L'Heure des Pros 2 (Émission du 06/07/2023)

  • l’année dernière
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Véronique Jacquet, Gilles, William Gollemadel, Joseph Macescaron,
00:04 Geoffroy Lejeune qui est là et que nous saluons avec plaisir,
00:07 Gauthier Lebrecht également.
00:10 On a beaucoup parlé d'Anne Delon hier, une enquête préliminaire a été ouverte
00:13 aujourd'hui après les plaintes des enfants Delon.
00:15 Ils accusent, vous le savez, la dame de compagnie de l'acteur d'harcèlement
00:17 moral et de détournement de correspondance.
00:20 Anthony Delon a aussi porté plainte pour violences volontaires et séquestration.
00:22 On en a beaucoup parlé hier soir, on ne va pas en reparler ce soir.
00:27 L'info, c'est qu'une enquête préliminaire a été ouverte aujourd'hui.
00:31 Et c'est pourquoi je vous en parle.
00:33 Cette plainte a été déposée auprès du parquet de Montargis, dans le Loiret.
00:37 L'acteur possède une propriété, vous le savez, à Douchy.
00:39 Et à suivre Anoushka, Anna Fabien et Anthony Delon qui vont se relayer
00:45 et qui seront présents à Douchy auprès de leur père qui a retrouvé,
00:48 on l'a dit, son chien Lugo.
00:50 Et on lui souhaite le meilleur pour ses prochaines heures.
00:53 Pas de commentaire particulier ?
00:56 Deuxième sujet.
00:57 Le policier soupçonné d'être l'auteur du tir mortel de Nahel
01:02 est resté donc en détention provisoire.
01:05 C'était aujourd'hui qu'il avait fait appel de cette décision.
01:09 Je vous propose d'écouter Noémie Chaux.
01:11 À l'issue d'une audience d'un peu plus d'une heure qui s'est déroulée à huis clos,
01:16 nous n'avons pas pu y assister.
01:18 La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles
01:20 a confirmé la décision prise il y a une semaine par le juge des libertés
01:24 et de la détention de Nanterre, décision de placer le policier en détention provisoire.
01:29 Ce policier a été entendu par visioconférence à distance
01:33 depuis la prison de la santé où il a été incarcéré.
01:36 Et son avocat était bien sûr présent ce matin.
01:40 Il a avancé ses arguments.
01:42 Pour lui, cette détention ne se justifie absolument pas.
01:44 Il a proposé un placement sous contrôle judiciaire
01:47 avec une surveillance policière si besoin
01:50 pour assurer la sécurité de ce policier et de sa famille.
01:53 Mais le parquet général a requis le maintien en détention
01:56 pour empêcher toute concertation entre le mis en cause et son collègue
02:00 mais aussi pour éviter tout nouveau risque de trouble à l'ordre public.
02:05 Une motivation inacceptable pour Laurent-Franck Liénard
02:08 pour qui c'est la rue qui tient à la justice.
02:11 L'avocat nous a d'ailleurs décrit son client comme un homme encore très choqué,
02:15 en état de sidération, qui ne voit personne.
02:18 Écrit beaucoup, un homme qui aimerait retrouver sa famille.
02:21 L'avocat l'a annoncé.
02:23 Il va déposer dans les tout prochains jours une demande de mise en liberté.
02:27 Je le ferai une fois par semaine si besoin
02:28 jusqu'à ce que la justice retrouve ses esprits.
02:31 Est-ce que l'avocat que vous êtes comprend cette décision de justice ?
02:35 Oui, malheureusement, je la comprends.
02:37 C'est la peur, ça s'appelle la peur.
02:40 C'est-à-dire que l'incarcération du policier n'a pas empêché le trouble
02:46 mais sa libération pourrait faire que le trouble recommence.
02:51 C'est tout ce qui caractérise cette décision.
02:54 Parce que le débat juridique et judiciaire, il est tout à fait légitime.
02:59 La mise en examen n'a rien de répréhensible.
03:01 L'incarcération était déjà unique.
03:04 Est-ce que ça vous paraît cohérent ou logique au vu de ce qui s'est passé ?
03:10 Est-ce que la rue doit influencer une décision ou pas ?
03:16 Parce que tout le monde doit être d'accord que c'est la rue.
03:18 Bien entendu, mais si on accepte...
03:20 D'accord qu'on a peur des émeutes, effectivement.
03:23 Est-ce que c'est une forme de soumission ?
03:25 Oui, c'est une soumission intellectuelle, culturelle et maintenant judiciaire.
03:31 Parce que si on accepte cette conception du désordre public,
03:36 alors on est foutu, la réalité elle est là.
03:40 Donc on accepte effectivement...
03:42 On courbe les chines.
03:44 Parce qu'encore une fois, il pourrait être...
03:48 La règle, ce n'est pas qu'il soit en prison.
03:50 On va écouter d'ailleurs M. Pollinard.
03:51 Non, mais ça n'est jamais arrivé.
03:52 Personne, à part quelques fous furieux peut-être à l'extrême gauche,
03:57 personne ne prétend que s'il a fait une faute,
04:01 il l'a fait par plaisir ou par intérêt.
04:04 Ça n'a rien à voir avec l'incarcération d'un assassin.
04:07 Rien à voir.
04:08 Raison pourquoi ça n'arrive jamais.
04:10 Donc voilà.
04:11 Globalement, il y a beaucoup de gens qui prétendent ça quand même.
04:13 Le discours médiatique qui s'est imposé juste au début,
04:16 quand on a vu les images.
04:16 C'est que ça pourrait être un crime raciste.
04:19 Absolument.
04:19 Ça s'est imposé assez naturellement.
04:21 C'est-à-dire que certains imaginaient ou cherchaient ou voudraient
04:24 leur affaire George Floyd.
04:25 Alors disons-le.
04:26 Ils la cherchent activement.
04:27 Mais ce discours-là s'est imposé assez rapidement.
04:31 Les rares personnes qui disaient "Calmez-vous, attendez, il y a une enquête,
04:35 l'enquête n'est pas là pour rien, il y a des éléments qu'on n'a pas",
04:37 se sont passées pour des racistes immédiatement.
04:39 J'en fais partie, donc je peux en témoigner.
04:41 Pas toi William, évidemment.
04:42 Non, mais je ne suis pas d'accord avec toi.
04:45 Ça s'est imposé au sein de la presse dite progressiste.
04:48 C'est ce dont je parle.
04:48 L'opinion publique, ça ne s'est pas fait en courant.
04:51 D'accord, il y a eu un grand enlèvement, comme jamais.
04:53 Mais dans la presse progressiste, c'est la presse qui fait l'opinion.
04:57 Ça s'est imposé très rapidement.
04:58 Mais dans le monde, pardon,
05:00 dans le monde, il y a encore deux jours,
05:03 on spécule chaque jour que Dieu fait sur telle victime peut-être de la police.
05:09 Absolument.
05:10 Mais par contre, il y a une femme qui, à Saint-Étienne,
05:15 le 7 avril, Barbara Blanc a été tuée par un Algérien irrégulier.
05:25 On n'en parle pas.
05:26 On n'en parle pas, Pascal Praud.
05:29 Moi, je voudrais ajouter un élément au dossier.
05:31 C'est juste que dans les affaires qui ont été abondamment commentées sur le plan médiatique,
05:35 je prends par exemple l'affaire Adama qui a donné naissance au comité Adama,
05:38 ou alors l'affaire, par exemple, du producteur de musique qui s'appelait Michel Zecler.
05:43 À chaque fois qu'il y a une enquête, à chaque fois, alors que c'est commenté unanimement
05:46 comme des crimes racistes ou comme des choses délibérées de la part de la police,
05:49 à chaque fois, l'enquête conclue...
05:50 Et il y a des bounas !
05:51 Et il y a des bounas !
05:52 ...que la presse s'est trompée, que les policiers n'étaient pas dans le rapport.
05:55 Mais on parlera tout à l'heure d'un papier que je recommande à chacun,
05:59 de Pierre Brochand dans Le Figaro,
06:03 qui effectivement a bien compris et analyse bien le phénomène que
06:09 pour faire taire un adversaire, tu lui dis "vous êtes raciste".
06:13 Et que ça clôt le débat.
06:15 Mais ça ne prend pas dans l'opinion publique.
06:18 Envoyer tous les sondages, 70% des Français qui veulent l'armée,
06:22 l'état d'urgence, levez l'excuse de minorité, la cagnotte...
06:26 Tout ça ne marche pas.
06:27 L'opinion publique, ce n'est pas le problème.
06:29 La majorité est silencieuse, par définition elle est silencieuse.
06:32 Ceux qui parlent, ils n'ont qu'une crainte,
06:34 c'est de tomber sous les fourches codines de ces gens-là,
06:37 qui vont les traiter de racistes.
06:39 Et ils ont bien compris qu'il y a danger.
06:42 Et danger de mort sociale, écrit Pierre Brochand.
06:45 Et il n'a pas peur.
06:46 Il n'y a pas que le danger de la mort sociale.
06:48 Il n'y a pas que la peur intellectuelle, il y a aussi la peur physique.
06:52 Parce que quand vous voyez dans une publication,
06:56 Oisebdo, que, pardonnez-moi,
06:59 que le nom du policier de famille est donné,
07:02 que son adresse est donnée,
07:04 donc que sa famille se trouve immédiatement menacée,
07:07 je pense que les juges pensent à ça aussi.
07:09 Parce que non, on n'encourt pas simplement
07:12 le fait d'être pointé intellectuellement
07:15 et d'être dénoncé à un verdict public.
07:16 Non, attendez, on, physiquement...
07:19 Gérald Darmanin a souligné Oisebdo, c'est quoi Oisebdo ?
07:22 Ça s'appelle un journal.
07:24 Un journal, en Bordélie.
07:26 Un journal local, c'est sidérant d'ailleurs.
07:27 Et je sais que Gérald Darmanin a...
07:29 Oui, mais M. Darmanin, il a très...
07:31 A fait le boulot.
07:32 M. Darmanin a fait le boulot.
07:33 Et simplement, Mme Abdulmanach,
07:35 qui est quand même ministre de la Communication,
07:36 qui se réveille le dimanche et qui ne voit pas le JDD,
07:39 qui ne peut plus lire le JDD,
07:40 peut-être qu'elle va lire Oisebdo.
07:41 Oui, mais bon, c'est deux poids, deux mesures.
07:43 On l'a fait toute la saison, on l'a traversé.
07:45 Vous ne changerez pas ces gens-là.
07:47 Vous ne les changerez pas.
07:49 Non, mais on peut en parler.
07:50 Oui, bien sûr, mais vous ne les changerez pas.
07:52 Alors, Maître Liénard, présumé innocent,
07:54 c'est ce qu'il dit de son client, le policier,
07:57 qui a tué Naël.
08:00 Donc, tant qu'on n'a pas statué là-dessus
08:04 et tant qu'il n'a pas été jugé par un juge
08:06 ou par un tribunal ou par une cour d'assise,
08:08 mon client est présumé innocent.
08:09 Il a le droit à la liberté parce que c'est le principe.
08:13 L'exception à ce principe, c'est le contrôle judiciaire.
08:15 S'il y a un risque d'évasion,
08:18 s'il y a un risque de collusion,
08:19 un risque de concertation,
08:22 la loi prévoit pas mal de situations.
08:24 Dans ces cas-là, c'est le contrôle judiciaire.
08:26 Et si le contrôle judiciaire ne suffit pas,
08:28 c'est la détention provisoire.
08:30 Mais la détention provisoire doit rester exceptionnelle
08:33 puisque l'individu est présumé innocent.
08:36 Ce qui me choque, c'est que ici,
08:38 nous avons la détention provisoire
08:40 pour une personne qui n'est pas un délinquant,
08:42 qui n'est pas un malfaiteur,
08:44 qui n'est pas un trafiquant de drogue.
08:45 Il ne va pas partir au Guatemala.
08:47 Il a l'ensemble de sa vie familiale,
08:50 de sa vie amicale qui est en France.
08:53 C'est un homme qui est établi socialement,
08:55 qui a un casier judiciaire vierge
08:56 et qui, au-delà de ça,
08:58 est déposité de l'autorité publique
09:00 et a consacré sa vie à faire respecter la loi.
09:03 Autre passage que je voulais vous faire écouter.
09:05 S'il sort, il faudra le protéger.
09:07 Je vais dire que je partage le dit de Gilles William.
09:09 On a, je crois, de la paix sociale.
09:11 De ce qui me paraît extrêmement grave
09:13 dans le signal qui est donné,
09:13 dans le signal de soumission qui est donné,
09:16 c'est que ces derniers jours,
09:16 il y a quand même beaucoup de policiers qui sont menacés,
09:19 qui sont suivis jusque chez eux.
09:20 Certains d'ailleurs se sont fait sacrément tabasser à Marseille.
09:23 C'est le seul gage de confiance qu'on leur donne.
09:26 On en a déjà parlé sur ce plateau.
09:28 Il y a 10 800 policiers qui ont démissionné.
09:30 En 2022, 15 000 gendarmes.
09:32 Je pense qu'il va y avoir une hémorragie dans les mois qui viennent.
09:34 On va écouter de nouveau Maître Liénard,
09:36 qui trouvait évidemment que c'est choquant
09:37 ce qui se passe pour son client.
09:40 C'est très choquant de prendre cet individu
09:43 et de le traiter comme un délinquant
09:45 qui voudrait faire pression sur les victimes
09:47 ou des choses comme ça,
09:48 et de le mettre en détention.
09:51 Au final, et tout le monde le sait,
09:52 on le met en détention pour éteindre l'incendie social.
09:55 Non seulement ça n'a pas empêché les nuits d'émeute,
09:57 mais le pic de violence,
09:59 c'est le jour où on a mis mon client en détention.
10:02 C'est le 29 juin.
10:04 Il a été placé en détention à 17h.
10:06 À 20h, l'ensemble de la France brûlait.
10:09 Ça montre le défaut de corrélation entre cette réponse judiciaire
10:15 de mettre une personne en prison
10:17 et les émeutes auxquelles on assiste.
10:19 Ça n'est pas du tout corrélé
10:20 et il va falloir quand même que la justice l'entende.
10:22 Il y a une famille évidemment qui est dans la peine et dans le deuil,
10:27 et c'est la famille de Naël.
10:29 Et il ne faut jamais l'oublier.
10:31 Mais il y a ce policier qui est abasourdi par la situation.
10:33 Le syndicat de la magistrature doit être content.
10:37 Pourquoi vous dites ça ?
10:38 D'après vous.
10:39 Je ne sais pas, je vous pose la question.
10:41 C'est-à-dire qu'il a publié des communiqués
10:44 particulièrement agressives vis-à-vis de la police et des policiers.
10:48 Donc il ne faut pas être très grand clair
10:50 pour penser que le syndicat de la magistrature est content.
10:55 C'est comme si le double assassinat atroce
10:59 en juin 2016 à Magnanville,
11:02 ça ne s'était jamais passé.
11:05 C'est-à-dire qu'on a zappé.
11:06 Cet élément qui aurait dû frapper l'imaginaire collectif,
11:10 ça a complètement été effacé.
11:12 Mais on a proposé,
11:16 hier j'ai parlé du fameux lycée
11:19 qui a été débaptisé par Mme Pécresse.
11:22 Bon, on a proposé le nom d'Arnaud Beltrame à Mme Pécresse.
11:28 Elle n'a pas entendu ce nom.
11:31 Elle aurait pu effectivement nommer,
11:35 parce qu'elle en a le pouvoir.
11:36 Elle a le pouvoir de nommer le nom d'un lycée.
11:41 Elle a préféré Rosa Parks.
11:44 Enfin, elle a quand même débaptisé Angela Davis.
11:46 Mais c'est quand même un bout de chou.
11:48 On en a parlé hier.
11:49 Oui, mais comme l'a dit...
11:50 On en a parlé hier.
11:53 Oui, mais pour le coup, comme l'a dit...
11:54 Chacun a son avis.
11:56 Si c'est le vôtre, ce n'est pas le mien.
11:57 J'aurais préféré Arnaud Beltrame.
11:59 Moi aussi.
12:00 Voilà, je trouve que celui d'été,
12:02 plus français, sans doute comme signe envoyé.
12:05 Maintenant, chacun choisit en...
12:08 Eugénie Bastie l'a très bien formulé,
12:10 très justement à mon sens.
12:11 C'est la même...
12:14 De toute façon, les deux noms vont dans le même sens
12:16 de l'américanisation.
12:17 Bien sûr, elle l'a très bien dit.
12:18 Bien sûr.
12:19 Et ça fait réagir jusque dans le propre camp
12:22 de Mme Pécresse.
12:24 Beaucoup de gens l'ont appelé pour lui dire
12:28 "C'est pas possible, c'est pas possible".
12:30 Et je pense que ces signes qui sont envoyés
12:32 par les Républicains, c'est toujours la même chose.
12:35 L'électorat ne suit pas.
12:37 Si tu demandes à l'électorat républicain,
12:40 si tu lui donnes le choix entre Beltrame et Rosa Parks,
12:44 il choisira Arnaud Beltrame.
12:45 C'est tout.
12:46 C'est tout, c'est ça.
12:47 Moi, je trouve que les gens, les LR,
12:49 ne représentent pas leurs électeurs.
12:50 Donc, ils ne le représentent plus.
12:52 Ils ont fait une conférence de presse tout à l'heure,
12:53 à droite, toute la question de l'administratif.
12:55 Avec, je vous répète, cette affaire qui est...
12:58 On peut considérer que c'est dérisoire,
13:00 que c'est un détail.
13:01 Non, ça fait sens sur l'état d'esprit de ces gens-là.
13:05 Ils sont contaminés.
13:07 Je termine.
13:08 Oui, c'est un peu long, mais allez-y.
13:10 Non, c'est pour reprendre l'expression.
13:11 C'est pour reprendre votre expression.
13:13 Ils sont contaminés par le gauchisme culturel
13:16 depuis 40 ans, même à droite.
13:20 Donc, qu'ils ne s'étonnent pas d'être là où ils sont.
13:22 Alors, à vous.
13:23 Pour votre information, sachez que sur une radio
13:25 de service public, ce matin,
13:28 ils ont interviewé des professeurs et des élèves
13:33 extrêmement colérés, tous.
13:35 Ils n'en ont pas trouvé un,
13:36 parce que pour le dommage qu'on a fait à Angela Davis.
13:39 Voilà, c'est une petite consolation.
13:42 On termine avec M. Liénard,
13:44 qui parle de ce policier dans sa cellule,
13:47 qui est abasourdi.
13:49 Il est abasourdi.
13:51 En fait, ça le dépasse complètement.
13:53 Vous savez, c'est un homme, un bon père de famille,
13:55 un homme qui a combattu pour la France,
13:58 mais qui n'avait jamais tiré sur quelqu'un.
13:59 Il n'a jamais utilisé une arme de sa vie.
14:02 Il était militaire.
14:02 Il était militaire.
14:03 Il a été déployé en Afghanistan.
14:05 Il a eu la chance de ne pas avoir tiré.
14:07 Il ne sait pas ce que c'est, en fait.
14:09 Il n'est pas rentré dans la police pour ça.
14:12 En revanche, il portait une arme.
14:13 Il savait que ça pouvait arriver, bien sûr.
14:15 Et ce jour-là, il a été contraint d'utiliser cette arme.
14:18 Mais c'est un terrible moment de solitude,
14:20 vous savez, pour quelqu'un qui déjà se retrouve
14:22 avec une arme à la main sur la voie publique.
14:24 C'est quelque chose d'assez effrayant.
14:27 Mais de devoir tirer sur quelqu'un,
14:29 c'est terriblement effrayant.
14:32 Alors, il écrit, il reste combatif quand même.
14:34 Il reste combatif quand même parce qu'il sait
14:37 qu'il est entouré, il sait qu'il est soutenu.
14:39 Nous lui avons passé les centaines de messages
14:42 de soutien que nous recevons.
14:44 Nous recevons tous les jours au cabinet des lettres
14:47 de gens qui nous envoient un chèque de 30 euros,
14:50 un livre, des chocolats, des gâteaux.
14:53 Les gens, ils envoient ce qu'ils peuvent pour l'aider
14:56 et surtout des messages de soutien.
14:57 Ils disent qu'ils sont avec lui.
14:58 Il y a un député du Rassemblement national
15:02 qui a tenté hier d'aller rencontrer le policier
15:04 auteur du tir contre Nahal.
15:06 Il est incarcéré à la prison de la Santé.
15:08 Il est gardé dans un quartier évidemment sous haute protection.
15:11 Il peut croiser, il a l'isolement,
15:12 comme on dit, il ne peut croiser personne.
15:13 Il est incarcéré juste à côté de Franck Elongabé,
15:16 l'islamiste qui a tué Yvan Colonna.
15:19 C'est le droit des députés de visiter comme ça
15:21 les présences sans prévenir personne.
15:22 Les députés de la France Insoumise
15:24 avaient essayé de faire pareil,
15:25 souvenez-vous, le soir des premières émeutes
15:27 au commissariat de l'Enterre.
15:28 Mais vous ne pouvez pas entrer, sauf exception,
15:30 en contact avec les gardés à vue ou avec les détenus.
15:32 Il a tenté de ce député du Rassemblement national
15:35 de rencontrer le policier
15:36 d'aller voir les conditions d'incarcération.
15:38 Et c'est le ministère de l'Intérieur.
15:40 - Ils n'ont pas le droit...
15:41 Pour voir les conditions d'incarcération,
15:44 il faut rentrer dans la cellule ?
15:46 - Non, ils ne peuvent pas entrer en contact avec...
15:48 Donc ils peuvent entrer dans une cellule, mais vide.
15:50 Ils ne peuvent pas entrer en contact avec les détenus.
15:53 C'est la règle, sauf exception.
15:55 Et c'est remonté jusqu'au ministère de l'Intérieur.
15:57 Et c'est le ministère de l'Intérieur qui a dit non,
15:58 il ne rentre pas en contact avec le policier.
16:00 - Sandrine Rousseau, qu'a-t-elle dit ?
16:03 Effectivement, ça peut toujours surprendre ce qu'elle dit.
16:07 Elle a dit "Les lois d'exception suite aux attaques terroristes
16:12 jouent un rôle dans la situation actuelle.
16:13 Le tir, même en cas de terrorisme,
16:15 ne doit pas être l'option privilégiée.
16:17 Il ne peut exister que dans des cas extrêmes,
16:19 justifiés et sans aucune autre alternative."
16:22 Donc elle a écrit ça.
16:23 Bon, je ne sais pas ce qui passe par la tête de Mme Rousseau
16:26 pour écrire ça.
16:27 Mais la réaction était tellement violente, c'est très, très rare,
16:31 qu'elle a retiré son tweet.
16:33 Et elle a écrit un deuxième tweet.
16:34 "Le cadre de l'usage des armes nétales est une discussion
16:37 qui est fondamentale pour notre démocratie,
16:38 mais qui ne peut absolument pas entrer dans le format de Twitter.
16:42 Je retire mes deux précédents tweets et m'excuse d'avoir pu heurter
16:45 les victimes et leurs proches."
16:47 En fait, on voit bien qu'il y a quand même un problème,
16:50 parce que ce qu'elle pense, là, elle l'enlève parce que
16:53 elle est sous l'influence de l'opinion,
16:55 mais ce qu'elle pense, c'est le premier tweet.
16:57 C'est ça, son fond de sauce culturel, intellectuel.
17:01 C'est son fond de sauce.
17:02 - On sait.
17:03 - Donc c'est sidérant, en fait.
17:05 Ces gens sont sidérants.
17:06 - De même qu'il y a des gens qui font sous eux,
17:08 il y a des gens qui pensent sous eux.
17:09 C'est comme ça.
17:10 - Oui. - Bah oui, je suis désolé.
17:12 C'est absolument lamentable.
17:13 Non, mais vous vous rendez compte ?
17:15 - Oui, mais le modérateur se doit d'un truc.
17:17 - Pardonnez-moi, vous vous rendez compte par rapport à...
17:19 - Les comparaisons, je vous la laisse.
17:21 - Mais je la garde.
17:22 Parce que vous vous rendez compte ?
17:24 Avec le Bataclan ?
17:25 - Oui.
17:26 - Non, mais pardon.
17:27 Le Bataclan, si les policiers ne sont pas intervenus,
17:31 le massacre aurait été complet.
17:33 Non, mais l'obscénité...
17:34 - Non, mais on est dans l'absurdité la plus totale.
17:36 - Non, on n'est pas dans l'absurdité,
17:37 on est dans l'obscénité.
17:38 - Oui, on est d'accord.
17:39 - On est dans l'obscénité en permanence.
17:40 - Je ne veux pas la défendre.
17:41 - Et elle retire deux tweets.
17:42 C'est dommage qu'elle ne se retire pas de Twitter en entier.
17:44 - Je ne veux pas la défendre.
17:45 Mais lorsqu'elle explique, par exemple,
17:47 que finalement, derrière le pillage,
17:51 il y a la misère, etc.,
17:52 vous avez vu une grande levée de boucliers
17:55 à l'extrême gauche, dans les journaux comme Le Monde, etc.,
17:58 contre cette forme de pensée.
18:00 Donc, elle se croit, à la fin, tout permis,
18:04 Mme Rousseau.
18:05 C'est tout.
18:06 - Il y a le fait qu'elle tweete aussi plus vite que son nombre
18:08 et que finalement, il y a peut-être des choses
18:11 qu'il faudrait qu'elle arrête de dire.
18:12 - Non, mais c'est un terme...
18:14 - C'est pour un peu qu'il y ait une pensée.
18:16 - Mais il y a une pensée.
18:18 Il y a une pensée.
18:19 Il y en a une.
18:20 C'est la sienne.
18:21 - Oui, mais alors, elle n'est pas représentative.
18:24 - Ah si, elle est assez représentative de l'extrême gauche.
18:26 Il ne faut pas exagérer.
18:27 Elle est brune de décoffrage, mais elle est assez représentative.
18:30 - Oui, elle est décomplexée.
18:32 Non, mais elle est dangereuse dans la façon dont elle pense.
18:35 Il y a quand même une majorité silencieuse qui ne la suit pas.
18:38 - Oui, moi, juste d'un mot, je suis touché
18:40 qu'elle retire ce tweet et qu'elle présente des excuses.
18:42 C'est suffisamment rare dans le débat public
18:44 pour le souligner quand même.
18:46 - Je suis touché que vous soyez touché.
18:47 - Ah non, c'est bon.
18:48 C'est un moment d'émotion qu'il faut saluer.
18:50 - On marque une pause.
18:52 - Il y a un petit cœur qui part.
18:53 - Ah, il y a un petit quelque chose là.
18:54 - Non, mais...
18:55 - C'est mon côté chrétien, pardon.
18:56 - Il file un mauvais coton, notre ami.
18:58 - C'est tellement...
19:01 En fait, je vous assure, quand on est un enfant des années 60,
19:04 qu'on a vécu les années 70, 80, 90,
19:06 qu'on a connu les députés, les ministres, les présidents,
19:08 c'est tellement invraisemblable le niveau aujourd'hui
19:11 d'intervention du politique.
19:13 - Ah oui.
19:14 - Quand tu penses à Giscard, à Chabon Delmas,
19:17 en passant, à Raymond Barre, etc.
19:19 - Mais même il y a 10 ans.
19:20 - Mais tu te dis, mais ces gens que tu vois face à toi
19:25 et qui font la France, puisque ce sont les gens
19:27 qui font les lois, etc.
19:29 - Mais c'est qui votent les lois ?
19:30 - C'est effrayant.
19:31 - Pourquoi voulez-vous que les politiques dérogent
19:33 à la loi commune les avocats sont moins bons,
19:35 les magistrats sont moins bons ?
19:36 - Les journalistes sont meilleurs.
19:37 - Ah bon ? Ça m'avait pas frappé.
19:39 J'aurais d'abord...
19:40 - Les journalistes sont meilleurs.
19:42 - Ah oui, ça va être ça.
19:43 - On va marquer une pause, à tout de suite.
19:46 - Il est 20h29, donc quasiment 20h30, disons-le.
19:54 - Oui.
19:55 - Et c'est Simon Guénin qui nous rapporte ce qui s'est passé.
19:58 - Sans prendre trop de risques.
19:59 - La Première ministre était ce matin en visite
20:03 dans le quartier d'Audeville à Lisieux, en Normandie,
20:05 un quartier particulièrement touché par les violences urbaines
20:08 de ces derniers jours.
20:09 Un bureau de tabac sur place a été incendié,
20:11 les locaux de la police municipale ont été visés
20:13 par des tirs de mortier d'artifice.
20:15 Sur place, Elisabeth Borne a rencontré des élus,
20:18 des habitants et des commerçants qu'elle a tenté de rassurer.
20:21 Et puis comme le veut la tradition, Emmanuel Macron s'est rendu
20:24 aujourd'hui sur le Tour de France.
20:26 Le chef de l'État a fait escale à la sixième étape
20:28 entre Tarbes et Cautrec en Basque.
20:30 Et un petit peu plus tôt aujourd'hui,
20:32 le chef de l'État était en visite à Pau,
20:34 où le président de la République a rencontré sur place
20:36 des élus locaux.
20:37 Le chef du groupe Wagner serait en Russie.
20:39 Une annonce faite ce jeudi par le président bélarusse
20:42 Alexandre Loukachenko.
20:44 Et sachez qu'en Ukraine, la nuit a été marquée
20:46 par une frappe russe sur une ville de Vyv.
20:49 Un bilan provisoire fait état de cinq morts sur place.
20:52 Madame Macron était à Pau, Simon Guilain vous le disait.
20:55 Écoutons-le lorsqu'il est arrivé et il a été interrogé
20:58 par une habitante.
21:00 En quoi ça vous aide, monsieur le président,
21:04 de rencontrer des élus ? Vous en avez vu beaucoup ?
21:06 On continue de travailler, j'en ai vu beaucoup,
21:07 j'ai vu les maires, je vais continuer.
21:08 Mais nous avons tous vécu un moment important
21:11 dans la vie de la nation, donc on va continuer de travailler.
21:13 D'abord, la première réponse c'est l'ordre, le calme,
21:16 c'est la concorde, et ensuite c'est de travailler
21:20 sur les causes profondes de ce qui est à dire.
21:22 Il va travailler sur les causes profondes.
21:24 Il est président depuis six ans, ça dure depuis 40 ans,
21:26 mais il va travailler sur les causes profondes.
21:28 Toujours pas compris.
21:29 Mais je vous propose de voir maintenant,
21:31 parce qu'elle a bien compris, Elisabeth Borne,
21:33 elle a plié les gaules déjà, c'est fini.
21:35 Elle dit non, non, mais on va réfléchir,
21:37 il ne faut pas tomber dans les clichés.
21:39 Ça a à peine huit jours, ça a explosé devant la France entière.
21:42 Non, non, mais il ne faut pas tomber dans les clichés.
21:44 C'est exactement ce que je vous dis.
21:45 Lundi, je vous ai dit, rien ne changera.
21:47 Rien ne changera.
21:49 On est à peine sortis de cela que,
21:52 on ne va pas tomber dans les clichés.
21:54 Madame Borne, Miquel Dos Santos.
21:56 A Lisieux, beaucoup d'habitants sont encore
21:59 sous le choc après les émeutes.
22:01 On aurait cru une guerre civile.
22:02 Certains d'entre eux craignent même que le scénario
22:04 ne se répète dès la semaine prochaine.
22:06 Nous, on a peur du soir du 14 juillet.
22:08 On a peur qu'il recommence.
22:10 Ici, les émeutes du week-end dernier ont laissé des traces.
22:13 Ce bar tabac est totalement calciné.
22:15 Face aux burealistes désemparés,
22:17 Elisabeth Borne le rassure avec les mesures prises
22:20 pour aider les commerçants.
22:21 Vous avez une assurance ?
22:23 Oui, après on attend.
22:25 On leur a demandé d'être bienveillants sur les délais,
22:30 de réduire les franchises,
22:33 de se dépêcher pour les remboursements.
22:35 Lors de cette visite, la Première ministre a promis
22:38 une réponse pénale ferme, rapide et systématique.
22:41 Une justice face à laquelle les mineurs émeutiers
22:44 se retrouvent, selon elle, trop souvent esselés.
22:46 Nos parents sont obligés d'être là.
22:49 La moitié des parents ne sont pas venus.
22:51 Elisabeth Borne a également condamné tous les raccourcis
22:54 à propos des habitants des quartiers.
22:56 Seule une infime partie d'entre eux ont participé aux émeutes.
22:59 Il y a près de 6 millions d'habitants
23:02 dans les quartiers politiques de la ville.
23:04 Dans la nuit de jeudi à vendredi,
23:06 qui est celle où on a connu le plus de violence,
23:09 il y a 7 à 8 000 personnes qui ont commis ces violences.
23:12 Des émeutes loin de ce cantonné au quartier.
23:15 Selon la Première ministre,
23:17 un tiers des communes touchées en sont dépourvues.
23:19 Madame Borne, qui fait de la politique depuis je ne sais combien de temps,
23:23 dit qu'on va prendre le temps pour réfléchir à ce qui s'est passé.
23:28 Il faut être bienveillant dans les délais.
23:30 C'est ça qui est fascinant.
23:31 On pourrait imaginer qu'elle ait une réflexion déjà,
23:34 j'allais dire, mise en place sur ces sujets-là.
23:37 Non, dit-elle, non.
23:39 Elle ne peut pas parce que le chef de l'État lui-même a dit qu'il n'avait pas compris.
23:42 Il doit prendre le temps de comprendre.
23:44 Là, on touche quand même à quelque chose qui est du jamais vu.
23:48 S'ils ne comprennent rien...
23:50 Dans le déni du réel, c'est du jamais vu.
23:52 C'est du jamais vu.
23:53 Ça fait quand même des années qu'il y a des signes au délai.
23:55 Écoutons là.
23:56 Écoutons Madame Borne et après je vous donne la parole.
23:57 Véronique.
23:58 D'accord.
24:00 On a besoin de comprendre, de prendre le temps du diagnostic.
24:03 Il ne faut pas se précipiter avec des clichés pour donner des explications,
24:08 des fausses explications.
24:09 J'ai eu l'occasion de le dire, en fait, un tiers des villes qui ont été touchées
24:13 par des violences n'ont pas de quartier politique de la ville.
24:17 Et près de la moitié des quartiers politiques de la ville
24:21 qui sont dans des opérations de renouvellement urbain importantes
24:25 n'ont pas connu de violence.
24:27 Donc je pense qu'il faut vraiment faire très attention à ne pas plaquer
24:30 des fausses idées sur ce qui s'est passé.
24:33 Mais on a besoin de comprendre.
24:34 Et pour comprendre, c'est en échangeant avec vous sur le diagnostic
24:38 et puis sur les réponses qu'on doit apporter, qu'on trouvera les bonnes solutions.
24:43 Tu as presque envie d'être en colère.
24:46 Tu as envie de secouer, de dire...
24:47 Le presque est trop.
24:48 Tu as presque envie d'être en colère à ce niveau de déni.
24:51 Je vous assure.
24:52 Et c'est de pire en pire.
24:53 Je pense aux commerçants, à ceux qui ont vu leur bureau de tabac pillé,
24:58 à ceux qui ont vu leur voiture brûlée.
25:01 C'est effrayant.
25:02 Il y a quand même toute une France silencieuse qui sait qu'elle va devoir payer.
25:05 Et là on dit on va prendre le temps du diagnostic.
25:08 Alors que ça fait 40 ans qu'on sait ce qui est en train de se passer.
25:11 Certains l'ont annoncé.
25:12 On les a traités d'ailleurs de prophètes ou d'incendiaires ou de pyromanes.
25:16 Le diagnostic on le connaît depuis longtemps.
25:19 Pierre Brochand, ex-patron de la DGSE...
25:21 Mais s'il pouvait dire comme au Stade de France que c'était les Anglais qui ont fait ça,
25:27 il le dirait.
25:28 Non mais...
25:29 La réalité...
25:30 Non mais il le dirait.
25:32 Il y a un très bon article de Trémolet dans le Figaro,
25:35 ça s'appelle "Les dénis oui oui".
25:37 On est là-dedans.
25:38 Il y a le déni.
25:39 On ne veut pas voir...
25:40 J'ai posté des choses où on brûle le drapeau français.
25:43 Si ça ce n'est pas un angle identitaire, il faudra m'expliquer ce que c'est.
25:46 Non mais il y a le déni, mais il y a l'autosatisfaction.
25:48 Et il y a la politique du "à plat ventre".
25:50 Parce qu'on attend toujours une réaction de l'État français face aux communiqués de l'Algérie.
25:56 Alors, moi, puisqu'ils ne comprennent rien, je les invite à lire ce qu'a écrit Pierre Brochand,
26:04 qui est un ex de la DGSE.
26:07 Si nous en sommes là, c'est à cause d'une immigration de peuplement massive,
26:10 qu'il écrit.
26:12 Et Mme Borne, je l'invite donc à lire, et M. Macron aussi.
26:16 Alors, le problème, c'est que c'est très long, l'interview qu'il a donnée à Eugénie Bastier.
26:21 Ça se lit très bien.
26:22 Oui, mais j'ai un temps... Nous avons un temps qui nous est imparti, c'est ce que je veux dire.
26:27 Ce n'est pas Proust non plus.
26:29 Il a l'avantage d'être super fluide dans l'expression.
26:31 Je suis d'accord avec vous.
26:32 Alors, moi, j'ai repéré quelques passages, je vais vous les lire assez vite, si vous le voulez bien.
26:37 Il parle effectivement de ce qui se passe dans les quartiers.
26:41 Et il dit "C'est ainsi que se constituent les diasporas noyaux durs, ni assimilés, ni intégrés à tendance non coopérative,
26:47 véritable poche du tiers monde, où se développe une double dynamique de dissidence, sans corde de rappel,
26:53 d'un côté la pression sociale qui génère ces entités en faveur des mœurs, croyances et modes de vie d'origine,
26:59 les écartent de plus en plus de ceux du pays d'accueil, d'où un phénomène de divergence générationnelle,
27:06 jamais vu auparavant, mais que les troubles actuels valident sans discussion.
27:10 Plus loin, il dit, cette marche vers l'EA, ces cessions a tétanisé nos élites,
27:16 qui en ont vite perçu le potentiel explosif.
27:19 Ensuite, il dit en termes d'amplitude, les statistiques officielles donnent à penser aux historiens de le vérifier,
27:25 que rien de comparable ne s'est produit dans les villes françaises depuis la révolution de 1789.
27:30 Ce qui est une phrase forte.
27:32 Il dit encore plus loin "En tirera-t-on les leçons qui s'imposent ?
27:36 À savoir que le pronostic vital du pays est engagé.
27:40 Envisagera-t-on d'autres remèdes qu'un énième plan banlieue ?
27:43 Les choses étant ce qu'elles sont, j'en doute fort, mais je pense que nous reviendrons sur ce point capital."
27:50 Comment qualifier ce qui s'est passé ?
27:53 Pour lui, ce n'est pas une guerre civile, il l'explique assez précisément.
27:57 Il dit "Je qualifierai la présente catastrophe de soulèvement ou révolte contre l'État national français,
28:04 qui fait partie significative de la genèse d'origine extra-européenne présente sur son territoire."
28:09 Il avoue que cette formule est un poil alambiqué.
28:13 J'ai une dizaine de pages, je ne vais pas tout vous lire, mais ce qui est intéressant, c'est les solutions.
28:18 Après, lui, il fait le bon constat, en tout cas le constat qu'il pense juste, et après il pose les solutions.
28:25 Combien de fois faudra-t-il répéter que toute possibilité de renverser la vapeur passe d'abord par la réduction,
28:30 à leur plus simple expression, des flux d'accès au territoire et à la nationalité ?
28:35 C'est faisable, dit-il.
28:37 Et il dit à plus long terme, ce sont évidemment l'éducation nationale, l'État-providence,
28:41 qui devront faire l'objet d'une remise en question du sol au plafond.
28:44 Mais pourquoi ne pas frapper les esprits tout de suite en décrétant, par exemple,
28:48 le port obligatoire de l'uniforme en primaire et au collège ?
28:52 Voilà une décision forte, dit-il.
28:54 Bon, punir la récidive par des peines exceptionnelles, bien sûr.
28:58 Il le dit aussi.
29:00 Et puis, il y a une partie vraiment très intéressante, très touchante et même terrible,
29:05 c'est comment nous sommes perçus à l'étranger.
29:07 Ayant commencé ma carrière sous le général de Gaulle, je peux comparer ce que fut notre réputation et ce qu'elle est devenue.
29:12 L'abîme donne le vertige.
29:14 Et puis, voilà, en Algérie ou au Mali, d'où viennent nombre de familles de jeunes révoltés,
29:19 les tenants du régime rient sous cap du bon tour joué à l'ex-colonisateur.
29:24 Tandis qu'évidemment, en Hongrie ou à Budapest, on dit, on voit que c'est un laboratoire ce qui se passe chez vous.
29:29 Nous, on n'en veut surtout pas.
29:31 Donc, immigration zéro.
29:32 C'est un papier.
29:33 Je ne dis pas qu'il a raison.
29:35 Je ne dis pas ça.
29:36 Je dis, c'est une analyse possible.
29:38 J'invite tout le monde à lire ce papier.
29:40 Et je pense que beaucoup, effectivement, pourraient adhérer à l'analyse qu'il fait.
29:46 Moi, j'y adhère à 100 %, mais je voudrais rajouter quelque chose que je crois qu'il ne dit pas.
29:51 C'est qu'il y a un carré blanc sur le racisme anti-blanc et anti-français en France.
29:56 C'est une dimension qu'on ne veut pas voir.
29:59 Et elle existe.
30:00 Moi, je ne dirais pas ça.
30:01 Je ne pense pas qu'il y ait du racisme anti-blanc.
30:03 Non.
30:04 Je n'irais pas…
30:05 Quand on nie…
30:06 Je ne pense pas.
30:07 Mais quand on nie les morts français et qu'on focalise sur ceux qui ne le sont pas,
30:16 si ce n'est pas du racisme, j'ai un problème de vocabulaire.
30:19 Je ne pense pas que ce soit du racisme.
30:21 Je pense que c'est un rapport de très grande défiance à la France, à son histoire, à sa culture, à ses mœurs,
30:27 avec un esprit revanchard qui existe chez certains.
30:30 Si je peux introduire quand même un bémol, vous savez très bien ici que la France, pendant longtemps,
30:35 a été présentée en Europe comme la championne des mariages mixtes, inter-raciaux.
30:42 Or, depuis à peu près 7 ans, 8 ans, ce nombre n'a cessé de reculer en permanence.
30:50 En permanence.
30:51 Ça veut dire que, de facto, il y a le refus justement de se mélanger.
30:57 Et ça ne vient pas, pardonnez-moi, ça ne vient pas des populations blanches.
31:01 C'est le refus de se mélanger.
31:03 Donc, qu'on le veuille ou pas, ce que dit Gilles William doit être analysé, objectivement.
31:09 C'est pour ça que les gens parlent, c'est parce qu'ils ne sont pas d'accord.
31:11 C'est le principe du débat.
31:13 L'enseignement des émeutes, c'est aussi que ça a été un test pour voir la faiblesse de la France.
31:21 Donc, il y a quand même une contre-société qui, là, étend sa souveraineté
31:25 et qui teste le gouvernement et qui voit qu'on est dans un aveu de faiblesse intégrale du matin au soir.
31:31 Que ce soit du côté d'Emmanuel Macron ou d'Elisabeth Borne.
31:35 Moi, je suis révolté par le texte de Pierre Brochand.
31:38 En fait, ça fait deux fois en quelques mois qu'il fait un texte.
31:41 La première fois, c'était pour parler de l'immigration.
31:43 La deuxième fois, c'est pour parler des émeutes.
31:44 Il fait le même constat.
31:45 Il est implacable.
31:46 Objectivement, personne n'a rien à lui objecter.
31:48 D'ailleurs, personne ne lui a rien objecté la première fois.
31:50 La deuxième fois, c'est tout aussi brillant.
31:52 Et vous avez d'un côté, lui, qui est l'ancien patron de la DGSE,
31:55 qui a une légitimité incontestable pour parler de tout ça,
31:57 qui explique que le pronostic vital de la France est engagé
32:00 et qu'il nous reste très peu de temps pour réagir.
32:02 Et dans le même temps, le même jour, le Premier ministre, la Première ministre,
32:05 c'est ça qu'il dit, qu'on va prendre le temps.
32:07 Et si vous voulez, moi, ce qui me révolte le plus, c'est qu'en réalité,
32:09 d'où vient sa légitimité ?
32:11 C'est qu'il a été aux affaires sur ces sujets-là.
32:14 Et donc, il nous livre son expérience.
32:16 Eux, ils sont aux affaires. Ils savent ça, en fait.
32:18 Ils le savent, mais ils n'ont pas de courage.
32:20 Ils le savent, bien sûr.
32:21 Je vais vous donner des exemples.
32:22 Ce que vous dites, c'est le plus terrible.
32:25 C'est que ces gens le savent.
32:26 Ils le disent en micro.
32:28 Et les caméras, en micro, ils le disent.
32:30 Ils le disent, ils quittent le pouvoir.
32:32 Emmanuel Valls dresse le même constat après avoir été au pouvoir.
32:35 Gérard Collomb dresse le même constat quand il quitte le ministère de l'Intérieur.
32:37 Les ministres de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy disent tous la même chose.
32:40 Mais quand ils sont aux affaires, ils ne le font pas.
32:42 Après ce qui s'est passé, que la Première ministre se permette ce discours lénifiant.
32:47 Mais c'est comme d'habitude.
32:49 À chaque fois, c'est la même chose.
32:50 Il y a une conspiration. Je pèse mes mots.
32:52 Entre les médias, les politiques qui sont aux affaires.
32:55 Pourquoi ils font ça ?
32:56 Parce que s'ils voulaient s'attaquer au problème,
32:59 ça nécessiterait tellement de courage, tellement de temps,
33:01 tellement de volonté politique dans la durée,
33:04 qu'ils s'en savent incapables et ils n'essaient pas.
33:07 On a donc Mathéo et Kévin.
33:08 Ils ne croient même pas en eux-mêmes.
33:10 Ils ne croient même pas suffisamment en leurs convictions
33:13 pour vouloir sauver le pays et redresser la France.
33:15 On peut aussi citer la Tribune des Généraux, il y a deux ans.
33:18 On les avait à l'époque flingués.
33:20 Ce qui est très intéressant, c'est qu'ils parlent de 1789.
33:23 Ils le regrettent, ils disent "on n'a pas vu ça depuis 1789".
33:26 Il y a eu des références de 1789 faites par la France insoumise,
33:29 qui au contraire l'espérait.
33:31 Une élue de la France insoumise...
33:32 Gérald Darmanin, écoutons-le.
33:36 En même temps, il faut écouter ce que dit Gérald Darmanin.
33:40 Lui, il est au contact de cela.
33:42 Donc je ne balaye pas ça, d'un revers de main.
33:45 Ce qu'il a dit, écoutons-le.
33:48 Oui, il y a des gens qui apparemment pourraient être issus d'immigration.
33:52 Mais il y a eu beaucoup de Kévin et de Mathéo, si je peux me permettre.
33:56 Il y en a eu aussi.
33:58 Et l'explication "seulement identitaire" me paraît très erronée.
34:06 Je ne veux pas ici dire chose.
34:08 Je pense qu'une explication identitaire serait à se tromper.
34:12 Il peut bien dire "seulement", pas "seulement identitaire".
34:17 Il n'y a pas de Kévin aussi.
34:19 Je suis certain qu'il y a des bourgeoises aussi qui sont allées, on les voit,
34:22 piller, pillement, se servir.
34:25 Mais je ne vois pas en quoi ça invalide l'identitaire.
34:29 C'est le retour des faux billets, pardon, c'est la même chose.
34:32 Marine Le Pen sur cette immigration qu'elle juge anarchique.
34:35 Il y a un problème d'immigration dans notre pays depuis 40 ans.
34:40 Nous avons subi une immigration totalement anarchique.
34:43 Cette immigration a entraîné un communautarisme.
34:46 Elle entraîne dans l'esprit d'un certain nombre de personnes
34:49 une forme de sécession avec la société française.
34:51 Les 10 % d'étrangers qui ne voient pas la réalité, ils mentent ?
34:55 Ce seront des dizaines de jours que nous subirons demain.
35:01 Il faut regarder la réalité en face, calmement, simplement.
35:06 Est-ce que la réalité décrite par Gérald Darmanin est une réalité fausse ?
35:11 Oui, c'est une réalité fausse.
35:13 Quand il dit qu'il y a 10 % d'étrangers et 90 % de français, il ment ?
35:15 Non, il ne ment pas, bien sûr.
35:17 Mais il sait très bien qu'il y a une ultra majorité de personnes
35:22 qui ont participé à ces émeutes, qui sont étrangers ou qui sont d'origine étrangère.
35:29 Je supprimerai le droit du sol.
35:31 C'est-à-dire qu'à 18 ans, la personne qui est née en France de parents étrangers
35:36 devra demander la nationalité française.
35:39 Et je ne m'obligerai pas à lui accorder.
35:42 C'est-à-dire qu'il y aura un certain nombre de critères
35:44 qui seront analysés. Le fait d'être né en France sera un critère dont on tiendra compte.
35:50 Mais si, entre le moment où il est né et le moment à 18 ans où il demande la nationalité,
35:55 s'il a commis 25 délits, s'il a un CV judiciaire long comme le bras,
36:01 il n'obtiendra pas la nationalité française.
36:04 Nous devons être plus exigeants dans la manière dont nous accordons la nationalité.
36:09 Vous disiez tout à l'heure qu'il y a une alliance objective entre les politiques, les médias, etc.
36:13 Mais ça peut être aussi pour de "bonnes" raisons.
36:16 C'est-à-dire que la peur de l'embrasement général...
36:19 Mais on a l'embrasement général.
36:20 Il a duré 4 jours, 5 jours...
36:23 Ce sera pire dans 2 ans. Ce sera pire encore après.
36:26 C'est possible. Mais vous entendez, Mme Borne, on peut voir ses propos à l'aune.
36:31 Je vous dis là. Parce que sur le fond, je partage votre avis. Je pense qu'ils savent.
36:35 Ils ont peur de l'embrasement depuis 40 ans et on en arrive là.
36:38 L'embrasement va crescendo. Qu'est-ce que vous voulez empêcher en ayant cette politique-là ?
36:42 Le ministre de la Justice distribue des flyers.
36:45 Oui, on en a parlé.
36:46 C'est ça la réponse. Je sais que vous en avez parlé, je suppose que je l'ai appris.
36:48 Mais c'est ça la réponse aujourd'hui.
36:50 Les numéros verts ou flyers. La réponse du gouvernement.
36:53 Comment voulez-vous qu'on se fasse respecter de ces gens ?
36:55 Je vous ai dit rien ne changera.
36:56 Rien ne changera.
36:59 Ça y est, au bout de 3 jours, c'est fini. Pliez les gaules.
37:03 Mme Borne, elle l'a dit. On va réfléchir.
37:06 Donc on va réfléchir, c'est-à-dire on enterre. C'est fini.
37:09 L'argument de le passé est passé votre chemin.
37:11 L'argument le plus terrible.
37:13 Pardon, Joseph, tu veux dire ?
37:14 Non, juste un mot.
37:15 Oui, ils savent. Ils reçoivent en tout cas les informations.
37:20 Mais est-ce qu'ils ne vivent pas ? Ils n'y vivent pas.
37:24 Vous parlez avec eux, ceux qui ne savent pas et quand même, vraiment, ils vivent ailleurs.
37:30 Pardonnez-moi, ils vivent ailleurs.
37:32 Je ne vis pas dans une cité.
37:34 On peut le faire à nous tous.
37:36 Pascal Praud, vous tombez mal parce que je peux vous parler de Trappes, de Lennay et de Sarcelles en détail.
37:41 Vraiment. Et je peux vous parler par exemple du fait qu'aujourd'hui,
37:44 le nombre de mariages qui sont prononcés et qui ne sont pas prononcés en mairie,
37:50 qui sont prononcés par l'imam et qu'ensuite, après, les gens divorcent et les personnes qui divorcent,
37:55 le juge, ce sera l'imam qui va revenir en lui disant "toi, t'as ça, toi, t'as ça",
38:01 on est déjà dans une société parallèle. Déjà.
38:03 Mais l'argument...
38:04 Et vous le dites aux politiques, et vous le dites aux politiques qui vous regardent comme ça.
38:07 Et moi, je vous assure que j'ai vu ça. J'ai vu ça.
38:10 Donc, franchement, je peux vous donner des dizaines d'exemples.
38:13 Des dizaines d'exemples. Et je vais même aller plus loin.
38:15 J'ai même donné des exemples, parce que je me suis rendu compte que Rixembourg ne le savait même pas.
38:19 Parce que lui aussi, il habitait ailleurs. Voilà.
38:22 Donc, franchement, tout ça me paraît surréaliste.
38:25 Non mais ce que je veux dire c'est...
38:26 Ils vivent ailleurs. Ils vivent entre eux. Ils vivent sur la planète Zorg, c'est tout.
38:30 Oui, mais c'est là que, pardonnez-moi, je vais lui dire...
38:34 Attendez, oui, je vais lui dire...
38:35 Écoutons, écoutons-nous. C'est intéressant ce que dit Joseph Massé-Caron.
38:39 J'ai...
38:40 Le "il" qui est généralisant, forcément, je le retire.
38:46 C'est-à-dire qu'une partie de... Parce qu'il y a plein de gens que je croise ici, qui travaillent à Canal...
38:52 Oui, vous avez raison, les socialisations.
38:54 Effectivement.
38:55 Les socialisations et...
38:56 Qui sont d'origine...
38:57 Les socialisations et le début de l'effet de la pensée.
38:59 Qui sont petits-enfants ou enfants d'immigration et qui ne sont pas...
39:03 On parlait des politiques. Nous parlions des politiques et l'immense majorité...
39:07 Gilles William qui a regardé ma parole et il n'a pas parlé depuis deux minutes, donc c'est difficile. 45 secondes.
39:11 Oui.
39:12 L'argument le plus stupide et le plus terrible contre l'immigration, c'est le fait de dire que, bon, il y a 10% d'étrangers, mais les autres sont français.
39:23 C'est la preuve la plus cruelle de l'échec de l'intégration parce qu'on sait très bien qu'ils sont issus de l'immigration,
39:31 quelques fois première, deuxième, troisième génération, ils ne sont toujours pas français et j'ajoute qu'ils...
39:37 Ceux-là.
39:38 Et j'ajoute qu'ils détestent la France.
39:40 Oui, mais alors, pardon, Gilles William, c'est plus compliqué.
39:42 Bon, ils se sont sentis français. Ils se sont sentis français.
39:45 Le père, c'est senti français.
39:46 Le père s'est senti français.
39:47 Le père s'est senti français.
39:48 Et c'est plus on avance dans les générations...
39:50 Oui, mais pardonnez-moi, c'est le meilleur exemple.
39:52 Le meilleur exemple, c'est Zidane.
39:54 Moi, je le connais très bien, Zidane.
39:56 Je le connaissais professionnellement très bien.
40:00 Je l'ai interviewé 50 fois et je le voyais avec ses parents, etc.
40:04 Il n'y avait pas du tout ces soucis-là.
40:06 Bien sûr.
40:07 Et Zidane est né en 1972 et Zidane est un enfant qui s'est senti français comme...
40:13 Bien sûr.
40:14 Il n'y avait pas du tout cette...
40:15 Mais ce sont certains français qui les ont pourris.
40:17 Ce sont les français d'extrême gauche qui les ont pourris.
40:20 En expliquant que les français étaient des beaux francistes.
40:25 Comment voulez-vous qu'ils me le croient ?
40:27 C'est l'extrême gauche.
40:28 Alors, Robert, mais plus personne ne s'émeut quand même du 10% de chiffre d'étrangers.
40:33 C'est énormément de soin, pardonnez-moi.
40:35 Maintenant, ça passe comme une lettre à la poste, ce que dit le ministre de l'Intérieur.
40:38 Je trouve que c'est énorme, ce chiffre de 10%.
40:40 Plus des migrants étaient contents parce qu'il n'y avait pas trop de migrants.
40:44 Mais enfin, même les migrants qui s'y mettent, on peut dire que ce n'est pas tout à fait normal.
40:49 Je pense qu'il ne faut pas être dans le quantitatif, c'est-à-dire le qualitatif et la haine qui s'est exprimée.
40:54 Ça aussi, c'est un sujet.
40:56 Bien sûr.
40:57 Robert Ménard, écoutons-le sur ce sujet.
41:01 La question, elle n'est pas là.
41:02 Elle n'est pas de savoir si le type, il est français ou pas français.
41:05 Sur les 90% autres, il y en a combien qui sont d'origine immigrée ?
41:10 C'est aussi la question.
41:11 Il dit qu'il y avait des Kevin, des Mathéo.
41:13 Il a raison, il dit que ça ne se réduit pas à une question d'immigration.
41:16 Mais c'est beaucoup une question d'immigration.
41:19 Moi, je me fiche de savoir si quelqu'un est français ou pas français.
41:22 La seule question, c'est oui ou non, il aime la France.
41:26 Oui ou non, il se sent français.
41:28 Parce que moi, je vois des gens qui ont évidemment…
41:31 Ils sont français depuis trois générations, donc ce n'est pas le problème.
41:33 Et qui ne se sentent pas français.
41:35 Ils sont à 90%, il a raison, français.
41:37 Mais le problème, c'est est-ce que quand tu cries « nique la France », ça veut dire quoi ?
41:42 Ça veut dire que même si tu as ton passeport français,
41:45 tu es vraiment un français de cœur ou un français de papier.
41:48 C'est juste ça.
41:49 Et il ne faut pas jouer sur les mots.
41:51 C'est vrai qu'il y a un rapport de défiance, de rancœur, de ressentiment
41:54 sur la France d'une partie de ces jeunes gens.
41:56 Un message qui va peut-être vous faire plaisir,
41:58 qui vient de Noir Moutier, d'une jeune femme qui s'appelle Sylvie,
42:01 qui dit « Gilles William, si un jour il est célibataire,
42:04 je te jure, je partage ma vie entre Tel Aviv et Noir Moutier ».
42:07 Ah ben, ça me fait pire. Tel Aviv, elle veut aller ?
42:09 Tel Aviv et Noir Moutier.
42:10 C'est ce qu'elle dit.
42:11 Ça me fait plaisir.
42:12 C'est ce qu'elle dit.
42:13 Donc voilà.
42:14 Il ne faut pas mieux dire.
42:15 Gérard Larcher.
42:16 Entre parenthèses, il a dit exactement comme moi, Robert Ménard.
42:21 Oui.
42:22 Non mais je veux dire, si vous n'appelez pas ça le racisme,
42:26 vous réfutez le mot.
42:29 Non mais…
42:30 Quand on déteste un pays et des gens, ça s'appelle comment ?
42:34 Oui, c'est possible, mais je le vois différemment que vous.
42:40 Je pense qu'effectivement, c'est une haine antifrançaise.
42:43 C'est pas…
42:44 Et anti-occidentale.
42:46 C'est possible, mais…
42:48 C'est en l'ONU, où ça vient d'après vous.
42:50 Mais je le vois pas en termes de couleur.
42:52 Mais parfois, ça s'explique.
42:54 Voilà, mais peut-être est-ce que je me trompe.
42:58 En général, les occidentaux sont blancs, mais…
43:01 Non, c'est pas ça, mais j'ai parlé des mariages interraciaux,
43:03 c'est quand même une réalité.
43:05 Bon, parfois, je lis tellement de messages…
43:10 Il y a quelqu'un qui dit que le problème, c'est…
43:12 Chacun a son explication.
43:15 Il y a quelqu'un qui me dit que le problème, c'est l'installation
43:17 des paraboles dans les cités, qui ont empêché l'intégration.
43:22 Je crois plus du tout que c'est vrai.
43:24 Ça fut vrai à un certain moment.
43:25 Ça participe à une contre-société.
43:26 Écoutez Gérard Larcher.
43:28 Gérard Larcher, il a eu une élimination.
43:30 Alors, tout d'un coup, les LR…
43:31 À droite, toutes.
43:32 À droite, toutes.
43:33 Ils se réveillent, les LR.
43:35 Ils vont pouvoir s'allier avec Eric Zemmour bientôt.
43:38 Il fait un tout, Gérard Larcher, quand vous aviez déjeuné
43:41 avec Marion Maréchal, vous étiez puni.
43:44 Maintenant, Manuel Valls s'échange avec Marion Maréchal.
43:47 Non, mais c'est sidérant.
43:48 Mais ça, ça va durer 15 jours.
43:50 Ça va durer 15 jours.
43:51 Mais maintenant, ils sont pour le retour de la double peine.
43:53 Ils font des tracts, la prison et l'avion.
43:55 Le problème, c'est que c'est eux qui ont supprimé la double peine.
43:57 Écoutons Gérard Larcher, le président du Sénat.
43:59 C'est le dernier coup de Larcher, dirait Conan Doyle.
44:02 Il le fallait.
44:03 Il faut se méfier du syndrome Stade de France.
44:06 C'est-à-dire de ne pas regarder la vérité en face.
44:10 Il ne s'agit pas de tout amalgamé.
44:12 Il y a sûrement des Kevin et des Matteo.
44:15 Mais poser la question au maire de la LRH,
44:18 dans une commune qui a plus de 40% de sa population,
44:21 qui est issue soit de l'immigration, soit directement de l'immigration,
44:27 il faut regarder les choses en face, se dire la vérité.
44:31 Quand les politiques disent autre chose que ce que les Français voient,
44:36 si nous voulons renouer avec la confiance,
44:38 il ne s'agit pas de nourrir je ne sais quel amalgame ou je ne sais quelle haine,
44:42 regardons les choses en face.
44:45 Eh, dis donc, il serait temps, monsieur Larcher.
44:48 Mais en plus, il donne une statistique qui n'est pas bonne,
44:50 parce qu'en fait, la statistique exacte sur la ville de Lille-les-Roses,
44:54 je le dis à chaque fois pas bien,
44:57 c'est que 42% des 0-18 ans sont issus extra communautaires.
45:09 42%.
45:10 Alors là encore, c'est ça qui est difficile.
45:13 Je veux bien qu'on dise que ce n'est pas une nouvelle population.
45:15 Je veux bien qu'on dise...
45:16 Bon, manifestement, c'est un changement par rapport à ce qu'il y avait avant.
45:19 C'était 4% en 1968.
45:21 Alors, les gens disent, oui, grand remplacement, théorie fumeuse,
45:24 c'est pas une théorie, il ne s'agit pas de dire théorie ou pas,
45:26 c'est dans certains, pas dans toute la France,
45:29 mais dans certains quartiers, dans certaines villes,
45:31 vous avez une population qui est nouvelle.
45:33 Vous appelez ça comme vous voulez.
45:34 Je n'exclus pas que par une sorte de phénomène mimétique,
45:38 les Kevin et Mathéo qui vivent avec eux, pour se faire bien voir,
45:43 entrent aussi dans la danse.
45:47 Souvent, même, ils imitent leurs accents.
45:49 Alors, les LR se sont réunis aujourd'hui.
45:51 Et on ne le dit pas assez, et ils se convertissent.
45:54 Les LR se sont réunis aujourd'hui ?
45:56 Exact.
45:57 Les LR se sont réunis aujourd'hui ?
45:58 Oui, conférence de presse d'Olivier Marlex, Bruno Rotailleau et Eric Ciotti
46:02 pour développer tout un tas d'idées, la déchéance...
46:05 Pour proposer aujourd'hui ce qu'ils n'ont pas fait hier ?
46:07 Exactement, ou pour proposer ce qu'ils ont supprimé hier,
46:10 comme la double peine, avec un langage très offensif.
46:13 Bruno Rotailleau a choqué beaucoup de monde
46:15 en parlant de régression vers les origines ethniques.
46:17 Il a même choqué des gens du Rassemblement national.
46:20 Donc, il y a une volonté chez Les Républicains
46:22 de montrer qu'ils sont vraiment en train de se droitiser.
46:24 Alors, M. Ciotti... Oui, mais...
46:27 M. Ciotti a parlé de la prison, il va construire des prisons.
46:30 Oui ?
46:31 Nous proposerons, dans nos textes,
46:36 l'accroissement et la diversification de notre capacité carcérale
46:41 avec un objectif de 80 000 places de prison à l'horizon 2027.
46:47 Nous devons aussi quasiment doubler le nombre de nos centres éducatifs fermés.
46:54 Cela nous permettra de connaître enfin une véritable application des peines,
47:00 et notamment des courtes peines de prison que l'on a inopportunément supprimées.
47:05 Il y a une mesure qui me paraît intéressante,
47:08 pour justement ne pas être dans le déni, c'est des statistiques ethniques,
47:10 si vous me permettez.
47:11 Parce qu'à ce moment-là, pour essayer de trouver des solutions,
47:14 encore faut-il poser le bon diagnostic.
47:16 Mais ça aussi, c'est un gros mot d'imaginer cela.
47:19 Le maire de Béziers...
47:20 La première fois que j'ai publié dans le Figaro,
47:24 ça devait être en 1995, une tribune de Michel Tribala sur les statistiques ethniques.
47:31 Mais alors, j'ai vu...
47:33 Mais bien sûr, mais 40 ans...
47:35 Tout le monde nous a tombé dessus.
47:36 Tout le monde nous a tombé dessus.
47:37 95, il y a bientôt...
47:38 Mais 40 ans de...
47:39 Pas 28 ans, c'est l'année de ma naissance.
47:40 Mais de toute façon, 40 ans de...
47:42 Je ne vais pas le dire toujours, 40 ans de renoncement, de lâcheté, de complot.
47:45 De mensonge !
47:46 De tout ce que vous voulez.
47:47 Parce que les statistiques viennent de menter !
47:49 Mais en fait, la chose...
47:53 C'est l'absence de courage.
47:55 Point.
47:56 Point.
47:57 C'est ça qui est le nerf de la guerre.
47:59 Le courage.
48:00 Ils n'en ont pas.
48:01 Alors s'ils n'en ont pas, qui fasse autre chose ?
48:03 Ceux qui dirigent.
48:04 Quand on n'a pas de courage, on n'est pas homme politique.
48:07 Le maire de Béziers, Robert Ménard, refuse de marier un Algérien
48:10 défavorablement connu des services de police.
48:12 Cet homme est en situation illégale en France
48:13 et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français au QTF.
48:16 Ça aussi, c'est une histoire absolument invraisemblable.
48:20 C'est la France d'aujourd'hui.
48:22 Si vous voulez un exemple de ce qu'est la France...
48:25 Et lui, il est courageux pour le coup.
48:26 Et le procureur l'oblige à le marier.
48:28 Mais bien sûr, mais c'est la France.
48:30 Si on voulait prendre un exemple du fonctionnement de la France,
48:34 tu vas être obligé de marier quelqu'un qui est en situation de QTF.
48:37 Mais doté bien.
48:38 On peut l'écouter ?
48:39 Non mais...
48:40 Oui, s'il le faut.
48:41 C'est lui, c'est important quand même, plus que ce que vous dites.
48:44 Chaque fois qu'on a un soupçon, pas moi, tous les maires,
48:48 un soupçon de mariage blanc, vous savez,
48:50 on fait remplir un questionnaire, celui qui sera le mari et la femme,
48:55 et on l'amène au procureur, au substitut du procureur.
48:59 Je l'ai fait comme d'habitude.
49:01 Et là, il me dit non, il n'y a pas assez de preuves.
49:03 Je ne me prononce pas sur ça.
49:05 Pour que ce soit un mariage blanc ?
49:06 Pour que ce soit un mariage blanc.
49:07 Il y a des doutes, donc vous mariez.
49:08 Je lui dis, hello QTF, il me dit, les droits de l'homme font que le mariage,
49:13 le respect de votre vie privée, le droit de vous marier...
49:15 La Convention européenne des droits de l'homme, vous oblige à le marier.
49:18 Vous allez le marier ?
49:19 Bien sûr que non.
49:20 Mais enfin, attendez, à un moment donné, madame, il y a le droit,
49:24 il y a les droits de l'homme, en plus c'est ma vie, les droits de l'homme,
49:27 tu ne dois pas me faire un coup là-dessus.
49:29 Mais enfin, attendez, c'est le bon sens.
49:31 Ce type est en situation irrégulière.
49:33 Ce garçon est en situation irrégulière.
49:35 On veut, si on a délivré une obligation de quitter le territoire,
49:40 c'est qu'on veut le foutre dehors.
49:42 En plus, comme on dit pudiquement, vous avez compris,
49:45 il est connu de façon défavorable des services de police,
49:48 vol avec recelle et violence.
49:51 C'est que ça.
49:52 Et moi, je vais aller le marier.
49:55 Ce monde est merveilleux, je vous assure.
49:57 Moi, je voudrais avoir ce procureur sur le plateau,
49:59 j'adorerais lui poser des questions.
50:01 Mais il veut faire du droit, mais c'est juridisme contre juridisme.
50:04 C'est-à-dire que le juridisme qui doit s'appliquer,
50:07 c'est le juridisme contre les Français.
50:09 Parce que lui doit être dehors, le QTF.
50:11 Mais le juridisme, justement, contre le type en inégalité,
50:16 ça ne compte pas.
50:17 Ça montre la maladie mentale.
50:19 Mais je suis d'accord.
50:20 Mais vous n'avez pas...
50:21 Ça montre à quel point...
50:23 La maladie mentale.
50:24 C'est une maladie mentale.
50:25 C'est une maladie mentale.
50:26 Mais ça fait 40 ans.
50:27 Ça s'appelle un suicide.
50:29 Oui, mais peut-être que ce qu'il y a de nouveau...
50:31 Pascal, ce qu'il y a peut-être de nouveau,
50:33 c'est que ça devient tellement absurde
50:34 que quand même on commence à ouvrir un petit peu les yeux.
50:36 Mais tous les jours !
50:37 La preuve, on a un maire quand même qui commence à...
50:39 Mais ça ne changera rien, Véronique.
50:41 Ça ne changera rien ?
50:42 Ça ne changera rien.
50:43 Mais ça peut se traduire dans les urnes,
50:45 avec des gens qui vont voter.
50:46 Ça ne changera rien.
50:47 Pourquoi vous ne vous tirez pas une balle dans la tête ?
50:49 Ça sera plus simple.
50:50 Non.
50:51 Mais si, j'assume.
50:52 D'abord, j'aime bien vivre,
50:53 mais je vous annonce la société de demain.
50:55 Je vous l'ai dit, la société de demain.
50:57 Chacun vivra, en espérant qu'il n'y ait pas plus de conflits,
51:00 de son côté.
51:01 Regardez l'évolution.
51:03 Regardez l'évolution de la pensée,
51:05 l'évolution des discours,
51:06 une sorte, j'ose pas le dire, de droitisation.
51:09 L'extrême-gauche, quand même, est en état...
51:11 est plutôt, en ce moment, ridicule.
51:13 Non, moi, je pense que ça mérite de se battre.
51:16 Il peut y avoir des résistants.
51:18 Écoutez, moi, je veux bien que vous changiez quelque chose
51:20 avec Mme Borne.
51:21 Mais quand ?
51:22 Avec Mme Borne et M. Macron qui disent
51:23 "ce soir, on va réfléchir".
51:25 Mais Mme Borne, elle n'est pas immortelle politiquement.
51:28 Mais...
51:29 Non, non, elle va...
51:30 Comment dire ?
51:31 On peut survivre à Mme Borne.
51:32 Mais elle va même rester...
51:34 Ah, enfin ! On reconnaît !
51:36 Ah, je ne vous dis pas que c'est demain matin, 9h,
51:38 que ça va changer.
51:39 Mais rien ne changera.
51:40 Pendant quelques années.
51:41 Rien ne changera.
51:42 Rien.
51:43 C'est fini.
51:44 D'accord.
51:45 Je parle de l'émission, hein.
51:47 Et puis, alors, figurez-vous que c'est la...
51:51 Demain, il y a une dernière Vendredi.
51:53 Dernière de la saison, bien évidemment.
51:55 Et là, c'est la dernière du soir.
51:57 Et après, c'est la mi-Deval qui va prendre la suite.
52:01 Donc, je voulais vous remercier.
52:03 Et faire un monde honorable.
52:05 Parce que je vous interromps parfois.
52:07 Vous, principalement.
52:08 Parce que vous parlez peu.
52:09 C'est pour ça.
52:10 Et je pense aux autres, parfois, sur le plateau.
52:13 Et à répar...
52:15 Tu vois, même là, je me prépare...
52:17 Même là, il va parler...
52:19 Je vous refuse mon pardon, Chrétien.
52:21 Bon, voilà.
52:23 D'abord, vous êtes remarquables.
52:25 Vous êtes toujours présents.
52:27 C'est vrai que cette année, on a fait une saison.
52:30 Le soir, on est au-delà de...
52:32 Hier soir, on était à 800 000 personnes
52:34 qui nous écoutent tous les soirs.
52:36 C'est des chiffres très importants pour une chaîne info.
52:39 Je crois qu'on doit faire trois fois
52:41 ce que fait la concurrence à cette heure-là.
52:43 Tous les soirs, on est la meilleure minute
52:45 de toutes les chaînes infos réunies.
52:47 Généralement, vers 20h50.
52:49 - C'est quand Louis-Vieille parle.
52:51 - Comment?
52:53 - C'est quand Louis-Vieille parle.
52:55 - En revanche, le costume...
52:57 - Oh non, mais c'est pas vrai!
52:59 Il m'a envoyé chez son faiseur.
53:01 Mais vous allez me rembourser, je vous le dis.
53:03 - Mais vous n'avez pas oublié...
53:05 - Mais c'est un faux!
53:07 - Je voulais vraiment vous remercier.
53:09 Remercier Serge Nézade, la confiance
53:11 qu'il nous accorde, qu'il vous accorde.
53:13 - Envoie-moi ce qu'il y a quand même.
53:15 - C'est vrai qu'on y est depuis le 28 août,
53:17 on est là tous les soirs, c'est comme ça,
53:19 dans ce métier. Et puis après, les vacances,
53:21 on peut prendre un peu de temps et un peu d'espace.
53:23 Monsieur Vincent Farandez,
53:25 hier soir c'était Olivier Benkemoun
53:27 qui était là, et ce soir c'est vous!
53:29 - Pour la dernière de la saison, c'est quand même
53:31 dommage qu'il ne soit pas là.
53:33 - Bien sûr, et hier, l'audience était
53:35 excellente, le meilleur des infos,
53:37 qui est un des grands succès de l'année,
53:39 parce que vraiment...
53:41 - Création de l'année.
53:43 - Exactement.
53:45 - Et qui a appris, sous son aile, toute l'année,
53:47 avec sa fabuleuse équipe.
53:49 - Bien sûr.
53:51 - Effectivement, un petit mot sur le programme
53:53 qui vous attend ce soir. On va tâcher de faire
53:55 autant d'audience qu'hier soir, si Olivier nous regarde
53:57 actuellement. On écoutera pour commencer
53:59 dans cette émission l'avocat du policier
54:01 qui a tué Naël la semaine dernière.
54:03 Il était l'invité de Laurence Ferrari ce soir
54:05 dans Punchline. On reviendra, vous en avez parlé
54:07 à l'instant, sur l'affaire Robert Ménard
54:09 qui refuse de marier un homme visé
54:11 par une OQTF. Et puis enfin,
54:13 légèrement quelques conseils pour l'été,
54:15 un petit peu de crème solaire, on mange bien, et tout se passera bien.
54:17 - Il y a quelqu'un qui m'a dit
54:19 "Ah, si seulement les Républicains avaient été au pouvoir
54:21 un jour". C'est vrai.
54:23 C'est une belle conclusion.
54:25 On peut effectivement
54:27 en regretter. - Alors je venais que t'es pas là pour se défendre, malheureusement.
54:29 - Oui, mais ils sont plusieurs. Votre canotier ?
54:31 Vous ne l'avez pas mis.
54:33 Non mais ça vous va bien. Véronique,
54:35 vous allez continuer ces temps-ci
54:37 ou vous prenez aussi des vacances ces prochains jours ?
54:39 - Oui, mais le 3 juillet, je suis encore là, moi.
54:41 Donc la semaine prochaine, c'est l'ami Elliot.
54:43 Elliot Deverle. Je sais qu'il a
54:45 ses supporters et certains sont...
54:47 - Ils sont très actifs sur les réseaux sociaux.
54:49 - Bon. Je salue
54:51 également notre ami Julien Pasquet.
54:53 Vous savez que notre championnat s'est terminé ce soir.
54:55 Par définition, bon,
54:57 la défaite est lourde pour l'ami Julien.
54:59 Je crois qu'on est à 30-19.
55:01 Il est à 15 points d'avance.
55:03 Mais bon, c'est la vie. - Il est bien mauvais.
55:05 - "33-20"
55:07 me dit Benjamin. Non. Je l'ai battu
55:09 à 33-20. J'ai 13 points d'avance. Mais l'année prochaine,
55:11 ce sera un autre championnat qui commencera.
55:13 Il aura sa chance.
55:15 - Bon, ben écoutez, voilà ce que je pouvais vous dire.
55:17 Merci. Un peu de légèreté en fin d'émission.
55:19 Kylian Salé
55:21 était avec nous. C'était Alexandre Pratte
55:23 qui était à l'arrélation.
55:25 Pascal Choup qui était à la vision.
55:27 Raphaël Lissac. Benjamin Naud, je le remercie grandement,
55:29 Benjamin, parce qu'il a traversé toute la saison
55:31 effectivement avec nous. Il est vraiment
55:33 remarquable. Quelques allers-retours
55:35 entre Lille et Paris, mais globalement,
55:37 il est quand même là. Robin Pieth
55:39 était à la réalisation.
55:41 Et Kylian Salé qui nous aura aussi accompagné,
55:43 qui est un jeune.
55:45 Les jeunes ont beaucoup de talent dans cette maison.
55:47 Vous en êtes l'illustration.
55:49 - Et vous êtes une chance aussi pour les jeunes.
55:51 - Oui, je suis une chance pour les jeunes, parce que je vais bientôt partir.
55:53 [Rires]
55:55 C'est pour ça.
55:57 Bon.
55:59 Vincent Farandez,
56:01 à demain matin.
56:03 [Rire]

Recommandée