Les nouveaux bâtisseurs, épisode 5

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Les nouveaux bâtisseurs, épisode 5
Transcript
00:00 Mon rythme de la vie c'est à mille à l'heure.
00:07 Il faut que ça démarre.
00:09 J'ai commencé en bas de l'échelle, comme tout le monde.
00:11 Je n'avais jamais mis un bloc, jamais mis une brique.
00:14 Et puis de fil en aiguille, j'ai vu que le métier allait me plaire.
00:18 Donc j'ai demandé à mon chef d'équipe,
00:19 est-ce que tu pourrais m'apprendre à m'assonner ?
00:21 Voyez que je suis vieille, vous m'appelez maman.
00:23 Je n'ai pas 60 balais quand même.
00:25 Dans l'équipe où je suis aujourd'hui,
00:29 je ne vais pas dire que c'est le club net, mais c'est le bonheur.
00:31 Quand j'entreprends quelque chose, je le fais à fond, je ne le fais pas.
00:34 Quand j'ai voulu faire ce métier-là,
00:36 il n'y a personne qui voulait me donner ma chance.
00:39 Le respect vient de la manière dont on travaille.
00:41 Le respect vient déjà du respect de l'autre.
00:44 Les hommes qui étaient en train de manger tout à l'heure,
00:46 il y en a qui me disent "purée, la femme, elle m'assomme super vite".
00:50 Moi, je n'ai rien à prouver à personne, en plus pas avec un homme.
00:54 Tu ne vas pas se mentir, Tati, tu vas plus vite que moi.
00:56 Arrête la pule.
00:58 Entre nous, il n'y a pas de compétition.
01:00 Le lundi matin, je dis.
01:01 Voilà, oui.
01:02 Le lundi matin, de 7h à 8h.
01:05 Mais tout ce que je peux dire,
01:06 j'ai envie de le crier haut et fort,
01:09 je suis fière de moi, d'avoir 49 balais,
01:12 d'être encore bien conservé
01:14 et de pouvoir continuer à pratiquer mon travail,
01:17 de faire mon travail avec amour.
01:20 Sous-titrage ST' 501
01:22 [SILENCE]

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