• il y a 2 ans
Dix ans après la liquidation judiciaire, le CSSA a été exclu des championnats nationaux par la DNCG.

La cause à une gestion ubuesque qui a mis les Sangliers dans une situation plus qu'incertaine...

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue. Parmi toutes les vidéos de gestion de club que j'ai pu réaliser,
00:04 celle-là est peut-être la plus surréaliste et paranormal.
00:08 Alors, je pense que vous avez compris que dans le football, il y a des choses parfois,
00:11 alors il faut en rire ou en pleurer, je ne sais pas, mais en effet on se dit "c'est pas possible".
00:15 Mais là, avec ce dans, c'est un concentré de "ce n'est pas possible" que tu te demandes
00:19 si l'histoire que je vais vous conter n'a pas été inventée par un scénariste complètement alcoolisé de Netflix
00:24 ou si c'est la réalité tellement cela est saugrenu.
00:28 Alors je vais passer outre les disputes familiales, les mythomanes, les projets pharaoniques,
00:33 l'idée de faire du tourisme, du spa, de tout allier avec des idées également de recyclage de déchets au Maroc.
00:38 Oui, je parle d'un club de foot. Au milieu, tu mélanges un prince saougien pelé,
00:42 tu diaspies plus de 10 millions avec un train de vie délirant et tu rajoutes la faute sur les collectivités
00:48 et tu termines exclu des compétitions nationales parce qu'en effet, en l'espace de 10 ans,
00:54 on assiste à la deuxième mort quelque part du club de ce dans.
00:57 Rappelez-vous en 2013 la liquidation judiciaire et ce sont finalement les frères Dubois
01:01 qui récupèrent ce club qui à l'époque était en CFA2 donc le National 3, la cinquième division française.
01:06 Un club qui avait fait de la Ligue 1, on se rappelle, Despius, Henry Fils, Cédric Mionnet,
01:11 et Tendre Haute, le Stade Louis de Gauguet, un football populaire ce qui n'empêchait pas malheureusement
01:15 une gestion parfois très très très scabreuse et limite parce qu'en effet plusieurs anciens dirigeants
01:20 du club de Sedan ont eu également des affaires avec la justice.
01:23 Dans tout ce tintamarre au final, le club est liquidé, les Dubois arrivent.
01:26 Alors les Dubois, ils sont deux, Gilles Dubois qui va gérer plus ou moins le club au quotidien
01:30 qui est passionné de foot et son frère Marc Dubois qui a plusieurs business
01:33 qui lui ne connaît pas vraiment le mieux du foot.
01:35 Et là tout de suite, Marc Dubois parce que c'est lui notamment qui va mettre l'argent,
01:39 il y avait un prêt de l'ancien propriétaire, M. Ranos, je ne dis pas de bêtise,
01:43 un prêt de 2,5 millions qui avait été fait dans une filiale de la caisse d'épargne.
01:48 Or ce prêt, M. Dubois à travers une SI familiale va en prendre, va en gros s'emporter la responsabilité
01:54 ce qui lui permettra de récupérer un domaine de 17 hectares
01:59 qui est le centre d'entraînement aujourd'hui de Montvilliers, je le prononce pas mal,
02:02 qui est un truc absolument magnifique.
02:04 Le propriétaire est donc Marc Dubois et il fera chaque année payer un loyer à l'association de Sedan,
02:10 on rappelle un club dont il est propriétaire.
02:12 Donc ça c'est un premier point sachant que c'est aussi une excellente opération,
02:15 la base pour lui financièrement parce que c'est un magnifique domaine,
02:18 si je vous le dis je crois que c'est 17 hectares, château, centre d'entraînement, ce que vous voulez.
02:21 Il y a des projets ensuite derrière lui dans son modèle business avec les maisons de retraite,
02:25 l'idée que vous êtes de faire des spas, du tourisme, tout ce que vous voulez.
02:29 Donc c'était quelque chose qui avait été exporté je crois à 5 ou 6 millions,
02:32 au final en récupérant le prêt de 2,5 millions, il a réussi à tout récupérer,
02:37 que ce soit le club, ce prêt-là, et également le centre d'entraînement.
02:40 Et au tout début de la reprise, c'est quelque part un peu magnifique,
02:43 il y a deux montées de suite dont une saison exceptionnelle en CFA,
02:46 donc la nationale de l'époque, la 4e ligne française, plus de 100 points, un football champagne.
02:50 Alors c'est vrai, on disait que c'était le PSG de CFA à l'époque,
02:54 c'est vrai que cedans avait un budget pentagruélique, pharaonique dirait certains,
02:58 il y avait des anciens pros etc.
02:59 Mais le club était structuré au final parce que tout le monde savait ce qu'il avait à faire,
03:03 tu avais un directeur sportif, d'autres recruteurs,
03:06 tu avais un coach qui coachait et un président délégué qui était là 2 à 3 jours par semaine.
03:09 Enfin bref ça marchait, alors certes il y a quand même financièrement un déficit,
03:14 mais je vais juste poser une question.
03:15 Aujourd'hui tu vois plein de clubs de National 2 qui dépensent à tort et à travers, qui n'arrivent pas à monter.
03:19 Là on a dépensé mais le projet était cadré, en 2 ans, Sedan avait retrouvé le National.
03:24 Donc quelque part c'était mission accomplie,
03:26 et dans le même temps on disait qu'un prince saoudien, le prince FAD, allait investir.
03:29 Et là, attention messieurs, vous allez voir une histoire surréaliste.
03:32 A travers deux intermédiaires qui étaient mandataires pour le prince,
03:36 le club de Sedan entre en contact.
03:38 Mais ce ne sont pas les seuls parce qu'il y a plein d'autres clubs français, Valenciennautes,
03:41 qui sont intéressés et qui disent "oui si un saoudien veut investir, il n'y a pas de soucis".
03:44 Et ce saoudien en question, ce prince FAD, va venir à Sedan 2 fois,
03:47 donc il y a une discussion notamment avec Marc Dubois, on parle d'autres types de business,
03:51 et notamment on se dit "ok pourquoi pas faire un business en saison d'hiver,
03:54 pour des personnes un peu âgées avec cette idée de grand grand grand spa, de tout mêler un petit peu".
03:58 Et dans le même temps à Sedan, M. Dubois, Marc Dubois avait une idée justement,
04:02 c'était le club export.
04:04 En fait c'était l'idée de dire, avec les contacts qu'on est en train de tisser dans le Moyen-Orient,
04:07 dans d'autres pays arabes, notamment au Maroc,
04:09 c'était notamment pour le traitage des déchets en dehors de Marrakech etc.
04:14 et bien on se disait "ok il y a des entreprises potentiellement du coin,
04:16 si elles mettent un peu d'argent dans le club,
04:18 et bien on va les aider avec nos contacts, afin d'obtenir des contrats à l'étranger etc."
04:22 Il y avait cette idée un peu de synergie, alors sur le papier c'est très beau,
04:24 dans la réalité ce n'est pas vraiment matérialisé,
04:26 et donc ça a pris du temps avec le prince saoudien,
04:29 il y a eu beaucoup de frais engagés de tout le monde, des pouvoirs politiques etc.
04:33 Et au final, le prince arrive, conférence de presse absolument exceptionnelle,
04:37 là au milieu tu as un message de Pelé, qui va souhaiter ce qu'il faut.
04:40 Alors le message de Pelé a été notamment obtenu par Pierre Elbapé,
04:43 qui est l'oncle de Kylian Mbappé, avant qu'il soit vraiment connu à l'époque,
04:46 il n'était pas encore un professionnel,
04:48 qui s'occupait un petit peu du recrutement,
04:49 ça on pourra y revenir aussi un petit peu plus tard,
04:51 par un autre ami en commun, il y a eu plein de voyages de partout,
04:53 enfin bref, on a mis en grande pompe,
04:55 on a annoncé les 50-60 millions de structures d'entraînement que sais-je encore,
04:58 sauf qu'au final, il n'y a jamais eu en fait d'accord,
05:00 il n'y a jamais eu quelque chose de signé, on dit "oui il y en a quand même".
05:02 Un truc vraiment concret etc.
05:04 Alors M. Dubois derrière a attaqué le prince Fad quelques années plus tard,
05:07 parce qu'au final c'est tombé à l'eau, et de ce qu'on rapporte,
05:10 parce que ça a été houleux parfois, il y a eu des discussions,
05:12 mais vraiment très très tendues aussi avec les intermédiaires et tout,
05:15 mais c'était qu'en fait M. Dubois quand il allait en Arabie Saoudite,
05:17 il commençait à lui parler de plein d'autres projets,
05:19 "ouais, moi je vais prendre des parts dans telle société,
05:20 il faut prendre des parts dans telle société, on va faire d'autres trucs de ci de là",
05:23 qu'en fait c'était un petit peu confus, à un moment donné,
05:25 bon ben ils se sont dit "non en fait on va aller trop vite etc."
05:27 et il y a eu on va dire une défiance vis-à-vis du projet de Marc Dubois,
05:31 ce qui fait qu'au final le prince saoudien ne vient pas,
05:33 et là en effet donc c'est Dubois, notamment Marc Dubois,
05:35 qui pour le coup à l'époque va combler le déficit qui avait été occasionné,
05:38 et qui on le rappelle devait être compensé par l'arrivée de ce nouvel investisseur.
05:41 Et là en fait ça a été le serpent de mer depuis quasiment 10 ans à ce temps,
05:44 on va trouver un investisseur etc.
05:45 Et on a entendu tout et n'importe quoi à ce sujet-là,
05:48 avec des projets grandiloquents de touristes, de maisons de retraite, de spas, de ci de là,
05:52 il y a eu une start-up par exemple, Prémoise, on avait annoncé ça,
05:55 start-up qui derrière a eu des problèmes avec la justice, finalement il n'y a rien,
05:58 enfin bref, ça a été le n'importe quoi absolu.
06:01 Indépendamment de cet imbroglio, on va rappeler que sportivement,
06:03 les deux premières années c'est un succès.
06:04 Alors certes, il a fallu combler le déficit,
06:06 parce que finalement on s'était dit qu'il y avait le nouvel investisseur,
06:08 pas là, ok,
06:09 mais l'entraîneur qui avait été nommé Farid Fouzari, un ancien joueur, ça a été parfait,
06:12 la politique sportive dirigée par un ancien scouting Jean-Claude Médeau,
06:15 ça a été aussi très très bon, il y avait d'autres personnes un peu de l'ombre à ce niveau,
06:17 sauf qu'en fait Marc Dubois est devenu de plus en plus présent,
06:20 alors je ne sais pas si c'est une histoire de jalousie ou autre,
06:22 mais de plus en plus présent à vouloir interférer, etc.
06:24 et vouloir amener des gens à lui.
06:26 Tant et si bien qu'en 2017, c'est carrément le président délégué,
06:28 donc son frère Gilles Dubois, qui prend un coup de pied au feste,
06:32 le mec qui était plus ou moins au quotidien, qui s'assurait au niveau local,
06:35 vous avez des politiques, vous avez des supporters, enfin bon,
06:36 vous avez des employés et tout.
06:38 On a quelque part un peu désossé le club pour l'arrivée d'une personne
06:40 qui s'appelle Monsieur Julien Fernandez, qui vient de Saint-Raphaël.
06:43 Et là en fait c'est laisser l'erroné.
06:44 Julien Fernandez, en fait, il a connu Monsieur Dubois, Marc Dubois,
06:47 parce que lui aussi est à Saint-Raphaël,
06:48 et en fait le fils de Marc Dubois, je crois 29 ou 10 ans,
06:50 Julien Fernandez c'était son coach.
06:52 Là, par un habile tour de passe-passe ou je ne sais pas trop quoi,
06:55 parce qu'on a entendu plein de versions différentes,
06:57 eh bien on a introni Julien Fernandez au club,
06:59 qui va ensuite prendre les responsabilités de directeur sportif.
07:01 Sauf que lors de plusieurs réunions, on a demandé
07:02 "mais c'est quoi en fait ton background dans le foot et tout ?"
07:04 Non, je ne peux pas dire.
07:05 "Ah, j'ai travaillé avec des gens au niveau international, etc."
07:09 "Et même à des agents, il a sorti plein de versions différentes."
07:11 "Oui, j'ai aidé à Kakuta pour un transfert de ci, de là."
07:13 Alors c'est vrai qu'il a des amis qui viennent dans le foot,
07:15 des Morgan Amalfitano notamment, des LeBillan, exactement,
07:18 parce qu'ils viennent peut-être aussi du même endroit.
07:20 Mais en tout cas, personne ne sait vraiment.
07:22 Et là, c'est l'ironie du train de vie.
07:23 Ce qui fait que les vendredis, normalement,
07:24 Monsieur Fernandez, qui est devenu ensuite le directeur sportif,
07:27 et Marc Dubois, qui est devenu le patron,
07:29 parce qu'il a dit "oui, je vais vendre mes business, etc."
07:31 pour me consacrer de plus en plus au club,
07:32 ils prenaient l'avion le vendredi, ils arrivaient à Paris,
07:34 donc voiture, location, ce que vous voulez,
07:36 ils dormaient ensuite à l'hôtel, ils allaient voir le match,
07:38 et l'endemain, ils repartaient.
07:39 Imaginez, attendez, on est en national, hein ?
07:41 Imaginez ce que ça coûte de prendre pour chaque match
07:44 l'avion, machin, la voiture d'hôtel, la chambre d'hôtel, les restos, etc.
07:48 Sachant que, je rappelle que le directeur sportif aussi avait son salaire.
07:51 Sauf que vu qu'il n'était pas là au club,
07:53 eh bien, il a nommé un coordinateur sportif
07:55 en qui il avait confiance, un jeune qui s'appelle Hossine Safa.
07:58 Et ce qui est en fait assez marrant, c'est qu'Hossine Safa,
08:00 qui est donc un coordinateur sportif qui a eu plein de choses à gérer,
08:02 parce qu'en fait, la direction était souvent très absente.
08:04 Alors, il y a eu des problèmes également avec certains staffs
08:06 qui disaient que ça faisait de l'ingérence,
08:07 parce qu'une fois, tu as un coach qui a dit,
08:09 "Julien Fernandez s'embrouille avec un coach,
08:11 ouais, l'entraînement a été nul."
08:12 Et il lui dit, "mais comment tu peux savoir que tu n'es jamais là ?"
08:14 Et là, ils ont compris qu'en fait, voilà, il y avait des infos qui remontaient.
08:17 Donc, voilà, je t'épie, etc.
08:19 Et là, il y a plein d'anecdotes guignolesques.
08:21 Julien Fernandez qui veut faire installer un coordinateur dans son bureau
08:23 pour donner l'impression que ça va travailler.
08:25 Un directeur général à qui on avait interdit de voir les matchs de Sedan.
08:28 Oui, vous ne rêvez pas, le directeur général de Sedan
08:30 ne pouvait pas aller voir les matchs à l'extérieur de Sedan.
08:33 Et là, quand tu commences à voir toutes ces anecdotes-là,
08:35 tu te dis, tu en es le train de vie qui est complètement démesuré,
08:38 donc le club, il commence à perdre de l'argent
08:39 et surtout, le club, il est retombé en national 2, donc en CF1.
08:41 Il reste en fait, malgré un budget des plus importants du championnat.
08:45 Et donc, ça continue de gagner.
08:46 Finalement, Sedan, heureusement, va remonter sur le tapis vert
08:49 une année où la saison avait été écourtée à cause du Covid
08:52 et l'an passé, ils se sont maintenus en national.
08:53 Et depuis tout ce temps-là, Marc Dubois dit qu'il a dû réinjecter.
08:56 En effet, il a réinjecté beaucoup d'argent.
08:58 Lui, il parle de 14 millions.
09:00 Alors, il faut quand même rappeler le début, le domaine, etc.
09:02 Sachant que je vous le redis,
09:03 l'association paye un loyer pour utiliser le centre d'entraînement.
09:06 Ce centre d'entraînement qui appartient à son propriétaire
09:07 qui le fait donc payer à l'association.
09:09 Pareil, tu as des trucs sur l'association,
09:10 il y a des mecs qui sont staffés à l'association avec leur femme, etc.
09:14 Il y a une certaine opacité, on va dire, vis-à-vis de Sedan
09:16 qui est assez trouble.
09:18 Au milieu de tout ça, vous avez les enfants de Marc Dubois
09:21 qui disent non, on va arrêter d'investir.
09:24 Et pareil, vis-à-vis de la famille,
09:26 vous avez Gilles Dubois, donc le frère,
09:28 qui a expliqué tout ce qui allait se passer.
09:30 Il avait expliqué les projets Grandiloquents,
09:32 les mensonges, la mauvaise gestion et tout.
09:34 Ce qui fait que son frère, le président du club,
09:35 a attaqué son frère en justice.
09:37 Ça a été sale, il n'y a pas d'autre mot.
09:40 Au final, on remarque avec les faits,
09:42 Gilles Dubois, tout ce qu'il a annoncé,
09:43 globalement, ça s'est réalisé.
09:45 Avec un Julien Fernandez qui prend de plus en plus de place, etc.
09:48 Tout le monde se dit, mais comment il peut rester également vulbilant ?
09:51 Les coachs qui défilent et dans le même temps,
09:52 on annonce les nouveaux partenaires.
09:54 Mais oui, on s'associe avec InnovElf, c'était ça.
09:57 On a vu ce que ça a donné au final en termes judiciaires pour eux.
10:00 Ensuite, il y a eu d'autres projets.
10:01 On a ramené des gens, par exemple,
10:02 qui allaient ramener des investisseurs du Liberia ou que sais-je encore.
10:05 Et puis notamment, il y a M. Bertone qui arrive au club.
10:07 Enfin, ça a été le cirque.
10:09 À un moment donné, il y a une proposition,
10:10 non, mais mon club, il vaut plus, etc.
10:12 Et donc, à vivre au-dessus de ces moyens,
10:14 c'est vrai que M. Dubois a remis son en effet.
10:16 Et donc, il se plaignait d'un manque d'aide des collectivités locales,
10:18 des collectivités qui sont quand même assez exsangues.
10:19 Alors certes, il y a quand même des aides, mais surtout le stade,
10:22 celui du GoGuez, c'est quand même les collectivités qui prennent en charge.
10:26 C'est 600 000 euros par an l'entretien quand même.
10:28 Donc, il y a quand même une aide, certes,
10:29 ce n'est pas une aide directe comme sur Martigues ou Dunkerque,
10:31 on ne te met plus d'un million par an.
10:32 Sauf que le véritable problème à ce moment,
10:33 c'est qu'on n'a pas réussi à fédérer.
10:35 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les politiques sont contre M. Dubois.
10:38 Il y a eu énormément de problèmes.
10:39 Il y en avait avec certains, ça part uniquement par lettres recommandées.
10:42 On a coupé tout contact avec la fibre locale,
10:44 mais dans le même temps, on faisait des grands discours,
10:46 même encore il n'y a pas longtemps.
10:47 L'objectif, c'est la Ligue 2, le ci, le la,
10:49 mais des trucs complètement lunaires.
10:50 Là, il a donné une interview il y a quelques semaines
10:52 où il commençait à parler de projets sociaux.
10:54 Mais en fait, ça partait dans tous les sens.
10:57 Sur le papier, tu te dis pourquoi pas, mais c'est complètement irréaliste.
11:00 Et les seules personnes qui sont restées, c'est ça qui est quand même incroyable,
11:02 parce que les affaires au Prud'homme aussi, il y en a,
11:04 les employés maltraités, enfin bon, c'est M. Fernandez.
11:08 Par contre, quand ça a commencé à mal tourner cet été,
11:10 il a envoyé son CV ici et là, et là, il retourne chez lui quelque part,
11:13 à Fréjus en National 2, où il occupera normalement le poste de directeur sportif.
11:16 Et on entendait encore M. Dubois se plaindre que les collectivités,
11:19 je le rappelle, exsangues, ne pouvaient pas aider.
11:21 Moi, je vais vous dire, il y a plein d'investisseurs locaux,
11:23 des entrepreneurs qui souhaitaient peut-être aider le club,
11:25 mais ils avaient une condition, que M. Dubois parte.
11:27 Sauf que lui, il voulait garder 49% des parts,
11:29 il voulait plein d'argent, enfin, un truc pas possible,
11:31 ce qui fait qu'aujourd'hui, dans la panade, on va à la DNCG,
11:34 le club est rétrogradé en régional, exclu des championnats nationaux.
11:38 Alors certes, il peut avoir un recours devant le CNOSF,
11:40 mais là, il faut une solution, parce que comme l'explique la presse locale,
11:43 il manque 700 000 euros là, 700 000 euros là,
11:45 il faut un million et demi pour l'année prochaine.
11:47 Quid également de l'école de foot ? C'est une véritable question.
11:50 Quid du centre d'entraînement ? Parce que la propriété est de M. Dubois.
11:53 Donc si ce dans, ça continue de quelconque manière,
11:55 il va falloir payer le loyer à M. Dubois,
11:57 qui sans doute, là, aujourd'hui, ça va être très compliqué
11:59 pour lui de retourner dans les Ardennes.
12:00 Alors, il y a des gens qui se mobilisent,
12:02 il y a un président du club qui dit « pourquoi pas, je vais rameuter quelques personnes ».
12:06 Mais vous avez surtout les fans, et ça, c'est la première pensée.
12:08 Ce dans, c'est un club populaire, c'est un club historique.
12:11 Même dans les divisions inférieures, tu avais quand même
12:13 quelques milliers de personnes qui s'amassaient dans le milieu du goguet.
12:16 Qui là, essayent de créer un véritable projet,
12:18 donc total soutien à eux, parce qu'il faudrait qu'on arrête de les prendre pour des imbéciles.
12:22 Bref, il y a encore quantité de choses à dire,
12:24 et surtout vis-à-vis de l'avenir du club, l'avenir pressant.
12:26 Où le club va s'entraîner ? Sur quelle forme il va être ?
12:28 Qui va être aux manettes ? Qui est de l'école de foot ?
12:30 Et ça, c'est terrible vis-à-vis des pouvoirs politiques qui ont quand même beaucoup investi.
12:33 Alors évidemment, qu'importe le niveau de ce dans,
12:35 on souhaite que ça continue pour Louis Dugosquez,
12:37 parce que la mairie ne veut pas abandonner le stade,
12:39 et il y aura toujours des cours d'entretien, qui est une équipe qui joue ou non.
12:42 Donc mieux vaut que ça continue à jouer, et je suis persuadé que même au niveau régional,
12:45 on aura toujours quelques irréductibles, quelques milliers,
12:47 qu'auraient dire « irréductibles » des sangliers,
12:49 qui méritent bien plus que cette triste farce qui se solde après une décennie de mensonges,
12:53 d'hypocrisie et de gros trains de vie pour certains.
12:56 On a bien mangé sur la bête, on a bien manipulé,
12:58 et au final, ceux d'en se retrouvent en tant que division régionale.
13:01 Je pense que ça devrait en faire réfléchir beaucoup,
13:03 que dans un club de football, au lieu de penser à Monts et Merveilles,
13:06 Arabie Saoudite ou que sais-je encore, avant tout, il faut faire du football.
13:09 Et arrêtez de prendre les gens pour des coups.

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