• il y a 2 ans
Alors qu'Emmanuel Macron a émis l'idée de "couper" les réseaux sociaux en cas d'émeutes, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a précisé les pistes du gouvernement à l'issue du conseil des ministres.

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Transcription
00:00 Nous souhaitons qu'un groupe de travail transpartisan, qui regroupe des parlementaires de tous les bords politiques et des deux assemblées,
00:06 puisse se réunir pour qu'à l'aune des événements qui se sont déroulés,
00:09 on puisse envisager toute modification
00:12 au projet de loi qui a été présenté au Conseil des ministres il y a plusieurs semaines et qui traite de la cybersécurité et de la régulation
00:19 des outils numériques.
00:21 Je le redis, le gouvernement a fait appel, un appel ferme, aux plateformes numériques pour que des contenus
00:27 qui pouvaient accentuer les violences soient retirés dans les meilleurs délais et pour lever l'anonymat
00:33 là où il y avait des délits qui étaient commis de manière à ce que personne ne puisse considérer que parce qu'il est derrière son écran
00:39 il peut écrire, organiser ou faire n'importe quoi. Et ça je pense que c'est très important aussi et c'est un message
00:44 aussi que j'adresse à notre jeunesse. Ce n'est pas parce que vous êtes derrière un écran, je le dis, il y a des jeunes
00:49 stagiaires qui sont avec nous aujourd'hui, qui sont des utilisateurs peut-être des réseaux sociaux,
00:54 l'anonymat
00:56 en cas de délit n'existe pas.
00:59 Et vous ne pouvez pas faire ou écrire n'importe quoi sous prétexte que c'est derrière un écran. Quand il y a des conséquences,
01:05 eh bien ces conséquences peuvent donner lieu à des sanctions. Et donc ce travail avec les plateformes il a été utile, précieux.
01:11 Et faut-il des outils dans la loi pour permettre dans de telles situations
01:14 d'intervenir à nouveau ? Il y a-t-il besoin de précision ? Eh bien c'est ce groupe transpartisan qui devra travailler cette question.
01:21 Mais il s'agit bien de suspendre les plateformes.
01:23 Mais ça peut être des suspensions de fonctionnalité comme ça a pu être le cas.
01:26 Ça veut dire ?
01:27 Ça veut dire que vous avez par exemple des fonctions sur certaines plateformes de géolocalisation
01:30 qui permettent à des jeunes de se retrouver à tel endroit en montrant des scènes
01:35 et comment mettre le feu, etc. Et donc c'est des appels à l'organisation de la haine dans l'espace public.
01:40 Et là vous avez autorité pour pouvoir suspendre le temps d'eux.
01:43 Merci.
01:45 [SILENCE]

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