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A l'occasion de la sortie du film Une zone à défendre sur Disney+, François Civil et Lyna Khoudri sont venus nous parler du tournage. Ils nous racontent leurs meilleurs moments et certains soucis avec des bébé...
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Interview : Marion Le Coq
Montage : Apolline Grimberg
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Court métrageTranscription
00:00 Seriously ?
00:01 On a de la chance de très bien s'entendre avec Lina.
00:09 Je suis ravi parce que j'ai beaucoup d'admiration pour son travail
00:12 et c'est quelqu'un qui apporte beaucoup de choses sur un plateau,
00:14 donc et sur Les Trois Mousquetaires et sur Buzz,
00:16 qui est un autre exercice.
00:17 Et là, sur ce film encore très différent,
00:20 nos rapports, je dirais, sont encore plus forts.
00:22 Tout pareil.
00:24 On s'entend trop bien, on aime notre métier autant.
00:27 C'est un plaisir de travailler avec François, vraiment.
00:30 Je suis triste que ça s'arrête.
00:32 J'ai envie que ça continue.
00:33 En fait, il s'agit de...
00:36 C'est-à-dire qu'il y a des obligations qui font qu'on ne peut pas tourner
00:40 avec un bébé pendant huit heures d'affilée, évidemment.
00:42 Donc, du coup, les jours de tournage sont un peu faits en fonction des bébés.
00:44 Et du coup, on a pris des jumeaux pour avoir deux heures par jour
00:47 ou si jamais il ne veut pas du tout être dans l'état
00:50 dans lequel il devrait être dans la scène, du coup, essayer avec son frère.
00:52 Donc, on avait Hugo et Arthur, c'est ça ?
00:55 Déjà, on dirait que c'est qu'un seul bébé dans le film, évidemment.
00:57 Et je le trouve formidable.
00:58 Dans chaque scène, je trouve qu'il est d'une justesse absolue.
01:01 Enfin, c'est génial.
01:02 Les crises de larmes, on sent une vraie colère, une vraie fureur.
01:06 Et en même temps, parfois, il est inquiet, intrigué.
01:09 Du coup, c'est à manipuler avec beaucoup de précaution sur un plateau.
01:12 Donc, c'est silence.
01:13 On sent qu'il y a un truc un peu cérémonial qui s'installe quand les bébés arrivent.
01:16 Moi, j'ai du mal.
01:17 On ne va pas se mentir.
01:18 Dès que je prenais Hugo dans les bras, il chialait.
01:20 Il y avait sa maman à côté, du coup, je le rendais.
01:21 J'essayais de faire...
01:23 Ouais, pareil, des souvenirs de couches en plein milieu d'une scène.
01:26 Mais c'est tellement mignon en même temps.
01:28 Et c'est la vie, quoi.
01:30 Et en même temps, parfois, transperce un moment de connexion et de magie.
01:35 Magnifique.
01:36 Où il me tire les cheveux, où on est proche.
01:38 Et où là, d'un coup, on n'est plus en train de jouer.
01:40 Je suis juste en connexion avec ce bébé.
01:43 Et heureusement que la caméra tourne à ce moment-là et il se passe des jolies choses.
01:45 Le décor du film était vraiment bien fait.
01:50 On avait vraiment l'impression d'être sur une Z.
01:52 Et il se trouve que cet endroit-là, ce hangar-là,
01:55 c'était un peu le cœur du plateau.
01:57 Il y avait un lien avec cet endroit en attachement.
01:59 Et quand on a fait cette fête-là à cet endroit-là,
02:01 qui a été en plus l'endroit de nos fêtes à nous, perso, de l'équipe, etc.,
02:06 il y avait quelque chose qui a complètement dépassé le tournage.
02:09 C'est-à-dire que le chef opérateur était en train de danser, courir avec nous,
02:12 sauter partout, l'ingé son qui sautait avec sa perche.
02:15 Il y avait un truc d'euphorie générale, qui a été très dur à calmer.
02:18 On a eu du mal à redescendre, ça a duré toute la nuit.
02:21 Et on est sortis de là, on s'est dit,
02:23 mais en fait, c'était la fête de notre life, c'était fou.
02:26 - Je suis d'accord. - Tu savais pas ?
02:27 - Je suis d'accord. - Ah !
02:28 - Je veux dire, tu savais pas, mais t'étais là.
02:30 - Je savais pas. Quoi ?
02:32 J'étais complètement là et je suis complètement d'accord.
02:34 - Je trouve que ce qui est beau, c'est que la rencontre de ces deux personnages,
02:39 ça va les bouleverser tous les deux.
02:41 C'est-à-dire que ces convictions vont complètement être bousculées.
02:45 Lui, pareil.
02:46 C'est pas un amour simple.
02:48 Et moi, j'aime voir des personnes et des personnages qui se battent pour l'amour.
02:51 Moi, je trouve ça trop beau, trop fort, trop grand.
02:54 - C'est ça, je crois que c'est l'endroit de doute, en fait,
02:56 qui les pénètre quand ils se rencontrent.
02:58 Alors, le spectateur est dans la confidence de mon imposture,
03:01 donc moi, on voit bien qu'en fait, c'est très compliqué de gérer
03:04 à la fois ce que je ressens pour Myriam,
03:06 pour son enfant qu'elle a, pour Lazade.
03:09 Et donc, je crois que c'est cet endroit où,
03:11 quand on tombe amoureux, on bascule dans quelqu'un d'autre, en fait,
03:13 quelque part, on s'appartient plus à un endroit.
03:16 Et c'est ça qui est beau, quoi.
03:18 - Le fait de rentrer dans un monde que je connaissais pas,
03:22 de découvrir ce qu'est une ZAD,
03:26 l'organisation, le collectif,
03:28 il y avait vraiment quelque chose qui m'a complètement happée.
03:30 Mis à part ce que tu disais tout à l'heure, François,
03:32 toutes les infos qu'on nous envoie à la télé.
03:35 Et moi, j'ai trouvé dans le scénario complètement autre chose,
03:38 quelque chose dont on ne nous avait jamais parlé.
03:40 Et j'aime ça, j'aime au cinéma quand on rentre dans des univers.
03:44 Et bon, la ZAD, c'est un contexte, finalement.
03:45 L'histoire, c'est vraiment une histoire d'amour.
03:47 Mais ouais, le scénario était hyper plaisant.
03:50 On avait envie d'y aller.
03:51 - Je suis d'accord avec tout ça.
03:53 C'est un mélange de plusieurs choses.
03:55 Ils m'ont donné envie, déjà, Romain Cogitor.
03:57 J'ai joué dans son premier film quand j'avais 18 ans.
04:00 Et lui, du coup, entre 20 et 25, il était très jeune.
04:02 Et donc, en fait, on s'était très bien entendus
04:04 et on a vraiment démarré ensemble.
04:05 Donc ensuite, on s'est un peu suivis l'un l'autre
04:06 et on a beaucoup discuté de cinéma,
04:09 mais aussi du monde, de nos envies, de machin.
04:11 Et c'est vrai que j'ai trouvé ça assez normal qu'il décide,
04:14 après beaucoup de travail d'enquête,
04:15 de faire un film avec la ZAD comme toile de fond.
04:18 Et je trouvais que ça évitait, évidemment,
04:21 tous les écueils de représentations qu'on a pu voir
04:23 dans le passé, parfois un peu parodiés
04:25 ou parfois montrer que les images violentes d'une ZAD,
04:28 alors qu'en fait, c'est pas ça dont il s'agit.
04:30 Enfin, c'est des gens qui sont en lutte, qui sont en résistance,
04:31 mais qui mettent au centre une sorte de nouvel écosystème
04:34 au sein d'un pays, mais autogéré,
04:36 avec beaucoup de solidarité, d'entraide, de partage.
04:39 Et en fait, toutes ces choses-là, on les voyait pas de l'extérieur.
04:41 Donc voilà, en fait, tout ça.
04:43 (sonnerie)
04:44 [Musique]