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Sport
Transcription
00:00 Quatrième étape aujourd'hui entre Dax dans les Landes, direction le circuit de Nogaro dans le Gers.
00:06 C'est un circuit automobile, une étape qui était très roulante.
00:11 On peut le dire, Axel, terrain de jeu idéal pour un pool de sprinters du peloton.
00:15 Et les sprinters aujourd'hui, ça passe ou ça casse.
00:18 - Oui, c'est ce qu'on a évoqué très rapidement.
00:20 Et justement, je voulais qu'on en parle davantage avec vous ce soir.
00:24 Céline, ce qu'on a évoqué tout à l'heure très rapidement avec Richard dans le Club Tour.
00:28 Il y a eu trois chutes dans ce final.
00:30 On pouvait imaginer que sur une arrivée, sur un circuit automobile, avec une route large, ça se passe sans problème.
00:36 Il n'y a pas du tout. Il y a notamment Fabio Jakobsen, qui est un Irlandais
00:40 et qui, lui, est un cadeaur du sprint qui a chuté. Il souffre.
00:45 On a le communiqué médical qui vient de tomber. - Ah ça y est, quelle nouvelle.
00:48 - Contusion multiple. Et puis, il y a deux coureurs qui se sont fracturés la clavicule,
00:53 notamment Jacopo Guarnieri, l'Italien, qui lui est un lanceur dans les sprints.
00:59 Donc voilà, il y a eu vraiment du dégât à l'arrivée de cette étape.
01:04 - Richard Virank, vous en avez connu des étapes perturbées par les chutes.
01:09 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il y avait à la fois un profond ennui,
01:11 parce que c'est une course qui était un peu monotone,
01:13 et puis perturbée par ces chutes, toujours très violentes sur des étapes très rapides.
01:19 - Oui, exactement. À cause un peu du rythme des coureurs.
01:23 Ils ont quand même roulé à 40 de moyenne.
01:25 C'est déjà au lieu de 47, ils étaient à 40.
01:28 Donc, c'est clair que quand le peloton ne va pas trop vite comme ça
01:32 et que tout le monde garde un peu son jus, tout le monde a du jus pour la fin.
01:36 Donc, c'est pour ça aussi que c'était un peu plus nerveux que d'habitude.
01:41 Et en plus, quand on est arrivé sur le circuit automobile,
01:46 ça n'arrêtait pas de tourner dans tous les sens.
01:48 Et quelque part, pour les étapes au sprint, pour les coureurs qui amènent les sprinteurs,
01:55 ils ont besoin de tirer leur leader et de l'amener très vite.
02:02 Et là, comme ça tournait dans tous les sens, à chaque fois, c'était un peu la panique un peu partout.
02:08 Et c'est pour ça aussi qu'à un moment donné, il y a des vagues qui se créent,
02:12 parce que les équipiers, à bout d'un moment, ils sont oxy,
02:15 ils se garent carrément ou à droite ou à gauche.
02:17 Et derrière, il y a les coureurs qui arrivent.
02:19 Et donc les premiers, ils évitent bien sûr parce qu'ils voient y arriver.
02:22 Mais ceux qui ont la tête dans le guidon et qui sont à plus de 65 km/h,
02:27 qu'est-ce qu'ils font ?
02:28 Ou ils rentrent dans les fesses de l'autre, ou ils écartent, ou ils se prennent la barrière.
02:32 Donc c'est pour ça qu'à un moment donné, les arrivées au sprint,
02:36 quelque part, ce n'est pas plus mal quand il y a une grande ligne droite,
02:38 mais ce n'est jamais trop possible, avec au moins les 400, les 500, les 600 derniers mètres,
02:43 rectilignes, et là au moins, c'est plus calme.
02:47 - Mais bon, les chutes sont intervenues un peu avant.
02:49 - Oui, des chutes prévisibles.
02:51 Axel, surtout que cette journée, on l'a dit, était tranquille.
02:54 Une vitesse de 40 km/h, c'était peu.
02:57 Ça ne roulait pas très vite, comme le disait Richard Virank.
03:00 Et l'arrivée sur ce circuit automobile, finalement, était aussi propice à des chutes.
03:05 - Oui, surtout que les coureurs, en n'allant pas trop vite, se disaient attention,
03:09 il y aura un emballage dans le final, ce qui s'est passé.
03:11 Et ils ont retenu un peu les chevaux.
03:13 Et c'est ce qu'expliquait aussi très bien Richard.
03:16 Ça frotte, ça tombe.
03:19 Le cyclisme est un sport où on tombe beaucoup,
03:22 y compris lorsque ce n'est pas sur des sprints,
03:24 lorsqu'il y a la route qui est mouillée, lorsqu'il y a des gravillons,
03:27 lorsqu'il n'y a pas longtemps, il y a Mader, un coureur suisse,
03:31 qui lui est tragiquement décédé en tombant dans un ravin
03:36 sur une épreuve cycliste juste avant le Tour de France.
03:39 Donc c'est un sport qui reste dangereux.
03:43 Richard, lui, à la particularité,
03:46 il n'est pas tombé quand il était champion,
03:49 il est tombé après sa carrière, mais il vous le dira,
03:51 il s'est gravement blessé en vélo aussi, Richard.
03:54 - Comme Laurent Jalaber d'ailleurs aussi, oui.
03:56 - Oui, c'est sûr.
03:58 Moi, je me suis fait une fracture verte de la boîte crânienne.
04:02 Dans mon malheur, ma boîte crânienne s'est cassée en deux.
04:06 Et c'est pour ça que je m'en suis bien sorti,
04:10 avec une belle chirurgie esthétique.
04:12 Mais voilà, donc je n'ai pas eu de traumatisme,
04:14 on va dire, neurologique derrière.
04:16 Mais c'est clair que moi, j'ai cassé ma fourche en descente
04:19 à plus de 60 km/h.
04:21 Et là, je peux vous dire que ça fait très mal,
04:23 mais après, ça va tellement vite.
04:24 Et comme le disait Axel, le vélo,
04:28 ça reste quelque chose de quand même assez dangereux.
04:31 Il y a très peu, on va dire, de grands accidents
04:35 par rapport aux risques que les coureurs prennent.
04:37 Comme on l'a vu, il y a 48 heures,
04:40 il y a certains malins qui ont balancé des punaises
04:43 pour que les coureurs crèvent.
04:45 Mais le problème d'un boyau ou d'un pneu,
04:48 il est gonflé à 7 kg, 8 kg.
04:50 Donc c'est comme une petite bombe que vous mettez.
04:53 Et si ça arrive en descente,
04:55 le coureur peut tomber très rapidement
04:57 et se faire casser contre un rocher, contre un arbre.
05:00 Donc c'est pour ça que des fois,
05:02 il y a des gens qui sont quand même un peu inconscients.
05:05 - Je voudrais, avant qu'on enchaîne,
05:06 peut-être vous avez évoqué à deux reprises, Céline,
05:08 le côté, c'était une étape très tranquille,
05:11 où parfois le téléspectateur ou l'auditeur a pu s'embêter.
05:15 - Ou s'endormir.
05:16 - Ou s'endormir.
05:17 - Faire une petite sieste récupératrice.
05:18 - Il y a eu une échappée qui s'est formée avec Anthony Delaplace
05:20 et Benoît Costnefroy après le sprint intermédiaire.
05:23 Ils sont partis, ils ont tenu, je crois, de mémoire 30-40 km.
05:27 Écoutez justement, à l'arrivée, Benoît Costnefroy
05:29 qui a été désigné combatif du jour.
05:32 L'explication pourquoi il a choisi de partir, Benoît Costnefroy.
05:35 - Ouais, c'est ça, c'était une journée un peu longue.
05:38 C'est sûr et du coup, je m'étais mis d'accord un peu avec Anto.
05:43 Il y avait aussi Vincent Madoise qui était dans la confidence un peu.
05:47 On s'est dit, on va aller faire quelques kilomètres devant.
05:49 Au final, on est parti à deux avec Anto.
05:52 C'est quelqu'un que j'apprécie énormément,
05:54 qui habite à 10 km de chez mes parents.
05:56 On roule souvent ensemble en Normandie
05:57 et qui m'a toujours inspiré quand j'étais jeune.
05:59 Donc, il y a quand même beaucoup d'émotion pour moi
06:01 d'être devant avec Anto.
06:02 On a parlé de quoi ?
06:04 On a parlé que le peloton de Sprinter
06:06 aurait pu nous laisser deux minutes de plus.
06:09 On a parlé qu'il y avait quelqu'un de la garde impubliquaine
06:13 qui est aussi de la Manche, qui vient de Saint-Laurent,
06:15 Pont-et-Berre, Quentin Montagne, que je salue ici.
06:18 Donc voilà, on a parlé un peu de la Normandie
06:20 et des beaux drapeaux normands qui flottaient sur le bord de la route.

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