Philippe Caverivière revient sur plusieurs faits marquants de l'actualité du mercredi 25 août. Il évoque notamment la mort de Charlie Watts, le batteur des Rolling Stones, à l'âge de 80 ans. Le chroniqueur rappelle que les Stones c'est 60 ans de succès et "d'excès". Ensuite Philippe Caverivière aborde les quatre fusillades qui ont eu lieu à Marseille ces derniers jours. Le chroniqueur souligne également la générosité des Lillois, qui à l'initiative de leur maire Martine Aubr...
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL, l'œil de Philippe Cabrivière.
00:07 - Bah oui déjà, il faut s'asseoir. Bonjour Philippe, vous allez bien ?
00:11 - Oui bonjour Maxime, bonjour Maïm.
00:13 - Ça va ? - Oui, je suis gratuit, je suis offert. Vous pouvez rester.
00:17 - Oui je vais bien parce que je réalise quoi ?
00:21 C'est déjà la troisième émission de l'année, ça passe à une vitesse, vous vous rendez compte qu'il nous reste quoi ?
00:26 A peine dix mois, 240 émissions, c'est déjà les grandes vacances qui pointent à l'horizon.
00:30 Le rosé, les cyclades, tout ça.
00:32 En attendant, nous sommes mercredi jour des enfants Maï, on va donc parler talibans, drogue et décès.
00:38 On s'adapte à la clientèle.
00:40 - Vous voulez pas qu'on démarre plutôt par la disparition d'une légende du rock ?
00:42 Je sais pas, moi Charlie Watts, le batteur des Stones, 80 ans.
00:44 - Oui Charlie Watts est mouru hier.
00:46 Ah mouru, pardon, comme il y a une proviseure, ça me fout les jetons sur les fautes.
00:50 - Ah mouru hier, 80 ans, un âge parfait pour participer à la tournée "Hachetandre et têtes de bois".
00:56 C'est curieux, pourquoi les Stones n'ont jamais fait "Hachetandre et têtes de bois" ?
01:00 Bah parce qu'ils ont des tubes, je suis con aussi, il faut pas boire.
01:02 Les Stones, c'est 60 ans de succès, 60 ans d'excès.
01:06 Comme quoi, Gérald Darmanin dit "la drogue c'est de la merde",
01:10 ben quand on a de la bonne, j'ai l'impression que ça conserve moi.
01:13 Et j'ai même une preuve que la drogue peut aider artistiquement, on écoute Charlie Watts.
01:19 Bon, on est d'accord que c'est excellent,
01:22 et maintenant, après Charlie Watts, on écoute Charlie Oleg.
01:26 Vous voyez comme quoi on dit "je suis Charlie, je suis Charlie".
01:30 - La question c'est lequel prend de la chlore, c'est ça ?
01:32 - Oui, voilà, lequel aurait dû, faut quand même faire le tri dans ces Charlies.
01:36 - Bon alors, vous nous avez parlé musique et stupéfiants,
01:38 Philippe, vous nous avez parlé stupéfiants tout court, puisqu'on part à Marseille maintenant.
01:41 Vous allez nous parler stupéfiants puisqu'on part à Marseille,
01:44 où 4 fusillades ont eu lieu en une semaine.
01:46 - Oui, 4 fusillades en une semaine.
01:48 - Ah oui, le 4 à la suite, bravo Marseille,
01:51 vous remportez la très belle encyclopédie "La rousse des légumes oubliés"
01:54 hier et aujourd'hui.
01:56 Vous avez un très bon imitateur à 8h45,
01:58 c'était important d'en avoir un mauvais à 7h56.
02:01 - Nous étions à Marseille, nous partons à Lille avec un très beau geste de solidarité des Lillois,
02:05 à l'initiative de leur maire, Martine Aubry.
02:07 - Oui, saluons la générosité de nos auditeurs ch'tis,
02:11 les biloutes, ont offert des vêtements à 50 réfugiés afghans,
02:15 et là on a tout de suite une pensée très émue pour la réfugiée
02:18 qui a reçu les pulls de Martine Aubry.
02:21 Il y a des limites, je le dis, à la souffrance et à la barbarie en 2021.
02:25 Déjà, les pulls qu'elle met Martine, c'est compliqué,
02:29 mais ceux qu'elle donne, on va dire "Oh bah non, celui-là je vais le donner".
02:32 Alors, vous savez que la dame est rentrée à pied à Kaboul quand même, hein,
02:35 c'est un moment cool.
02:36 - Justement, parlons de l'accueil en France des Afghans.
02:39 Bon bah les Français sont divisés comme d'habitude, oui.
02:42 J'ai l'impression qu'on est plus souple avec les immigrés argentins.
02:45 Vous voyez, Lionel Messi est mieux accueilli en même temps.
02:48 Bon, les Afghans, ils plantent pas 50 buts par saison.
02:51 Alors les gars, une paire de protège-tis bien, un short,
02:53 et on se bouge le look pour s'intégrer.
02:55 - Vous allez nous parler, Philippe, de ce rapatrier afghan en garde à vue
02:58 pour avoir quitté l'hôtel où il était placé à l'isolement à Noisy-le-Grand.
03:01 - Ça c'est une vraie info, il y aurait donc des hôtels à Noisy-le-Grand.
03:05 Alors le gars s'est barré de son hôtel,
03:07 ça c'est le problème de mettre des réfugiés au Campanile.
03:09 Même les terroristes, tu les mets bien, tu leur mets une petite suite au Ritz.
03:13 Les seules bombes qu'ils vont faire, ce sera dans la piscine.
03:16 En tout cas, il y a un taliban dans la ville.
03:18 On dirait le titre d'une comédie des années 90 avec Tim C, Clermit et Mimi-CQ.
03:23 - Chaka salaud ! Chaka salaud !
03:26 - Ah oui, c'était bien, Tonton David, passe la kalache à ton voisin.
03:29 Alors c'est pas une bonne nouvelle pour nous, ce taliban dans la ville,
03:32 mais c'est une super nouvelle pour l'heure des pros,
03:34 parce qu'ils en avaient marre de cette immigration de gentils, de gens qui souffrent.
03:38 Alors pour Jean Messia et Yvan Rouilleufolle, hier, c'était Noël.
03:42 Oh non tiens, on renvoie tout le monde !
03:44 Alors ils étaient formels au bistrot de la news,
03:47 un afghan ne peut pas s'intégrer, c'est pas la même culture.
03:50 Alors est-ce qu'ils ont entendu parler d'Hatti Krahimi, écrivain afghan, prix Goncourt 2008 ?
03:55 Est-ce qu'il y a un prix Goncourt autour de la table ? Non, personne.
03:58 - Eh bien c'est parce que vous ne voulez pas vous intégrer, Monsieur Carl V.
04:01 [SILENCE]