Maintenant qu'il est devenu chroniqueur à la télé, Guillermo réalise qu'être marrant, parfois c'est pas super drôle.
Guillermo, un humoriste belge embauché comme chroniqueur à la télévision française, évolue difficilement dans un monde où l'on attend qu'une seule chose de lui : qu'il fasse rire.
Écrit par Guillermo Guiz et David Pais
Réalisé par David Pais
Avec :
Guillermo Guiz
Marina Rollman
Olivier Charasson
Gérémy Credeville
Yassine Fadel
Laurence Bibot
Fred Janin
Alicia Hava
Stephen Cafiero
Christian Diaz
Bérangère Mc Neese
Melha Bedia
Certe Mathurin
Alison Wheeler
James Deano
Jonathan Cohen
Manu Payet
Vincent Cassel
Florence Foresti
©ICONOCLAST / CANAL+ / 2017-2018
Guillermo, un humoriste belge embauché comme chroniqueur à la télévision française, évolue difficilement dans un monde où l'on attend qu'une seule chose de lui : qu'il fasse rire.
Écrit par Guillermo Guiz et David Pais
Réalisé par David Pais
Avec :
Guillermo Guiz
Marina Rollman
Olivier Charasson
Gérémy Credeville
Yassine Fadel
Laurence Bibot
Fred Janin
Alicia Hava
Stephen Cafiero
Christian Diaz
Bérangère Mc Neese
Melha Bedia
Certe Mathurin
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James Deano
Jonathan Cohen
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Vincent Cassel
Florence Foresti
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😹
AmusantTranscription
00:00 C'est trop la meilleure scène.
00:02 T'as vu les trancs de la vache ?
00:03 La vache elle lâche rien comme ça.
00:04 Tu vas crever ouais !
00:07 Quoi qu'est-ce qu'il y a ?
00:10 Rien.
00:11 Attends, putain, je te montre fou d'Irene,
00:12 on dirait que tu regardes la lise de Schindler.
00:14 Et que ça, tu vas pas chialer non plus quand même.
00:16 C'est quoi ?
00:17 Pourquoi tu fais tout le temps des allusions à moi dans tes chroniques ?
00:20 Moi ?
00:21 Ouais ouais. Ma meuf ceci, ma meuf cela.
00:23 T'es relou en fait.
00:24 Ouais, t'es... Quoi ?
00:25 Bah ta meuf elle simule plus que l'équipe d'Italie.
00:27 Pourquoi tu racontes des trucs comme ça ?
00:29 Mais faut pas le prendre pour toi, c'est une vanne, c'est de la fiction quand même.
00:32 C'est de la fiction ?
00:33 Évidemment que c'est de la fiction putain.
00:35 C'est de la fiction.
00:36 Ok, tu sais quoi ? Je veux que t'arrêtes de parler de moi.
00:38 Non mais sérieux.
00:39 Ma mère elle m'a appelé la dernière fois, mais j'ai trop la honte.
00:41 Elle m'a dit "c'est toi qui parle comme ça à la télé".
00:43 Ok ? J'ai dû lui faire croire qu'elle s'était trompée de chaîne.
00:45 Attends, faut arrêter de croire que je parle de toi quand même.
00:47 Et tu parles de qui alors ? Tu parles d'une autre meuf ?
00:49 Je parle pas d'une autre meuf, mais c'est juste que voilà, c'est des vannes.
00:51 Regarde, c'est pas la vraie vie. Regarde là, Jim Carrey il est en train d'étrangler une vache.
00:54 C'est pas une vraie vache, tu vois bien que c'est pas une vraie vache.
00:56 C'est pour autant que dans la vraie vie, il y a des vraies vaches.
00:58 Et je suis pas en train de te comparer à une vache.
01:00 Je te dis juste, arrête de tout prendre pour toi quand même.
01:02 Donc quand tu parles de ta meuf, c'est moi ou c'est pas moi ?
01:04 Mais c'est toi, c'est pas toi en tant que toi si tu veux.
01:08 Mais voilà, d'une certaine manière, c'est peut-être toi, mais en tant que pas toi quoi.
01:12 Ah ok.
01:13 Et la meuf qui te force à aller faire des ateliers à maquilles tout pourris,
01:15 du coup c'est moi en tant que pas moi ?
01:17 Non, non, parce que si c'est moi en tant que moi, bah va bien te faire enculer !
01:20 Je trouve que tu deviens quand même vachement vulgaire.
01:22 Et ça devient un systématisme, tu dois faire attention.
01:24 Moi je te vole toute ta testostérone à coups de baguette.
01:26 Mais ça c'est une vanne quand même, Clara !
01:28 Je veux dire, je vais pas commencer à faire "ouais je suis allé manger des maquillées avec ma meuf".
01:31 Si je fais ça, c'est pas un sketch, tu vois, il y a un potentiel comique,
01:33 mais il est pas exploité quand même.
01:34 Ouais mais justement, j'aurais bien que t'arrêtes de m'exploiter s'il te plaît.
01:36 Attends Clara, déjà j'enchie du béton avec ces chroniques à la con,
01:39 si en plus tu me saps ce qu'il me reste de créativité, enfin je suis pas rendu quoi.
01:42 Mais tu penses pas que tu devrais juste arrêter de faire des chroniques, c'est peut-être pas ton truc hein.
01:45 Mais c'est pas ton truc, j'ai trouvé un petit gimmick là, un peu sympa,
01:48 ma meuf celle-ci, ma meuf celle-là, ça vaut ce que ça vaut, c'est pas le perrou, mais voilà, ça me dépanne quoi.
01:52 Un gimmick ? Mais c'est ça que je fais pour toi, t'es sérieux, un gimmick ?
01:55 Non, je considère juste que t'es ma... t'es ma muse quoi, tu vois.
01:58 Je suis un peu genre Salvador Dali comme ça.
02:01 Toi t'es un peu... t'es Amanda Lear en fait.
02:04 Je te signale qu'Amanda Lear, c'est pas que les grosses têtes hein, c'est la bande à Jagger aussi hein.
02:15 Quoi, il s'est plaint de ta chronique ?
02:21 Il s'est plaint, il est mignon celui-là, ça fait 15 ans qu'il a pas fait un bon film, tu vois,
02:25 j'ai envie de dire tu sais quoi, arrête déjà avec tes navets racistes là, après viens critiquer mon travail.
02:29 C'est vrai que c'est le seul qui a mal tourné toute la bande hein,
02:32 il y en a une que j'aime bien, en aimant.
02:34 Mais lui...
02:36 Dis Chou, tu as pensé à appeler le bourgmestre pour la clôture ?
02:39 Mais non, c'est ce que je te disais dans le message, le bourgmestre, moi je le connais pas quoi.
02:43 Bah non mais tu l'appelles et tu dis que c'est toi.
02:45 Je dis... j'appelle et je fais "allô c'est moi", tu crois qu'il va me dire "ah ouais c'est toi" ?
02:48 Enfin je suis pas Michel Drucker quand même.
02:50 Mais enfin Chouchou, t'es plus non plus un citoyen alors, bata quand même.
02:53 Ouais non mais bon, de là à appeler le bourgmestre pour lui dire "ça va copain, tu vas bien etc."
02:56 "Mes parents ils ont un petit problème dans le jardin là,
02:58 "il y a leur voisin qui fait pression avec son séquoia sur la clôture, tu vas aller me changer ça s'il te plaît."
03:01 Enfin il faut pas... ça marche pas comme ça quand même.
03:03 Excuse-moi mais ça vaut bien la peine de faire de la télévision.
03:07 Laisse un peu ce garçon faire son trou dans le showbiz, ça se fait pas en 5 minutes tu sais.
03:11 Ouais...
03:12 T'es la même chose pour la véranda.
03:14 Quelle véranda ?
03:15 Fais semblant de ne pas comprendre.
03:16 Tu sais très bien qu'on a eu des difficultés à cause de la chaudière.
03:19 Tu vas demander à aider pour la véranda ?
03:21 Pas que je sache.
03:22 Tu veux pas aider pour le bourgmestre, tu veux pas aider pour la véranda.
03:24 Quelle véranda ?
03:25 Rien à voir de quoi tu parles.
03:27 Si ce garçon veut garder son argent, il a le droit.
03:29 C'est pas une question d'argent que tu te racontes.
03:31 Mais enfin, chou, Danny, est-ce qu'une fois on lui a demandé de l'air ?
03:34 Et là je demande juste une bête petite véranda pour qu'on puisse profiter du bête petit jardin avec papa.
03:38 Mais non, c'est trop.
03:39 Mais t'es malade ou quoi ? Une véranda ça coûte une blinde.
03:41 T'en parles comme si c'était un percolateur.
03:42 T'es folle ou quoi ?
03:43 Garde ton argent. Tu sais quoi ? Garde ton argent. Fais un petit tas.
03:45 Fais un petit paquet. Mets-le à la banque.
03:47 Et après, quand on le met à la banque, après qu'est-ce qu'il se passe ? On meurt.
03:49 Et après qu'on meurt, où il va l'argent ? À l'État.
03:51 À l'État ? Mais non, putain, mais qu'est-ce que tu racontes ?
03:53 Moi j'ai... Putain, à l'État.
03:55 J'ai... 11, 11, 11, 10 euros.
03:58 11, 10 euros. Enfin, je fais une chronique, je présente pas le JT quand même.
04:00 Des filles ça peut être un prêt aussi, rentrer en bourse après.
04:03 Un prêt ? Mais papa, qu'est-ce que tu racontes ? Un prêt ?
04:05 Non, mais putain, je vends des vannes, je vends pas des bagnoles quand même.
04:07 C'est vrai. En plus, je vais à Paris, je peux te dire que la vie c'est pas pareil.
04:09 T'sais, là-bas t'achètes une eau pétillante, ça te coûte le prix d'un chien ici.
04:13 J'veux dire, quand même, faut arrêter de comparer, vous êtes fous ou quoi ?
04:15 C'est vrai, mais enfin, c'est pas qu'à vouloir aller en France aussi, hein.
04:18 Tu sais, rester ici, tu aurais un pouvoir d'achat beaucoup plus...
04:20 Bref.
04:21 Laisse tomber, Danny.
04:23 Un dessert te ferait plaisir, chaud ?
04:25 Mais si tu fais du dessert, en effet, je veux bien du dessert, ouais.
04:27 Qu'est-ce que tu as envie ? Un sabayon ? Un savarin ? Un feuilleté ?
04:31 Une pièce montée ? Je peux faire venir une fille qui sort d'un gâteau ?
04:34 Non, allez, pourquoi tu... Je comprends pas, je suis le premier à aider, si je peux aider, jette quand même.
04:38 Eh ben, tu sais ce que tu vas commencer à faire pour aider.
04:40 Tu vas laisser tes 11 euros sur la table... pour le poulet.
04:43 Guillermo, je fais une chronique en France.
04:50 G-U-I, Guillermo, G-U-I-L-E-R-M-O.
04:53 Vous avez Youtube, là, devant vous ?
04:56 Oui, ben on prendra des mesures si c'est avéré, si vous voulez que je vous dise.
04:59 Enfin, on va peut-être attendre sa version, d'abord.
05:01 Sa version ?
05:02 Ah non, mais y'a pas de version à avoir. J'ai la vidéo, là, il suffit de la regarder, hein.
05:05 Oui, non mais bon, voilà... Guillermo, tu peux venir nous voir deux minutes, s'il te plaît ?
05:08 Viens voir.
05:09 Bon, Guillermo, attends.
05:11 Sache qu'ici, t'as que des amis, d'accord ? Parce que...
05:14 Euh, oui, tu connais Stéphane Lefray ?
05:16 Euh, pas personnellement, mais j'aime bien ce que vous faites.
05:19 Ouais, tu m'étonnes, ouais.
05:21 Vous chroniquez encore ?
05:23 Ouais, j'ai toujours un petit billet d'humeur sur Radio Routes de France.
05:25 Non, oui, Stéphane est là à propos de cette histoire de vanne que t'as faite sur Florent Pagny, sur ses cheveux.
05:30 Quelle blague ?
05:31 Stéphane dit qu'il l'a faite en 2002, mais je suis sûr que bon, tu vois, c'est pas...
05:35 Si vous voulez, on la regarde, elle est sur la vidéo.
05:37 Non, non, mais attends une seconde.
05:38 Non, non, mais y'a pas d'attente. Je t'explique.
05:40 Mardi soir, j'étais tranquille chez moi, dans mon canapé, en train de mater la télé avec une petite binouze.
05:44 Et là, je vois ta chronique.
05:46 Et je me dis "Tiens, il est marrant celui-là, c'est un petit jeune, il est marrant, je sais pas où vous l'avez dégoté, mais il est marrant."
05:52 Et puis tu fais ma vanne sur Florent Pagny, tu m'expliques ?
05:54 La vanne ? Quelle vanne ? Quand je dis que, capillairement parlant, il a tout piqué à son cheval ?
05:58 Ouais, j'ai fait exactement la même avec un poney.
06:00 Voilà, avec un poney, moi je dis que son cheval, justement, il peut pas porter plainte pour plagiat,
06:04 parce que juridiquement parlant, il est démuni en tant que cheval, puisque c'est un cheval.
06:08 Si c'est un poney, je vois, c'est la même famille d'idées, mais c'est pas exactement le même registre.
06:13 Ouais, voilà. On est tous d'accord, on est pas tout à fait sur le même animal, là, quand même.
06:17 Non, mais on va pas jouer sur les mots, là.
06:19 J'ai fait cette vanne en 2002, tu l'as fait en 2017, donc on a un problème.
06:22 OK ? Donc soit on trouve une solution, tranquillement, entre nous, soit je vous fous mes avocats au cul, c'est clair ?
06:27 Attends, Stéphane, y a un gros malentendu, d'accord ?
06:29 Guillermo, comme ça, entre nous, t'as pas piqué cette vanne ?
06:33 Jamais de la vie, d'où moi je pique ? Enfin, jamais de la vie, Stéphane, avec tout le respect que je vous dois.
06:36 Moi, je connais pas toutes vos chroniques non plus, quand même.
06:38 Non, mais c'est vrai qu'on a énormément d'admiration pour votre carrière, Stéphane, tout ce que vous avez fait,
06:41 mais je peux me porter garante d'un truc, c'est que Guillermo, toutes les vannes sont de lui.
06:45 Et régulièrement, ça nous pose problème, d'ailleurs.
06:47 J'ai la vidéo, si vous voulez la regarder.
06:49 Non, attends, Stéphane, y a pas de vidéo. On est 3 000 à faire des chroniques sur Pany, il est en pleine promo, là.
06:53 Forcément, y a pas mille angles. Pany, c'est sa liberté de penser, sa voix casse-couille et ses cheveux relous.
06:59 Y a pas mille trucs à faire. Quand vous avez fait cette vanne en 2002, chez Stéphane Berne, c'était exactement le même combat.
07:03 Je comprends, je comprends. Mais dis-moi un petit truc comme ça, là.
07:07 Comment tu sais que c'était chez Stéphane Berne ?
07:09 Moi, vraiment, quand je t'ai embauché, je pensais que t'étais un pro.
07:19 Mais là, c'est une attitude, ça manque tellement de... je sais pas, de savoir-faire, de professionnel.
07:24 C'est un truc de débutant, en fait.
07:25 C'est moche. Vas-y, une 24-15, pige, quoi.
07:29 Guillermo, pour tout ce qui est vol de vanne, tape le Québec.
07:34 Bah oui, ça laisse pas de traces.
07:36 Le service, on l'a fait là-bas, en plus.
07:39 On avait une petite émission reggae sur Radio 1000 pattes. Il avait des fausses dreds, à l'époque.
07:44 Je te promets.
07:45 Et maintenant, il a rebondi, il bosse dans le Cinoche, le gars, et il voulait te rencontrer.
07:48 Bon, Guillermo, le Cinoche, tu te sens prêt ?
07:51 Attends, Thierry, moi, je suis né près, tu vois, donc...
07:54 T'es prêt, Thierry ?
07:55 Tu te sens prêt ?
07:56 Attends, Thierry, moi, je suis né près, tu vois, donc...
07:58 T'as eu des touches ? T'as eu quoi comme touches ?
08:01 Honnêtement, pour le moment, pas...
08:03 Tu vois, j'ai eu que des trucs un peu écrits à la bite, honnêtement, tu vois.
08:06 Genre, oui, un riche, un pauvre, on échange nos corps ou je sais pas quoi, on accueille une famille d'Irakiens, là, 'fin...
08:11 Ce truc où tu vois ça, tu te dis, putain, mais c'est Coco le gorille qui a torché le scénario, tu vois.
08:14 Attends, attends, la comédie, c'est ce qu'il y a de plus dur, hein.
08:17 Non, non, 'fin, c'est juste que moi, là, je suis à un stade de ma carrière, je pense, où tu vois, on a compris,
08:21 faire rire, ça va, je peux le faire, c'est bon, etc.
08:24 Je voudrais peut-être aller vers un truc un tout petit peu plus ambitieux.
08:26 Je dis pas direct les Dardennes, mais voilà, tu me dis Cinoche, moi, je dis OK, mais vrai Cinoche, alors, tu vois.
08:31 Euh... En même temps, la production de Thierry, c'est les films du soupirail, je sais pas, ça te dit quelque chose, ou... ?
08:36 Ouais, les films du soupirail, ouais, ça me dit quelque chose, ouais.
08:40 On a produit Amis pour la vie, Chez toi ou chez moi, L'eau dans le gaz.
08:45 Ah, c'est... C'est pas les frères Dardennes, hein ?
08:47 Le gitan, le gitan, 7 millions d'entrées, le gitan.
08:50 7 millions de gitan ?
08:51 7 millions de spectateurs, le gitan.
08:53 Et puis là, il a un nouveau projet dans les tuyaux, c'est pour ça qu'il avait pensé à toi, quoi.
08:56 Ouais, mais bon, ça va pas l'intéresser, quoi.
08:59 C'est là, en plus, on repart avec l'équipe du gitan, là.
09:01 Oh, mon Dieu.
09:02 Ouais, ouais, ouais.
09:03 Non, parce que c'est une réfinacage, le gars, ça.
09:04 Ouais.
09:05 Oh, bang !
09:06 Toi, tu veux te racheter un appart, toi.
09:08 Vas-y, pitch, pitch, pitch, pitch.
09:10 Bon, en gros, c'est l'histoire d'un Américain, un Arabe et un Belge qui montent dans un avion.
09:15 C'est une blague.
09:18 Titre, c'est une blague.
09:20 Ouais.
09:21 Ah ouais, mise en abyme, c'est une blague.
09:23 Ça va marcher, ça, c'est super, c'est super.
09:25 Et donc, dans l'avion, une chose en amenant une autre, il y a une prise d'otage,
09:30 et là, on finit par se rapprocher.
09:32 Ah, c'est malin.
09:33 Ouais, mais en plus, il y a du fond, en plus, dans ton histoire.
09:37 C'est pas que du "aha", etc.
09:38 Non, non, parce que, tu vois, je te disais tout à l'heure, Thierry, par rapport au fait que,
09:41 effectivement, un jour, moi, je voudrais aller vers un truc ciné-d'auteur, etc.
09:44 Mais bon, tu vois, c'est un jour, quoi.
09:46 Là, tu sais, la comédie, ce que tu disais, la comédie, t'avais 100% raison, je suis à fond avec toi.
09:50 C'est que c'est le plus dur à faire, c'est ce qui a...
09:52 C'est plus précis, tu sais, il faut être là, papa, c'est les millimètres, c'est de funès, tu vois, la comédie.
09:55 Alors, en plus, il t'ajoute à ça un message qui a l'air d'être un très, très beau message d'espoir et tout.
10:00 Je pense qu'il y a moyen de faire quelque chose d'assez ambitieux, d'assez...
10:03 C'est pas, tu vois, peut-être une comédie un peu d'auteur, mais en même temps, tu vois, c'est un très beau projet.
10:07 Je pense que c'est bien que tu aies un belge, parce que, tu vois, nous, on a une très, très belle culture,
10:13 en plus du compromis en Belgique, si, en plus, tu transposes ça dans un huis clos,
10:17 dans le milieu de l'aéronautique, avec des personnages qui s'aiment pas, à la base.
10:20 Dis, et comment ça va, toi, sinon, en télé ?
10:22 - Bien, mieux, mieux, franchement, là, je crois que j'ai trouvé mon rythme.
10:25 J'ai fait un petit truc sur Depardieu, une petite chronique pas mal, tu vois.
10:27 Je crois qu'ils vont un peu me lâcher, là, pour le coup.
10:29 - Et tu disais quoi ? - Sur Depardieu ?
10:31 Bah qu'il était alcoolo, mais je le disais, tu vois, de manière un peu plus subtile, quand même.
10:34 - Oui, lui, qui avait un problème avec l'alcool.
10:36 Il paraît que le matin, il lui faut 11 ronds de brun avant de...
10:39 - Dis, Chou, avec papa, on a eu une petite idée. - Dis-moi.
10:43 - Ben, tu sais qu'Audrey a perdu sa place au cabinet ?
10:47 - Ben ouais, elle m'a dit... - Ben oui.
10:49 - Et alors, on s'est dit que tu pourrais peut-être l'aider pour...
10:52 - L'aider à quoi ? - L'aider à quoi ?
10:54 - Non, vas-y, maman, c'est bon, il s'en fout complètement.
10:56 - Pas du tout, mais... - L'aider à quoi ?
10:58 - Ben, on s'est dit qu'elle pourrait venir avec toi à Paris pour faire la comique, là-bas.
11:02 - Comique ? - Oui.
11:03 - Audrey ? - Ben, pourquoi pas, t'as sœur est drôle.
11:06 - Quand ? Elle est réceptionniste ?
11:09 - Oh, Guillermo, elle nous a fait mourir de rire à Noël, l'année passée.
11:13 - Elle nous a fait rire, maman ? Elle est tombée sur la table.
11:16 - T'as pas fait exprès, quand même ? - Ben, ça s'apprend.
11:19 - Maman, elle a 32 ans, je veux quand même pas lui apprendre à devenir drôle,
11:21 qu'est-ce que tu racontes ? - Écoute, ce garçon ne veut pas transmettre son savoir,
11:23 il veut garder ça pour lui, là, le droit.
11:25 - Réaline, c'est même pas une question de ça, c'est juste que...
11:28 C'est un métier, l'humour, tu sais, tu crois que ça me fait marrer, moi,
11:30 d'écrire des blagues tout le temps ? C'est pas marrant, de faire des blagues.
11:32 - Ça va, c'est pas comme si t'envoyais des satellites dans le ciel ou je sais pas quoi.
11:36 - Ça va, c'est pas comme si t'es réceptionniste ou je sais pas quoi.
11:39 - Hé, Guillermo, gentil. - Quoi ?
11:41 - Non, gentil. Enfin, de toute façon, elle devra passer par une formation,
11:44 donc que ça soit ça ou autre chose... - Oui, mais bon, maman, ça s'apprend pas,
11:47 quand même, l'humour. Enfin, je veux dire, tu l'as ou tu l'as pas, être drôle,
11:50 c'est comme être poilu, quoi. Enfin, je veux dire, Audrey,
11:53 elle fait bien des dessins, elle sent bon ce que tu veux, mais y a quand même
11:55 personne qui m'a dit "Ouh là, ta sœur, elle est toute drôle, quoi".
11:57 - Ta fille est plus une analytique, hein. - Mais qu'est-ce qu'on sait,
11:59 tu connais même pas mon travail ? - Oh, Audrey a préparé quelque chose.
12:03 - Vas-y, chérie. - Qu'est-ce que c'est ?
12:06 - Je crois que c'est une fausse bonne idée.
12:09 - Guillermo, j'ai lu que quand vous étiez petit, vous avez cassé un carreau
12:15 dans la cour de votre école. Vous aviez accusé le petit Farid alors que c'était vous.
12:19 Il avait été exclu de l'école et il est sorti du système scolaire.
12:23 - Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est ? - Attends !
12:25 - Qu'est-ce que c'est ? - Attends, attends !
12:27 - Mais alors, dites-moi, Guillermo, aujourd'hui, vous qui êtes un bourreau des cœurs,
12:31 quand vous repensez à ce carreau, ça vous pique ?
12:35 - Bah oui, mais c'était un premier jet, voilà. Mets des trèfles, ça vous pique, trèfles.
12:42 - L'humour, c'est plus la surprise, c'est l'accident essentiellement.
12:51 L'humour, c'est la peau de banane. C'est le mec qui marche dans la rue,
12:53 il tombe sur une peau de banane, ça casse la routine, ça fait rire, ça suscite le rire.
12:58 - Au cabinet, il y a quelqu'un qui avait glissé sur un fruit,
13:01 il est revenu avec une fracture ouverte de la maléole.
13:04 - Faudra vous voir deux fois par semaine.
13:09 - Il y a deux écoles, quand même, non ?
13:12 - Oui, mais non, on trouve que, tu vois, il faudrait peut-être, je sais pas,
13:15 trouver un peu des nouvelles pistes, tu vois, des trucs comme ça,
13:17 parce que, par exemple, la blague sur l'épilation laser, bon, nous, ça nous gêne pas,
13:19 mais c'est vrai que t'en as fait dans trois chroniques différentes.
13:21 - Ouais, moi, c'est ce que j'appelle développer un univers.
13:23 - Ouais, moi, c'est plus ce que j'appelle développer trois fois la même vanne.
13:25 - Pauline a raison. Guillermo, faut que tu t'ouvres.
13:28 T'es clos, là, t'es trop clos.
13:30 - Je te re-quoi ?
13:31 - Il faut que tu oxygènes un petit peu ta plume.
13:34 - Attends, vous aimez plus ce que je fais, ou quoi ?
13:35 - Si, ça, on s'est habitués, mais c'est plus...
13:37 Quand la chaîne nous a demandé de t'engager, ils nous ont dit
13:39 "Vous verrez, Guillermo, c'est vraiment le poil à gratter", et c'est vrai que...
13:43 - Ouais, là, c'est vrai qu'on n'a plus que le poil, quoi.
13:45 - Attends, c'est la chaîne qui m'a imposé ?
13:47 - Alors, attends, on aurait pu dire non, hein ? Et on a dit...
13:50 Pourquoi pas ?
13:51 - Pascal, tu m'as dit "Je vais te chroniquer en Belgique, t'es le nouveau poule veau,
13:54 t'as la folie, t'as le décalage."
13:55 - Bah oui, mais parce que je fais confiance, moi.
13:57 On me dit que t'es belge, je me dis que t'as le décalage.
13:59 Et on y croit encore, je veux dire, on perd pas espoir, tu vois, on est là.
14:01 - On se dit "Est-ce qu'il faudrait pas juste un auxiliaire,
14:04 quelqu'un qui te pousse, qui te...
14:06 - Qui te libère, qui te libère.
14:08 - Un co-auteur.
14:09 - Voilà.
14:10 - Un co-auteur, un co-auteur, c'est mignon, c'est un co-auteur.
14:12 Comment je trouve un co-auteur ?
14:14 Je trouve que ça tombe des arbres, un co-auteur.
14:15 En plus, comment je paie...
14:16 Comment je... Je le paye pas, un co-auteur.
14:18 D'où je paye un co-auteur ?
14:19 - Non mais t'inquiète pas, je veux dire, c'est réglé, ça.
14:21 - On a un petit peu cavalé, mais Stéphane est d'accord de te donner un coup de main.
14:24 - Stéphane le ferait ?
14:26 - Ouais.
14:27 - Mais il me déteste, ce type !
14:28 Il dit partout que je lui ai volé une vanne !
14:30 - Bah oui, mais parce que tu lui as volé une vanne.
14:32 C'est pour ça, on s'est dit "Vu que tu lui as piqué une vanne,
14:34 il y a peut-être des accointances dans vos humours respectifs."
14:36 - Pascal, je peux pas te les dire ça.
14:37 Il y a pas d'accointances.
14:38 Ce mec, il a fait une bonne vanne dans sa life,
14:39 il s'avère que je m'en suis servi.
14:41 Certes, ok, mais bon, voilà, c'était...
14:43 Déjà pour la sublimer, de "Ah, mais si, c'est pour avoir le frais dans les pattes,
14:46 mais on s'arrête où ?"
14:47 Alors après, c'est les vampes, alors c'est les...
14:49 Après, tu sais quoi, je prends les carambars,
14:50 je commence à lire des carambars,
14:51 et y a pas de problème, et on fait ça.
14:53 - Calme-toi, Guillermo, t'es pas vraiment en position de négocier,
14:55 parce que tu sais, à chaque fois que ta chronique commence, l'émission, elle fait -7%, quand même.
14:59 - Et en plus, la chaîne commence à tiquer, là.
15:02 - Nous aussi, d'ailleurs.
15:05 - Ouais, moi, je veux bien, à la limite, un co-auteur, je veux bien,
15:09 mais le frais, c'est mort, no way, impossible, quoi, jamais de ma vie !
15:13 - Salut.
15:14 - J'ai ramené des chouquettes.
15:18 *Musique de guitare*
15:21 - Quoi ?
15:27 Tiens, attends, je crois que j'ai un truc, là.
15:33 Tu vois, là, par exemple, tu pourrais dire un truc marrant, du genre...
15:36 Moi, j'ai justement un copain sans papier qui s'est fait expulser,
15:39 du coup, il est devenu percussionniste.
15:41 - Percussionniste ?
15:42 - Bah ouais, parce qu'il est parti vivre en République démocratique des Congas.
15:47 - Ah, t'as pas de chute ?
15:48 - Ça, c'est la chute.
15:49 - Bah, je veux dire, ta punchline, elle est à Congas, parce que ça ressemble à Congo ?
15:53 Après, tu te désamorces pas pour dire pardon, tout ça ?
15:55 - Je désamorce quoi ?
15:56 - Non, non, non...
15:58 Donc, c'est tout, quoi, fin de l'histoire.
16:00 - Attends, juste pour qu'on se comprenne tous les deux, là, sur la façon de bosser,
16:04 je vais te faire des vannes, comme ça, tu vas pas rigoler ?
16:06 Tu rigoles jamais, c'est ça ?
16:07 - Mais c'est pas ça, Stéphane, on écrit des vannes, là, pour le moment,
16:10 on n'est pas là pour se morrer, quand même.
16:11 En plus, les jeux de mots, Stéphane, sans vouloir...
16:13 Enfin, le monde a changé, quoi.
16:14 On est en 2018 et tout, Internet est passé par là, quoi.
16:17 Après, si tu veux faire le bébé de show, tu le fais, mais tu le fais dans ton coin, quoi.
16:20 - Enfin, quand t'étais pour me piquer des vannes, t'étais bien content, non ?
16:22 - Faut que t'arrêtes de dire que j'ai piqué tes vannes, arrête de colporter ça, quoi.
16:25 Je te l'ai pas volé, ta vanne, d'accord ?
16:26 Je l'ai samplée, tu vois, j'en ai fait un truc un peu moderne, etc.
16:29 Ta vanne, je l'ai daft punkisé, tu vois, je te sens pas capable de comprendre ça.
16:33 Mais faut que t'arrêtes de taper sur le même clou à chaque fois, quoi.
16:35 - Ouais, enfin, moi, je suis peut-être pas moderne, mais on m'a jamais collé un co-auteur.
16:38 Et tu sais pourquoi ?
16:39 Parce que moi, mes audiences, elles cartonnaient à l'époque, OK ?
16:41 - Ils faisaient un carton, tu sais pourquoi ?
16:42 Parce qu'à l'époque, t'avais une chaîne, qu'est-ce que tu racontes ?
16:44 Genre, j'ai vu tes trucs, c'était en couleur et tout, mais bon, y avait une chaîne, compare-toi, quand même.
16:48 C'est pas la même époque, hein.
16:50 - Ouais, mais moi, j'ai un set d'or.
16:52 T'as un set d'or, toi ?
16:53 T'as déjà ramené quelque chose en or ?
16:56 Ouais, ouais, bah non.
16:58 Ouais, tu dis plus rien, là.
17:01 Qu'est-ce qu'il y a, ça va pas ?
17:05 - T'as un truc...
17:06 - Attends, attends, t'as pas une chouquette ? Attends, bouge pas.
17:08 Non, t'es en train de t'étouffer, ouais.
17:09 Attends, lève-toi, lève-toi, lève-toi.
17:11 Si, si, lève-toi, lève-toi.
17:12 Attends, attends, vas-y, laisse-toi faire, laisse-toi faire.
17:15 Vas-y, crache ta chouquette.
17:16 Et hop, chouquette, allez, crache, crache, crache, crache, crache ta chouquette.
17:19 Crache ta chouquette.
17:20 Attends.
17:21 Et oui, mais je t'ai dit merci, je veux pas te dire merci 24 fois quand même.
17:24 Merci, oui, merci, tu vois.
17:25 Oh, putain, Guillermo, merde, je t'ai sauvé la vie, quoi.
17:27 Ouais, mais c'est pas pour ça que ton truc sur les congas, il est drôle, quoi.
17:30 C'est pas devenu drôle en 10 minutes, quand même.
17:32 Enfin, je veux dire, faut que t'arrêtes de mélanger le professionnel et le perso, ça n'a rien à voir, quoi.
17:35 Je crois que tu te laissais crever, en fait.
17:37 Non, c'est quoi, ça ?
17:38 Ce que tu viens de dire, c'est inacceptable, d'accord ?
17:40 Inacceptable.
17:41 Alors, voilà, je lui avais dit, etc.
17:43 Non, non, non, écoute-moi, voilà, maintenant tu te barres, c'est bien.
17:45 Barre-toi seulement, y a pas de problème.
17:46 Moi, j'avais dit, je suis un loup solitaire.
17:48 J'avais dit, Apolline, moi, je suis un loup solitaire.
17:49 J'ai besoin de personne pour écrire mes vannes.
17:50 Sous-titres par Jérémy Dufault
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