEWS à sa décision de ne pas célébrer le mariage d'un Algérien sous le coup d'une OQTF.
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00:00 Enfin, une intête avec l'héritier d'un garçon dont je vous rappelle incidemment
00:04 qu'il a eu des problèmes avec la police, d'abord pour une histoire de vol avec violence
00:11 et ensuite une histoire de recel.
00:12 Enfin, on n'est pas un ange.
00:14 Le monde est à l'envers.
00:17 Ce garçon ne va rien risquer et moi je risque un, cinq ans de prison, 75 000 euros d'amende
00:24 et je risque de ne plus être éligible.
00:26 Mais enfin, attendez.
00:27 Qui peut comprendre ça ?
00:29 Personne, mais y compris les pouvoirs publics.
00:32 Moi je vois, je discute avec eux parallèlement.
00:35 Évidemment, tout le monde est emmerdé pour parler clairement de cette situation.
00:38 Ils sentent bien qu'ils mettent un maire comme moi ou n'importe quel maire comme moi
00:43 dans une situation intenable.
00:44 D'un côté, vous avez quelqu'un qui, comme moi, essaye de faire en sorte que les choses
00:50 se passent bien, que les choses se passent dans le calme, qu'on essaye de sortir de ces
00:56 journées de révolte le mieux possible et une semaine après ça, on me met dans une
01:00 situation, on me dit "mais qu'à cela ne tienne ? Un type, il a eu des problèmes avec la police,
01:05 il est en situation illégale, il devrait quitter le territoire et non, c'est vous qu'on va
01:09 poursuivre".
01:10 Parce qu'ils vont me poursuivre.
01:11 C'est ça la réalité.
01:13 Honnêtement, je suis hors de moi.
01:15 [Musique]
01:18 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]