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Sport
Transcription
00:00 Une rentrée qui a été perturbée quand même par la DNCG du côté de Lyon.
00:03 Le gendarme du football français a retoqué le budget de l'Olympique lyonnais.
00:07 Alors Lyon peut-il boire la tasse ?
00:09 Sans holace, Textor saura-t-il redresser la barre ?
00:12 On en débat maintenant parce qu'effectivement la DNCG a décidé
00:16 qu'il y aurait un encadrement de la masse salariale et des transferts.
00:20 Donc qu'est-ce que ça signifie concrètement pour l'Olympique lyonnais ?
00:23 C'est-à-dire qu'au prochain Mercato, ils seront bridés ?
00:25 Ça signifie que M. Textor n'a pas donné confiance à la DNCG.
00:37 Elle a raison parce que tous les gens qui viennent de l'extérieur,
00:40 l'afflux d'étrangers qui prennent des clubs,
00:44 et un club comme l'Olympique lyonnais avec des gens,
00:47 on a commencé par mettre de côté les filles qui sont pourtant le premier club du monde.
00:54 Ensuite, il y a des entreprises dans la plaine que M. Ollas a équipées en quelque sorte.
01:04 On plantait des artichauts et là on a planté des stades,
01:07 des centres de formation, des hôtels.
01:10 Bon, ok, mais les finances de l'Olympique lyonnais étaient vues tous les ans,
01:16 étaient acceptables et tout.
01:18 Là, M.... J'arrive pas à dire son nom.
01:21 Textor.
01:21 Il arrive, on peut pas contrôler ses comptes aux États-Unis.
01:25 Oui, mais c'est ça, mais après là, sur la France, il est obligé effectivement de présenter...
01:29 Oui, mais justement, alors il y a des doutes.
01:32 Il y a des doutes.
01:32 Il faut...
01:34 Osser appartient pour 82% à une entreprise chinoise qui fait des boîtes de bière, etc.
01:43 Mais on est dans la cinquième année,
01:45 le président est venu de Chine à chaque fois où il envoyait quelqu'un
01:50 pour présenter des comptes impeccables avec l'argent en caisse, le jour du contrôle.
01:55 - Jean-François Garethier.
01:56 - Non, mais ce qu'on reproche, enfin,
01:58 je n'ai pas forcément tous les éléments dossiers lyonnais comme la DNCG,
02:02 mais ce qu'on reproche à Textor,
02:04 c'est 1, pour l'instant, de ne pas avoir mis un rond de sa poche, quasiment,
02:07 c'est-à-dire qu'en fait il n'a mis que 5 millions d'euros, pas plus,
02:10 et d'être très flou, d'abord, et de ne pas avoir encore fait aboutir
02:14 le projet de rachat global des parts du club,
02:17 notamment celle qui appartient encore à Jean-Michel Lollas, me semble-t-il.
02:19 On est pas allé au bout de ce phénomène.
02:21 Et d'avoir dit qu'il allait intégrer les actifs qu'il possède dans d'autres clubs
02:26 devant le monde, Botafogo, Crystal Palace et le club de Molenbeek en Belgique,
02:31 dans les comptes de OL Group.
02:33 Donc tout ça, c'est évidemment des manipulations financières très importantes,
02:38 très difficiles à décrypter,
02:39 et c'est pour ça, je pense que la DNCG a bien fait de dire à Textor
02:43 "on a des réserves".
02:44 Maintenant, ce qui m'intéresse dans l'histoire,
02:46 c'est que lui a dit pour l'instant "je vais pas vendre".
02:49 Vous savez, il devait vendre 70 millions de joueurs.
02:51 Il dit "je vais pas vendre parce que j'ai pas envie de dépouiller
02:53 le noyau dur de notre équipe,
02:56 on doit aller en Ligue des Champions l'année prochaine,
02:58 on va pas jouer le Coupe d'Europe, il faut qu'on soit dans les trois premiers".
03:00 Donc c'est absolument nécessaire pour moi d'avoir une équipe compétitive.
03:05 Si c'est ça le moindre mal, j'ai envie de dire ça me va,
03:07 mais pour l'instant, il y a trop d'éléments qui nous échappent.
03:09 - Grégory Schneider ?
03:11 - Non, c'est un peu comme c'était dit,
03:13 c'est-à-dire qu'il a acheté à crédit, alors en fait il dit
03:15 "voilà, je suis adossé à tel et tel fond, tel et tel bois".
03:18 Mais ça marche pas comme ça à la DNCG.
03:19 La DNCG, il faut abonder.
03:20 - Oui, Grégory, allez-y.
03:25 - Là, j'éclate de rire, j'ai mal aux ventes.
03:29 Appuyer l'Olympique lyonnais sur Molenbeek,
03:33 et puis dire "l'Olympique lyonnais doit être dans les trois premiers du championnat",
03:36 etc.
03:38 Avoir donné 5 millions et être le patron,
03:41 avoir vidé M. Olaz et tout ça avec 5 millions,
03:45 il y a quelque part...
03:47 - C'est pas tout à fait ça pour Molenbeek.
03:49 Il se trouve que Tertre n'a pas à la part dans Molenbeek.
03:51 Mais il va pas adosser l'OL à Molenbeek.
03:54 C'est juste une manière de renforcer la synergie
04:00 et les comptes globaux d'OL Group.
04:02 - Mais il a pas hypothéqué Molenbeek pour acheter...
04:05 - Voilà, c'est ça, mais c'est pas raconné.
04:06 - Non, mais il a mélangé, en fait.
04:08 Ce qui est sûr, c'est que ça va quand même contrarier les plans de l'Olympique lyonnais.
04:12 John Textor qui dit qu'il envisage de faire appel,
04:15 pour l'instant officiellement il fait pas appel,
04:17 parce que concrètement, pour le prochain Mercato,
04:20 ils vont être sérieusement brisés.
04:21 - Vous savez, il y a quand même un truc,
04:23 c'est le fait d'avoir externalisé la section féminine,
04:25 ça nous a un peu secoués.
04:28 Demain il fait quoi ? Il externalise la défense et le gardien de but aussi.
04:31 Enfin, je veux dire, il y a quelque chose de...
04:34 - Il y a des signaux qui sont envoyés qui sont pas très bons.
04:36 - C'est une sorte de vente à la découpe.
04:38 D'autant que sur les filles, il a dit, voilà, du coup on va économiser tout ce qu'on peut.
04:41 Parce que c'est à perte, la section féminine.
04:44 Mais en fait, il a dit, voilà, du coup, on perdra pas ça, donc on abonde.
04:48 Donc on sent quand même que t'es un petit peu à la limite,
04:51 parce que c'est un coût de 7-8 millions par an le budget d'Olympique.
04:54 C'est pas non plus à l'échelle d'un club comme Lyon qui tourne avec 250 ou 200, ça va à peu près.
04:58 Eh ben non, on sent qu'il est un peu...
05:01 T'es à la lisière du bout de chambre.

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