• l’année dernière
Comme une impression de fin du monde. Après avoir été frappés par de fortes fumées en raison des violents incendies qui ont touché leur voisin canadien, les habitants de New York, aux États-Unis, sont désormais victimes d'une invasion d'insectes, rapportent des médias américains.

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Transcription
00:00 - C'est l'heure du choix de Marie. Marie, la ville de New York qui fait face à une invasion étrange.
00:05 - Exactement. Alors il y a trois semaines à peu près, on vous parlait de la ville de New York
00:08 en racontant ces nuages de fumée toxique qui venaient tout droit du Canada et qui envahissaient le ciel new-yorkais.
00:14 Et bien ce jour-ci, la ville de New York fait face à un autre type d'invasion.
00:17 On parle cette fois de nuages d'insectes. Regardez les images.
00:21 - Ce ne sont pas des taches de rousseurs. - Ah non, ce ne sont pas des taches de rousseurs.
00:23 - Ce sont de tout tout petits insectes. Il faut vraiment plier les yeux pour les distinguer les uns des autres.
00:30 Ils sont blancs ou verts, rapportent les new-yorkais sur place et en fait ils se nichent partout.
00:34 Alors ils s'accrochent à votre peau, à vos vêtements, ils se nichent dans vos cheveux, dans votre barbe.
00:40 - Arrête ! - Si, si.
00:41 Tu sais que moi quand j'ai écrit cette chronique, je me grattais. C'est épidermique.
00:46 Et il y a même certains new-yorkais qui mettent des masques parce qu'ils ont peur de les avaler quand ils se promènent dans la rue.
00:53 - Oui, ils peuvent les avaler en respirant, surtout que ces moucherons volent vraiment partout et très près de nous.
00:57 - Et si tu souris sur la 5ème avenue, t'en as plein les dents.
00:59 - Ou même si tu parles au téléphone.
01:02 D'ailleurs sur les réseaux sociaux, on ne parle plus de Big Apple pour New York, la grosse pomme.
01:05 On parle de Bug Apple, parce que Bug, ça veut dire insecte en anglais.
01:09 Donc les new-yorkais sont très inquiets. On en parle en souriant, mais eux ça les inquiète.
01:12 Pour certains, c'est un signe de la fin du monde, un signe supplémentaire de l'apocalypse après les fumées toxiques.
01:17 Alors la ville, elle, après la ville, elle, veut se montrer quand même rassurante.
01:22 Elle affirme qu'il n'y a aucun danger. Et ça, c'est la seule certitude qu'on ait pour le moment.
01:26 Aucun danger pour la santé. Parce qu'en fait, ces pucerons, enfin ces pucerons, ces insectes, on ne sait pas ce que c'est.
01:31 Certains pensent que ce sont des pucerons, mais on n'a absolument aucune certitude.
01:35 Les experts ne sont pas forcément d'accord sur la question.
01:37 Ils ne savent pas non plus ce que ces insectes font là. Ils ne savent pas pourquoi ils sont aussi nombreux.
01:41 Alors moi, j'ai discuté hier avec un entomologiste, c'est-à-dire un spécialiste des insectes qui s'appelle François Lasserre.
01:46 Et il me disait qu'effectivement, on ne peut pas établir de cause pour expliquer la présence de ces insectes.
01:53 Ça arrive souvent que les insectes soient très nombreux à un moment donné pour X raisons.
01:58 Ça peut être pour plein de raisons. Manque de prédateurs, hiver doux, hiver rude, manque de parasites, pas assez.
02:06 Là, s'ils sont bien des pucerons, ils sont liés à des plantes, puisque les pucerons sucent la sève des plantes avec leur bouche pointue.
02:13 Peut-être que certaines plantes étaient plus présentes à ce moment-là.
02:17 Alors l'hypothèse que développe François Lasserre, c'est effectivement celle qui est privilégiée par les experts américains,
02:22 à savoir un hiver doux, un printemps pluvieux, donc un climat qui favorise les plantes, donc qui favorise la reproduction de ces potentiels pucerons.
02:30 La bonne nouvelle, c'est qu'en tout cas, ces insectes devraient disparaître au cours des prochains jours.
02:34 Et la New Yorker devrait retrouver leur tranquillité.

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