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Transcription
00:00 En une semaine, près de 4000 interpellations dans le pays.
00:03 Et s'il leur semble à l'apaisement, c'est un travail titanesque qui attend encore la police.
00:07 Oui, plus de 3000 procédures sont ouvertes en France selon les informations d'Europe 1.
00:11 William Mollinier, les enquêteurs sont à pied d'œuvre pour identifier et confondre les émeutiers devant la justice.
00:17 Oui, on croule sous les saisines, ça arrive toutes les heures.
00:20 Lâche un enquêteur, les dossiers qui s'accumulent sont déjà bien fournis puisque les policiers de voix publiques ont déjà fait l'enquête de voisinage.
00:26 La parole des riverains sur les scènes d'incendie a été recueillie.
00:29 La police technique et scientifique a elle aussi prélevé des indices, notamment de l'ADN et des empreintes sur les bâtiments publics attaqués.
00:36 Enfin, pour les centres commerciaux dévalisés, la PJ mise sur la vidéosurveillance pour remonter jusqu'aux instigateurs.
00:43 Ça va prendre du temps, mais on veut aller jusqu'au bout, poursuit cet enquêteur.
00:47 Autre atout de taille, les émeutiers ont revendiqué et affiché leurs exploits sur les réseaux sociaux.
00:52 Les policiers pluchent donc Twitter et Snapchat à la recherche du moindre visage découvert ou d'un signe vestimentaire particulier.
00:59 Ils se concentrent en priorité sur les tentatives de meurtre, comme Manim où un policier de la BAC a été touché par une balle de 9mm et sauvé grâce à son gilet pare-balles.
01:09 Les magasins pillés ou les commissariats et les mairies incendiées sont aussi prioritaires et passent avant les incendies de poubelles ou de véhicules de particuliers.
01:18 William Moulinier du service Police Justice d'Europe 1, les policiers et les pompiers soutenus par Emmanuel Macron, le chef de l'État, leur a rendu une visite surprise hier soir dans une caserne parisienne et à la préfecture de police de Paris.

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