Eric Zemmour : «Emmanuel Macron est perdu et lamentable».
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00:00 Est-ce qu'aujourd'hui Emmanuel Macron est perdu selon vous ?
00:03 Face à ces émeutes ?
00:04 Il est
00:06 non seulement perdu
00:08 mais
00:09 proprement lamentable.
00:12 Il a d'abord
00:14 accusé le policier de façon
00:18 très forte expéditive
00:20 qui n'aurait pas été acceptée
00:22 par quelqu'un d'autre que lui.
00:24 Puis
00:25 il a essayé
00:27 de calmer
00:28 la vindicte de ces émeutiers
00:30 en faisant pression sur la justice. On a vu le procureur
00:34 prendre des décisions ultra rapides.
00:36 Puis
00:37 on voit bien... - Vous croyez qu'il y a un lien entre le procureur et le président de la
00:40 République ? - Ah bah excusez-moi mais oui.
00:42 Le procureur, vous voyez,
00:43 c'est la règle en France, il est soumis au ministre de la justice.
00:46 Et le ministre de la justice
00:48 est soumis au président de la République.
00:50 Donc ça c'est même la règle fondamentale de la justice en France.
00:54 Par ailleurs on voit bien qu'il ne donne pas tous les moyens à la
00:58 police
00:58 pour combattre ces émeutiers et surtout,
01:02 vous savez,
01:03 je pense qu'il n'y a pas de hasard en histoire.
01:06 Et là on a vu cette semaine,
01:08 Emmanuel Macron était à Marseille. On l'a déjà oublié, c'était le début de la
01:12 semaine.
01:12 Il a fait de grandes annonces, comme d'habitude, il a annoncé toujours plus
01:16 d'argent,
01:16 toujours plus d'argent.
01:17 Je vous l'ai dit,
01:18 ça fait 40 ans qu'on met des dizaines de milliards,
01:21 plus de 100 milliards depuis 40 ans. Emmanuel Macron veut en rajouter
01:25 encore.
01:26 Nos impôts, je le répète aux gens,
01:28 avec nos impôts.
01:30 Et puis,
01:32 à Marseille, c'était en 2017, pendant la campagne de sa première
01:37 élection présidentielle,
01:38 il avait fait un grand discours dans lequel
01:40 il désignait son public et il disait "je vois des Algériens, je vois des
01:44 Tunisiens,
01:45 je vois des Marocains, des Sénégalais,
01:47 des Maliens, et tout ça, je vois des Français".
01:51 Et bien, M. Macron,
01:53 si vous voulez, a ce qu'il mérite.
01:55 C'est-à-dire qu'il a contre lui des Algériens, des Marocains, des Tunisiens
01:59 et
02:00 il n'a pas beaucoup de Français.
02:02 Et si vous voulez, lui aussi,
02:04 c'est comme M. Jean-Luc Mélenchon,
02:06 à force de jouer avec le feu,
02:08 et bien il se brûle.
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